26 avril 2007

Mettez du sang dans votre moteur! La tragédie des nécro-carburants

Suite à l'article de Dominique Guillet "Mettez du sang dans votre moteur: la tragédie des nécro-carburants", l'Association Kokopelli en partenariat avec Univers-Nature lance aujourd'hui-même une demande de moratoire sur les agro-carburants.

25 avril 2007

Le retour de la bête

Mardi 24 avril : Malgré la gueule de bois, j’entends le bruit sourd, encore diffus, d’une révolte qui gronde et qui doit monter, vite, dans les jours qui viennennt, jusqu’à bousculer l’histoire.

Triste époque ! Après avoir pourfendu le système UMPS, me voilà appelant à voter pour sa composante la moins dangereuse, car il y a un réel danger !

La bête, que nous avons cru chasser en 2002 par la porte, revient par la fenêtre... Qui a appliqué, presque en douceur, 20 des 21 mesures proposées par le Front National en 2002 ?

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Le bal des faux culs

Dimanche soir, 22h45/ 00h45

Voilà, les résultats du premier tour sont désormais connus. Sarkozy a pompé le Front national jusqu’à la moelle, la preuve, on n’a pas entendu le Duce du Front National débiter ce soir ses philippiques à la télévision sur quelque chaîne que ce soit. Or, habituellement, ses saillies coupent brutalement la parole à celui qui débite ses sornettes pour laisser passer les siennes en priorité. Leçon essentielle, majeure, prioritaire : le bipartisme triomphe, les affidés de la télévision d’Etat retrouvent leurs marques, les professeurs à Science Po respirent, les chroniqueurs appointés par le système peuvent dormir tranquille – de July à Duhamel en passant par Ockrent et Apathie. La droite est au deuxième tour, la gauche de droite aussi, dormez bonnes gens…

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18 avril 2007

le "facteur 4", vers un crash économique...

Depuis quelques jours, les médias nous parlent d’une économie euphorique. Il semblerait que le bourse ne se soit jamais aussi bien portée et que nous nous trouvions donc dans un cycle de croissance. Et tous oublient que nous sommes installés sur une bombe à retardement qui ne devrait pas tarder à exploser… et qui s’appelle le « Facteur 4 ». Quelle jolie expression, si anodine et pourtant, derrière elle, se cache une bombe plus terrible que la bombe atomique, une bombe capable d'anéantir notre civilisation. Cette expression est tirée d'un rapport produit par les experts du Club de Rome dans les années 1990. Pourquoi ce facteur 4 ? Voici un petit exercice d'arithmétique simple : 25% de la population mondiale soit le quart (¼) consomme les ¾ des ressources disponibles. Si les autres 75% de la population mondiale voulaient accéder au même niveau de développement avec les mêmes habitudes de consommation, par combien faudrait-il augmenter les ressources? Faites le calcul comme je l'ai fait moi-même, et vous obtiendrez ce fameux facteur 4.


Quinze petites années après la parution de ce rapport, la Chine et l'Inde, représentant entre deux et trois milliards d'habitants, qui tous, veulent rattraper leur retard de développement. Voir cet article du Monde, dont ici un extrait : «/ avec une décennie d'avance sur le calendrier envisagé il y a quelques années, la Chine va devenir le plus gros émetteur de dioxyde de carbone (CO/_/2/ /). En 2009, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Dès cette année, selon des scientifiques américains./ ». Imaginez-vous une augmentation d'un facteur 4 de notre consommation d'énergie et de matières premières ? Outre une pénurie de certaines d’entres elles qui se dessine (l’eau en première ligne) il reste encore les atteintes au climat qui aujourd’hui déjà ne peuvent plus être ignorées. Dès lors comment imaginer un seul instant qu’une telle augmentation de l’utilisation et de la consommation des matières premières ne provoquerait pas des dégâts irréversibles.



Contre un tel risque planétaire, les mesures qui s'imposent sont à des années-lumières de ce que proposent les candidats. Et la première mesure est que le politique reprenne le contrôle de l'économie.


