30 septembre 2011

Traque des Roms à Lyon : l'horreur

Les moutons enragés | 30 septembre 2011


Marche contre la traque des Roms à Lyon…

A quoi sert le budget « immigration », s’il n’aide pas cette population spécifique??. Les hommes ont des droits, et nous sommes, soit disant « le pays des droits de l’homme »…Drôle de façon de le montrer…..  

Familles traquées, jetées à la rue...


Insoutenable : RESISTONS !!!

En une semaine, la préfecture a expulsé 650 Roms des lieux de vie qu’ils avaient construits. Familles avec femmes enceintes, enfants et bébés ont été pourchassés dans toute l’agglomération jour et nuit pendant deux jours. Empêchés de s’asseoir, de se reposer, dans l’impossibilité de manger ou de boire, ils ont erré à la recherche d’un endroit où s’installer.

Cette traque systématique a été organisée sous la direction de la préfecture avec la participation de toutes les polices, gendarmerie, police nationale, police municipale et même des sociétés de sécurité privées.

C’est l’application zélée de la politique gouvernementale et des nouvelles lois. Les populations Roms sont persécutées, discriminées en Roumanie, en Bulgarie et ailleurs. Ici, elles sont écrasées, les lois leur interdisent de travailler, de séjourner plus de trois mois.

Jean-François Carenco, préfet du Rhône, UMP notoire, traque les ROMs à Lyon

Les terrains où ils construisent des habitats précaires sont volontairement rendus insalubres par le refus de ramassage des ordures, par le refus d’accès à l’eau potable, par exemple. Le harcèlement, l’expulsion et la destruction périodique de leurs lieux de vie, empêchent de fait la scolarisation des enfants, l’accès aux soins et bien sûr d’avoir un toit, même précaire.

Tout cela est insupportable, ne laissons pas faire.

MARCHE contre la traque des Rroms

Samedi 1er octobre à 14 h

Place Bellecour à Lyon

Merci de venir avec un baluchon sur le dos ou au bout d’un bâton,

Il suffit d’un foulard, un tissu noué aux quatre coins autour d’un oreiller.

Enfants rroms, traqués, déscolarisés, Réagissons



Signataires : AEDH ; ARAC ; ASET69 ; attac69 ; C.L.A.S.S.E.S. ; Cdafal69 ; CGTEducation ; Cimade ; CSF69 ; Ecologie, Solidarité, Citoyenneté Tassinla Demi-Lune ; EELV69 ; FASE 69 ; Fondation Abbé Pierre ; FSU ; Gauche Unitaire ; Les Alternatifs 69 ; LICRA ; Ligue des Droits de l’Homme 69 ; Lutte Ouvrière ; MJS ; Mouvement de la Paix ; MRAP Rhône ; NPA ; PCF ; Planning Familial 69 ; RESF ; RESOVIGI ; Solidaires Rhône ; SOS RACISME 69 ; UJFP ; UNEF

SOURCE partagé avec sauve-la-terre

PETITION

29 septembre 2011

indignés Chicago : 5ème jour


Occupy Chicago | 29 septembre 2011
 
 
Jour 5 Résumé
 
Tandis que le soleil se couche sur notre 5ème jour, nous avons des raisons d'être fiers. Nous venons de terminer l'organisation de la première de nos comités de structure. Nous sommes passés de 7 personnes à plus de 60. Nous avons réussi à maintenir une relation pacifique avec la "CPD" et la "Federal Réserve PD" et ont maintenu une société d'égaux.
Aujourd'hui, nous avons eu entre 45-50 personnes impliquées dans nos assemblées générales tenues deux fois par jour, assemblées durant lesquelles les participants pratiquent la démocratie véritable. Ce mouvement est un phénomène mondial fondé sur la démocratie participative décentralisée et c'est un spectacle magnifique à voir. Nous sommes tous très excités de faire partie de celui-ci.

Alors que la pluie alterne entre une légère bruine et les averses, "l'équipe de nuit" de 6 occupants créé un chahut pour le trajet du matin. De 8 heures-13 heures que nous venons de battre nos tambours et scander nos slogans.
Dans le courant de la journée, la "DPC" est descendu répondre à un appel à la police fédérale se réserve faite. Ils ont affirmé que depuis qu'ils ne pouvaient pas voir l'intérieur de nos bacs de rangement, ils étaient nerveux et à cause de cela l'officier "DPC" a demandé si nous passerions nos bacs ailleurs. Nous avons refusé poliment.

Merci à tous ceux qui nous ont soutenus. Nous sommes en croissance et en expansion et gagnons du terrain à cause de tous les dons en nature et les gens qui rejoingnent notre mouvement. Donc beaucoup de nouveaux visages au quotidien. 


On vous espère tous, nombreux, à l'Assemblée générale le vendredi 30. Rendez-vous au Federal Building (Jackson et LaSalle), puis nous allons mars à Millennium Park pour "l'assemblage". Le but de cette assemblée est de décider quels sont nos objectifs principaux en tant que groupe.

S'il vous plaît arrêtez-vous et participez à l'avenir de l'humanité!
 

Day 5 Summary
Posted on September 29, 2011 by occupychiadmin

As the sun sets on our 5th day, we have much to be proud of. We have just finished organizing the first of our structural committees. We have grown from 7 people to over 60. We have successfully maintained a peaceful relationship with the CPD and the Federal; Reserve PD. and have maintained a society of equals. Today, we had between 45-50 people involved in our twice-daily general assemblies, where individuals practice true democracy. This movement is a global phenomenon based on decentralized participatory democracy and it is a beautiful sight to behold. We are all extremely excited to be a part of it.

While the rain alternated between a light drizzle and a full on down pour, “the night crew” of 6 occupiers created a ruckus for the morning commute. From 8am-1pm we just beat our drums and chanted our slogans. Sometime in the day, the CPD came down to respond to a call the federal reserves police made. They claimed that since they couldn’t see inside our storage bins they were nervous and because of it the CPD officer asked if we’d move our bins elsewhere. We politely decline. Thank you to all who supported us. We are growing and expanding and gaining momentum due to all the kind donations and the people joining our movement. So many new faces everyday. 
Can’t wait to bump into all of you at the General Assembly on Friday 9/30. Meet at the Federal Building (Jackson and LaSalle) then we will march to Millennium park for the assembly. The goal of this assembly is to decide what our core goals as a group are. 
Please stop by and participate in the future of mankind!

Bongo se plaint de la corruption !

Survie | 26 septembre 2011

Le 5 août 2011 le président gabonais Ali Bongo a vertement critiqué la justice de son pays, et appelé ses acteurs à la débarrasser de la « corruption » et des « influences claniques ».

C’est à ce genre de déclarations que l’on mesure tout le cynisme du clan Bongo alors que la corruption est surtout de son fait. La famille Bongo s’est accaparée toutes les ressources matérielles et financières de l’Etat, victime d’un pillage et d’une spoliation à grande échelle.

Fin juillet, le Gabon a confirmé avoir acheté la propriété de Ted Kennedy à Washington pour 6,5 millions de dollars dans le cadre de la réforme de la diplomatie gabonaise. Sous couvert de l’hébergement des diplomates, c’est bien sûr Bongo&Cie qui aura l’usage de ce bien.

Cet achat somptuaire fait suite à celui d’un immeuble à Paris pour un montant 100 millions d’euros.

Pour Ali, le Gabon c’est moi !

arrestation à Tokyo d'un militant anti-nucléaire

par cyber@acteurs | 28 sep 2011

Le 23 septembre, Sono Ryota, un des organisateurs de plusieurs
manifestations à Tokyo et initiateur des « 50 jours de manifestations
consecutives pour la liberté » sur un thème différent chaque jour, a
été arrêté et emprisonné.

 Sono Ryota est un militant anti-nucléaire, syndicaliste du « Freeter Union » (syndicat des jeunes précaires) et membre de NoVox Japon. Le 23 septembre, la coordination des mouvements sociaux contre toute sorte de discrimination et pour la solidalité internationale avec le slogan « il n’y a pas de frontière pour le droit de vivre » a organisé une manifestation pacifiste dans un quartier populaire et multiculturel de Tokyo, souvent la cible d’attaques par les mouvements extrême droite. Ce jour-là, cette manifestation contre le racisme exigeait aussi la libération de militantEs arrêtés au Mali contre accaparement de leur terres et pour apporter son soutien aux familles en lutte explusées de leurs logements où à la rue en France.
Pendant la manifestation, les policiers sont intervenus violement.
Cette intervention brutale des policiers a eu lieu suite à un ordre «arrêtez-le » visant directement Sono Ryota.

Pour se saisir de Sono, les policiers ont tabassé les manifestantEs qui essayaient de le protéger, puis ils l’ont menotté et conduit avec force dans la voiture de police. Selon l’avocat qui a pu le rencontrer, Sono était bléssé au visage et son corps couvert de bleus. Une prise forcée de ses impreintes digitales et des photos ont été pratiquées pourtant elles ne sont autorisées que lors des arrestations pour les criminels et les étrangers. A sa contestation contre la violation des droits humains fondamentaux, un policier lui a répondu « tu n’as pas de droit humain » .

