30 décembre 2015

Appel unitaire "Nous ne céderons pas !"

source

Signez la pétition 

Pour nous, c’est définitivement non !


Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.


29 décembre 2015

Giorgio Agamben : « De l’Etat de droit à l’Etat de sécurité »


On ne comprend pas l’enjeu véritable de la prolongation de l’état d’urgence [jusqu’à la fin février] en France, si on ne le situe pas dans le contexte d’une transformation radicale du modèle étatique qui nous est familier. Il faut avant tout démentir le propos des femmes et hommes politiques irresponsables, selon lesquels l’état d’urgence serait un bouclier pour la démocratie.

Les historiens savent parfaitement que c’est le contraire qui est vrai. L’état d’urgence est justement le dispositif par lequel les pouvoirs totalitaires se sont installés en Europe. Ainsi, dans les années qui ont précédé la prise du pouvoir par Hitler, les gouvernements sociaux-démocrates de Weimar avaient eu si souvent recours à l’état d’urgence (état d’exception, comme on le nomme en allemand), qu’on a pu dire que l’Allemagne avait déjà cessé, avant 1933, d’être une démocratie parlementaire.

Or le premier acte d’Hitler, après sa nomination, a été de proclamer un état d’urgence, qui n’a jamais été révoqué. (....)

Lire sur Le Monde.fr ...
 
 

Démocratie, la fin du rêve

La fin du rêve

28 déc. 2015 Par Laurent Chemla
Voir en ligne : Blog Les conséquences sociales d'Internet, et les chats.


Que n'a-t-on pas lu sur la «crise démocratique», après le 1er tour des élections régionales de 2015. Et que ne lira-t-on pas sur ce sujet pendant les prochaines présidentielles. 
 

Les "causes profondes" de cette crise sont connues, nous dit-on: crise économique, chômage de masse, trahison des promesses de campagne, perte La fin du rêve des repères, terrorisme, populisme, désespoir de la jeunesse, souhait d'une recomposition politique ou même d'une nouvelle constitution... et j'en oublie certainement. À croire que chaque commentateur a sa propre grille de lecture, capable d'expliquer l'abstention massive et le vote FN tout à la fois.

J'ai ma propre explication, mais elle risque de ne pas vous plaire. Moi, elle ne me plait pas.

Selon moi, toutes ces causes n'en sont pas: ce ne sont que des symptomes de quelque chose d'autre.

Pas besoin de débattre de la dérive monarchique de la Vème république, inutile d'en appeler au déni de démocratie que fut l'adoption du traité constitutionnel européen malgré son rejet par referendum: ce ne sont là encore que des symptomes, et non des causes.

Mais des symptomes de quoi ?

Pour qu'il y ait crise démocratique, il faut qu'il y ait - sinon démocratie (ne rêvons pas) - au moins l'impression qu'in fine le peuple dispose du pouvoir de plus ou moins choisir le modèle de société dans lequel il souhaite vivre. Dans ce cas, et si l'offre politique ne répond pas à ses attentes, alors, oui, il y aura crise.

Nous n'en sommes plus là, et depuis longtemps.

Pas une démocratie

On sait depuis Sieyès que la France n'est pas une démocratie, et "ne saurait l'être". Sa vision, qui limitait le pouvoir du peuple au seul choix de ses représentants (et qu'il nommait honnêtement "état représentatif" par opposition à un "état démocratique" qui aurait permis le mandat impératif) est à l'origine de notre république, et de beaucoup d'autres. "Les citoyens qui se nomment des représentants", disait-il, "n'ont pas de volonté particulière à imposer". Ce qu'on pourrait résumer, en français moderne, par "si tu donnes ta voix à quelqu'un, tu n'as plus qu'à fermer ta gueule". Les mots ont un sens. Même s'il est commode de l'oublier, la France n'est pas, et n'a jamais été, une démocratie.

Et il est d'autant plus facile de l'oublier que ceux qui se présentent au suffrage n'hésitent pas à le faire au nom de la "démocratie", et de "programmes" et de "valeurs" qu'ils peuvent bien promettre d'appliquer quand ils savent mieux que tout autre qu'ils ne les appliqueront pas. C'est là le mensonge fondamental de toutes les élections, la manipulation triviale qu'appliquent tous les pervers narcissiques qui aspirent à nous gouverner.

Par principe, nous élisons les meilleurs menteurs. Par principe, en tant que peuple, nous nous mentons à nous-mêmes depuis des générations pour éviter de voir que nous incombe la responsabilité de notre déchéance politique. C'est d'ailleurs un déni dans lequel s'enferment d'abord les principales victimes de nos pervers élus: ceux qui adhèrent au parti du chef, et qui restent ensuite "partisans" envers et contre toutes les évidences de ses trahisons. Ça se traite.

À ceci, il n'est qu'une seule réponse adulte: le boycott des urnes, seul choix permettant de ne plus donner la moindre légitimité "populaire" à ceux qui prennent le pouvoir, jusqu'à ce qu'enfin ceux-ci se révèlent n'être que ce qu'ils sont: des petits despotes capables de tout pour vivre dans les ors de la république.

Jusqu'à ce qu'enfin disparaîsse une fois pour toutes la fable pour grands enfants de l'existence d'un "peuple souverain". Ce mythe populaire n'a que trop vécu.

Pour autant, aussi nécessaire qu'elle soit, cette prise de conscience ne sert à rien en tant que telle. Accepter de voir notre organisation sociale telle qu'elle est n'est qu'un préalable: ce n'est pas parce qu'un enfant accepte l'inexistence du père noel qu'il devient un citoyen actif.

