27 novembre 2014

Un convoi pour la ZAD du Testet

Le Fort



Dimanche matin 23 novembre, une vingtaine de personnes se sont retrouvées au rendez-vous fixé à la sortie de Cahors. Certains étaient venus pour y déposer des dons, lesquels ont été chargés à bord des véhicules en partance.

Rejoints au Testet par deux copains de Figeac, nous étions du Lot, un peu plus d'une quinzaine apportant literie, fringues, vivres, matériel et matériaux divers. Accueil chaleureux et enthousiaste des occupants, qui d'ailleurs en redemandent! En effet il n'y a pas pléthore, notamment de matériaux de construction et ce qui se bâtit l'est avec moins que du bric ou du broc, parfois des bouts de planches assemblés, du bois mort, de la ficelle....

Certains arbres apportés avec le chargement, les fruitiers notamment, ont été confiés aux jardiniers des lieux et mis en jauge. D'autres ont été plantés dans la zone désertique jonchée d'éclats de bois, laquelle il y a deux mois était encore une forêt profonde.

Les constructions sur le lieu même du barrage, grandissent et se multiplient. Au beau milieu, le Fort. Il se situe sur le tertre carré entouré d'une douve que les GM (gardes mobiles) ont tenu "héroïquement" durant une partie de la nuit du 25 au 26 octobre, jusqu'au moment de l'assassinat de Rémi. Aujourd'hui le grillage qui l’enserrait a disparu. Un hameau auquel on accède grâce à une passerelle, s'y construit, dont l'ossature « palettéïforme » des bâtisses disparaît peu à peu sous les enduis de paille et de glaise... de ce même argile qui allait faire la fortune des tenants du barrage, s'il n'y avait eu des fous pour s'insurger.
Sur un mini four à bois cuit à même le ciel la soupe, en attendant le parachèvement de la cuisine.

Sur les excavations du barrage, le jardin du souvenir
Ici et là dans la vallée du Tescou dévastée, de la Métairie au Fort, des dizaines de tentes bravent les bourrasques de vent d'autan, des chèvres paissent, des poules caquettent au milieu d'enclos de fortune, un jardin, potager et verger, s'organise en permaculture. La vie reprend, joyeuse, portée à bout de bras par une centaine de personnes présente en permanence et qui expérimente aussi les vastes territoires de l'autogestion et de la vie en communauté(s).

Continuons à les soutenir par notre aide matérielle, mais aussi localement par nos actions.

Leur demande concrète : Encore des palettes, encore de la bâche à ensilage, des clous, des outils, de la nourriture, des vêtements chauds, .... l'objectif étant que l'occupation survive à l'hiver.

Collectif Testet 46


Les photos (ci-dessus) sont empruntées aux copains de la CNT des PO : Le récit de leur séjour sur la ZAD


Le collectif Testet 46 rassemble des citoyen-ne-s ayant pour objectif de participer à la lutte et soutenir les camarades des ZAD (Zone à défendre) en résistance contre les GPII (grands projets inutiles imposés), par lesquels les pouvoirs accélèrent la destruction de l'environnement et de l'économie du bien commun, ce au mépris de la démocratie, des peuples et des écosystèmes.

1er novembre : Manifestation devant les grilles de la préfecture de Cahors en hommage à Rémi et pour exprimer notre colère face à ce nouveau crime d’État. 



14 novembre : Un convoi de trois camions chargés de vivres, matériel et fournitures a fait route pour la Zad du Testet.

Le 22 novembre, dans le cadre de la Journée Internationale contre les violences policières, un deuxième rassemblement a eu lieu devant la préfecture. A cette occasion une collecte en faveur des occupants de Sivens a été réalisée.
 

23 novembre : Nouveau convoi à destination du Testet. 
Rejoignez-nous!

Contact : paco.f(at)laposte.net

testet46(at)lists.riseup.net
  

26 novembre 2014

Eienne Chouard a-t'il sa place dans le projet M6R ? (débat)


Les militants du sort portent un projet radicalement antifasciste


Me voici donc sommée de m’expliquer : de m’expliquer, en tant que signataire du M6R, en tant que membre du Comité d’Initiative de ce mouvement, sur ma position favorable au tirage au sort pour la désignation de la Constituante, et sur mon « indulgence avec Chouard et sa mouvance », qui est supposée être une complaisance avec Alain Soral et ses discours délirants.