Manifestement la police sur ordre a décidé en mettant ce militant en prison de faire taire une voix importante du mouvement anti-nucléaire et des sans voix du réseau NoVox Japon.
Nous vous appellons à envoyer des messages à l'ambassade du Japon pour exiger sa mise en liberté et le respect du droit de manifester, de s’exprimer pour que vive la démocratie.

28 septembre 2011

Noam Chomsky soutient occupywallstreet

OccupyWallStreet | 2011-09-26

N'importe qui avec les yeux ouverts sait que le gangstérisme de Wall Street - les institutions financières en général - a causé de graves dommages au peuple des Etats-Unis (et dans le monde). Et devraient aussi savoir qu'il a été ce faisant de plus en plus de 30 ans, que leur puissance dans l'économie a radicalement augmenté, et avec elle leur pouvoir politique. Cela a mis en branle un cercle vicieux qui a concentré une immense richesse, et avec elle le pouvoir politique, dans un secteur minuscule de la population, une fraction de 1%, tandis que le reste de plus en plus ce qu'on appelle parfois un «précariat» - cherchent pour survivre dans une existence précaire. Ils ont également mener ces activités laide avec une impunité quasi totale - non seulement trop grosses pour faire faillite, mais aussi «trop gros pour la prison."
Les protestations courageuses et honorables en cours à Wall Street devrait servir à porter cette calamité à l'attention du public, et d'aboutir à des efforts consacrés à la surmonter et mettre la société sur une voie plus saine.

Noam Chomsky
Note de alter du Lot:  La traduction depuis l'anglais provient de mon  moteur de recherche habituel.
L'illustration quand à elle, est sur le mur des indignés (facebook).
"Démocratie réelle maintenant !!!!
Nous ne sommes pas de la marchandise"

Evo Morales stoppe (provisoirement ?) le chantier maudit

par Fabrice Nicolino | Planète sans visa | 27 septembre 2011

Je vous ai déjà servi l’affaire il y a un mois ici (c’est là). Evo Morales, président de Bolivie, prêt à sacrifier un territoire indien sur l’autel du soi-disant progrès et du supposé développement. En construisant une route criminelle coupant en deux un territoire unique. Mais en Bolivie, cela chie, qu’on me pardonne ce mot aujourd’hui nécessaire. Les Indiens de las Américas n’acceptent plus de plier, fût-ce devant l’un des leurs. Piteux, Morales vient de suspendre le chantier de cette route maudite, après avoir envoyé ses flics contre les Indiens, ses plus fidèles soutiens jusqu’ici. Je tends l’oreille du côté des gauches françaises, aussi radicales qu’elles prétendent être. Avez-vous entendu un mot contre la politique bolivienne ? Moi pas.

Quelques infos récentes, piquées à Radio-Canada :


Bolivie : le pouvoir ébranlé après la répression d’Autochtones d’Amazonie

Mise à jour le mardi 27 septembre 2011 à 23 h 03



Photo: AFP/Jorge Bernal

Le président Evo Morales annonce la suspension de la construction de la route reliant Villa Tunari et San Ignacio de Moxos (26 septembre 2011)

Le conflit social qui oppose le pouvoir bolivien à des Autochtones de l’Amazonie protestant contre la construction d’un axe routier sur des terres ancestrales prend des allures de crise politique.

Deux jours après une intervention policière contre une marche d’un millier d’Autochtones à Yucumo, dans le nord-est du pays, le gouvernement Morales continue mardi d’en subir les contrecoups avec la démission d’un troisième haut responsable.

Mis en cause dans la répression qui a fait quelques blessés et suscité de vives condamnations en région, le ministre de l’Intérieur, Sacha Llorenti, a quitté son poste mardi à la suite du départ de son sous-ministre, Marco Farfan. M. Llorenti avait reproché à ce dernier d’avoir agi sans autorisation.

Lundi, la ministre de la Défense, Cecilia Chacon, a pour sa part présenté sa démission en dénonçant l’intervention de Yucumo.

Traditionnellement allié du pouvoir socialiste, le premier syndicat COB a annoncé qu’il déclenchera mercredi une grève générale pour appuyer les marcheurs autochtones.




Le projet de route suspendu


Le mouvement de contestation est donc appelé à se poursuivre en dépit de la volte-face annoncée par le président Evo Morales.

En conférence de presse lundi soir, il s’est dissocié des actes de répression qu’il a qualifiés d’impardonnables et a annoncé la suspension du projet de route reliant Villa Tunari et San Ignacio de Moxos. Il a expliqué que cette interruption doit permettre de tenir des consultations pour « que le peuple décide, en particulier les deux provinces concernées » : Beni et Cochabamba.

Mardi, les Autochtones qui marchent depuis plusieurs semaines pour défendre la réserve naturelle ont annoncé leur intention de poursuivre leur marche vers La Paz, dont ils ont parcouru la moitié, soit quelque 300 km.

Les dernières vagues provoquées par ce conflit ont terni l’image sociale du président Morales, au même titre qu’en 2010, lorsqu’il avait dû faire marche arrière sous la pression populaire après la hausse des prix des carburants.

« Les liens que le président avait avec les mouvements sociaux et les organisations de caractère indigène sont en train de se rompre », estime le politologue Jorge Kafka, de l’Université catholique. Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Associate

Fukushima et la bataille pour la vérité

Bistro Bar Blog | 27 sep 2011

De larges franges de la population japonaise accumulent des niveaux conséquents de contamination interne.


Par Paul Zimmerman
Global Research, 27 septembre 2011
La catastrophe nucléaire de Fukushima est un cauchemar. Des rejets fantômes de radioactivité hantent la terre japonaise. Les vies, une fois en sécurité, sont maintenant confrontées à un fléau ineffable promettant de sales maladies et la mort.
De larges franges de la population accumulent des niveaux signifiants de contamination interne, préparant le terrain à une tragédie de santé publique.
Un accroissement subtil dans le nombre de fausse-couches et de morts de foetus seront la première manifestation que quelque chose cloche. Une incidence élevée d'anomalies de naissance commenceront à l'automne et continueront dans un futur indéterminé. Des maladies de la thyroïde et des taux élevés de bébés et d'enfants leucémiques suivront. Les cas de cancers monteront en flèche d'ici 10 ans et plus.
Tchernobyl fut le précurseur de ce scénario d'épreuves. Il a enseigné à l'humanité les vérités biologiques inéluctables qui émergent dans les populations contaminées de l'intérieur par des niveaux élevés de produits de fission. Et pourtant les tricheurs du gouvernement et de l'industrie attaquent ces vérités comme des alarmes sans fondement. Avec une froide indifférence, ils nient que Tchernobyl a occasionné un grand nombre de victimes. Ils tournent leur regard aveugle vers l'immense corps de la recherche et proclament sournoisement qu'aucune preuve n'existe pour dire que plus d'une poignée de gens ont souffert de préjudices de la catastrophe ukrainienne. Ils publient de la propagande, drapée au nom de la science, qui rejette le risque de bas niveaux de contamination interne. Pensant que leur subterfuge a réussi et intoxiqué par leur arrogance, ils se positionnent déjà pour mettre en scène-gérer la perception du public pour Fukushima.
Le gouvernement japonais, sa commission de sécurité nucléaire, et Tokyo Electric Power Company ont déjà démontré qu'ils feront tout en leur pouvoir pour laisser les habitants ignorant de ce qu'il se passe. La crise sanitaire qui émerge est programmée pour être gommée. Suivant un plan directeur éprouvé, calculé selon les précédentes retombées de radiations autour du monde, des données pertinentes pour évaluer l'impact médical de l'accident ne seront pas compilées.

Les doses de radiations reçues par la population seront terriblement sous-estimées. Les risques associés à de faibles niveaux de contamination interne seront supprimés de toute discussion sur le risque. Les journaux académiques qui soutiennent l'agenda nucléaire seront noyés dans des études bidon qui démontrent qu'aucun détriment de santé n'a été subi par la population. L'incidence élevée de leucémie infantile sera attribuée à quelque virus non encore identifié provenant du mélange de population à la suite des évacuations causées par le tsunami. (cette théorie est actuellement en vogue pour nier que l'incidence élevée de leucémie parmi les enfants de moins de 5 ans vivant près des réacteurs nucléaires est induite par la radioactivité.) Les anomalies de naissance seront sommairement rejetées comme impossibles parce que les modèles de risques soutenus par la commission internationale sur la protection contre la radiation ne les prédit pas. La possibilité que les modèles soient élaborés frauduleusement échappe à la considération.

Comment la VÉRITÉ va-t-elle remonter quand elle est bloquée par cette matrice institutionnalisée de tromperie ? Quelle agence peut prendre l'initiative d'un document précis de l'étendue de la catastrophe, identifier ses victimes et celles à risque, et publier aux gens une information sanitaire digne de foi ? Qui va prendre la responsabilité de protéger les enfants ? Attendre que le gouvernement vienne à la rescousse est naïf. L'histoire des accidents radioactifs témoigne que les gouvernements trompent régulièrement ses citoyens en égard à leur programme d'armes nucléaires et à l'industrie nucléaire. Non, une seule alternative s'offre au peuple japonais. Ils doivent devenir proactifs. Ils doivent prendre l'initiative et retirer le contrôle du gouvernement et de l'industrie sur la ''perception'' de la catastrophe.

