24 avril 2011

nucléaire, censure et mensonges: dernières informations

Union_Europeenne_Radiations_Ordonnance_Urgence_297_2011

En catimini, José Manuel Barroso à signé le 27 mars 2011 une Ordonnance d'Urgence de nelles normes pour l'Europe
par faire face aux augmentations des irradiations environnementales suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima.
In progress


Segawa_Makiko_Fukushima_Corruption_de_medias_qui_protegent_TEPCO_et_Censure_Gouvernementale_25_04_2011


Le gouvernement juge que les accusations des dommages causés par les tremblements de terre et par l'accident nucléaire
sont amplifiées par des rumeurs irresponsables, le gouvernement doit prendre des mesures contre la critique pour le bien du public.
En conséquence, le Ministère de l'Intérieur et de la Communication, l'Agence de la Police Nationale, et le METI vont mettre
en œuvre des mesures pour lutter contre les "rumeurs" jugées nuisibles à la sécurité du Japon à la suite de la catastrophe de Fukushima.
Il a été envoyé des "lettres de demande" à des organisations comme les opérateurs de téléphonie fixe et mobile,
les fournisseurs d'accès à Internet, les chaînes de télévision par câble et satellite, etc … exigeant d'eux
qu'ils, sic : "prennent les mesures appropriées sur la base des lignes directrices en réponse à des informations illégales."
Les mesures déjà entrées en vigueurs comprennent notamment d’effacer toutes les informations provenant de sites Internet
que les autorités jugent nuisibles à l'ordre public et aux bonnes mœurs. (Document en cours de traduction et vérification)

PDF_Flag_Fr_140
Makiko SEGAWA FUKUSHIMA
la Corruption Médiatique qui Protège TEPCO et
Censure Gouvernementale des Médias

source (sauf le titre) et suite: cartoradiations (Next-up)

LIBYE, LES CHEMINS D’UN ÉCHEC MAJEUR DE L’OCCIDENT, par Cédric Mas

21 avril 2011 par Julien Alexandre

Libye 2011 : entre incompétence politique et illégitimité démocratique, les chemins d’un échec majeur de l’Occident, par Cédric Mas.

Le terrain : la Libye est constituée de deux provinces côtières : la Tripolitaine et la Cyrénaïque, chacune bordée de deux « marches » frontalières. La zone qui nous intéresse particulièrement est appelée Sirtique, placée au fond du golfe de Sirte entre ces deux provinces. C’est fort logiquement dans cette zone que vont se concentrer les combats entre deux régions relativement homogènes (rappelons que c’est là que combattirent les Italo-Allemands et les Alliés à 3 reprises : février 1941, janvier et décembre 1942). Cette zone est une bande de terre étroite, entre la mer Méditerranée et le Sahara, parsemée de bancs de sables mous impropres aux mouvements et coupée par une route côtière unique (construite par les Italiens à l’époque de la colonisation). Cette zone stratégique majeure, point de passage obligé entre les deux provinces est coupée par une ville importante, Sirte, lieu de naissance du dictateur et sanctuaire de son pouvoir. A l’Est de Sirte, se situe un goulet d’étranglement, Mers el Brega véritable porte d’entrée de la Cyrénaïque, la chute de cette position ouvrant sur une vaste étendue de terrain plat et indéfendable jusqu’à Benghazi, avec au centre le carrefour d’Ajdabiya. Enfin, le tableau ne serait pas complet si l’on ne précise pas que c’est justement dans cette zone que se trouve le débouché principal du pétrole libyen le terminal Ras Lanouf, dont l’importance économique est essentielle pour les deux camps.
lire la suite...

23 avril 2011

Cochabamba +1 contre les sables bitumineux et les gaz de schiste.

par Alter Echos



Un an après la conférence des peuples de Cochabamba, Alternatives Québec et Canadian Dimension ont organisé les 15, 16 et 17 avril 2011 à Montréal une rencontre « Cochabamba +1 pour la justice climatique et les alternatives écologiques ». Alter-Echos (www.alter-echos.org) y était.

Il y a tout juste un an, Evo Morales et le gouvernement bolivien conviaient une Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre-Mère à Cochabamba. Quelques mois après les résultats affligeants du sommet de Copenhague, 35 000 personnes venues de plus de 140 pays de la planète ont contribué à la rédaction d’un « accord des peuples » préconisant de véritables solutions alternatives face aux défis climatiques et environnementaux. Malgré les multiples initiatives des réseaux Climate Justice Now et la détermination de la Bolivie pour faire adopter ces mesures dans le cadre des négociations officielles, le dernier sommet de Cancun n’a fait qu’entériner les pseudo-décisions prises par quelques pays à Copenhague. Qui plus est, certains pays, comme le Japon ou le Canada ont voulu enterrer le protocole de Kyoto, seul instrument légalement et actuellement contraignant.