Dans ce deuil de la légende démocratique, la phase suivante, après celle du déni, est celle de la colère. De la révolte.

Mais c'est là que ça devient triste.

D'abord parce que cette colère, cette révolte, est tout à fait inutile. Ceux qui croient que la révolution (qu'elle se fasse dans la rue ou qu'elle reste "numérique") permettra à la fable de devenir une réalité n'ont pas tout à fait saisi le sens du mot "fable". Au mieux, ce type d'insurrection ne permet que de changer de constitution, le temps pour la génération suivante de dirigeants d'apprendre à utiliser les failles du nouveau texte (qui lui permettront à son tour de se maintenir au pouvoir).

Au pire, ça ne sert qu'à précipiter la marche inexorable vers l'état policier terminal.

Ensuite parce que les grands groupes d'influence (qui se satisfont très bien de notre aveuglement) ne sont pas dirigés, eux, par des imbéciles. Suivant l'exemple des peuples qui, croyant encore au père noel, avaient créé vers la fin du 18ème siècle des institutions transnationales capables - croyaient-ils - de protéger leurs droits nouvellement acquis, ils ont su, depuis, établir à leur tour les traités qui font du totalitarisme un fantome du passé.

Le totalitarisme, c'est quand l'État prend la totalité de l'espace social. En ces temps troublés, certains en rêvent et votent FN.

Mais dans notre monde, dans le monde des grands traités internationaux, c'est l'inverse qui se passe: les États n'ont plus aucune place. Le peuple peut bien se révolter, descendre dans la rue, bouter le tyran hors de ses palais, au final il devra toujours respecter ses engagements internationaux, ceux qui garantissent la rente des oligarques. TTIP, Convention de Berne, Traité de Lisbonne, OMC, FMI et tant d'autres sont là pour y veiller. La Grèce peut bien élire Alexis Tsipras, grand bien lui fasse: du moment qu'elle paye ses dettes et qu'elle s'engage à détruire un système social trop protecteur des plus faibles. Et sinon qu'elle crève de faim: ses banques y veilleront ou, sinon elles, les banques centrales sont là pour s'en assurer.

Les États ne sont qu'un leurre de plus, et depuis longtemps. L'espace de liberté des peuples s'est peu à peu réduit, jusqu'au point où un Junker peut désormais sans honte se permettre d'affirmer que « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Et il aura raison de le dire.

Le droit des peuples a disposer d'eux-mêmes, c'est du passé, camarade. Ce droit a succombé au droit des plus riches à le rester.

Que la France élise Le Pen si elle est bête à ce point là: ça ne changera strictement rien à ce principe de base. Au pire la France se prendra une "Tsipras" dans la tronche: fermeture des banques, arrêt brutal de l'économie, et reptation servile devant la toute-puissance des Traités. Faisons allégeance à la Sainte-Croissance et que TINA soit notre dieu à tous.

Le dernier rêve

Mais rêvons un peu avant de conclure.

Les révolutions ayant de tout temps été le fait des bourgeois (les pauvres, eux, n'en ont pas le temps, trop occupés à trouver de quoi manger), rêvons que nos bourgeois modernes se détournent, pour un temps, du choix de leurs nouveaux smartphones, de leur vélos et de leur alimentation bio, pour se préoccuper de renverser un gouvernement devenu trop ostensiblement corrompu.

Rêvons que cette révolution permette l'avènement d'une Constitution moderne, capable de garantir une séparation des pouvoirs réelle, un revenu universel, la légalisation du canabis, et des macarons dans toutes les cantines du pays.

Et puis réveillons-nous, sur une planète au bord de l'asphyxie, qui va voir des millions de déplacés climatiques venir finir de consommer le peu d'eau pure qui restera, là où elle sera, pendant que des milliards mourront ailleurs. Sur un monde dévasté par une humanité qui n'a su progresser qu'à coup de guerres, dans une économie mondiale en plein effondrement, avec tout ce que ça comporte de certitude de la fin prochaine de toute civilisation "avancée".

Réveillons-nous et admettons l'importance toute relative (mais Ô combien essentielle, ne serait-ce que pour la postérité) de nos petits combats politiques.

Réveillons-nous, et tâchons de préparer l'avenir pour que les rares survivants de l'espèce puissent reconstruire un monde meilleur.

Ou pas.



28 décembre 2015

Un film à voir absolument !

Je lutte donc je suis (version longue) 

Version longue (spécial internet et lieux de luttes) du film "Je lutte donc je suis" de Yannis Youlountas. Version française pour commencer (les autres langues suivent bientôt...). 
Les projections-débats avec le réalisateur continuent en salles de cinéma un peu partout, avec la version de 1h28 spécial cinéma (pour le plaisir de l'image et du son en qualité cinéma et pour celui de la rencontre avec l'auteur). 
Prochains lieux et dates en présence de Yannis Youlountas (et parfois de musiciens) : http://jeluttedoncjesuis.net Contact distribution-programmation : maud@jeluttedoncjesuis.net (distributeur 3527 anepos).
 

24 décembre 2015

Merry Chrismas Europe !



Le paysan qui résistait à son expropriation tabassé chez lui et laissé pour mort… (vidéos)


Dimanche 20 décembre 2015 vers 20 heures 30, l’agriculteur Philippe Layat est agressé à son domicile par trois hommes cagoulés, armés, qui le laissent pour mort après l’avoir frappé. Après trois jours d’hôpital, il témoigne devant la caméra.
Tabassage, bombe lacrymogène sur Philippe (et sur son chien !!!), bâillonné au scotch puissant, tir à l’arme à feu, fouille et saccage de la maison, vol des clés pour sortir par le portail principal…
.. 
Suite sur Greg Tabibian ...
 