L'accident de Fukushima demande qu'une campagne populaire soit initiée pour dégager une évaluation honnête de la situation actuelle, faire un catalogue des conséquences médicales au fur et à mesure de leur émergence et offrir des conseils avisés sur la manière dont les habitants peuvent se protéger. A l'aide de la plate-forme d'Internet, des scientifiques de toutes disciplines pertinentes doivent se regrouper avec des profanes intéressés, avec quelque chose de valide pour pouvoir créer un projet de recherche d'accès libre largement diffusé. Une encyclopédie en ligne évolutive archivera toutes les données pertinentes et les préserveront de falsifications futures. L'accident doit être documenté dès son départ. Avec des rapports contradictoires publiés fréquemment, toutes les informations disponibles, qu'elles viennent de sources gouvernementales, d'enquêtes citoyennes ou de témoignages doivent être rassemblées pour une future évaluation. Les données météo mondiales depuis le 11 mars 2011 doivent être réunies. Toutes les mesures officielles et officieuses de radioactivité de l'environnement, à la fois au Japon et dans le reste du monde, doivent être collectées et comparées. Ce sont des informations essentielles requises pour des études épidémiologiques futures. Les zones agricoles contaminées doivent être recensées. Des échantillons de tout produit comestible pour l'homme et les animaux doivent être évalués sur le plan de la sécurité. Lorsqu'une maladie causée par les rayonnements est suspectée de démarrer dans la population, les professionnels de santé et les victimes doivent rendre publiques leurs expériences. Au début, cette information sera anecdotique mais néanmoins inestimable. Elle identifiera des tendances morbides et mortelles à leur départ et définira des sous-groupes de population requérant une investigation scientifique plus systématique. Des chercheurs indépendants ou en groupe doivent prendre l'initiative de poursuivre l'étude dans leurs champs d'expertise et d'intérêt. (une excellente suggestion de Gordon Edwards de la coalition canadienne pour la responsabilité nucléaire est une collecte étendue de dents de lait pour fournir des données objectives sur la dispersion géographique et l'absorption de strontium-90)
Les méthodologies, données et résultats devront être postés en ligne dès leur disponibilité. Un libre accès au corps de travail en son entier doit être garanti afin de permettre un examen par les gens du monde entier. La transparence est primordiale. Un dialogue ouvert permettra à des points de vue divergents d'être équitablement représentés. Les désaccords sur les protocoles de recherche ou l'interprétation des résultats montreront le chemin vers de nouvelles voies d'investigation où clarification et consensus pourraient se faire. Une investigation objective via une méthode scientifique sera l'arbitre final de la vérité. Le but ultime de cet effort sera de fournir une détermination impartiale des conséquences radioactives pour la santé des gens, estimer la justesse des standards actuels pour la sécurité en matière de radiations et identifier la manière d'améliorer le bien-être commun de l'humanité.
Il est urgent que cette initiative commence immédiatement. Les données doivent être capturées tant qu'elles sont encore non polluées. Une importance particulière est la mise en sécurité des statistiques de santé des japonais antérieures à l'accident. Les taux de résultats de diverses grossesses ; la fréquence de différents types d'anomalies de naissance ; l'incidence de problèmes thyroïdiens, les problèmes cardiaques, les cancers et ainsi de suite, tout doit être catalogué. Il y a une bonne raison pour que ces données basiques aient besoin d'être préservées. L'histoire des accidents radioactifs est remplie d'exemples de falsifications totales de données qui ont empêché une évaluation juste des effets de faibles niveaux de contamination interne sur la santé humaine. Par exemple, une preuve existe que les donnée de morbidité et de mortalité publiées par les services de santé publique gouvernementaux ont été altérées en raison de rejets radioactifs venant d'installations d'armement nucléaires et de centrales nucléaires commerciales qui ont fait cacher des morts par cancers dans la population. L'accident de Three Mile Island, dépeint avec persistance par le gouvernement et les porte-paroles de l'industrie comme un événement bénin, a produit en fait maladies et morts chez les humains et les animaux d'élevage qui se trouvaient sous le vent. Après l'accident de Tchernobyl, des centaines de milliers de dénommés ''liquidateurs'' ont participé aux opérations de nettoyage tout près des réacteurs détruits et ont aussi construit un sarcophage de béton autour des bâtiments du réacteur pour ensevelir la radioactivité.

Selon le comité européen sur les risques radioactifs, ces populations dans les années suivantes ont été décrites avec un taux plus faible de leucémie que la population générale. Ce n'est que plus tard qu'il a été mis en lumière que les médecins soviétiques avaient interdiction d'enregistrer la leucémie dans leurs diagnostics. L'enregistrement des cancers au Pays de Galles a été cité par ce comité comme des cas à enlever de ses bases de données afin d'empêcher l'installation de traitement du combustible nucléaire de Sellafield en Grande-Bretagne d'être accusée de causer des maladies à la population. Également mentionné par le comité l'altération des cas de mortalité infantile en Allemagne après Tchernobyl pour masquer l'impact de l'accident sur la santé du public.

Les méfaits ne se sont pas confinés à falsifier les enregistrements concernant la santé. En 1957 un incendie s'est déclaré dans le réacteur de graphite de Windscale en Angleterre sur le site maintenant occupé par l'installation de Sellafield. La somme de radiations libérée et l'incidence des cancers induits dans la population de l'Irlande sont restés des questions profondément litigieuses. Selon le comité, à un endroit précis après l'incendie, les enregistrements météo ont été changés ''avec le motif apparent de dissimuler l'endroit- source probable ''. De manière similaire, le réacteur prototype surgénérateur de Monju à Tsuruga, au Japon, a souffert d'un incendie dévastateur en 1995. La préfecture et les officiels de la ville ont découvert que l'opérateur avait trafiqué les images vidéo de l'incendie pour cacher l'échelle de la catastrophe.

Si une documentation exacte des conséquences sanitaires de Fukushima doit réussir, une condition est primordiale : le projet DOIT garder son indépendance vis à vis des agences internationales qui dominent actuellement la discussion sur les effets des radiations. Le mandat tacite de ces organisations est de soutenir les programmes d'armes nucléaires et l'industrie du nucléaire, et elles le font donc en publiant des études scientifiques frauduleuses qui minimisent les risques pour la santé des matériaux radioactifs libérés dans l'environnement.
Par exemple, l'organisation mondiale de la santé, l'agence internationale de l'énergie atomique, le comité scientifique des Nations-unies sur les effets des radiations atomiques, et autres organisations des Nations-unies ont publié conjointement L'héritage de Tchernobyl : impacts sur la santé, l'environnement et socio-économiques. Cette étude est traditionnellement citée comme preuve que Tchernobyl n'a eu que peu d'impact sur la santé des gens. Elle concluait que seuls les 28 premiers à être intervenus sont morts de syndrome aigu de radiations et que 4000 enfants avaient développé un cancer de la thyroïde, quinze d'entre eux étant morts en 2002. En outre, elle estimait que 4000 autres cancers fatals pourraient se déclarer dans la population totale. Cette version stérilisée de la catastrophe l'a été par des méthodes sournoises par consultation unique de 350 sources d'information, la plupart publiées en anglais, tout en ignorant les 30.000 publications et les 170.000 sources d'information disponibles en d'autres langues que l'anglais. Un résumé de cette abondante littérature, publiée sous le nom de Tchernobyl : conséquences de la catastrophe pour les hommes et la nature, a conclu que les victimes de radiations ont approché les 980.000.


Un autre exemple, un nombre de prestigieuses institutions ont publié de la désinformation sur les risques pour la santé des armes à uranium appauvri. Elles ont toutes conclu que l'uranium en tant qu'arme ne crée aucun effet de santé adverse quand il est à l'intérieur du corps des soldats sur les champs de bataille et sous le vent des populations. La justification pour ces conclusions sont venues d'une enquête sur la littérature scientifique au sujet de la contamination par l'uranium parmi les ouvriers des industries de l'uranium et du nucléaire et des populations exposées à des niveaux élevés d'uranium dans leur eau de boisson. Historiquement les deux seuls types d'effets adverses pour la santé documentés parmi ces populations est une fonction altérée du rein due à la toxicité chimique de l'uranium et un cancer du à la radioactivité de l'uranium.

Mais des études sur les vétérans souffrant de syndrome de la Guerre du Golfe ne révèlent aucune preuve de maladie rénale. Et selon les modèles promulgués par la commission internationale de protection radiologique, la dose de radiations venant de l'uranium des champs de bataille est trop faible pour démarrer un cancer. La conclusion ? Cas réglé ! L'uranium appauvri ne peut être le facteur des souffrances sévères des vétérans ou l'incidence croissante de cancer et d'anomalies de naissance à Fallujah et autres régions d'Irak. Aussi convaincante soit la logique de cette tentative d'études, elles souffrent toutes de lacunes fatales. Elles échouent toutes à connaître que les micro et nano-particules d'uranium dérivées d'une combustion ont des biocinétiques uniques quand elles sont internalisées qui ne sont pas comparables aux expositions des types historiques d'uranium, et qu'elles échouent adroitement à prendre en compte la recherche la plus à jour sur la toxicologie de l'uranium.