Le Canada, « hors la loi »

« Véritable hors la loi écologique », selon les mots de Maude Barlow, le Canada, pourtant signataire du protocole de Kyoto, ne respecte aucun de ses engagements. Il s’est par ailleurs lancé dans une course folle à l’extraction des ressources naturelles fossiles, sables bitumineux en tête, quel qu’en soit le prix. L’initiative Cochabamba +1 prise par Alternatives Québec et Canadian Dimension résonne ainsi au delà du seul Canada. A quelques jours des prochaines élections fédérales canadiennes, le gouvernement Harper et toute la classe politique canadienne ont ainsi été vivement interpellés sur le rôle extrêmement nocif que joue le Canada en ces domaines et la nécessité de poser ces questions dans le débat électoral.
S’appuyant sur « l’esprit de Cochabamba », Pablo Solon, Maude Barlow et bien d’autres ont appelé à rejeter les fausses solutions, notamment les marchés carbone, l’évaluation monétaire des services fournis par la nature ou la géo-ingéniérie. Mais également à renforcer les alliances entre la justice sociale et la justice environnementale, dans la perspective des prochaines échéances de Durban (28 novembre – 9 décembre 2011) et Rio+20 (14 – 16 mai 2012). Comme l’a exprimé Maude Barlow, « impossible de défendre les droits humains sans une planète en bonne santé, et impossible de protéger la planète si les besoins élémentaires des populations ne sont pas satisfaits ».
Avec une forte présence de syndicats, notamment québécois, cette rencontre a permis de préciser ce que serait une « transition vers une économie sans carbone » par de véritables « conversions industrielles », notamment par le développement de « transports écologiques et d’énergies vertes ». Dans une ville qui abrite le siège de Bombardier, fabricant de transports en commun, mais qui ne met aucun tramway à disposition, ou qui prévoit de revoir plusieurs infrastructures routières comme le désastreux échangeur Turcot, voilà des discussions à travaux pratiques immédiats.

Contre un capitalisme vert

Néanmoins, plusieurs intervenants ont précisé que repeindre en vert le capitalisme, à l’aide de technologies vertes ou d’emplois verts, n’était ni suffisant ni pertinent. Selon Maud Barlow, « vous pouvez remplacer les mauvaises technologies par de meilleures technologies, rien ne sera réglé sans relever le défi du tout-marché et de la croissance infinie ». Ainsi, Pat Mooney du groupe ETC a rappelé que les industriels de la planète n’ont pas abdiqué dans leurs velléités de transformer en marchandise tout ce qui peut l’être. Selon lui, « sur toute la biomasse produite sur la planète, aujourd’hui seulement 25 % est transformée en marchandise, signifiant que les 3/4 restants sont une nouvelle frontière d’expansion pour le système capitaliste », donnant pour exemple l’extension des plantations pour produire des agrocarburants ou l’extension de la compensation carbone en valorisant les forêts et les sols. 40 % du mais produit aux Etats-Unis l’est aujourd’hui pour fabriquer de l’éthanol.
Maude Barlow a précisé que cette marchandisation de la planète était notamment véhiculée par les très nombreux accords de libre-échange actuellement en cours de négociation. Elle a notamment ciblé l’accord économique et commercial global (AECG) actuellement négocié entre l’UE et le Canada, « le plus dangereux des accords de libre-échange auquel le Canada n’a jamais participé ». Ouvrant à la concurrence des secteurs clefs comme celui de l’énergie ou des exploitations minières, notamment dans la perspective d’accroître les exploitations de ressources dans le grand nord canadien, cet accord pourrait avoir des effets désastreux sur le plan social, par de nombreuses pertes d’emploi, mais aussi sur le plan environnemental en encourageant la prédation des ressources naturelles. Les multinationales pétrolières comme BP, Statoil, Shell ou Total seraient ainsi fortement incités à accroître leur participation dans l’exploitation des sables bitumineux aux conséquences environnementales non commensurables, tout en facilitant l’importation du pétrole qui en est issue en Europe.

Dévastation de l'environnement en Alberta

 