Il devient en effet urgent de tenir enfin compte de ce fameux rapport du Club de Rome et d’entrer en décroissance. Or – le terme « décroissance » fait peur. Il n’est pas sexy. On imagine une réduction du pouvoir d’achat, le retour aux cavernes, le chômage à tout va etc. Il n’en est rien. Il « suffit » de modifier un « état de penser », d’envisager une autre manière de consommer (avec des produits et services de proximité et qui n’ont pas traversés les océans, en imposant une charge écologique insupportable).L’«état de décroissance » est créateur d’innovations, et donc d’emplois, générateur de richesses pour tous. Et surtout, il permet de par les innovations qu’il présuppose et donc les investissements y relatifs, de réduire précisément cette charge écologique qui chaque jour devient plus lourde et nous amène de plus en plus rapidement dans le mur. Un défi pour maintenant parce que demain nos enfant ne pourraient plus même s’y dérober pour peu qu’ils aient la chance de le faire dans de bonnes conditions. La candidature de José Bové et donc celle de nous tous - dans notre diversité - porte en elle ce changement majeur. A nous donc de convaincre et de rendre "sexy" la notion de décroissance.

Sources: La revue de presse, par Sonja Laborde

11 avril 2007

Lettre aux candidats par l'Union Juive Française pour la Paix

Pour bien comprendre qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Dans l'immédiat le seul qui n'a pas fait allégeance à certaine organisation, c'est José Bové.

Lettre aux candidats

Pierre STAMBUL , Président, UJFP
et
Richard WAGMAN, Président d’honneur, UJFP

Madame ou Monsieur,

Nous avons l’honneur de vous adresser le présent courrier en notre qualité d’association nationale. Juifs laïques, nous travaillons contre toute forme de discrimination et de racisme en France, ainsi qu’en faveur d’une paix juste au Proche-Orient.

Dans cette région du monde, pour nous, comme pour vous sans doute, il ne peut y avoir de paix sans justice. Ainsi, une paix durable entre Israéliens et Palestiniens passe nécessairement par le respect des droits nationaux légitimes du peuple palestinien, spolié et brimé par l’État d’Israël, puissance occupante engagée dans une politique de destruction de la société palestinienne.

En France, pour les hommes et les femmes politiques, il est devenu d’usage de chercher à s’attirer les bonnes grâces de «l’électorat juif». Seulement, ce concept relève plus d’un fantasme que d’une réalité politique et sociologique tangible. Il n’empêche, sur la foi de ce fantasme, il est également devenu d’usage de considérer que les Juifs soutiennent forcément la politique de l’État d’Israël.


Bien qu’un nombre significatif de nos concitoyens de religion ou de culture juive expriment un certain attachement à Israël, attachement plutôt affectif, ceci ne se traduit pas forcément pour ces mêmes citoyens en un appui inconditionnel aux politiques répressives menées par le gouvernement de cet État. Sachez qu’environ 80% des Juifs de France ne sont membres ni du Consistoire israélite, ni du mal nommé CRIF (Conseil «représentatif» des institutions juives de France).


Néanmoins, c’est également à ces 80% de Juifs qu’il faut s’adresser, comme à l’ensemble de nos concitoyens, toutes origines confondues. Précisons d’abord que les quelque 700000 citoyens de culture ou d’origine juive ne constituent même pas 1% de la population de ce pays, alors restons modestes. Qu’à cela ne tienne, le CRIF se comporte toujours en courroie de transmission de la politique israélienne. C’est plutôt le rôle de l’ambassade d’Israël. La population juive de France,
quant à elle, a d’autres préoccupations. Et pourtant, le CRIF est toujours traité dans certains milieux politiques et médiatiques comme s’il représentait très largement les Juifs français.

Il convient de retenir que la population juive française est traversée par un large éventail d’opinions, tout comme l’est l’ensemble de la société française. Sachez surtout qu’un nombre significatif de Juifs français condamne la politique d’occupation israélienne et, conformément au jugement de la Cour Internationale de Justice, est favorable au démantèlement du Mur de séparation construit à l’intérieur du territoire palestinien. Nous insistons: l’image d’une population juive française unanime pour soutenir la politique d’occupation israélienne ne correspond pas à la réalité. De plus, une telle image erronée ne va pas seulement à l’encontre de la recherche d’une paix juste au Proche-Orient. Elle va également à l’encontre de la recherche d’une paix sociale en France, entre citoyens d’origine différentes, unis dans le respect universel des droits de chacun.