De nouvelles recherches conduites depuis la première guerre du golfe ont démontré que l'uranium est génotoxique (capable d'endommager l'ADN), cytotoxique (poisons pour les cellules), mutagéniques (capable d'induire des mutations), tératogéniques (capable d'interférer avec le développement normal de l'embryon) et neurotoxiques (capable d'endommager le tissu nerveux). Cette recherche doit encore déloger le mantra périmé que l'uranium est seulement capable de causer une maladie rénale et le cancer.

La communauté pour la protection contre les radiations est également malintentionnée. La fondation sur la recherche des effets des radiations d'Hiroshima mène des recherches perpétuelles sur la santé des survivants des bombes atomiques de la fin de la deuxième guerre mondiale. La Life Span Study (étude de l'estimation de vie) est l'unique élément de preuve importante utilisée par la commission internationale sur la protection contre les radiations pour mettre en place des guides mondiaux pour la sécurité contre les radiations. Cette sécurité contre les radiations pour tous les types d'exposition et toutes les sortes de maladie induites par les radiations reliée si lourdement à cette recherche est incroyablement dérangeante parce que la Life Span Study est profondément et irréparablement imparfaite. Démarrée cinq ans après les bombardements, après que des dizaines de milliers de victimes aient succombé à une exposition non identifiée de niveaux de radiations, ses résultats sont désespérément faussés au profit de radiations moins dangereuses qu'elles ne le sont en fait. De plus, l'étude ne peut fournir aucune information significative sur les résultats à la naissance des foetus exposés in utero. Plus problématique est le fait qu'aussi bien l'étude que les groupes de contrôle ont été contaminés de l'intérieur par la pluie noire qui est retombée sur les villes détruites après les explosions. La contamination passée sous silence du groupe de contrôle compromet totalement toute conclusion significative des taux de maladies induites par radiations dans le groupe d'étude. La Life Span Study est affectée de nombreuses imperfections qui soulèvent de sérieuses questions quant à la raison de son devenir en tant que pièce maîtresse des standards de radioactivité.

Les japonais ont été victimes de l'horreur nucléaire davantage que tout autre peuple sur Terre. Ils sont aujourd'hui plongés dans une tragédie imperceptible qui apportera lentement mais inévitablement la maladie et les épreuves à des millions d'entre eux. En réponse à ce crime, une opportunité rare et courageuses existe. En entreprenant une campagne nationale pour documenter honnêtement la catastrophe qui les submerge, ils peuvent mener toute l'humanité à sortir du bourbier de déception et de tromperie qui a permis à des armes et des réacteurs nucléaires de proliférer. La vérité a finalement une opportunité de triompher sur le mensonge. De manière faible mais signifiante, ceci réparerait la malveillance d'Hiroshima, Nagasaki et Fukushima.


Paul Zimmerman est l'auteur de : Une première dans l'art de décevoir : le culte des nucléaristes, des armes à l'uranium et de la science frauduleuse. Une présentation plus technique, mieux référencée de la nature frauduleuse des normes actuelles pour les radiations et la dissimulation des effets de l'uranium appauvri peut être trouvée dans ses pages. Des extraits, en téléchargement gratuit, sont disponibles à www.du-deceptions.com

SOURCE
Note de alter du Lot :
Merci à Hélios (Bistro Bar Blog) pour la traduction française

Les cartes  proviennent de EX-SKF , publiées sur ce blog suite aux conclusions rendues le 27-09- 2011 par le Ministère Japonais de l'Education et des Sciences.
La fresque murale est emprunté à Fragment de tags

Un charnier à Tripoli ? encore de l’intox

La sureté nucléaire est un leurre

CARTORADIATIONS  


Alerte et Danger : 19 09 2011 Redémarrage du réacteur n°1 de la centrale nucléaire EDF du Tricastin.

Les faits :

Le 4 mai 2011, un incident obligeait à l’arrêt d’extrême urgence du réacteur n° 1 de la centrale nucléaire EDF du Tricastin, soit seulement après 8 mois de fonctionnement après un précédent arrêt. Officiellement c’est une défaillance sur le système électrique principal qui a nécessité la mise en fonction immédiate du service de l’injection de refroidissement de sécurité.

Le 2 juillet 2011 et paradoxalement pour un réacteur à l’arrêt, retentissait une forte détonation suite à un puissant arc électrique sur le transformateur principal de sortie du réacteur. L’origine de cet accident serait due à la fissuration, puis l’explosion d’une borne d’isolation en porcelaine du transformateur principal, il s’en suivit
un spectaculaire incendie alimenté par l’huile de refroidissement, ce qui généra un impressionnant panache de fumée noire suivant l’axe nord-sud dans la vallée du Rhône.
Sur les photos en HD prises juste après l’accident il est effectivement constaté la désintégration totale de la borne d’une des 3 phases du transformateur principal du réacteur n°1.
[PHOTO Zoom HD : La borne désintégrée]
[Photo Zoom HD : Détails intervenants]
[Photo HD : Vue d’ensemble du transformateur principal du réacteur 1 après l’explosion et l’incendie]

Le 19 septembre 2011, soit exactement 4 mois et 15 jours après son arrêt d’urgence, le réacteur n°1 a été remis en marche par EDF.
[Photo HD du 19 09 2011 : Enceinte de confinement du réacteur n°1 du Tricastin]

D’après la communication de Sylvie Richard, directrice déléguée à la maintenance à la centrale nucléaire EDF du Tricastin, il se confirme maintenant que la borne en porcelaine du transformateur principal du réacteur n°1 faisait partie d’un lot défectueux, puisque le même accident avait causé en juillet 2010 le même type d’incendie au transformateur principal de sortie du réacteur n°2.
En conséquence lors de l’arrêt du 28 mai au 28 juin 2011 pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur n°3, EDF en a profité pour changer à titre préventif la borne de son transformateur principal.

Problème : Suite à l’accident de juillet 2010 sur le transformateur principal du réacteur n°2, la borne qui a été remplacée est donc une borne défectueuse, car à l’époque EDF n’avait pas encore identifié le lot défectueux.
Sylvie Richard se dit confiante pour les mois à venir car "cette borne n’a qu’une année de fonctionnement et les bornes défectueuses qui se sont fissurées et explosées avaient 6 ans, en tout état de cause celle du réacteur n°2 sera remplacée lors du prochain arrêt programmé en 2012" , sauf évidemment si …

Soucieuse de "l’image qui transpire" du site du Tricastin, Sylvie Richard dans sa communication tient à préciser que les transformateurs de la centrale nucléaire du Tricastin ne contiennent plus de pyralène depuis des années.

"Enfumage financier" sur le goût réel de l’incident et de l’accident du réacteur n°1 du Tricastin :

L’incident et l’accident du réacteur n°1, qui ont généré un arrêt exceptionnel non programmé auront donc nécessité au total une interruption de production de 138 jours, c’est une période totalement inhabituelle, EDF dans sa communication indique que cet important retard lui a coûté la somme inusitée de 17 millions d’euro soit 123 000 euro/jour, ce qui est encore plus surprenant !

En effet pour la petite histoire qui ressemble à de l’enfumage, calculette en main, faisons simple : En sachant que le réacteur (REP) a une puissance électrique en pleine charge de 900 MW (exactement 915 MW) (1MW = 1000 KW) et fonctionne en moyenne environ 7000 heures/an ce qui donne une production totale de 6.3 Térawatt heure /an soit 17 300 000 kW/j, (chiffres EDF globaux de la CN du Tricastin : 25 TWh/an).
En fonction du prix donné par EDF, cela donne donc, sauf erreur de notre part, 123 000 euro/jour divisé par 17 300 000 kW/jour soit =0.007 euro par kW produit ! Chercher l’erreur, dans ce cas un zéro de différence c’est dix fois plus en pourcentage, soit 100 % x 10 = 1 000% d’écart du prix réel facturé au client (moyenne environ HT 0,085 euro/kWh).
Cet écart est-ce la marge brute ? Si c’est le cas, même en fonction de tous les autres frais notamment de distribution, d’amortissement, … on peut se poser plus que des questions sur la gestion de la SA EDF par rapport au prix du kWh facturé au consommateur.

L’essentiel : L’alerte défaillante ou inexistante en cas d’incident ou d’accident nucléaire créée la panique.

Contrairement à tout ce qui est écrit dans les multiples plaquettes en quadrichromie éditées par EDF, l’exploitant et les autorités ne maîtrisent rien du tout notamment en cas d’accident nucléaire majeur, toute la population riveraine sur zone sera impactée, dit autrement contaminée, voire directement irradiée.