Fuite en avant

Tony Clarke, du Polaris Institute, a également précisé que « l’économie canadienne était en train de changer de fond en comble ». La production d’énergie primaire, pétrole et gaz, serait en train de remplacer la production industrielle, construisant une économie de la rente approvisionnant les Etats-Unis en ressources naturelles. « A travers les sables bitumineux, on comprend que la plus-value économique réalisée sur le territoire canadien est fonction de notre capacité à détruire l’environnement ». Amir Khadir, député de Québec Solidaire au niveau provincial, a ainsi dénoncé que le Canada soit « devenu un minéralo-Etat en raison de la dépendance toxique et criminelle du pays à l’industrie minière, du pétrole et du gaz ». Dépeinte avec précision par le livre Noir Canada, cette relation incestueuse entre le Canada et les entreprises minières pourrait être renforcée par de nouveaux plans d’exploitation des ressources naturelles dans le nord du pays.
Fortement imprégnés par le succès des mobilisations récentes contre l’exploitation des gaz de schiste au Québec, les ateliers portant sur l’exploitation sans fin des énergies fossiles ont permis de mettre en évidence les logiques communes qui président à l’exploitation des sables bitumineux en Alberta et celles des gaz de schiste, actuelles ou à venir, aux Etats-Unis, au Canada ou en Europe. Fuite en avant perpétuelle à la recherche de nouvelles ressources fossiles pour alimenter un modèle de production et de consommation énergivore quelles qu’en soient les conséquences environnementales et les effets sur les populations, l’extraction de gaz et de pétrole non conventionnel élude la finitude de notre planète, les défis climatiques et la nécessaire transition énergétique dans laquelle nous devrions nous engager pour préserver les conditions d’existence humaine sur la planète.
Ben Powless, de l’Indigenous Environmental Network (IEN), a bien montré comment la cupidité des multinationales pétrolières était en train de sacrifier plusieurs populations autochtones en Alberta sans que le gouvernement canadien n’y trouve rien à redire, pas plus que les Etats-Unis trop heureux de s’approvisionner en pétrole. Tout au long du week-end, il a été rappelé que nos modèles économiques basés sur l’exploitation intensive et massive des énergies fossiles ne sont pas durables. Les principaux animateurs de la mobilisation contre les gaz de schiste au Québec ont pour leur part dénoncé un gouvernement provincial prêt à brader aux entreprises américaines les ressources du sous-sol québécois sans avoir-même pris connaissance des conséquences environnementales désastreuses issues des techniques d’exploitation des gaz de schiste.


Reconstruire notre imaginaire

Les exemples des mobilisations contre les gaz de schistes ou les sables bitumineux montrent qu’il s’agit de déconstruire tout un imaginaire extractiviste qui pose comme inéluctable l’exploitation d’une ressource naturelle. Puisant au fondement même de notre conception occidentale du rapport entre l’homme et la nature, cet imaginaire se heurte frontalement aux exigences environnementales de ce 21ème siècle. Pour déconstruire cet imaginaire, plusieurs intervenants ont signalé l’apport et la nécessité de s’appuyer sur les revendications des peuples autochtones ou indigènes, comme le « vivre bien » qui permettraient de véritablement repenser notre rapport avec la nature et préserver les conditions d’une véritable justice environnementale et climatique.
Permettant de confronter des mouvements et intellectuels francophones et anglophones, comme cela n’avait sans doute pas eu lieu depuis 10 ans et les mobilisations de Québec contre l’accord de libre-échange des Amériques en 2001, ce week-end aura permis de travailler à la convergence des luttes sociales et environnementales dans la perspective d’un mouvement pour la justice climatique prenant appui sur l’accord de Cochabamba.

18 avril 2011

Cahors no gazaran!


« La construction du Pont Valentré a commencé en 1308. Il a fallu la vie d'un homme, 70 ans, pour le construire. Ce pont a 700 ans, nous allons monter dessus. Et nous, que laisserons-nous comme édifices qui dureront 700 ans à nos enfants ? Il restera les déchets radioactifs. Ne leur pourrissons pas la vie. Si une loi est mauvaise, c'est de notre devoir de nous battre » (Aymeric de Valon).

Non, non et non aux gaz de schiste!

La manifestation qui s'est déroulée hier à Cahors a rassemblé plus de 4000 personnes.

Prochains rendez-vous:
Le 23 avril, un rassemblement se tiendra à 11 heures à Figeac, à 10 heures à Gourdon, à 10 heures à Cahors, place Chapou.
Le 24 avril, un pique-nique aura lieu à Golfech (82) dans le cadre des 25 jours d’actions internationales pour la sortie du nucléaire .

CARAVANE "Le Lot pour ses écoles et collèges"

prochaine action (à confirmer): rassemblement devant la mairie de Puy l'Evêque vendredi 22 avril à 14h 

Le samedi 16 avril, nous avons organisé cette première action "Caravane", avec 3 cortèges : secteurs Prayssac, Limogne, Latronquière
 

 
Quels étaient les objectifs ?
  • fédérer les ruraux actifs pour défendre leur école et leur collège :
    une même action le même jour pour démontrer notre cohésion
  • dénoncer les atteintes graves aux écoles rurales :
    suppression de classes, réduction de dotations horaires (DGH), remplacements d'enseignants non assurés, réorganisation des RPI, concentration sur de gros sites, augmentation des effectifs, recul de la scolarisation des 2-3 ans, etc. N'en jetez plus !
  • avancer nos propositions communes pour des écoles dans les villages !
 
Pique-nique et « péage gratuit » pour l’école
 
Récit au long du parcours d'un des 3 cortèges (St Vincent-Montcabrier-Goujounac-Rampoux) préparé par Olivier CAMPAGNOL, de Rampoux :
 
Un beau soleil nous a accompagné tout au long de cette journée de mobilisation sur les chemins du Lot.