22 décembre 2015

Turquie. Erdogan massacre les populations kurdes

De violents affrontements ont opposé lundi la police à des manifestants prokurdes qui dénonçaient le couvre-feu imposé à Diyarbakir, la grande ville à majorité kurde du sud-est de la Turquie.
Photo : Sertac Kayar/Reuters

Source : L'Humanité
Pierre Barbancey - Jeudi, 17 Décembre, 2015

Dans le silence assourdissant des chancelleries occidentales qui ne refusent rien à leur allié, membre de l’Otan, Ankara a lancé ses troupes au Kurdistan. Les couvre-feux sont imposés dans de nombreuses villes. Les forces spéciales sont en action contre le PKK, faisant de nombreux morts.

Qui ou quoi pourrait arrêter la Turquie de Reçep Erdogan ? S’abritant derrière son statut de membre de l’Otan, fort d’une reprise des négociations en vue d’une possible adhésion à l’Union européenne, satisfait du silence assourdissant des chancelleries (...)

Assassinats ciblés, la dérive néocon du gouvernement (interview)


Pouvoirs : François Hollande ordonne secrètement des assassinats ciblés !


Selon Vincent Nouzille, François Hollande serait le président le plus guerrier et va-t-en-guerre de la cinquième république et celui qui utilise le plus des assassinats ciblés via des cellules secrètes des services de renseignement français. Il souligne aussi la dérive néoconservatrice à l’américaine du gouvernement français et la mise en place du Patriot Act à la française.
 
sources,
 

20 décembre 2015

Etat d'urgence : Un toulousain roué de 129 coups par la police


129 ! L’histoire de l’homme sur la photo

Par Observatoire de l'état d'urgence à Toulouse

« Aucune poursuite judiciaire » écrit la presse. L’image de Hassan [1] menotté dans le dos a pourtant depuis été largement reprise par les médias français et étrangers pour illustrer « les perquisitions dans les milieux islamistes ». Derrière cette formule laconique se cache une injustice violente.
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L’image de Hassan utilisée jusqu’aux USA Ex : http://edition.cnn.com/2015/11/16/world/gallery/paris-attacks-manhunt/
Deux jours après les attentats, quartier du Mirail, à Toulouse. En pleine nuit, explosion de la porte au domicile de Hassan, qui vit là avec ses enfants de 3, 4 et 7 ans. Des habitants de l’immeuble ont témoigné du bruit de l’explosion de la porte, impressionnant. Hassan se précipite à la porte, sans même avoir le temps de s’habiller. Il est immédiatement plaqué au sol, menotté dans le dos et maintenu au sol. Au moment où nous recueillons le témoignage de Hassan, une semaine après la perquisition, il garde encore des traces des coups reçus. De nombreux coups de pieds, « des deux côtés ». « Chaque nouveau policier qui entrait dans l’appartement » participait à ce rouage de coups. « J’avais même une trace de semelle de chaussures » nous dit Hassan en désignant sa poitrine. « 129, en me frappant ils disaient 129, pour 129 morts », du nombre des victimes...
 

19 décembre 2015

Le père Noël est en or dur (images)



J'ai besoin de vous pour dépenser un max, pour prouver à votre famille que vous l'aimez.

18 décembre 2015

Confusionnisme et néofascisme


Au lendemain d’élections régionales ..

dont le résultat a pu provoquer chez certains un sentiment momentané de soulagement malgré un taux d’abstention supérieur à 40 % et des niveaux inhabituels de votes blancs et nuls , il n’est pas inutile de rappeler que l’économie française, entraînée dans la politique déflationniste de l’Union européenne et de l’Euro, reste installée depuis la crise de 2008 dans une quasi stagnation , que le chômage continue à s’élever à des niveaux record , que le commerce extérieur reste durablement déficitaire, que le gouvernement , enfermé désormais dans la forteresse autocratique de l’état d’urgence , continue à s’impliquer, dans ou hors OTAN, dans de multiples opérations guerrières contribuant à accroître des tensions internationales dangereuses et qu’il affiche systématiquement une préférence marquée pour les gouvernements les plus réactionnaires : Ukraine, Arabie Saoudite, Qatar, Israël, Turquie en même temps qu’un soutien constant aux bourgeoises compradores africaines.
Passé ce moment, il convient de porter un regard plus vaste et plus profond sur la situation politique contemporaine et sur ses dangers. A ce titre les réflexions du professeur Robert Charvin qui suivent sont d’une grande ampleur et d'une grande portée.

COMAGUER a grand plaisir à vous en donner la primeur. (...)

Suite : Confusionnisme ou néofascisme, par ROBERT CHARVIN
(professeur émerite de droit, spécialiste de droit intenational, ancien doyen de la faculté de droit et de sciences économiques de Nice.) ...
 

17 décembre 2015

Laurent Wauqiez insulte les écologistes


Laurent Wauquiez, l’homme qui insulte les écologistes.

Laurent Wauquiez, nouveau n°2 du parti Les Républicains, a qualifié les écologistes d’« ayatollahs » dans une lettre adressée aux agriculteurs. Dans le contexte post-attentats, l’injure est particulièrement perverse.

Pour faire parvenir son courrier injurieux à tous les agriculteurs de la Région, il semble avoir récupéré indûment des fichiers informatiques appartenant à des organismes publics – en l’occurrence ceux des Chambres d’agricultures, mais d’autres chambres consulaires – à des fins de communication électorale. Une telle pratique est interdite par le Code pénal.

