Ce 1er mai nous a fait respirer plus de gaz que de muguet. La
manifestation parisienne aura confirmé que l’Etat est le premier
organisateur de la violence. Avec la collusion de quelques médias qui
lui servent de ventriloques, il cherche à mettre en scène une
décrédibilisation et une criminalisation du mouvement social. Cette
double manipulation ne doit pas passer.
C’est à Paris, Boulevard Diderot , que des enfants, des jeunes et des personnes âgées ont été gazés par des CRS, auxquels l’ordre a été donné d’intervenir en milieu de défilé pour séparer les manifestants pacifistes des supposés « casseurs ». Un cortège sans tête, et divisé en deux corps, a peiniblement rejoint la Nation, où de nouveaux gaz ont dispersé définitivement la manifestation.
C’est à Paris, Boulevard Diderot, qu’un Préfet de police a décidé de positionner de nombreux CRS, bien visibles, dès le premier tiers du parcours, dans des rues adjacentes, et au sein même du cortège. A quelles fins le choix d’un tel dispositif a-t-il été fait?
Pour répondre à cette question il suffit d’observer que toutes les manifestations qui se sont passées sans violence, ni débordement, avaient comme caractéristique principale de comporter des forces de police réduites ou discrètes...
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