Les affichages de photos & d’articles sous le préau ont eu beaucoup de succès. Ils ont permis aux parents, habitants & élus qui n’ont pas l’occasion de participer au quotidien des actions d’occupation de classe, et autres manifestations ou délégations & réunions, de constater l’impact médiatique, tout comme l’adhésion de la plupart des responsables politiques, autour de notre démarche. Et puis les habitants fraîchement installés dans la région ont découvert l’historique des générations qui se succèdent dans l’école de Rampoux.
Quant aux autochtones de longue date, ce fut l’occasion pour eux de se souvenir de leur enfance et d’en parler à ceux qui reprennent le flambeau de la vie dans nos campagnes. Bien sûr, quelques-uns n’ont pas eu la chance de pouvoir se joindre à nous, pour des raisons professionnelles ou autres, et c’est à leur intention toute particulière que chacun pourra témoigner de la constance des effectifs accueillis dans cette salle de classe qui n’a jamais démérité. Une exposition émouvante qui a, de plus, retracé les mobilisations précédentes, grâce auxquelles les écoles rurales ont pu perdurer, pour la plus grande joie et le plus grand bien de tous, à commencer par les élèves qui en bénéficient.

Dans la cour de récréation, où les enfants ont pu peindre quelques fresques et profiter du maquillage de mains expertes, une belle tablée avait été dressée par les plus matinaux, ce qui a offert à chacun l’occasion de se restaurer confortablement en conviviale compagnie.

Compagnie qui s’est faite soudain plus nombreuse avec l’arrivée du cortège de Prayssac, aux environs de 13h30, annoncée à force de klaxons copieusement applaudis.
Partie de St Vincent Rive d’Olt en début de matinée, où M. Bernard Choulet (suppléant de Dominique Orliac, députée du Lot) et M. Marc Gastal (nouveau conseiller général du canton de Luzech), entre autres – étaient venus en signe de soutien, elle s'est étoffée à chaque fois de nouveaux participants.
La caravane avait ensuite marqué une halte successivement à Montcabrier et à Goujounac, où des enseignants, parents d'élèves, habitants et leurs élus, nombreux, avaient assuré un accueil très chaleureux.

Nous avons apprécié la forte mobilisation, dans chaque village traversé, de nombreux maires, conseillers municipaux, conseillers d'intercommunalités, ainsi que de conseillers généraux comme M. Bladinères (canton de Puy-l'Eveque) ou de M. Bargues (conseiller général du canton de Cazals).
Une fois la banderole des nouveaux venus installée au dessus du portail, et après de chaleureuses salutations autour d’une collation – agrémentée de délicieuses pâtisseries & crêpes généreusement préparées par les familles présentes –, France3 Toulouse a commencé son reportage. Celui-ci, ponctué notamment des interviews du Maire de Rampoux et de Sophie Mathis – présents à ce moment –, a occupé une place de choix dans le JT du 19/20 de ce samedi 16 avril.
Ensuite, avant l’appel lancé à haute voix, comme dans chaque village à travers le Lot, Sophie Mathis nous a lu au micro quelques extraits choisis du livre Indignez-vous de Stéphane Hessel (93 ans, résistant à l’occupation nazie, membre actif du Conseil National de la Résistance), dont un passage prépondérant en ce qui concerne l’Education Nationale en France – que Sonia avait judicieusement communiqué à notre Inspecteur d’Académie, durant notre délégation en mars à Cahors.
Une ovation fit écho à la conclusion de cet ouvrage : « CREER, C’EST RESISTER. RESISTER, C’EST CREER », car tous les participants ont eu l’occasion, ces derniers jours d’avantage encore, d’éprouver à quel point cela s’impose à notre époque, sans doute d’autant plus dans nos campagnes où la population est clairsemée.
La caravane, grossie de nombreux volontaires, reprit sa route à 15h20 vers le point d’orgue de cette journée. Elle est allée rejoindre deux autres cortèges de volontaires, venus de Latronquière et de Limogne, portant leur nombre à plus de cinquante, pour soulever les barrières du péage d’autoroute de Labastide-Murat. Les usagers, profitant de cette gratuité inattendue, ont volontiers donné leur signature de soutien à notre Appel – au delà d’une centaine, c’est-à-dire la quasi totalité des occupants des véhicules, en une heure d’occupation des lieux.

Enfin, la caravane s’est réunie une dernière fois à Labastide-Murat, où M. Aurélien Pradié, conseiller général UMP du Lot a reçu « au pied levé » une délégation de sept personnes. Celui-ci comprend notre démarche et affirme d’ailleurs avoir protesté auprès de Luc Chatel (ministre de l’Education), et qu’il le refera, comme auprès de monsieur l’inspecteur d’Académie de Cahors, pour défendre comme nous l’égalité des droits et de qualité de vie dans les territoires ruraux. A suivre…
 
Nous n'avons pas évoqué les autres parcours, sur Limogne et Latronquière, mais voici quel était le programme d'ensemble de la journée

La caravane s'organisait en 3 cortèges : Prayssac, Limogne et Latronquière, qui parcourent les différents "points chauds" du Lot, à la rencontre des habitants et élus. Lecture de notre appel pour les écoles et de textes puisés dans la littérature (Stéphane Hessel, Martin Niemöller, Fred Vargas).
 