Plus spécifiquement dans la vallée du Rhône en fonction des vents dominants, sur l’axe Lyon -Marseille il n’y aura jamais d’évacuation des populations, car cela est totalement impossible. Dire cette vérité c’est dire aussi que la population ne connaîtra jamais la vérité ! Ceux qui disent le contraire sont tous des désinformateurs, la preuve la plus récente ehttp://www.cartoradiations.fr/Tricastin.phpn a été donnée ce 12 septembre 2011 lors de l’accident à l’Installation Nucléaire de Base (INB) SOCODEI à Marcoule. Nous avions des membres de l’organisation présents à midi dans un restaurant de Bagnol sur Cèze, dès les premières informations données par un pompier bénévole qui était présent dans le restaurant, ils ont assisté en direct à ce qui ressemblait à de la panique, d’ailleurs la salle s’est vidée en quelques minutes, globalement la population sur zone n’a jamais été informée, tous les témoignages le confirment.

Tous les plans ou organismes ad hoc ont prouvé à ce jour leurs totales inefficacités d’alerte pour la population, que se soit les PUI (Plans d’Urgences Internes aux CN) en liaison avec les autorités, ou les PPI (Plans Particuliers d’Interventions) mis en œuvre par les autorités pour l’information et la mise en sécurité des populations, ou les CLI Commissions Locales d’Informations, ou plus spécifiquement la CLIGEET dont l’acronyme signifie Commission Locale d’Information des Grands Équipements Énergétiques du Tricastin qui a tenu une réunion "du troisième type" le 7 juillet 2011 suite à l’accident du transformateur du réacteur n°1 (PDF]

Concrètement in situ la gestion de crise par les autorités, par rapport aux retours d’expériences réelles de l’accident de la SOCATRI [Rejet massif uranium] et plus récemment de celui de la SOCODEI à Marcoule ne peuvent que confirmer non pas les inquiétudes, mais la certitude que dans les conditions actuelles rien ne sera fait en cas d’accident majeur, pour non seulement informer la population dans les délais, mais aussi parce qu’il y aura impossibilité d’évacuation avant une possible contamination.
Jean-Pierre Charre, maire d’Orsan et vice-président de la Commission Locale d’Information (CLI) du Gard a été très explicite dans ses déclarations post accident concernant celui de la SOCODEI : "Je pense que cet accident doit servir de leçon en matière d’information et qu’il y a un sérieux retour d’expérience à faire", c’est peu dire sur l’état de la réalité.

La réalité c’est aussi ce 24 septembre à Avignon, dans la cadre de la démo anti-nuke des aossiactions et collectifs, un militant s’était équipé d’une véritable protection intégrale étanche NBC neuve, ceux qui étaient autour de lui ont constaté qu’il lui était difficile de tenir plus de 30/45 minutes, ceci est aussi révélateur qu’en cas d’accident nucléaire rien ne se passera comme prévu. Que personne ne s’y trompe, en cas d’accident nucléaire en France, cela sera exactement comme à Fukushima ou à Tchernobyl c’est la population avec les policiers chargés du service d’ordre qui seront contaminés et sacrifiés et non pas les responsables.

L’essentiel : La sureté nucléaire est un leurre.

C’est maintenant acquis, les installations nucléaires vieillissantes n’ont jamais été aussi vulnérables et dans la vallée du Rhône c’est justement sur la cuve du réacteur n°1 du Tricastin qui est la plus "pourrie" de France, que se focalisent les plus grandes inquiétudes, il y a danger imminent : en effet sur les 33 défauts constatés sur tout le parc des réacteurs nucléaires, 20 sont issus de celle de la cuve du réacteurs n°1 du Tricastin [Détails - PDF]

Sa remise en activité présente un danger avéré, nous considérons légitimement que c’est même un acte d’incompétence criminelle, le pire est que malgré son état de délabrement physique ce réacteur nucléaire vient de recevoir de l’ASN une prorogation d’exploitation de dix ans ! [Détails - PDF].
Encore plus de détails sur l’état de délabrement du réacteur n°1 de la CN du Tricastin, cela peut même paraître incroyable ! [PDF]

Il n’est pas nécessaire d’être devin, en fonction de l’analyse des stats des incidents, accidents et de l’état de déliquescence (décrépitude) du réacteur n°1 du Tricastin, un nouvel incident ou un accident nucléaire dans les mois ou années à venir est donc tout à fait plausible, … personne ne pourra dire je ne savais pas, tous les habitants de la vallée du Rhône sont donc bien potentiellement des morts en sursis.

26 septembre 2011

Manifestation le 26 Octobre 2011

 Par no patents on seeds

 

Appel à manifestation le 26 Octobre 2011 à l'Office Européen des Brevets à Munich, (Erhardtstr. 27) 


Assistons aux audiences publiques du 26 Octobre et 8 Novembre 2011, à l'EPO!
Non aux brevets sur les brocolis et les tomates!
Non brevets sur le vivant!
Les firmes prennent le contrôle des ressources qui sont à la base de l'agriculture et de la production alimentaire. Les brevets sur les plantes et les animaux de la ferme tel que délivré par l'Office Européen des Brevets (OEB) permettent aux entreprises comme Monsanto, Dupont, Syngenta Bayer et BASF de réclamer des monopoles exclusifs sur des plantes et des animaux. Il est temps de s'élever contre cet abus du droit des brevets. Alors allons à l'OEB à Munich pour stopper les brevets sur les plantes!
Le 26 Octobre et le 8 Novembre 2011, l'OEB prendra deux décisions d'envergures lors des audiences publiques : les décisions finales seront prises sur le brocoli (EP1069819) et le brevet EP 1211926 sur la tomate. Les deux brevets couvrent les graines, les plantes et les aliments dérivés de méthodes de sélection végétale classique. En décembre 2010, l'OEB a déjà décidé que le procédé d'obtention de ces plantes n'est pas brevetable. Mais les brevets sur le brocoli et les tomates n'ont pas été annulé! A l'inverse, en mars 2011, l'OEB a délivré un autre brevet à Monsanto sur les melons issus de méthodes de sélection conventionnelles. Le raisonnement de l'OEB est le suivant : même si le processus pur la sélection des plantes n'est pas brevetable, les semences et les aliments en découlant sont considérés comme une invention! L'article 53 ter de la Convention sur le brevet européen (CBE) et l'article 4 de la directive sur la protection des biotechnologies (EC98/44) qui interdisent les brevets sur les procédés essentiellement biologiques d'obtention de végétaux ou d'animaux ainsi que sur les «variétés végétales», est complètement érodé par cette décision de l'OEB .

Il y a plusieurs centaines de demandes de brevets en attente à l'Office européen des brevets et d'ailleurs qui couvrent des procédés de sélections conventionnels de plantes et d'animaux. Si ces brevets sont accordés, des sociétés comme Monsanto n'auront plus seulement le contrôle des semences génétiquement modifiées, mais aussi sur les méthodes de sélections traditionnelles. Les consommateurs, les agriculteurs, les sélectionneurs et les entreprises agroalimentaires peuvent ainsi devenir dépendant de ces entreprises dans une large mesure. Ce processus met en particulier en danger les petits agriculteurs en France autant que dans les pays en développement. Le droit des brevets s'applique de manière abusive au point de permettre à certains de prendre le contrôle sur la séléction, l'agriculture, y compris la production alimentaire.

Le 26 Octobre 2011 à 9 h (CET), nous montrerons notre refus, avec des agriculteurs et des sélectionneurs au cours d'une manifestation publique. Nous assisterons également à l'audience publique sur le brevet sur la tomate, le 8 Novembre 2011!

S'il vous plaît soutenez nous ! Donnez un signal clair aux politiciens et à tous les offices de brevets du monde:
  • Pas de brevets sur le vivant et les ressources génétiques!
  • Pas de brevets sur les plantes, les animaux et la nourriture!

Wall Street occupé, en direct

Les indignés et les médias: Incompétence ou désinformation ?

Le Buvard bavard | 26 sep 2011| par Roland Nasky



Commentaire suite à un article paru dans le journal LE SOIR

"
Des manifestants contre la crise arrêtés à Wall Street". Précisons que cet article n'est qu'une copie pure et simple d’un communiqué de l’AFP.

Le rédacteur en chef du quotidien belge Le Soir, Didier Hamann, aurait-il refusé d'informer explicitement les lecteurs à propos du mouvement des Indignés qui sera à Bruxelles en octobre ? Faut-il y voir le symptôme d’une forme d’omerta au sein du monde bien pensant de la presse généraliste ? Jusqu’à présent en tout cas, force est de constater qu'on n’y trouve quasi aucun écho de l’arrivée de la Marche des Indignés à Bruxelles du 8 au 15 octobre... Manque de professionnalisme ? Incompétences ? Manipulation volontaire ? Volonté de minimiser la réalité pour éviter que le mouvement prenne de l'ampleur ? Nous avons toutes les raisons de nous poser la question !

Je suis indigné! Le communiqué laconique de l’AFP ne donne pas la pleine mesure de l'événement or c'est loin d'être anodin.



