Ali Al-Nirm fut arrêté en février 2012 puis jugé par une pseudo-cour de justice, la “cour criminelle spéciale” qui le condamna à mort en mai 2014. Il paie surtout sa filiation avec le cheikh chiite Nirm Al-Nirm qui osa participer à un mouvement pro-démocratie en 2011, arrêté en 2012 et condamné, lui aussi, à la crucifixion. La famille du jeune homme tenta l’appel, rejeté début septembre. Plus rien ne s’oppose dorénavant à son exécution. Comme le fait remarquer Clive Stafford Smith de l’ONG Reprieve, on remarquera quand même un progrès depuis 2000 ans : on vous coupe la tête avant de vous crucifier. Ça limite les bavardages en croix sans doute. et les plaintes sur la tenue des clous. (...)