 
Matin : étapes dans les villages mobilisés :
secteur Prayssac :
9h30 RV de départ à St Vincent Rives d'Olt
11h00 RV à Montcabrier
12h15 RV à Goujounac 
 
secteur Limogne : 
10h00 stand sur le festival Eco'Lot toi-même 
12h00 tribune « coup de gueule » sur le festival, appel devant la mairie
 
secteur Latronquière :
9h00 RV de départ à Latronquière devant le collège
11h00 RV à Lacapelle-Marival en présence des élus

mi-journée : étape déjeuner sur des RV festifs
 
secteur Prayssac :
13h30 : RV à Rampoux sur les animations organisées par les parents
 
secteur Latronquière :
13h : RV à Figeac salle Balène, en présence de Mme PAULO, Maire de Figeac
 
après-midi : 16h jonction des trois cortèges
 
Occupation de la barrière de péage de Labastide-Murat pendant une heure, signatures de pétition.
Rencontre avec Aurélien PRADIE, Maire UMP de Labastide-Murat, pour lui remettre nos doléances à l'attention de Luc CHATEL.

14 avril 2011

Libye : Non à l'engrenage militaire !

Arrêt des bombardements, Cessez-le-feu - Oui aux solutions politiques.

Appel du Mouvement pour la Paix

Madame, monsieur,
L’évolution de la situation en Libye suscite une vive inquiétude. Nous sommes de nouveau face à une grave et dangereuse aventure guerrière.
Pleinement solidaires des mouvements populaires en Libye, en Tunisie, en Egypte et dans l'ensemble de la région - que nous considérons comme un souffle d'espoir extraordinaire pour les peuples du monde entier - nos organisations lancent un appel unitaire pour dénoncer un engrenage dangereux et que cesse au plus vite la double peine infligée au peuple libyen.

Nous appelons à :
  • l'arrêt des bombardements et au retrait de l'OTAN
  • l'engagement d'initiatives politiques, notamment de la France et de l'Union européenne, pour l’établissement d’un cessez-le-feu multilatéral
  • la mise en place internationale et régionale d'un strict embargo sur tous les armements, de sanctions notamment financières, et l'engagement de poursuites judiciaires contre les dirigeants du régime de Kadhafi responsables de crimes envers le peuple libyen.

Nous vous invitons à soutenir ces exigences en signant la pétition en ligne qui sera envoyée en votre nom à l'Elysée, aux ministères de la Défense et des Affaires étrangères - cela ne prend que quelques instants;
Faites circuler ce message autour de vous (en format html) pour former une chaîne de la paix.
Merci de votre engagement pour la paix.


12 avril 2011

Aide au Japon ou détournement pro nucléaire ?

Appel à souscription pour le Japon ou détournement pro nucléaire ?

Avec des tableaux de mesures volontairement illisibles ?

mardi 12 avril 2011, par Roger NYMO



Plusieurs responsables d’associations antinucléaires m’ont averti que l’association ACRO avait par le passé sur des dossiers tels que le démantèlement de la centrale nucléaire mortifère de Brennilis ou bien encore en 2008 le financement de cures de pectine pour les enfants des territoires contaminés de Biélorussie pris des positions conditionnées par sa participation au programme CORE et son financement par AREVA représentant du lobby nucléaire mortifère planétaire.

Envoyez vos dons à l’association « Enfants de Tchernobyl Bélarus » (http://www.sanurezo.org/spip.php?ar...) qui au delà des mesures de radioactivité s’occupe aussi du sort et de la santé des populations qui survivent depuis un quart de siècle sur des territoires contaminés et servent de cobayes vivants à un lobby mortifère et inhumain.
Ou bien à la CRIIRAD (http://www.sanurezo.org/spip.php?ar...) qui soutient les personnes malades de la thyroïde suite au passage criminellement « discret » du nuage de Tchernobyl en 1986 au dessus du territoire français.


Texte de l'Appel à souscription pour le Japon diffusé par l'ACRO.

"Par solidarité avec le Japon touché par trois catastrophes simultanées, l’ACRO a décidé de lancer une souscription pour réunir un fonds de soutien aux demandes japonaises en termes de surveillance citoyenne de la radioactivité dans l’environnement.
L’ACRO œuvre depuis 25 ans pour permettre aux citoyens de s’approprier la surveillance de l’environnement en mettant à la disposition de tous les moyens matériels et humains d’analyse de la radioactivité. Elle est notamment intervenue dans les territoires contaminés de Biélorussie pour faciliter la mise en œuvre de dispositifs permettant un accès direct à la mesure de la radioactivité aux populations exposées aux conséquences de la catastrophe de Tchernobyl. Elle a participé au développement d’une culture radiologique pratique utilisable au quotidien.
L’ACRO entretient avec le Japon des relations privilégiées depuis de nombreuses années. Elle est en discussion avec des associations locales pour définir le projet et étudier les moyens nécessaires à sa réalisation.
Il est important de noter que les fonds recueillis qui ne seraient pas utilisés dans le projet seront intégralement reversés à des associations humanitaires qui viennent en aide aux victimes des catastrophes du Japon.
Le bilan financier de cette action sera contrôlé par notre commissaire aux comptes.
Suite à la catastrophe de Fukushima, l’ACRO a étendu son observatoire citoyen de la radioactivité dans l’environnement au Japon.
Nous avons reçu des échantillons en provenance de la province de Fukushima qui mettent en évidence une contamination alarmante. Ces échantillons ont été prélevés par des volontaires japonais, voici en pièce jointe l’évaluation des conséquences environnementales au Japon de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima. Ces analyses ont été réalisées gracieusement par l’ACRO à la demande de citoyens japonais :

Evaluation des conséquences environnementales au Japon de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima."