Je cite :


"Cela faisait une semaine qu’ils campaient au coeur de Wall Street. La manifestation, intitulée Occupy Wall Street, a été dispersée, les protestataires arrêtés... Quelque 80 manifestants qui campaient depuis une semaine sur une place au coeur de Wall Street, à New York, pour protester contre les effets de la crise économique mondiale, ont été arrêtés samedi, a-t-on appris de source policière..."

Ce que ce communiqué ne précise pas, c’est qu'il y a eu des milliers de personnes devant Wall Street dès le 17.09 (Anti-Banks day). Ces infos (images & son aussi) sont pourtant accessible sur le web ("Chronyx", "Le Buvard Bavard", "Indignez-vous", "Appel à l'humanité" sur Google, Twitter, Facebook, etc.).

Bruxellois, j'étais du 17 au 20 Septembre à Paris au coeur du mouvement pacifique des Indignés, durement réprimé par la police (voyez les vidéos dans les articles "
Les Indignés marchent sur Paris" et "La Police, avec nous !" publiés ici sur Le Buvard Bavard) et dont si peu de médias osent correctement se faire l'écho. Nous suivons de près ce qu'il se passe à NY car à l'évidence c'est le pendant de ce qui arrive chez nous.


Dans le même genre et pour que vous puissiez prendre la mesure de l'omerta et de la désinformation qui règne parmi les médias traditionnels, je vous invite à lire cet article édifiant de Holly Crapp publié hier sur AgoraVox "
LCI pris en flagrant délit de désinformation" :

Informez-vous svp! Les mouvement des Indignés sera à Bruxelles du 8 au 15 octobre, et ça, ce n'est pas de l'intox, venez! Nous appelons à la convergence des mouvements citoyens, l'appel vaut pour tous les hommes et les femmes qui ne se résignent pas!


Dites-le donc autours de vous, Indignés de Wall Street, Paris, Bruxelles et d'ailleurs... rendez-vous du 8 au 15 octobre!


Afin que vous puissiez comparer les informations (dont fait état l'AFP et que le journal Le Soir relaie aveuglément ou intentionnellement) dont on nous abreuvent à longueur de journée avec la réalité, je vous encourage à visionner les vidéos et les photos ci-dessous :


Voici le lien vers le
compte Flickr de Paul Weiskel où vous pourrez voir les photos de l'étau policier de New York :

Et les vidéos des violences policières d'hier à New York :
(suite...)


Troupes françaises au sol en Libye : nouvelles révélations


(© AP Photo/Altaf Qadri)

Mince, voilà qui risque bien d’écorner le mythe que Nicolas Sarkozy essaye à
grand peine de construire sur son rôle de sauveur en Libye : une conversation téléphonique entre un commandant militaire de Misrata et le porte parole militaire du Conseil National de la Résistance (CNT), le colonel Ahmed Bani, laisse entendre qu’il y aurait bien eu des troupes au sol en Libye, en totale contradiction avec le mandat de l’ONU.

L’Organisation des nations unies visait à protéger la population civile contre la sanglante répression de la contestation du régime de Mouammar Kadhafi. Il ne permettait pas que des troupes étrangères opèrent au sol. L’aviation en revanche pouvait frapper les troupes fidèles au colonel Kadhafi. Le Canard Enchaîné avait à plusieurs reprises évoqué la présence au sol de troupes françaises, notamment pour guider les bombes à l’aide de lasers.

Ces derniers jours, une conversation téléphonique visiblement enregistrée a fait son apparition sur le Web. Elle met en scène le porte parole militaire du Conseil National de la Résistance (CNT), le colonel Ahmed Bani (voir photo ci-dessous) et un des leaders « rebelle » de Misrata. Le ton entre les deux est dur et le second assène quelques reproches intéressants au premier. (...)
 

Avertissement aux écoliers et lycéens

Les dernières Nouvelles du Monde | 26 sep 2011

"Une société qui n’a d’autre réponse à la misère que le clientélisme, la charité et la combine est une société mafieuse. Mettre l’école sous le signe de la compétitivité, c’est inciter à la corruption, qui est la morale des affaires.
La seule assistance digne d’un être humain est celle dont il a besoin pour se mouvoir par ses propres moyens. (...)
Je ne suppose pas d’autre projet éducatif que celui de se créer dans l’amour et la connaissance du vivant. En dehors d’une école buissonnière où la vie se trouve et se cherche sans fin — de l’art d’aimer aux mathématiques spéculatives —, il n’y a que l’ennui et le poids mort d’un passé totalitaire."
Raoul Vaneigem

"Occupy WallStreet"

Alexander Higgins Blog | 26 septembre 2011

VIDEO: “Manifesto on the State of the Nation” #OccupyWallStreet

Apologies to those who don’t have the attention span or intellect to listen to this, but this is the best “I live in a bubble” psyche explanation yet.

For nothing else, the video has great graphics and stats. For those who choose the change the channel because a buzzer is going off on their heads, hopefully they’ll tune back in later.  Those who watch will understand. And I do mean watch… the entire thing.

Traduction Google:  Toutes mes excuses à ceux qui n'ont pas la capacité d'attention ou d'intelligence d'écouter ça, mais c'est le meilleur "Je vis dans une bulle" explication psyché encore.

Pour rien d'autre, la vidéo a beaucoup de graphiques et de statistiques. Pour ceux qui choisissent le changement du canal en raison d'un buzzer qui se passe hors de leurs têtes, en espérant qu'ils vont régler revenir plus tard. Ceux qui regardent comprendront. Et je dis bien regarder ... la chose entière.



Note: I usually add a description and video title, but neither do this video justice. Sorry.

Trad fr: Remarque: j'ai l'habitude d'ajouter un titre la description et la vidéo, mais ni cette justice ne vidéo. Désolé.

25 septembre 2011

Fukushima, votre engagement peut faire la différence

par J-Jacques Crèvecoeur | reçu par courriel du 19 septembre 2011

Si vous voulez agir pour l'avenir de notre planète, lisez ce courriel jusqu'au bout,
transmettez-le à votre carnet d'adresses et publiez-le sur vos blogs… Merci
!

Avertissement : C'est de ma propre initiative que je vous envoie ce courriel, parce que j'estime que son sujet est d'une importance vitale pour notre avenir et pour l'avenir de nos enfants. Dans ce courriel, je vous invite à participer au financement d'un documentaire qui est appelé à jouer un rôle majeur dans l'éveil des consciences des peuples à propos du nucléaire. Si vous n'avez pas reçu ce courriel directement de ma part, veuillez vous inscrire à ma liste d'envoi pour recevoir la suite des informations sur ce documentaire, ainsi que les informations relatives à mes conférences, mes séminaires et mes publications. Cordialement. Jean-Jacques Crèvecœur.



Bonjour,

Vous vous souvenez probablement du courriel que je vous avais envoyé en juin dernier. Ce courriel s'intitulait : Fukushima - grippe H1N1 : une même logique médiatique. Si vous voulez le relire, il vous suffit de suivre ce lien. Dans ce courriel, je vous partageais une série de questions que je me posais (et que je me pose toujours), dont la première était :

Pourquoi les médias ont cessé de nous informer dix jours après la catastrophe nucléaire de Fukushima, alors que la situation là-bas ne cesse de s'aggraver ?

Plus de six mois après le début de cette catastrophe qui est toujours en cours (je vous rappelle que la situation n'est toujours pas maîtrisée là-bas et que la contamination des eaux et des sols se poursuit quotidiennement), je suis extrêmement frustré de ne pas disposer d'informations fiables à propos des conséquences que Fukushima a sur ma vie quotidienne. Mon entourage peut en témoigner. Les gestes les plus simples de ma vie quotidienne deviennent source de questions sans réponse :
Lorsqu'il pleut sur Montréal, sur Paris ou sur Genève, quel est le niveau de radioactivité contenue dans l'eau de pluie que je reçois dans les cheveux ?
Puis-je boire l'eau que je filtre de mon robinet ? Quand je lave mes fruits et mes légumes avec cette eau, ne suis-je pas en train de déposer des particules radioactives sur eux ? Quand je fais de la soupe, est-elle radioactive ?
Quelle est la provenance du poisson que ce marchand me propose ? Vient-il du Pacifique ou de l'Atlantique ? Les eaux océanes dans lesquelles ce poisson a été pêché sont-elles déjà contaminées ou pas encore ?
Ces raisins et ces fraises en provenance de Californie, récoltés dans une région où les taux de radioactivité sont élevés, sont-ils dangereux pour ma santé ?
Ne ferais-je pas mieux d'arrêter de manger du fromage et du beurre, quand on sait que l'herbe consommée par les vaches est contaminée par les pluies depuis six mois (tant en Amérique du Nord qu'en Europe) et que cette contamination se retrouve concentrée dans le lait de ces mêmes vaches ?
Où puis-je trouver une réponse à toutes mes questions ? Suis-je le seul à me poser ces questions ? Et vous, vous posez-vous les mêmes questions ? Pourquoi mes concitoyens semblent-ils si insouciants face à ces questions ?