Deux plaintes ont été déposées contre ce détournement. L’une par Jean-Jack Queyranne, l’autre par Jean-Luc Flaugère, président de la Chambre régionale d’agriculture de Rhône-Alpes.
  
source: Reporterre

16 décembre 2015

L’écologie radicale est criminalisée (entretien avec Armand Farrachi)


(..) Quels sont les principaux indicateurs qui illustrent la trajectoire écologiquement désastreuse sur laquelle nous nous trouvons? La mouvance écologique semble assez faible en France, les verts sont relativement inutiles… quels mouvements écolos vous inspirent actuellement, en France et/ou ailleurs? (...)

Entretien avec Armand Ferrachi écrivain, militant écologiste et fondateur de la convention Vie et Nature pour une écologie radicale, à lire sur Le partage ..

Exorcisme


Des religieuses prient (semble t'il) pour la "conversion" d'un punk ;)

 

Une réponse à la COP21 et à son monde : Construire la zad


Automne 2015.
 
A l'heure du grand jeu théâtral de la COP21, cette vidéo présente ce qui se construit collectivement sur la zad de Notre-Dame-des-Landes.
Elle a été réalisée par des personnes habitant sur place, depuis le mouvement d'occupation de la Zone à Défendre, pour être projetée à chaque étape du convoi en vélo et tracteur depuis la Zone à Défendre jusque Paris.
Ne pouvant présenter en 25 minutes tous les aspects de ce qui se vit, se tente, se veut et se concrétise sur place, cette première vidéo montre surtout les chantiers collectifs autour de projets agricoles ou de construction, qui autonomisent le mouvement vis-à-vis de l'économie marchande.
Mais cette seule approche ne suffit pas à résumer ce qu'est politiquement la zad – qui n'est d'ailleurs pas unitaire. D'autres aspects de cette lutte qui manquent dans ce film (liés notamment à l'autogestion, à la construction d'un vivre ensemble et sans chef, dans toute notre diversité) feront l'objet de prochaines vidéos.

De l'occupation aux constructions, en passant par les projets agricoles et les moments de fêtes, à peu près tout ce qui se vit dans cette lutte est hors-cadre légal, et constitue une nécessaire réponse au ravage généralisé que produit la société économique occidentale.
Les solutions ne sont pas à attendre d'en haut, de la bureaucratie, de l'approche gestionnaire : elles résident dans les luttes visant à s'émanciper des lois du marché aussi bien que des lois légales qui protègent l'ordre économique.

Des habitant-e-s de la zad de Notre-Dame-des-Landes
http://zad.nadir.org/
 

« La DGSE a facilité le convoyage de la bombe utilisée au Bd Amirouche »

Interview – Jean-Loup Izambert : « La DGSE a facilité le convoyage de la bombe utilisée au Bd Amirouche »
Algérie Patriotique
  
Algeriepatriotique : Une série d’attentats terroristes, sans précédent, a frappé la capitale française. Quelle analyse faites-vous de ces attaques ?

Jean-Loup Izambert
: Ces attaques ne sont qu’un petit échantillon du drame que vivent chaque jour les citoyens syriens, irakiens, palestiniens et des pays du Maghreb comme l’ont surtout vécu les Algériens dans les années noires de 1990. Elles sont le fait de groupes de la même mouvance idéologique que ceux que les dirigeants occidentaux, tout particulièrement étasuniens, anglais et français, protègent depuis la fin des années quatre-vingt. Ces groupes sont tous, d’une manière ou d’une autre, en rapport avec les services occidentaux des mêmes pays, principalement étasuniens. Dès 1945, les services étasuniens ont utilisé les Frères musulmans contre les pays socialistes. Puis, à la fin des années quatre-vingt, les Anglais et les Français ont collaboré avec la CIA, les services pakistanais et saoudiens pour renverser la jeune République laïque afghane. En 1982, le président François Mitterrand a fait sélectionner et exfiltrer d’Afghanistan des chefs de groupes criminels par la DGSE (...)
 
 

15 décembre 2015

Loi Renseignement : la liste impressionnante des services autorisés à surveiller


Un important décret de 17 pages a été publié ce week-end au Journal officiel. Il met en application la loi sur le renseignement en ouvrant les capacités de surveillance administrative à une impressionnante liste de personnes. Tour d’horizon.

La loi du 24 juillet 2015 pose un principe simple : seuls les services spécialisés du renseignement peuvent utiliser les outils de surveillance (mouchards informatiques, balises, boites noires, sondes, micro, caméra, etc.). Quels sont ces services ? Cette définition a été renvoyée à un décret, donc un texte du gouvernement, déjà publié fin septembre.

Il s’agit de :
- La direction générale de la sécurité extérieure,
- La direction de la protection et de la sécurité de la défense,
- La direction du renseignement militaire,
- La direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières
- Le service « traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins »

Des services autres que les services spécialisés définis par décret

Seulement, ce principe n’est pas figé. La loi a également prévu qu’un autre décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission nationale de technique de renseignement, « désigne les services, autres que les services spécialisés de renseignement, relevant des ministres de la Défense et de l'Intérieur ainsi que des ministres chargés de l'économie, du budget ou des douanes, qui peuvent être autorisés à recourir aux techniques ». En clair, la loi a prévu que d'autres services que ceux précités pourront également s'immiscer dans la vie privée, notamment numérique, des personnes physiques et morales. (...)

Suite sur NextImpact...

14 décembre 2015

Les États ne sont pas prêts à enclencher la « révolution climatique » (Attac-France)


Les États ne sont pas prêts à enclencher la « révolution climatique ». L’accord de Paris franchit les « lignes rouges » fixées par la société civile !