6 avril 2011

Communiqués de l'UJFP : Juliano Mer-Khamis a été assassiné à Jenin

le 04/04/2011



L’assassinat de Juliano Mer Khamis est une nouvelle tragique pour le peuple palestinien et pour tous les combattants pour une paix juste au Proche-Orient.

Né de père militant palestinien d’Israël et de mère juive israélienne, Juliano Mer Khamis, qui était un acteur connu en Israël, aurait pu développer une carrière lucrative dans ce pays. Mais il a préféré sans hésitation mettre son talent au service des jeunes Palestiniens.
Lors de la première intifada à Jénine, sa mère Arna a animé auprès des jeunes du camp de réfugiés un travail culturel, particulièrement théâtral, qui leur permettait de résister à leur vie quotidienne marquée par les violences, les humiliations et l’oppression imposée par les autorités israéliennes.Ce travail, Juliano l’a continué en créant en 2006 le Théâtre de Liberté de Jénine après avoir réalisé le film « Les enfants d’Arna », qui raconte le travail de sa mère, sa création d’un premier théâtre, et le destin tragique lors de l’opération Rempart en 2002 de plusieurs jeunes très actifs dans ce premier Théâtre.
J’ai pu constater directement lors de ma première visite au Freedom Theatre en 2007 combien le travail artistique et l’état d’esprit de Juliano auprès des jeunes leur permettaient de libérer leurs angoisses, de s’épanouir, de mieux maîtriser leur vie quotidienne.
Juliano était par son histoire personnelle promoteur d’une réconciliation entre Palestiniens et Israéliens, mais de la seule réconciliation réelle et durable, celle qui passe par la reconnaissance et la réparation des crimes sionistes et par la libération du peuple palestinien.
Il s’attaquait aussi aux divisions parmi le peuple palestinien, militait pour les libertés dans le monde arabe, et ses dernières pièces, notamment l’adaptation de la « Ferme des animaux » de George Orwell, bousculaient les conservatismes.
Il avait déjà été l’objet d’une agression il y a deux ans.
Il a signé le 17 octobre la pétition parue dans « Le Monde » sous le titre « Boycotter Israël c’est lutter pour une paix juste »
Je me souviendrai de lui comme d’un ami chaleureux, gai, qui dégageait un certain charisme, et qui était volontiers provocateur pour mieux exprimer sa volonté de justice et de dénonciation de toute hypocrisie.
Il aimait la vie, il l’aimait « autant qu’il est possible » comme disait Darwich dans l’un de ses poèmes.
Mais maintenant que cela ne lui est plus possible, il nous appartient de continuer, à notre mesure, ses combats et ses idéaux.
Nous exprimons nos plus sincères condoléances à Jenny sa compagne, à ses proches et à toute l’équipe du Théâtre de la Liberté.
Une soirée d’hommage à sa mémoire aura lieu prochainement.

Pour l’UJFP,
Jean-Guy Greilsamer, ancien président des « Amis du Théâtre de la Liberté de Jénine ».

Un commando de la LDJ a attaqué le cinéma St Michel à Paris qui programme le film Gaza-strophe, Palestine

COMMUNIQUE DE PRESSE DES REALISATEURS DU FILM " GAZA-STROPHE, PALESTINE "

" Dimanche 3 avril à 17h55, un commando d’une vingtaine d’individus, membres de la LDJ (Ligue de Défense Juive), s’est attaqué au Cinéma Espace St Michel (Paris Vème) qui projette en ce moment notre film documentaire "Gaza-strophe, Palestine". Grâce à l’intervention du projectionniste, leur opération a échoué, et les séances programmées ont pu se dérouler comme prévu.

Equipés de chaînes et d’antivols, le commando (formé de jeunes gens très excités) a tenté d’enfermer le projectionniste et l’ouvreuse afin de pouvoir pénétrer dans le cinéma et d’interrompre la séance. Mais le personnel du cinéma a courageusement résisté à l’agression et a réussi à appeler la police. Visiblement surpris par cette résistance inattendue, les agresseurs ont rapidement pris la fuite, après avoir frappé le projectionniste, et promis de brûler le cinéma. Ils ont collé dans le hall les autocollants de la Ligue de Défense Juive, et jeté des tracts haineux. Une plainte a été déposée par le projectionniste, le directeur du cinéma envisage les suites judiciaires et dénonce l’agression contre son cinéma.

Après les pressions diverses des groupes intolérants pro-israël qui ont conduit à la déprogrammation du film à Versailles, et d’un débat à Ris Orangis, le 16 mars, les menaces et intimidations de leurs nervis racistes ne nous empêcheront pas de continuer à animer sereinement les projections du film à Paris et ailleurs.