Le tirage au sort est désormais suspect ; voilà plusieurs fois qu’il est soupçonné d’être l’ingrédient d’un projet « fasciste ». La chose pourrait faire rire ceux qui découvrent cette polémique, elle est pourtant à pleurer tant elle procède d’un hystérique refus de penser selon les règles de la plus élémentaire rationalité. Pascale Fautrier, dans le papier où elle m’intime de me justifier, et même de démissionner des instances du M6R où je suis engagée, affirme en effet ceci : « Il y a quelque chose dans le tirage au sort qui a à voir avec ce raccourci anti-rhétorique qu'est le fascisme - auquel leurs partisans feraient bien de réfléchir. » (...)

21 novembre 2014

La répression policière dans tous ses États : Mexique, fRance, Grèce, Espagne, Syrie, Ukraine...



Place de la république à Paris. Ce 20 novembre, qui célèbre le déclenchement de la révolution de 1910 au Mexique, donne au peuple mexicain l’occasion de dénoncer partout dans le monde ce qu’on finit par appeler le « narco-gouvernement » d’Enrique Peña-Nieto dont plusieurs pétitions réclament la démission intégrale après l’élimination physique des 43 étudiants normaliens d'Ayotzinapa, un scandale de trop depuis 2006, après les 49 enfants morts brûlés à la garderie ABC, les 20 adultes pris dans le piège des flammes dans un casino, les enlèvement des opposants à l'aéroport d'Atenco, les meurtres de journalistes et des militants syndicalistes, ouvriers ou indigènes, les déplacements de populations au Chiapas, les vagues de répressions à Oaxaca, les batailles rangées au Michoacàn, à Veracruz et dans tout l'État de Guerrero, les quelques 25 000 disparus, dont plus des trois quarts sont des femmes, notamment à Ciudad-Juarez, zone frontière avec les États-Unis...

Suite sur Chroniques du chaos ...

Journée internationale contre la violence policière – 22 novembre 2014 : video des Anonymous


No Justice! No Peace! from @AnonymousVideo on Vimeo.

20 novembre 2014

Emmaüs redonne vie aux "ordinosaures"


À l’heure ou la question du recyclage des déchets électroniques est plus que jamais d’actualité, un collectif en partenariat avec Emmaüs s’est attaquée au problème. Partant du constat que le recyclage des veilles machines était loin d’être satisfaisant, alors même que certaines populations n’avaient toujours pas accès à l’ère numérique, il y avait certainement quelque chose à faire.

De ce constat est né le collectif Emmabuntüs (cliquer ici), contraction d’Emmaüs et Ubuntu (GNU/Linux), qui propose non seulement un OS (système d’exploitation) gratuit et fonctionnel, mais aussi la machine qui va avec le tout pour un prix rikiki.
Lire la suite sur Décisions durables ...

Porochenko promet la terreur aux civils du Dombass

Un portrait de "Hitler le libérateur" affiché en pleine rue à Kiev (via twitter)

Comme l’explique Vera Graziadei dans un article de Russia Insider paru le 17 novembre [1], Porochenko en vient maintenant à affirmer ouvertement son intention de terroriser les populations civiles et il semble convaincu du soutien inconditionnel de l’Union européenne :

« La semaine dernière, dans un discours plein de candeur, adressé à des nationalistes ukrainiens assemblés à l’Opéra de Kiev, le président Petro Porochenko a présenté son plan pour gagner la guerre en Ukraine de l’Est :
« Nous (les Ukrainiens) garderons nos emplois. Eux (les habitants du Donbass) non. Nous garderons nos retraites. Eux non. Nous continuerons à prendre soin de nos enfants, de nos concitoyens, de nos retraités. Eux ne le pourront pas. Nos enfants pourront aller à la crèche. Les leurs se cacheront dans les sous-sols. Parce qu’ils ne seront capables de rien. Et c’est ainsi que nous gagnerons cette guerre. »
Suite sur le Saker ...