Dans des moments difficiles, on attend d’une conférence internationale qu’elle prenne des décisions courageuses et visionnaires. Ce n’est pas le cas à la COP 21, avec un accord très en dessous du changement de cap requis. A l’État d’urgence climatique, l’accord de Paris oppose un bricolage constitué de la somme des égoïsmes nationaux, aussi bien en matière de financements que d’objectifs de réduction des émissions. Il ne faut pas oublier l’essentiel : l’accord de Paris entérine un réchauffement climatique supérieur à 3 °C, sans se doter des dispositifs pour revenir sur une trajectoire inférieure à 1,5 °C ou même 2 °C.
 
 

13 décembre 2015

La vie s'écoule la vie s'enfuit ( Vaneigem - Lemmonier )




LA VIE S'ECOULE,
LA VIE S'ENFUIT
La vie s'écoule, la vie s'enfuit
Les jours défilent au pas de l'ennui
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies
Le travail tue, le travail paie
Le temps s'achète au supermarché
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu
Les yeux faits pour l'amour d'aimer
Sont le reflet d'un monde d'objets.
Sans rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés
Les fusillés, les affamés
Viennent vers nous du fond du passé
Rien n'a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence
Brûlez, repaires de curés,
Nids de marchands, de policiers
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête
Les fusils sur nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner
Plus de dirigeants, plus d'État
Pour profiter de nos combats

Paroles de Raoul Vaneigem
Musique de Francis Lemonnier


 

12 décembre 2015

Régionales, l'embarras du choix






La COP21 en image






Déjà sur vos écrans : France 2015, pays des lumières

11 décembre 2015

Le programme d'un abstentionniste (Raoul Vaneigem)


Texte de Raoul Vaneigem publié dans Siné Hebdo n° 80 (17/3/2010) | Via Le vieux monde qui n'en finit pas


Pourquoi je ne vote pas

L’année dernière, ma plus jeune fille, rentrant de l’école, m’a dit : «Je suis bien embêtée. On m’a expliqué que c'était un devoir pour tous de voter. Or, toi, tu ne votes pas. Explique-moi pourquoi !»

J’avais à l’époque de bons arguments, ils sont aujourd’hui bien meilleurs encore.

Il fut un temps où les idées politiques avaient une importance aux yeux des citoyens et déterminaient leur choix électoral. Il existait alors une frontière assez nette entre la gauche et la droite, entre progressistes et conservateurs. Mais déjà à l’époque, il apparaissait nettement que les avancées sociales étaient d’abord arrachées dans la rue, par les émeutes, les grèves ou les grandes manifestations populaires. Les tribuns et les parlementaires socialistes et «communistes» s’en attribuaient ensuite le mérite et en profitaient pour exercer leur ascendant sur les masses. Sans la détermination des mouvements de revendication, il n’y aurait eu ni réduction du temps de travail, ni congés payés, ni droit aux soins de santé, aux allocations de chômage, aux avantages que les mafias multinationales bousillent aujourd'hui avec l’aide des gouvernements de gauche et de droite.

Très tôt, on assista à une bureaucratisation du mouvement ouvrier. Les partis et les syndicats se montrèrent plus préoccupés d’accroître leur pouvoir que de défendre un prolétariat qui jusque dans les années 1960 se défendait très bien lui-même. Le rouge devint rose et la rose s’effeuilla. Tandis que le réformisme social-démocrate partait en couille, l’imposture du mouvement dit communiste s’effondrait avec l’implosion de l’empire stalinien, laissant le champ libre à une véritable opération de colonisation des masses. L’émergence et la prédominance d’une économie de consommation vinrent en effet contrebalancer opportunément les effets fâcheux d’une décolonisation que les peuples du tiers-monde avaient arrachée de haute lutte.

Dénoncé en Mai 1968, le mythe de la société de bien-être, propagé par le consumérisme, se délite aujourd’hui et accompagne dans sa faillite le capitalisme financier dont la bulle spéculative crève et révèle autour de nous le vide creusé par l’argent fou, par l’argent employé à se reproduire en circuit fermé (non sans que s’emplissent les poches au passage les mafieux affairistes et politiques qui, une fois réélus, vont prôner l’austérité.)

Le supermarché est devenu entre-temps le modèle de la démocratie: on y choisit librement n’importe quel produit à la condition de le payer à la sortie. Ce qui est important pour l’économie et ses profiteurs, c’est de faire consommer n’importe quoi afin d’augmenter le chiffre d’affaires. Dans le clientélisme politique qui sévit aujourd’hui, les idées n’ont guère plus d’importance qu’un dépliant publicitaire. Ce qui compte pour le candidat, c’est d’accroître sa clientèle électorale afin de mener ses affaires au mieux de ses intérêts égoïstes.

Qu’une assemblée de citoyens choisisse des délégués pour défendre ses revendications, leur donne mandat de les représenter et leur demande de rendre compte du succès ou de l’insuccès de leur mission, voilà ce qui constitue une véritable démocratie.

Mais en quoi me représenteraient-ils ceux qui

- escroquent le bien public,

- se servent des taxes et des impôts des salariés et des petits indépendants pour renflouer les malversations des banksters,

- gèrent, au mépris des patients les hôpitaux comme des entreprises à rentabiliser,

- privilégient l'enseignement concentrationnaire et construisent des prisons et des centres fermés au lieu de multiplier les petites écoles,

- soutiennent les mafias agroalimentaires qui dénaturent la nourriture,

- bousillent les secteurs prioritaires (métallurgie, textile, logements, service postal, transports, verrerie, fabriques de biens utiles à la société)?