À cette dernière question, ma réponse, c'est qu'ils se croient informés alors qu'ils ne le sont pas. Nos médias dominants se rendent de plus en plus coupables de diffuser une propagande mensongère à propos des questions vitales qui concernent notre vie quotidienne, notre avenir, notre santé et notre survie économique… En 1986, les médias ont-ils avertis les citoyens français du passage du nuage radioactif de Tchernobyl au-dessus de leurs têtes ? Non. Ils ne voulaient pas nous affoler !!! Et même si le taux de cancers de la thyroïde a augmenté dans les régions touchées, la justice française vient de rejeter l'ensemble des actions qui réclamaient des indemnisations pour les conséquences de cette tromperie politico-médiatique. Alors, pensez-vous réellement que cette fois-ci, nous serons prévenus ? Permettez-moi d'en douter…

À l'heure où je vous écris, vous êtes plus de 20.000 destinataires francophones de cette lettre. D'après vos localisations géographiques, plus de 90 % d'entre vous vivent à moins de 200 kilomètres d'une centrale nucléaire. Autant dire que nous avons presque tous une centrale dans notre jardin. La distance qui sépare Tokyo et Fukushima est de 240 kilomètres ! Et la contamination de l'eau et des sols de Tokyo est catastrophique. Mais même en Amérique du Nord et en Europe, à des distances comprises entre 5.000 et 15.000 kilomètres, le lait et les fromages de nos vaches sont contaminés. Avez-vous réfléchi à ce qui se passera lorsqu'une nouvelle centrale connaîtra un accident majeur ? Combien de centrales devront encore péter avant que nous nous levions pour dire à nos gouvernements que nous voulons pouvoir boire de l'eau sans nous poser de questions ?

Ces derniers mois, je me sentais impuissant face à l'inertie de mes concitoyens. La question qui me hantait était : comment réveiller les consciences ? Comment faire en sorte qu'une frange beaucoup plus large de la population comprenne les dangers réels que nous courons au quotidien avec le nucléaire ?

En ce mois de septembre, j'ai une réponse qui me redonne espoir. Et c'est du concret. Mais pour que cet espoir devienne une réalité, votre implication est nécessaire. Je m'explique.

Si nous voulons qu'un large mouvement citoyen exige des gouvernements la sortie du nucléaire, il faut que les citoyens ne soient plus désinformés. Et si nous voulons que les citoyens soient informés par des canaux non manipulés, il faut leur donner des informations indépendantes de tout conflit d'intérêt. Mais qui dit information indépendante, dit nécessité d'un financement indépendant.

LE PROJET QUE JE VOUS PROPOSE EST DE CONTRIBUER À FINANCER LA PREMIÈRE ÉTAPE D'UN DOCUMENTAIRE SUR FUKUSHIMA, EN FAISANT UN DON DÈS AUJOURD'HUI DE 10 EUROS MINIMUM, en cliquant sur ce lien.

Ce projet de documentaire qui sera produit en français, en anglais et en japonais s'intitule « Message in a bottle from the kids of Fukushima to the world », ce qui veut dire « Une bouteille à la mer, des enfants de Fukushima adressée au Monde ».


Je connais personnellement le réalisateur de ce projet, Alain de Halleux, un belge vivant à Bruxelles. Il n'en est pas à son coup d'essai. Depuis qu'il a découvert brutalement en 2006 que la centrale de Forsmark en Suède était passée à quelques minutes du meltdown, il s'est engagé dans des films destinés à alerter l’opinion sur les dangers de l’atome (dont RAS : NUCLEAIRE RIEN A SIGNALER, CHERNOBYL 4 EVER). C'est l'idée qu'un deuxième Tchernobyl soit possible, même dans les pays avancés technologiquement, qui l'a décidé à mettre toutes ses énergies et tout son talent à cette mission d'information.

Depuis la catastrophe de Fukushima, le dernier documentaire d'Alain de Halleux, CHERNOBYL 4 EVER a été vu par plusieurs dizaines de millions de personnes (dont plusieurs millions de Japonais sur la chaîne NHK) et contribue déjà, à son niveau, à faire bouger les consciences endormies.

Malgré le fait que sa situation financière est très difficile (ceux qui travaillent dans le documentaire savent de quoi je parle !), celui-ci a décidé de consacrer toutes ses énergies dans la production et la réalisation d'un nouveau documentaire de 75 minutes consacré au message que les enfants de Fukushima pourraient envoyer au monde pour leur parler du nucléaire. Vu la notoriété et la réputation de sérieux d'Alain, il ne fait aucun doute que des télévisions coproduiront le film. Mais pour l'instant, le réalisateur a besoin de 10.000 euros pour partir à Fukushima fin octobre pour effectuer les repérages, pour choisir les familles qui témoigneront, pour prendre des contacts sur place.

Ces 10.000 euros, Alain ne les a pas. Moi non plus. Par contre, si vous, donnez 10 euros (ou plus) maintenant, et si vous transmettez ce message à votre liste d'envoi ou si vous le publiez sur votre site Internet, je suis certain qu'avant le 15 octobre 2011, nous aurons réuni cette somme. Pour effectuer le don maintenant, suivez ce lien.

Sous ma signature, vous trouverez toutes les informations qu'il vous sera utile de consulter pour vous rassurer sur le sérieux du projet. À nouveau, je ne vous demande pas de me croire sur parole. Je précise que je n'ai aucun intérêt dans cette opération. Le temps que j'ai passé à rédiger ce courriel, l'argent que j'ai payé pour envoyer ce courriel aux 23.000 personnes qui font partie de ma liste d'envoi, je les offre à Alain de Halleux parce qu'il le mérite. Mais je le fais surtout, parce que je veux offrir à mes filles et à mes petits-enfants futurs une planète où il sera moins dangereux de vivre qu'aujourd'hui.

Alors, je compte sur vous ! Pensez-y. Dix euros ou plus pour contribuer à un éveil massif des consciences, c'est dérisoire. Dix euros ou plus pour contribuer à ce que nos enfants aient une planète viable, c'est infime. Mais en donnant cette somme, vous ferez la différence !


Restons debout, conscient et sans peur !



Jean-Jacques Crèvecoeur, Montréal (Québec)

www.jean-jacques-crevecoeur.com

PS : Je vous autorise à reproduire, à diffuser, à traduire, à publier sur vos sites et vos blogs le présent courriel. Merci, simplement, de le publier intégralement et d'en citer la source. Vous recevrez dans quelques jours la version anglaise de ce texte que vous pourrez transmettre à vos contacts étrangers.


Si vous voulez prendre connaissance du projet : MESSAGE IN A BOTTLE et si vous voulez faire un don de 10 € ou plus, cliquez sur ce lien.

Si vous souhaitez visionner le dernier documentaire d'Alain de Halleux : CHERNOBYL 4 EVER, cliquez sur l'affiche :



Si vous voulez entendre l'entrevue qu'Alain de Halleux a accordée à la chaîne de télévision ARTE, à la sortie de son documentaire, en plein début de crise de Fukushima, cliquez sur l'affiche :

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Sur le même sujet dans alter du lot:
 "Message in a bottle" des enfants de Fukushima" (1 sept. 2011)
FUKUSHIMA, H1N1 : UNE MÊME LOGIQUE (21 juin 2011)

24 septembre 2011

Guerre contre la Libye : Le meilleur et le pire

Le Grand Soir | Djamel LABIDI | 24 septembre 2011

Conformément à la résolution 1973, ou du moins l’interprétation qu’ils en ont faites, l’OTAN ne devrait-il pas à présent bombarder… les positions du CNT ? En effet, c’est celui-ci qui est désormais le pouvoir et ce sont les autres, les « gueddafistes » qui sont à présent « les rebelles ». C’est donc le nouveau pouvoir, le CNT, qui aujourd’hui « bombarde son propre peuple", à Syrte et ailleurs, et qui tombe sous le coup de la résolution 1973 de l’ONU.

Je plaisante ? A peine. Car on voit ainsi à quoi a été réduit le droit international. C’est le cas aussi de la reconnaissance de l’Etat palestinien. Le Gouvernement français s’était empressé de reconnaître le CNT libyen alors que rien ne prouvait sa légitimité. C’est de l’étranger que le CNT a tiré d’abord sa légitimité. Mais le gouvernement français ne veut pas reconnaître l’Etat Palestinien qui lui , est légitime depuis 60 ans… depuis toujours. Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères français, cherche actuellement, sous mille prétextes, à décourager les palestiniens de présenter leur candidature à l’ONU. On se souvient par contre de la vitalité et de l’énergie dont il avait fait preuve pour convaincre de l’intervention étrangère en Libye puis pour que le CNT occupe, sans attendre, le siège de la Libye à l’ONU.

Ce renversement de situation en Libye où c’est désormais le nouveau pouvoir en place qui bombarde des populations civiles n’a semble-t-il pas été prévu. Il explique la gêne actuelle de l’alliance OTAN-CNT libyen, son hésitation à installer le CNT dans la capitale, et son insistance à annoncer que "la lutte n’est pas finie tant que Gueddafi n’est pas mis hors d’état de nuire". Ces contradictions dévoilent chaque jour les buts réels de l’intervention militaire étrangère aux yeux de l’opinion arabe et mondiale.