Lire également, “Leurs enfants se terreront dans des caves” : Porochenko, une certaine idée de l’Humanisme (Les Crises)
 

Débat Todd / Gaino : “L’Europe avance, vers le mal…”


"Extraits de l’excellentissime débat Emmanuel Todd / Henri Gaino chez Atlantico (version intégrale sur le site), survenu le 10 octobre."

Atlantico : Dans son dernier Livre “Sauvons l’Europe !”, Valéry Giscard D’Estaing déclare “L’Europe, notre Europe, dispose encore de 20 ou 30 ans pour s’unir comme ont su le faire les américains et rééquilibrer de ce fait le jeu des grandes puissances”. Partagez-vous ce constat ? Les raisons qui ont poussé les états européens à s’unir après la seconde guerre mondiales sont-elles encore valables aujourd’hui ?

Emmanuel Todd : Cette idée que l’union fait la force, “les États Unis sont gros, la Chine encore plus, l’Inde arrive, tout le monde est gros sauf nous”, c’est le paralogisme fondamental de l’européisme. Cette idée est très puissante, elle semble de bon sens. J’y étais moi-même assez sensible. Puis, je me suis aperçu que la politique de contrôle salarial allemand était dirigée contre ses partenaires et consciente. Si l’Allemagne fait baisser son coût du travail de 20%, cela ne produira aucun effet sur la Chine qui, à l’époque, avait un coût du travail vingt fois moins élevé.

Par contre, vis-à-vis de la France, de l’Italie etc….cela va faire un gros effet.

Lire la suite sur Les crises ...
 

17 novembre 2014

Sarkozy-Kadhafi : Le document authentifié dont les médias ne parlent pas

Source photo

Agoravox | 17 novembre 2014, par Fatizo

Il y a quelques jours nous apprenions par Médiapart, que le document qui prouverait que Nicolas Sarkozy aurait reçu 50 millions d’euros de la part de Mouammar Kadhafi, a été authentifié par des experts judiciaires en écriture.

Souvenez-vous, entre les deux tours de la présidentielle 2012, le site avait publié un article expliquant que le régime libyen avait financé la campagne de Sarkozy en 2007.

Pour étayer cette information, Médiapart se basait sur un document « officiel libyen » signé par Moussa Koussa, l’ancien chef des services secrets du régime Kadhafi.

Ce papier évoquait un « accord de principe » du versement des fonds. Mediapart y voyait « la preuve du financement ».

Nicolas Sarkozy avait, à l’époque, porté plainte contre Mediapart , pour « faux et usage de faux ». Le site d’informations avait répliqué avec une plainte croisée pour « dénonciation calomnieuse ».

Depuis le début de cette affaire, de nombreux médias ont souvent mis en doute l’authenticité du manuscrit . En septembre dernier c’est Vanity Fair, par l’intermédiaire d’Hevé Gattegno, qui écrivait : « Sarkozy-Kadhafi : le document libyen de ‘Mediapart’ qui accuse l’ex-président pourrait bien être un faux ».

L’article de Gattegno faisait suite à la déclaration de Moussa Koussa, qui avait contesté sa signature, tout en déclarant que ‘le contenu’ du document n’était ‘pas faux’ ».

A l’époque le journaliste du site d’Edwy Plenel, Fabrice Arfi, avait peu apprécié le papier en question, et l’avait fait savoir sur tweeter.

Alors qu’aujourd’hui des experts viennent avaliser que le document « a bien été signé ‘de la main de Moussa Koussa’ », Fabrice Arfi est toujours en colère, mais cette fois-ci après l’AFP, qui n’a pas repris l’information.

Le journaliste nous dit : « l’Agence France Presse (AFP) m’a fait savoir par écrit aujourd’hui qu’ « après lecture attentive » de cet article les conclusions des quatre experts sur l’authenticité du document libyen n’étaient pas une information digne d’être reprise et de faire l’objet d’une dépêche. D’où la faible reprise de cette révélation à la radio, à la télé, dans les journaux ou sur d’autres sites. Il est vrai que la traque d’un faux tigre mérite bien plus toutes les attentions médiatiques… »

Il est vrai qu’il n’est pas question de déranger l’ancien président alors qu’il fait tout ce qu’il peut pour reconquérir la droite, n’hésitant plus à faire dans la surenchère démagogique pour prendre à Hervé Mariton les opposants au mariage pour tous.