De l'extrême gauche à l'extrême droite, ce qui prime, c'est la recherche d'une clientèle, c'est le pouvoir, le mensonge, l'imposture et la frime. C'est le mépris du pauvre con qui pisse sa confiance dans l'urne sans penser à la vérole du désenchantement qui, le rendant hargneux et pris d'une rage aveugle, le prédisposera à la barbarie du chacun pour soi et du tous contre tous.

Mais, direz-vous, tous les politiciens ne sont pas corrompus, tous ne dépensent pas l'argent du contribuable en voyages d'affaires, en frais de représentation, en malversations diverses. Certains sont honnêtes et naïfs. Assurément, mais ceux-là ne demeurent pas longtemps dans l'arène. En attendant, ils servent de paravents aux assoiffés de pouvoir, aux malades de l'autorité, aux gestionnaires de la farce électorale, aux promoteurs d'une image de marque qu'ils affichent partout sans souci du ridicule.

Que l'on ne s'y trompe pas : bien que la démocratie parlementaire pourrisse sur pied, je ne propose ni de la supprimer ni la tolérer plus longtemps comme un moindre mal. Je ne veux ni du «Ferme ta gueule!» ni du «Cause toujours!» Je veux que la politique retrouve son sens premier: l'art de gérer la cité. Je veux qu'une démocratie directe émane non de citoyens battus, cocus, contents, mais d'hommes et de femmes soucieux de promouvoir partout la solidarité et le progrès humain. Quand des collectivités locales agissant globalement – sur le mode de fédérations internationales – décideront de s'autogérer, et examineront:

– Comment favoriser la mise au point des formes d'énergie gratuite à l'usage de tous.

– Comment constituer une coopérative d'investissement pour en financer la construction.

– Comment mettre en œuvre la gestion collective d'un fonds d'investissement constitué par une participation financière que rendrait possible le refus des petits et des moyens revenus d'acquitter les taxes et les impôts prélevés par l'État-bankster.

– Comment généraliser l'occupation des usines et leur gestion par ceux qui y travaillent.

– Comment organiser une production locale destinée à la consommation des collectivités locales et fédérées, afin d'échapper à la gabegie du marché et d'assurer peu à peu une gratuité des biens de survie, qui rende l'argent obsolète. (Ne parlez pas d'utopie! C'est ce qu'ont réalisé en 1936 les collectivités libertaires de Catalogne et d'Aragon, avant d'être écrasées par les communistes.)

– Comment propager l'idée et la pratique de cette gratuité qui est la seule arme absolue contre le système marchand.

– Comment favoriser la propagation des fermes dites biologiques et leur pénétration dans les villes.

– Comment multiplier de petites unités scolaires de proximité, d'où soient bannies les notions de compétition, de concurrence et de prédation. Utopique? Non. Au Mexique, à San Cristobal, l’Université de la Terre propose une formation gratuite dans les domaines les plus divers (en plus des matières traditionnelles: des ateliers de cordonnerie, de mécanique, d’électronique, de ferronnerie, de physique, d’agriculture naturelle, d’art culinaire, de musique, de peinture, etc.). La seule qualité requise est le désir d’apprendre. Il n’y a pas de diplômes mais on attend de «ceux qui savent» qu’ils communiquent gratuitement et partout leurs connaissances.

– Comment doter les collectivités locales de maisons de santé, où les premiers soins puissent être assurés avec l’aide des médecins de campagne et de quartiers.

– Comment organiser un réseau de transports gratuits et non polluants.

– Comment mettre en pratique une solidarité active en faveur des enfants, des vieux, des malades et handicapés, des personnes en difficultés mentales.

– Comment mettre en œuvre des ateliers de création ouverts à tous.

– Comment reconvertir les supermarchés en entrepôts où les produits utiles et agréables fassent l’objet de trocs ou d’échanges de services en vue de favoriser la disparition de l'argent et du pouvoir.

Alors je voterai. Passionnément !

Raoul Vaneigem
 
 

10 décembre 2015

L'éveil (documentaire)

URGENT - À RENDRE VIRAL 

  

Appel à un rassemblement déclarant l’état d'urgence climatique


A l’initiative des associations suivantes : Amis de la Terre France, Attac France, Alternatiba, Action Non Violente COP21, Bizi, Confédération Paysanne, Coordination de l’Action Non-Violente de l’Arche, Jedi for Climate, Mouvement pour une Alternative Non-Violente, End Ecocide, Collectif National Pas Sans Nous, Emmaüs Lescar Pau, Unef
 
Alors que le sommet international, qui se tient en ce moment au Bourget, avait pour mission décisive d'aboutir à un accord universel permettant de stabiliser le climat, tout indique qu'il n'en sera rien. Montrons aux gouvernements que la société civile reste déterminée. Rassemblons-nous samedi 12 décembre à 14h devant la Tour Eiffel ! Signons toutes et tous cet appel et partageons-le ! ...


9 décembre 2015

Les 23 millions qu’on n’écoute pas


Dimanche, ils étaient 21 941 750 à s’être abstenus. 526 595 ont choisi de voter blanc et il y a eu 347 111 votes nuls (chiffres du Ministère de l’Intérieur le 7/12). Cela représente plus de 54% des électeurs inscrits. Plus de la moitié du corps électoral de la nation. Que la classe politique et médiatique traite avec mépris.