Enfin, nous vous rappelons que deux entreprises françaises, Veolia et Alstom, participent, avec le soutien actif du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, à la construction du controversé tramway de Jérusalem. Ce dernier est un facteur de pérennisation de l’occupation israélienne de Jérusalem-Est et de consolidation des colonies israéliennes illégales au-delà de la Ligne Verte, qui doit servir de frontière entre Israël et le futur État palestinien. Nous vous exprimons donc notre consternation et notre désaccord sur le rôle des entreprises et du gouvernement français dans ce dossier.

En votre qualité de candidat, nous aimerions croire que vous ne courrez pas après un prétendu «vote juif» inexistant, en multipliant des déclarations tous azimuts favorables à la politique israélienne, quelle qu’elle soit, et peu importe qui est au pouvoir à Tel-Aviv.

Nous convenons que le CRIF représente certes un courant d’opinion dans la communauté juive. Mais nous en représentons un autre. Il est parfaitement compréhensible que vous receviez éventuellement des porte-parole du CRIF, mais nous vous invitons également à recevoir des porte-parole de notre association et ceux des organismes qui représentent d’autres sensibilités dans la communauté juive. Car cette communauté est aussi plurielle que la République elle-même.

Nous considérons que la politique menée par le gouvernement israélien est criminelle vis-à-vis des Palestiniens et suicidaire vis-à-vis des Israéliens.

Veuillez croire, Madame ou Monsieur,en l’assurance de notre plus haute considération.

4 avril 2007

Plus loin que (avec) Hulot

Nous avons décidé Nicolas Hulot et moi-même de nous rencontrer ce vendredi 30 mars 2007.

Tous deux, nous avons été confrontés aux dégâts créés par la marchandisation de la planète au cours de nos nombreux déplacements à travers le monde. Tous deux nous avons pu constater la gravité de la crise écologique et les conséquences directes sur la vie de centaines de millions d’habitants de notre planète. L’eau, la terre, les forêts, les océans, la biodiversité sont menacés de destruction. Les biens communs de l’humanité sont en péril.

Pour ma part, je fais le diagnostic que dans leur folle course au profit, les politiques de l’OMC, du FMI et des firmes transnationales compromettent l’avenir de notre planète.

Ce sont dans les pays les plus pauvres de la planète, mais aussi dans les zones les plus défavorisées de notre pays que s’accumulent injustices sociales et environnementales.

C’est pourquoi l’écologie n’est pas compatible avec le laisser faire libéral. C’est pourquoi, nous faisons tous deux le constat que ce n’est pas une série de mesures techniques qui enrayera cette crise, mais bien la remise en cause de l’actuel modèle de développement fondée sur la croissance et le productivisme.

Nous avons déjà tous deux proposé quatre moratoires, l’un sur les OGM, les autres sur les projets autoroutiers, les incinérateurs et l’EPR pour agir immédiatement.

Mais il faut aller plus loin. Nous rechercherons ensemble les réformes structurelles et les moyens adéquats à mettre en œuvre. Elles concernent la fiscalité écologique, une nouvelle politique de l’énergie fondée sur la sortie du tout pétrole et du tout nucléaire, le refus de la brevetabilité du vivant et des OGM, l’accès à l’eau pour tous et la garantie de sa qualité.

José Bové Le 30 mars 2007.

1 avril 2007

de l'inutilité du nucléaire

Le nucléaire ne couvre que 2% de la consommation mondiale d’électricité et les coûts de démantèlement et la gestion des déchets nucléaires sont énormes. Une fois ramené le coût du nucléaire à ces considérations, tous les autres modes de production d’électricité sont moins chers. Si le nucléaire était si bon marché, il y aurait à travers le monde beaucoup plus de centrales qu’actuellement.

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Sarkosy veut instaurer une franchise sur la sécu

En matière d’assurance maladie l’UMP et Nicolas Sarkozy ont une idée fixe : l’augmentation des dépenses de santé, ce serait d’abord et avant tout la faute des patients. Il faudrait donc les « responsabiliser », c’est à dire les pénaliser financièrement pour « qu’ils consomment moins », ou, au minimum, pour que « la Sécu rembourse de moins en moins ».

lire l'article et signer la pétition contre l'instauration d'une franchise annuelle

Tchernobyl 20 ans après, un reportage photo poignant


C'est une ville où le temps reste immobile. C'est peut-être parce ce qu'ici, les horloges ne mesurent plus le temps – mais les taux de radiations. elenafilatova.com

 

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