Les réalisateurs, Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk

suite...

5 avril 2011

une nouvelle loi pour l’utilisation des réserves civiles en cas de crise majeure

Michel Sitbon | Collectif contre la xénophobie | 1er avril 2011
vendredi 1er avril 2011

Bonjour,

vous trouverez ci-dessous deux liens sur la nouvelle loi en discussion au Parlement, déjà passée en première lecture au Sénat, sur l’utilisation des milices en temps de "crise majeure".

Je découvre la chose, et ne suis pas sûr d’avoir tout compris, mais ce qui est clair, c’est qu’aux termes de cette nouvelle loi dont l’intention est de compléter l’article 113 de la Loppsi que nous avons dénoncé, il ne s’agirait plus seulement de volontariat, mais que le premier ministre pourrait, par décret, mobiliser autant de citoyens que nécessaire.

Ceux-ci quitteraient leurs entreprises pour une période de trente jours éventuellement extensible par un nouveau décret, tout en conservant leur emploi, bien sûr.

Le projet de loi prévoit y compris que les réservistes ainsi mobilisés conservent leurs salaires…

Les entreprises contribueraient ainsi à l’effort patriotique – et la mobilisation ainsi opérée ne coûterait rien au budget de l’État.

Était prévu un dispositif comparable au mécénat, permettant aux entreprises de défiscaliser les salaires ainsi versés. Mais une "nouvelle taxe" serait à élaborer dans la loi des finances pour que le budget de l’État ne souffre pas de ce manque à gagner fiscal…

Les sénateurs ont annulés ces dernières dispositions, considérons qu’elles sont trop complexes, et prenant en compte le fait que le Medef objecte. Ils ont renvoyé l’examen de ces questions à la discussion sur la loi des finances et proposent de ne voter pour le moment que le premier volet de la loi qui autorise la mobilisation par décret.

À noter que cette proposition de loi est déposée conjointement par un sénateur socialiste et une sénatrice UMP, et que les discussions ne semblent avoir suscité aucune d’opposition sérieuse pour le moment.

Il est toujours possible que l’Assemblée reprenne le texte dans sa version d’origine, avec ses dispositions financières, mais on peut spéculer qu’au contraire le Parlement choisisse la version "prudente" proposée par le Sénat qui verrait cette disposition adoptée en deux temps, renvoyant à la loi des finances de rendre possible que ce dispositif soit gratuit pour le budget de l’État, et se mette en œuvre par la mobilisation "patriotique" des entreprises. On comprend que le Medef discute les modalités de ce qui serait en fait un nouvel impôt à charge des entreprises, et qu’il veuille négocier éventuellement des compensations. Il est peu vraisemblable par contre que le patronat s’oppose réellement à ce qui semble bien une intention très sérieuse, destinée à faire face à toute éventualité – y compris à des troubles politiques "majeurs".

Mon avis est que la coordination antiloppsi devrait absolument se remobiliser pour dénoncer l’ambition de l’État de se doter de moyens extraordinaires, particulièrement sophistiqués, qui parachèvent le projet d’État milicien que nous avons déjà dénoncé, et qui sont rigoureusement contraires à tout contrat démocratique.

Est-il nécessaire de souligner ici combien ces mesures sont signifiantes à l’heure où l’on voit nombre d’États recourir à des systèmes miliciens pour réprimer la volonté populaire ?

Michel Sitbon
Collectif contre la xénophobie

www.senat.fr/
www.assemblee-nationale.fr/
« Art. L. 2171-1. – En cas de survenance, sur tout ou partie du territoire national, d’une crise majeure dont l’ampleur met en péril la continuité des services de l’État, la sécurité de la population ou la capacité de survie de la Nation, le Premier ministre peut recourir au dispositif de réserve de sécurité nationale par décret.
« Des entreprises employant des réservistes », l’extension aux réservistes des dispositions relatives au mécénat, afin de permettre que les entreprises, qui maintiennent les salaires des réservistes pendant leur activité au titre de la réserve, puissent déclarer ces sommes au titre du mécénat.


source: Truks en vrak

4 avril 2011

Japon L’appel au monde du maire de MINAMISOMA

Le dimanche 3 avril, monsieur Katsunobu Sakurai maire de Minamisoma (ville de 70 000 habitants de la préfecture de Fukushima), a lancé un appel à l’aide internationale à travers une vidéo diffusée sur YouTube.
Aujourd’hui la compagnie privée TEPCO nous annonce le rejet dans l’environnement d’un cube d’eau de 22,5 mètres de côté (10 étages !) sans nous préciser la composition exacte de cette abominable soupe de radio nucléides artificiels mortifères.

suite et vidéo...

3 avril 2011

Gaz de schiste: appel à manifestation le 17 avril


Non au Gaz de Schiste, ni ici, ni ailleurs!
Faites circuler l'information au maximum! Gaz de schiste, ni ici, ni ailleurs!