On s’interroge – trop peu et trop superficiellement – sur trois ou quatre motivations du vote FN. Mais aucune interrogation sur les abstentions et les votes blancs, sur ce rejet massif d’un système politique et d’une classe politique qui n’inspirent plus confiance. Pire, aucune interrogation sérieuse sur la conviction, partagée par des millions de citoyens, qu’il ne sert à rien de voter...
 
 

7 décembre 2015

L’étrange catastrophe


Association pour une Constituante | par André Bellon | 6 décembre 2015

Nous vivons une étrange catastrophe. Un Président de la République issu d’un parti en déshérence, une classe dite dirigeante qui ne cherche son salut que dans les anathèmes, un exécutif qui n’a plus que les apparences de l’autorité… Autant de symptômes d’une grave crise de régime.

Le résultat du premier tour des régionales n’est pas un accident de parcours. Il se situe dans la logique des décennies récentes. Il ne sert à rien de se voiler la face : la légitimité du pouvoir est atteinte en France. Si sa légalité est effective, c’est seulement grâce à des institutions tout entières dans les mains d’une personne inamovible.

Mais l’illégitimité n’est pas que celle du sommet de l’Etat. Elle est celle de l’appareil du pouvoir national et européen dans son ensemble et donc de la règle du jeu qui lui donne raison. Elle est la conséquence d’une contradiction majeure : celle d’un système politique qui prétend tirer sa légitimité de la démocratie alors que les aspirations populaires sont étouffées, alors même que les institutions de Bruxelles nient l’existence du peuple souverain.

La montée du Front national n’est que l’expression malheureusement logique de cette situation. Les appels pathétiques à y faire barrage, qu’ils soient issus de Paris ou de Bruxelles, peuvent de moins en moins être entendus dès lors qu’ils émanent de ceux qui depuis des années, en particulier après le 29 mai 2005, bafouent cette souveraineté.

Les abominables tueries qui ont frappé les Français sont le fait de fanatiques sanguinaires. Mais, facteur aggravant, ces crimes touchent une société que les responsables successifs ont déconstruite et que sa déliquescence fragilise. Il est ahurissant, dans ce contexte, qu’un Président de plus en plus affaibli puisse décider, en s’appuyant sur un Parlement qui n’est plus que l’ombre de lui-même, de réformer profondément une fois de plus la Constitution.

La logique mortifère que subissent les Français ne pourra être endiguée que par la remise à plat de notre vie publique, aujourd’hui dans l’impasse. Seul le peuple, en tant que corps social souverain, peut donner une réponse autre que la marche vers l’autoritarisme. Encore faut-il que la vitalité de la société soit reconnue comme fondement de la démocratie. Tel est le sens de l’élection d’une Assemblée constituante en France.

Il est encore temps. C’est toujours le combat qu’on ne commence jamais qu’on met le plus de temps à gagner.
  
 

Cop21 Compilation de violences policières Place de la République Paris - 29 Nov

Bientôt 1 million de vues en quelques heures. Cette compilation de captures prises le 29 novembre dernier lors des manifestations en faveur du climat se répand comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. On peut y voir les affrontements violents depuis l’intérieur, comme vont le vivre nombre de militants écologistes. Mais d’où vient la terreur ?


[Marche pour le Climat à Paris sous VIOLENCES POLICIÈRES]


Parce que les médias désinforment et stigmatisent, après 8h* de travail, de recherches sur internet pour réaliser cette vidéo, et des larmes d'émotions face à ces souvenirs, voici des images de ce dimanche 29 novembre, "oubliées" des JT. Il est important de montrer la véritable image de cette marche pour le climat, dès le milieu de la vidéo...

Suite et visionner la vidéo sur Facebook ... 
 

6 décembre 2015

Ecolos Ennemis D'Etat -Spécial Investigation- Émission du 30 Novembre 2015


La COP 21 se déroulera du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris.

François Hollande veut faire de cette grand-messe contre le réchauffement climatique un temps fort de son quinquennat et la preuve de son engagement écologique.

Au même moment, en région, des militants se battent contre plusieurs grands projets, soutenus par le gouvernement, jugés polluants ou destructeurs d'environnement (barrage de Sivens dans le Tarn, nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, etc...).

A la demande des préfets, les CRS interviennent régulièrement pour déloger les « zadistes », installés sur les sites à construire. Depuis quelques mois, les confrontations ont fait plusieurs blessés graves et un mort (Rémi Fraisse).

Affrontements physiques, guerre médiatique, bras de fer judiciaire, la rupture est consommée entre l'Etat et les écolos radicaux. Dans la dernière loi sur la Sécurité, ils sont désormais soumis aux mêmes procédures... que les djihadistes islamistes.

Brésil : le désastre sans précédent sur lequel tout le monde ferme les yeux...


Ça y est. Il y a quelques jours, la vague de la mort a atteint l'océan Atlantique, terminant de tuer tout sur son passage et achevant, inéluctablement, la mort du Rio Doce, cinquième plus grand fleuve du Brésil.

Assassiné dans son lit, le "fleuve doux" — c'est son nom, en français — abritait une multitude d'espèces animales, de poissons, d'insectes, de reptiles et d'amphibiens en tous genres. Il apportait aussi la vie à un bon nombre de foyers situés tout le long de ses berges, pêcheurs, agriculteurs entre autres.


Le 5 novembre, un barrage de déchets de minerais de fer, appartenant à la compagnie minière Samarco, cède dans l'État Brésilien du Minas Gerais. La rupture du barrage entraîne une gigantesque coulée de boues toxiques qui a littéralement submergé le village de Bento Rodrigues situé en aval, faisant au moins 13 morts.

