Nous avons décidé Nicolas Hulot et moi-même de nous rencontrer ce vendredi 30 mars 2007.
Tous deux, nous avons été confrontés aux dégâts créés par la marchandisation de la planète au cours de nos nombreux déplacements à travers le monde. Tous deux nous avons pu constater la gravité de la crise écologique et les conséquences directes sur la vie de centaines de millions d’habitants de notre planète. L’eau, la terre, les forêts, les océans, la biodiversité sont menacés de destruction. Les biens communs de l’humanité sont en péril.
Pour ma part, je fais le diagnostic que dans leur folle course au profit, les politiques de l’OMC, du FMI et des firmes transnationales compromettent l’avenir de notre planète.
Ce sont dans les pays les plus pauvres de la planète, mais aussi dans les zones les plus défavorisées de notre pays que s’accumulent injustices sociales et environnementales.
C’est pourquoi l’écologie n’est pas compatible avec le laisser faire libéral. C’est pourquoi, nous faisons tous deux le constat que ce n’est pas une série de mesures techniques qui enrayera cette crise, mais bien la remise en cause de l’actuel modèle de développement fondée sur la croissance et le productivisme.
Nous avons déjà tous deux proposé quatre moratoires, l’un sur les OGM, les autres sur les projets autoroutiers, les incinérateurs et l’EPR pour agir immédiatement.
Mais il faut aller plus loin. Nous rechercherons ensemble les réformes structurelles et les moyens adéquats à mettre en œuvre. Elles concernent la fiscalité écologique, une nouvelle politique de l’énergie fondée sur la sortie du tout pétrole et du tout nucléaire, le refus de la brevetabilité du vivant et des OGM, l’accès à l’eau pour tous et la garantie de sa qualité.
José Bové Le 30 mars 2007.
4 avril 2007
Plus loin que (avec) Hulot
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