31 mai 2017

Trouver 200 milliards par an sans réformer le code du travail n'est pas un problème

 

23 mai 2017, Par Patrick Cahez, source :Blog : L'Europe sociale des droits de l'Homme

ATTAC trouve 200 milliards par an sans réformer le code du travail

A quelques jours de la semaine mondiale d'action contre l'évasion fiscale, Dominique Plihon présente le rapport publié cette semaine par Attac intitulé «Rendez l'argent». Ce rapport démontre qu’il est possible – et urgent ! – de récupérer près de 200 milliards d’euros par an en France.  

https://blogs.mediapart.fr/attac-france/blog/290317/nous-avons-trouve-200-milliards-pour-financer-la-transition-ecologique-et-sociale

Attac vient de publier un rapport « rendez l’argent », soutenu par plusieurs dizaines d’organisations du mouvement social et citoyen. Ce rapport déconstruit le discours dominant selon lequel l’Etat serait en faillite en raison de ses dépenses excessives. Prolongeant les conclusions du rapport d’audit citoyen sur la dette, il montre que les déficits publics ne viennent pas de dépenses excessives, mais de l’argent public qui échappe aux caisses de l’Etat parce qu’il est détourné et confisqué au profit d’intérêts particuliers. Ce rapport montre qu’au moins 200 milliards d’euros peuvent être récupérés chaque année.Comment ? Par des mesures balisées et crédibles, qui pourraient être mises en œuvre par un gouvernement volontariste et poussé par les citoyen.ne.s, associations, mouvements et syndicats mobilisés en ce sens. Fiches techniques rigoureuses à l’appui, ce rapport détaille six mesures permettant d’atteindre cet objectif :
  • une lutte efficace contre l’évasion fiscale (80 milliards d’euros)
  • une taxation de l’ensemble des transactions financières (36 milliards d’euros)
  • des réformes fiscales visant une plus juste distribution des revenus et des richesses (20 milliards d’euros)
  • la suppression des niches fiscales les plus injustes et inefficaces (15 milliards d'euros, hors Pacte de responsabilité et CICE)
  • parmi ces niches, en particulier, la suppression du Pacte de responsabilité et du CICE (40 milliards d’euros)
  • la suppression des subventions directes et indirectes aux énergies fossiles (10 milliards d'euros)
Les mesures pointées dans le rapport ne sont pas uniquement destinées à remplir les caisses de l’Etat en récupérant plus de 200 milliards d’euros. Elles ont aussi pour objectif de lutter contre les inégalités, l’injustice fiscale, la spéculation, le réchauffement climatique.

28 mai 2017

À Toulouse, ils manifestent pour réclamer la fermeture des abattoirs


L’association de protection animale L214 a organisé une marche pour la fermeture des abattoirs, samedi 27 mai 2017, à Toulouse. Près de 500 personnes ont participé au cortège...

Lire sur Actu côté Toulouse 
 

23 mai 2017

En direct ce soir, présentation de la campagne des législatives pour la première circonscription du Lot


Avec Isabelle Eymes, candidate  et Merzouk Sider, suppléant
France Insoumise, première circonscription du Lot

Campagne législatives 2017
 
Le deuxième tour de l’élection présidentielle a fonctionné comme une pièce écrite d’avance. Emmanuel Macron a été élu Président de la République. L’extrême droite n’aura servi qu’à faire élire n’importe qui.

L’avenir qu’il prépare est sombre. Les enjeux écologiques sont absents de ses priorités. L’extrême finance a renforcé sa main-mise sur le pouvoir. Il compte imposer par ordonnances, en plein été, le dépeçage du code du travail. Mais Macron aurait tort de croire que la France se résigne à subir son programme. Des millions de gens ont voté par défaut, ou bien blanc ou nul et d’autres se sont abstenus.

Les électeurs ont d’abord voulu éliminer, dès le 1er tour, les deux vieux partis de la monarchie présidentielle, le Parti socialiste et le Parti Les Républicains. Ceux-là payent leurs mensonges, le chômage de masse, l’irresponsabilité écologique, les privilèges de la caste.

Pour nous, commence un devoir de résistance. La France insoumise appelle à utiliser les élections législatives pour stopper net le plan de Macron.
Nous sommes l’avenir parce que nous avons protégé notre indépendance, nous ne combinons pas avec les partis du vieux monde. La bataille continue. Notre peuple a déjà montré sa force.
 
 
Agenda des réunions publiques 
 

 
 

22 mai 2017

Comment « Le Monde » invente la « répression » au Venezuela


Mettons-nous dans la peau d’un habitant de la planète qui n’aurait que les médias pour s’informer sur le Venezuela et à qui jour après jour, on parlerait de « manifestants » et de « répression ». Comment ne pas comprendre que cette personne croie que la population est dans la rue et que le gouvernement la réprime ?  
Mais il n’y a pas de révolte populaire au Venezuela. Malgré la guerre économique la grande majorité de la population vaque à ses occupations, travaille, étudie, survit. C’est pourquoi la droite organise ses marches au départ des quartiers riches. C’est pourquoi elle recourt à la violence et au terrorisme, dont les foyers sont localisés dans les municipalités de droite. ll y a 90 pour cent de quartiers populaires au Venezuela. On comprend l’énorme hiatus : les médias transforment les îles sociologiques des couches aisées (quelques % du territoire) en « Venezuela ». Et 2% de la population en « population »..