Le 1er mars 2010, le Ministère de l’Écologie, sous la plume de Jean-Louis Borloo, signait des permis d’exploration de gaz de schiste et de sables bitumineux à plusieurs compagnies pétrolières, livrant ainsi en pâture près de 10% du territoire français à l’appétit vorace des multinationales du secteur, essentiellement anglo-saxonnes. Décision prise sans aucune concertation, ni des élus, ni des populations et dans le silence assourdissant des médias.

Le département du Lot est concerné, puisque une demande de permis d'exploration a en effet été exprimée par la société anglaise 3Legs Oil and Gas, pour un site de 5.710 km², incluant presque la totalité du département.

L’exploitation des gisements de gaz, emprisonné dans les couches profondes de schiste (entre 2 000 et 3 500 mètres sous terre) fait appel à une technique encore récente, utilisée sur le continent Nord Américain depuis 2005. Elle consiste à forer jusqu’à la couche de schiste et d’y provoquer des fracturations de la roche, en injectant des quantités d’eau incroyables, sous forte pression, (de 7 à 15 000 mètres cube d’eau par opération de « frackage », chaque puits pouvant être « fracker » jusqu’à 20 fois !), additionnée d’un cocktail impressionnant de plus de 500 produits chimiques. Seulement 50% de l’eau injectée est récupérée, puis stockée et… jetée à la mer pour ce qui est des États-unis.

L’exploitation du gaz de schiste aux États-unis et au Canada est une course folle. Les lobbys pétroliers ont fait lever toutes les barrières qui pouvaient les gêner et ont été affranchies des lois qui préservent l’environnement (notamment les Water Act et Air Act). Après seulement 5 années d’exploitation, le constat est époustouflant : les nappes phréatiques sont irrémédiablement polluée, les rivières, les terres ainsi que l’air, puisque cette industrie rejette également des quantités monstrueuses de produits chimiques dans l’atmosphère.

Les enjeux financiers et stratégiques (indépendance énergétique) sont si importants que la propagande pour endormir l’opinion publique est sans précédent, que les victimes, de plus en plus nombreuses, sont achetées avant les procès (système judiciaire américain), tout cela avec la complicité fort active des responsables politiques à tous les étages.

source - Le Lot en action



Voir aussi Gasland (en bas de la page) et ne pas oublier de signer la pétition non au gaz de schiste (colonne de gauche)

1 avril 2011

Bushmen: We just want to go home. Please help us.


Par Survival


Le gouvernement botswanais prive les Bushmen de la réserve du Kalahari central, au Botswana, de leur unique source d’eau indispensable à leur survie.
Sans ce puits d’eau, ils luttent quotidiennement pour survivre sur leurs terres.

Les Bushmen représentent une population d’environ 100 000 personnes dispersées dans plusieurs Etats africains : le Botswana, la Namibie, l’Afrique du Sud et l’Angola où ils vivent depuis des dizaines de milliers d’années.
Carte du territoire des Bushmen, Botswana
La Réserve naturelle de gibier du Kalahari central est située au cœur du Botswana; elle avait été créée pour protéger le territoire ancestral des 5 000 Bushmen gana, gwi et tsila et de leurs voisins, les Bakgalagadi, ainsi que les animaux sauvages dont ils dépendent.
Au début des années 1980, on découvrit d’importants gisements de diamants dans la réserve. Peu de temps après, des représentants du gouvernement se rendirent dans la réserve et annoncèrent aux Bushmen qu’ils devaient partir en raison de la présence de ces gisements sur leur territoire.
Trois vagues d’expulsion eurent lieu en 1997, en 2002 et en 2005 au cours desquelles la plupart des Bushmen furent chassés de la réserve. Leurs huttes furent démantelées, leur école et leur poste de santé furent fermés, leurs sources d’eau détruites.
Ils vivent actuellement dans des camps de relocalisation situés en dehors de la réserve. Rarement autorisés à chasser, ils sont arrêtés et battus lorsqu’ils sont pris sur le fait et sont devenus dépendants des rations alimentaires distribuées par le gouvernement. Beaucoup d’entre eux sont confrontés à l’alcoolisme, l’ennui, la dépression et à des maladies telles que la tuberculose ou le SIDA.
S’ils ne retournent pas sur leurs terres ancestrales, leur culture et leur mode de vie uniques seront détruits et ils disparaîtront.
Ne faisant aucun cas du verdict de la Haute Cour rendu en 2006 qui leur permettait de retourner dans la réserve, le gouvernement s’efforce par tous les moyens de rendre leur retour difficile. Il a ainsi :
condamné leur unique source d’eau ;
refusé de leur délivrer des permis de chasse (malgré le verdict de la Haute Cour du Botswana qui avait jugé ce refus illégal) ;
arrêté plus de 50 Bushmen pour avoir chassé afin de nourrir leurs familles,
interdit aux Bushmen de rapatrier leurs troupeaux de chèvres dans la réserve.
Cette politique vise à intimider et terroriser les Bushmen afin qu’ils ne quittent pas les camps de relocalisation et à rendre la vie impossible à ceux qui ont choisi de retourner sur leur territoire ancestral.

Agissez maintenant pour aider les Bushmen! (clic)

 

blogger templates