Comme par un heureux hasard, l’actualité vient elle-même dénoncer cette situation et ceux qui cherchent à la justifier. Au même moment où le CNT s’installait précautionneusement à Tripoli sous la protection de l’OTAN, les Talibans attaquaient le quartier général de l’OTAN à Kaboul. Où sont les « révolutionnaires », à Kaboul ou à Benghazi ? L’OTAN et les insurgés libyens avaient justifié l’intervention militaire par le rapport de force disproportionné entre les forces du régime de Gueddafi et les insurgés, et afin d’éviter qu’ils soient écrasés. Les résistants afghans eux affrontent une armada de l’OTAN infiniment plus puissante et meurtrière. Un 1er novembre 1954 quelques dizaines d’hommes s’étaient levés contre la France et toute la puissance de l’OTAN derrière elle. Ces hommes là ne demandaient pas qu’on fasse la révolution à leur place.

Les révolutions arabes continuent de charrier le meilleur et le pire. Je lisais dans un journal français (« le Nouvel Observateur » 13 septembre 2011) un reportage sur une jeune Libyenne de 24 ans qui s’enorgueillait d’avoir fourni des renseignements à l’OTAN, par le relais d’Eldjazeera, sur les cibles libyennes à attaquer, quand l’intervention militaire se préparait. Elle décrit tout cela avec force détails. Elle rodait, le jour, la nuit, autour des sites, prenait des notes, utilisait plusieurs portables. Vrai ou faux ? On finit par se méfier de tout tant l’intoxication médiatique a pris des proportions nouvelles. Mais c’est significatif d’un état d’esprit où on ne sait même plus ce qu’est la trahison, où elle est banalisée, voire valorisée. Ici 50 ans après l’indépendance, en Algérie, une famille se vantera d’avoir été proche de la France pendant la colonisation, comme d’un label de distinction sociale. Un autre algérien, résident pourtant en Algérie, et même parfois haut fonctionnaire, se vantera lui d’avoir la double nationalité algérienne et française. Il vous expliquera que "c’est uniquement pour des raisons pratiques, pour ne pas avoir à demander de visa", sans se rendre compte qu’il exprime ainsi son peu de considération pour 2 nationalités, aussi bien la Française que l’Algérienne en réduisant un acte majeur à une raison si triviale. Et on les verra souvent, est-ce un hasard, justifier l’intervention étrangère.

LES NOUVEAUX INTELLECTUELS ORGANIQUES

Dans les CNT qui fleurissent actuellement, ici des intellectuels syriens connus appellent à l’intervention étrangère ; certains d’entre eux ont la double nationalité : française et syrienne. Là ce sont des cadres intellectuels libyens de nationalité anglaise ou américaine qui avaient appelé l’OTAN à l’aide. On assiste à l’émergence d’une nouvelle catégorie d’intellectuels organiques. Ils ne sont pas comme l’émigration politique intellectuelle du siècle passé qui vivait difficilement et clandestinement dans les pays occidentaux. Ils s’en distinguent par le fait qu’ils bénéficient en général d’une situation confortable, dans des universités occidentales, ou dans les médias chargés d’émettre en direction des pays arabes comme la BBC, France 24 etc. Grâce à la lutte des peuples arabes et après avoir été longtemps ignorés, ils bénéficient désormais de la sollicitude des plateaux de télévision des grands medias occidentaux. Le message, bien que feutré, est clair : « nous vous avons accueilli longtemps, il est temps de nous rendre nos bienfaits ». Ces nouveaux intellectuels organiques semblent être libres et indépendants de pensée. Ne dénoncent-ils pas les pouvoirs dans leur pays. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Qu’on y prête attention et on s’apercevra qu’il n’y a jamais, chez eux, la moindre critique du pouvoir du pays où ils vivent où dont ils ont pris la nationalité, le Royaume Uni, La France ou les Etats-Unis. Gueddafi ou Bachir El Assad seront dénoncés mais pas l’action de la France en Côte d’Ivoirel ou en Afghanistan. Pas celle des Etats Unis en Irak ou vis à vis de la Palestine. Comment dénoncer en effet ceux qui vous rémunèrent, dans les universités desquels vous enseignez. Ces nouveaux intellectuels organiques ressemblent comme une goutte d’eau aux mêmes de leur pays natal. A la différence que leur complaisance à l’égard du pouvoir concerne celui du pays occidental où ils vivent.

La mondialisation devient chez eux alors une idéologie de justification leur permettant de masquer toutes ces contradictions ou d’essayer de les concilier, de vivre avec. Elle se transforme en la théorie d’un monde où la nationalité, l’indépendance n’ont plus de réalité et d’utilité si ce n’est dans la vision nostalgique d’une génération qui, comme ils la critiquent, « s’accroche aux idéaux des années 70 et à l’épopée de la lutte anticoloniale et du mouvement de libération ».C’est ainsi que ce sont multipliées, ces derniers temps, sous la plume des nouveaux intellectuels organiques, des analyses qui convergent étrangement toutes vers la justification du droit d’ingérence et des interventions militaires actuelles. Elles puisent d’une manière ou d’une autre leur inspiration dans les théories qui proclament « la fin de l’Histoire », l’universalité du capitalisme occidental, la généralisation de la communication grâce aux nouvelles technologies et donc la fin des antagonismes du 20éme siècle entre l’Occident impérial et le reste du monde, entre pays dominants et pays dominés. Ainsi nous est proposée sous le couvert d’un modernisme de pacotille une réédition de la vieille idéologie colonialiste et de quoi justifier la remise en cause de l’acquis essentiel des révolutions du 20éme siècle : la libération de la domination étrangère et la souveraineté nationale. Ce qu’on nous propose, en fait, c’est un Alzheimer historique.

LA BRIGADE DE TRIPOLI
Sur la chaîne France 24, les 8, 10 et 11 septembre, un reportage passe en boucle, au sujet de la « brigade de Tripoli », une brigade de « rebelles » libyens composés d’émigrés arabes binationaux, d’Angleterre, des USA, d’Irlande... Le reportage vise, d’évidence, à convaincre du rôle joué par les « rebelles libyens » dans la prise de Tripoli. Toujours les mêmes images : armes flambant neuf fournis par l’OTAN, rien à voir avec la Kalach’ traditionnelle du « rebelle », débauche de tirs nourris en l’air ou à l’aveuglette, V de la victoire devant les caméras, un ennemi « gueddafiste » invisible, des insurgés qui font retraite pour laisser l’OTAN nettoyer la place. Le héros du reportage, Sam, un homme jeune, la trentaine, de père libyen et de mère irlandaise. Propre, net, rasé de frais, barbe claire effilée, soignée, des gants noirs, une tenue de camouflage élégante, un vrai héros de cinéma. Il ajuste posément, devant la caméra, comme au stand de tir, au loin, un « gueddafiste » juché sur un pickup . Celui-ci ne bouge pas, comme pour la pose, avant d’être abattu et de s’écrouler. Il ne restait plus à notre héros qu’à souffler sur le canon de son arme, comme dans les westerns. Puis il part à l’assaut avec sa brigade. Le commentateur français, soudain islamophile, nous dit que la brigade n’a rien bu ni mangé depuis le matin, vu le Ramadhan. Mais celui qui a monté le reportage a laissé trainer un plan qui surprend notre héros Sam la cigarette aux lèvres en plein jeûne. A la fin du reportage ( du film j’allais dire) Sam confie tristement mais virilement qu’un de ses amis est mort et qu’il va devoir annoncer la nouvelle à ses parents à son retour en Grande Bretagne. Puis il s’éloigne lentement du champ de la camera. Coupez !

Tout cela peut prêter à sourire. Mais on ne peut s’empêcher d’en être peiné et de se demander laquelle de leurs deux nationalités ces binationaux servent. Mais aussitôt posée, la question parait injuste. Injuste envers l’immense majorité des émigrés arabes en Europe qui accueillent comme nous, avec réserve et méfiance les appels à l’intervention étrangère, et dont le sentiment national est d’autant plus fort, qu’il est renforcé par leur éloignement du pays et les atteintes à leur identité et leur dignité. C’est notamment le cas des centaines de milliers d’intellectuels et de chercheurs arabes qui se trouvent à l’étranger faute des conditions du travail scientifique dans leur pays. Ceux-là sont bien placés pour connaitre la réalité des pays où ils vivent et les mécanismes de domination. Ils en témoignent souvent d’autant plus lucidement. Ils font partie de ce que le monde arabe a de meilleur. Mais on ne les verra eux, jamais, sur les plateaux de télévision. Le piège est en effet énorme et nouveau : Créer la suspicion envers ceux des nôtres qui ont émigré et qui sont partis pour des raisons économiques ou autres, et qui ne ressemblent en rien à une certaine émigration de confort. Empêcher la jonction de l’intelligentsia arabe, aussi bien celle vivant au pays qu’à l’étranger, dans l’immense élan qui se dessine de réveil du monde arabe, et de volonté de démocratisation et de modernisation. La crise libyenne est décidément pleine d’enseignements.

Djamel LABIDI

Paru dans « Le Quotidien d’Oran » du jeudi 22 Septembre 2011

 

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