Suite sur ZIN TV 
 

18 mai 2017

« Je suis un “terroriste” parce que j’ai défendu les droits des lapins »

Entretien avec Josh Harper,
militant états-unien
pour la libération animale

Propos recueillis par Ferdinand Cazalis
Lors d’une tournée européenne de conférences en Europe, Josh Harper a fait une halte à Marseille en septembre 2015, invité par l’association Alarm1. L’occasion d’un entretien avec ce militant emprisonné pendant trois ans sous le coup des lois antiterroristes spécialement votées en 2006 pour protéger les intérêts des industries utilisant des animaux aux États-Unis. En s’appuyant sur plus de deux siècles de lutte dans les pays anglo-saxons, Josh Harper apporte un regard aussi critique que partisan sur l’histoire des mouvements de libération animale – ses grandeurs et ses décadences....

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12 mai 2017

La dissimulation de l’écocide : le triomphe du mensonge et de la propagande (par Nicolas Casaux)

cliquer sur l'image pour agrandir

Le regard que l’on choisit de porter sur le monde qui nous entoure découle de notre éducation — de notre conditionnement, de nos connaissances. Ce qui explique pourquoi, malgré le déroulement actuel d’un véritable drame socio-écologique, celui-ci soit si peu discuté, à peine aperçu, et à peine dénoncé. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi ce drame peut se produire en premier lieu.

Les tenanciers du désastre de notre époque, ses acteurs les plus influents, les grands patrons de multinationales, de banques, de fonds d’investissement, les dirigeants des superpuissances étatiques, ceux qui ont beaucoup investi, qui misent gros, et qui ont donc beaucoup à perdre, propagent, à travers leurs nombreux outils d’acculturation et d’enculturation (programmes nationaux d’éducation, médias, institutions culturelles, etc.), une certaine vision de notre situation globale. Et ce depuis des siècles...
Lire sur le Partage
 

9 mai 2017

Aux armes, citoyens !


La Ve République s’est dotée hier de son huitième monarque : un libéral assumé, adversaire déclaré du Code du travail et chantre de la “start-uppisation” de la nation et de l’“ubérisation” sociale.  

Avec Emmanuel Macron l’ennemi a un nom, un visage, une adresse et il gouverne. Pourtant cette campagne, la plus “what the fuck” de l’histoire, entre affaires, absence de programme et discours creux, a permis à certains d’entre nous d’entrevoir une lueur d’espoir, à travers Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise (FI). Mais, maintenant que la “défaite” à l’élection présidentielle est actée, que faire ? (...)

Suite sur Le Comptoir 
 

7 mai 2017

Voter ou agir ? MiniShow spécial élections, décryptage et alternatives


Spectateur ou acteur, qu'allez-vous choisir ? (Et pourquoi pas les deux, en toute conscience...)
Par Gérard Foucher
MiniShow

Alternatives - Propositions - Solutions

Changer

Monnaies complémentairesSystèmes d'Échange Locaux
Système Monétaire Équilibré
Monnaies Libres Citoyennes
Bitcoin
monnaies cryptées
QE4People
monnaies souveraines
Euro-Franc
revenu de base monétaire


Évoluer

éducation populaire
peer-to-peer
OpenSource
économie du partage
économie du don
désargence
grainothèques
supermarchés" participatifs
repas partagés
biens partagés
habitats partagés
repair cafés
éducation respectueuse
incroyables comestibles
jardins étudiants
jardins scolaires
décroissance heureuse, etc, etc, etc…


Quitter

reconstruction personnelle
souveraineté individuelle
autonomie énergétique
autonomie alimentaire
voisinage participatif
habitat libre
apprentissage
outillage
ressources infinies
rendements exponentiels naturels
cercle vertueux émancipation - abondance - gratitude - sérénité - reconnection - émancipation - abondance...


Source youtube

5 mai 2017

Macron, piège à cons


Le Grand Soir, 4 mai 2017
Résistance

On ne peut pas voter pour Marine Le Pen pour des raisons évidentes, qu’il n’est pas utile de développer ici. Mais ceux qui pensent voter Macron avec la bonne conscience de s’opposer à un quelconque « fascisme » se trompent lourdement !

Ce ne sont pas les rêveries pseudo révolutionnaires qui font le fascisme, c’est la volonté de l’oligarchie financière de commander sans partage. Le représentant, aujourd’hui, sous nos yeux, de cette oligarchie financière s’appelle Emmanuel Macron.

Comment peut-on s’apercevoir qu’il est l’homme de l’oligarchie ? Simplement en ouvrant les yeux sur ceux qui le soutiennent. La presse, qui est gérée par l’oligarchie, et ses principaux éditorialistes, n’ont que des mots d’amour à son égard tout en listant soigneusement ses ralliements. Pis, ils s’offusquent de ce que certains, tels Jean-Luc Mélenchon, osent ne pas se soumettre.