Puis, la coulée a continué à se répandre, sans que l'on puisse l'arrêter, descendant le long du fleuve jusqu'à l'océan (650 kilomètres) , répandant la mort sur son passage.
Suite (reportage photo) sur Demotivateur ...  

Voir aussi (pétition) :
(...) les lobbies industriels continuent de faire pression sur le Congrès national du Brésil pour faire voter l’amendement constitutionnel PEC 215. Leur but : s’accaparer les territoires ancestraux des indigènes et des zones forestières protégées pour y installer monocultures de soja, mines, bétail et barrages hydroélectriques.(...)


5 décembre 2015

Il est fascisme moins le quart


Règle ta montre, la nuit arrive. Pas la nuit noire, non. Juste une nuit brune et opaque. Mais elle pourrait être longue, très longue, et il ne faudra pas trop se faire remarquer. (...)

lire sur Babordages ...

Energie et transport: malgré la COP21, Tisa déréglemente à tout-va


Sans WikiLeaks, l’accord sur les services en cours de négociation, pendant du traité transatlantique, serait resté totalement secret. WikiLeaks, en partenariat avec Mediapart et 12 autres médias et organisations internationaux, publie de nouveaux documents relatifs à l’énergie et aux transports routiers. La révélation de ces documents, en pleine COP21, est un exemple édifiant du double discours.

Suite sur Mediapart (en accès libre) ...

Élections portugaises : quand les éditorialistes transforment le perdant en vainqueur

Au lendemain des élections législatives au Portugal, les médias dominants ont transformé le cinglant désaveu pour le pouvoir en place en un plébiscite pour l’austérité, appliquée avec zèle depuis quatre ans. Au risque d’être rapidement contredits par la réalité des nouveaux rapports de forces politiques issus des urnes : six semaines plus tard, un gouvernement mandaté pour rompre avec la rigueur budgétaire voyait en effet le jour…

Lire sur ACRIMED ...

4 décembre 2015

Un village mondial des alternatives pour agir face au changement climatique



Les samedi 5 et dimanche 6 décembre 2015 se déroule le Village mondial des alternatives à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Ce sera à la fois une grande fête populaire, un lieu de débats et un espace de découverte des alternatives au changement climatique et à la crise écologique. L’équipe de Basta ! sera présente dans l’espace des médias libres. On espère vous y retrouver !

11 espaces, 275 alternatives, 20 pays représentés : le programme du Village mondial des alternatives est énorme, divers et varié ! Pour ne rien rater les 5 et 6 décembre 2015 à Montreuil,...
 
Suite sur Basta! ..
 

COP21 "une grand messe pour faire croire qu'on s'occupe de l'écologie" (Pierre Rabhi)


Lire aussi:



Auteur, philosophe, conférencier, agriculteur, Pierre Rabhi sème depuis plusieurs années sa conception du monde et de la nature. Face à l'urgence climatique, il dénonce l'inefficacité des grandes messes internationales, à l'instar de la COP21, qui ...

En dépit d'une consultation publique Vallaud-Belkacem pactise avec Microsoft

Accord Microsoft-Éducation nationale : le Libre offre déjà des alternatives.

C’est depuis les années 1970-1971 que le gouvernement français élabore et met en œuvre des plans informatiques (« numériques » dit-on aujourd’hui) pour l’Éducation Nationale. L’année la plus marquante, qui a fini par introduire vraiment des ordinateurs entre les murs de nos écoles, ce fut 1985 avec le lancement du plan Informatique Pour Tous (IPT) par L. Fabius.

La firme Microsoft a petit à petit avancé ses pions au cœur de l’Éducation nationale et, depuis lors, nous assistons à des accords réguliers entre le ministère et Microsoft, chiffrant l’usage de ses produits à plusieurs millions d’euros à chaque fois… avec un succès pour le moins mitigé. À tel point que les citoyens se sont récemment mobilisés autour de cette question en plébiscitant l’usage de logiciels libres dans les services publics lors de la consultation numérique initiée par la ministre Axelle Lemaire.

Et pourtant, comme un pied de nez à cette consultation, la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a signé pas plus tard qu’hier un énième accord avec Microsoft. 13 millions d’euros pour s’assurer que les collégiens et collégiennes utilisent quotidiennement des logiciels et comptes Microsoft (quitte à fournir les tablettes). Cet argent servira donc à épier le comportement des élèves (pour leur fournir un « service personnalisé ») ainsi qu’à la formation de leurs enseignant-e-s à ces logiciels privateurs.


En somme, un pas supplémentaire est donc effectué par Microsoft dans le monopole de l’informatique à l’école, jusqu’à saturer les élèves et les enseignants de solutions exclusives, centralisant et analysant les données des élèves selon des algorithmes dont le ministère n’a pas réclamé les clés (pas d’engagement à l’interopérabilité, ni à l’ouverture du code source).
Or, les enseignants ne manquent pas pour expérimenter et mettre en œuvre des solutions basées sur des logiciels libres. Des solutions plus ouvertes, plus malléables, et plus efficaces pour atteindre les objectifs d’un réel apprentissage de l’informatique par les élèves et une appropriation des outils dans leurs diversités et leurs logiques. Par exemple, les tablettes Tabulédu sont une solution pensée pour les classes de primaire dans le respect des données et des libertés des élèves.

3 décembre 2015

De Rugy voue allégeance à la sociale démocratie d'extrême droite

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1197957

à partir de la minute 17... François de Rugy, député vert (!) s'en prend aux zadistes et autres militants de la transition et fait cause commune avec le gouvernement dans les mensonges de propagande destinés à diaboliser les (vrais) écologistes dans leur lutte pour la planète.



 

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