Macron se voit entouré de tout ce que la politique anti populaire, depuis cinquante ans, a pu créer comme dirigeants réactionnaires, c’est-à-dire toute la droite, toute la gauche, tout le centre ! On peut ajouter des « antifascistes » bien connu comme Gattaz, président du Medef ou Laurence Parisot, qui en est l’ancienne présidente. Bonjour le progrès social !

Vous avez sans doute remarqué que notre petit banquier gère les ralliements sur le mode psychorigide : il n’envisage aucune négociation programmatique. Mieux, il nous a expliqué qu’il gouvernerait par ordonnances. Tous ceux qui s’apprêtent à voter pour lui en se réservant pour les élections législatives peuvent déjà commencer à pleurer.

Macron représente non seulement l’oligarchie en France mais aussi l’oligarchie mondialisée : il a été faire allégeance à Berlin, à New-York, à Tel-Aviv, à l’Otan. Il a aussi déclaré qu’il interviendrait en Syrie, même sans mandat de l’ONU, tout en affirmant son hostilité à la Russie.

Évidemment, il s’enthousiasme pour l’Union Européenne, qui est précisément le syndicat de l’oligarchie, et il soutient la mondialisation, les deux mâchoires à broyer les intérêts populaires.

Les élections, organisées par la bourgeoisie, avaient pour but de nous demander de choisir un Président, mais sans nous permettre de choisir sa politique : on l’a clairement vu lorsque, pour se débarrasser de Sarkozy, François Hollande fut élu. On a vite compris qu’il a fait pire. Cette élection est une nouveauté, parce que le candidat explique clairement sa politique : « je vous écraserai... » La moindre des choses est de répondre : « sans moi ! »

DR 
Sources
http://www.resistance-politique.fr/archives/3050

 

2 mai 2017

La fabrique de la violence


Ce 1er mai nous a fait respirer plus de gaz que de muguet. La manifestation parisienne aura confirmé que l’Etat est le premier organisateur de la violence. Avec la collusion de quelques médias qui lui servent de ventriloques, il cherche à mettre en scène une décrédibilisation et une criminalisation du mouvement social. Cette double manipulation ne doit pas passer. 

C’est à Paris, Boulevard Diderot , que des enfants, des jeunes et des personnes âgées ont été gazés par des CRS, auxquels l’ordre a été donné d’intervenir en milieu de défilé pour séparer les manifestants pacifistes des supposés « casseurs ». Un cortège sans tête, et divisé en deux corps, a peiniblement rejoint la Nation, où de nouveaux gaz ont dispersé définitivement la manifestation.

C’est à Paris, Boulevard Diderot, qu’un Préfet de police a décidé de positionner de nombreux CRS, bien visibles, dès le premier tiers du parcours, dans des rues adjacentes, et au sein même du cortège. A quelles fins le choix d’un tel dispositif a-t-il été fait?

Pour répondre à cette question il suffit d’observer que toutes les manifestations qui se sont passées sans violence, ni débordement, avaient comme caractéristique principale de comporter des forces de police réduites ou discrètes...
 

1 mai 2017

Historique du 1er mai


Le samedi 1er mai 1886, à Chicago : cette date, fixée par les syndicats américains et le journal anarchiste “The Alarm” afin d’organiser un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures, aura des conséquences inattendue pour la classe ouvrière internationale. La grève, suivie par 340 000 salariés, paralyse près de 12 000 usines à travers les USA.
 
Le mouvement se poursuit les jours suivants. Le 3 mai, le meeting qui se tient près des usines McCormick donne ensuite lieu à des affrontements avec les vigiles privés qui protègent les “briseurs de grève”. La police appelée en renfort tire sur la foule, provoquant la mort de deux ouvriers.
 
Le 4 mai, tout Chicago est en grève et un grand rassemblement est prévu à Haymarket dans la soirée. Alors que celui-ci se termine, la police charge les derniers manifestants. C’est à ce moment-là qu’une bombe est jetée sur les policiers, qui ripostent en tirant. Le bilan se solde par une douzaine de morts, dont sept policiers. Cela déclenche l’hystérie de la presse bourgeoise et la proclamation de la loi martiale. La police arrête huit anarchistes, dont deux seulement étaient présents au moment de l’explosion. Mais qu’importe leur innocence ; un procès, commencé le 21 juin 1886, se clôt le 20 août par sept condamnations à mort. Malgré la mobilisation internationale, quatre seront pendus le 11 novembre 1887 (Louis Lingg s’étant suicidé la veille, dans sa cellule).
 
Trois ans plus tard, en juillet 1889, le congrès de l’Internationale Socialiste réuni à Paris, décidera de consacrer chaque année la date du 1er mai : journée de lutte à travers le monde.
 
Le “1er mai” sera d’abord récupéré par les bolchéviques, puis par les nazis, et enfin par le régime de Vichy (en France), qui le transformera en “Fête du travail”, sans jamais réussir totalement à lui enlever son origine libertaire.
 
Extrait de  Historique du 1er mai, à lire sur Anarchie 
  

 

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