L’AFP et nos médias en font des tonnes sur le sujet, ils en font encore plus sur la rencontre Fillon- Jouyet qui serait pour certains une affaire d’Etat, tout cela parce que l’ancien Premier Ministre aurait demandé que l’on accélère la procédure contre son ancien président. François Fillon serait discrédité dans la course à l’Elysée, d’après les éditorialistes de génie qui nous informent.

Mais en ce qui concerne Nicolas Sarkozy, dont le nom apparaît dans de multiples affaires,il a comme une bienveillance ou une crainte de la part de toutes ces belles plumes. Pour lui, pas question de course à l’Elysée interrompue. Il peut tout dire, tout faire, rien n’y fait, il reste en course. On le critique mais point trop n’en faut, comme si on tenait à le ménager.

Mais pourquoi ?

Cahors, appel à la Mobilisation contre les violences policières



RASSEMBLEMENT SAMEDI 22 NOVEMBRE
CAHORS PLACE CHAPOU 10H30

Dans le Lot et à Cahors un collectif s'est créé pour apporter un soutien aux opposants mobilisés à Sivens pour l'arrêt définitif des travaux.

Le 22 novembre à 10H30, devant la Préfecture place Chapou nous manifesterons:
- pour l'abandon du projet de barrage 
- pour que la vérité soit faite sur la mort de Rémi Fraisse et la justice rendue
- contre les violences policières et pour l'interdiction des armes qui tuent ou mutilent

A cette occasion une collecte aura lieu, destinée aux occupants de la ZAD du Testet.

Le lendemain 23 novembre nous irons replanter arbres et végétation afin que la nature reprenne ses droits au Testet!



SOUTENIR LES ZADISTES

Pour continuer l'occupation, les besoins sont importants (liste non-exhaustive) :

Construction : palettes, planches, poutres,cartons, tôles, bâches, outils, clous, vis, fil de fer...

Alimentation : fruits, légumes, riz, pâtes, poêles, casseroles, ustensiles, bidons d'eau...

Divers: vêtements chauds et de pluie, couvertures, matelas, tentes, bottes, fournitures médicales...

Jardinage: outils, plants, semences, matériaux pour serres

Si vous avez des objets encombrants, contact 06.32.44.10.66 - 06.20.38.24.79 - 06.30.36.48.11. Sinon possibilité d'apporter vos contributions le samedi 22 novembre au rassemblement

Un convoi partira dimanche 23 novembre (10h00 parking covoiturage Cahors, près de Carrefour)

Collectif 46 de soutien à la lutte contre le barrage du Testet 46  testet46@lists.riseup.net

 

15 novembre 2014

A Elne (Pyrénées orientales), l’esprit de Vichy est de retour.


Par Raoul Marc Jennar | son blog | 11 novembre 2014

Lors de la séance du Conseil municipal d’Elne, le 29 septembre 2014, la nouvelle municipalité d’Elne a décidé l’annulation d’une délibération prise par l’ancienne municipalité (24 février 2014) donnant aux rues d’un lotissement en construction, des noms de femmes célèbres qui, au-delà de tout parti-pris idéologique, se sont illustrées pour leur combat dans l’humanitaire, la résistance ou le droit des femmes.

Ainsi les noms de :
Lucie Aubrac, résistante ;
Geneviève De Gaulle-Anthonioz, résistante, déportée, fondatrice et présidente d’ATD Quart-Monde ;
Martha Desrumaux, résistante, déportée ;
Lise London, résistante, déportée ;
Madeleine Fillols, célèbre sage-femme qui accoucha nombre d’enfants à la Maternité d’Elne ;
Mère Teresa de Calcutta dont on connaît l’oeuvre humanitaire ;
Rosa Park, noire américaine qui refusa de laisser sa place à un blanc dans un bus aux USA à une époque où elle avait obligation de le faire ;
Olympe de Gouges, héroïne de la Révolution Française, auteure de la « déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », guillotinée en 1793 ;
…seront désormais remplacés par des noms de « pics » pyrénéens tel « Canigou », « Costabonne », « Carlit », « Fontfrède »…

L’esprit de Vichy est de retour. Voilà où conduisent des discours comme ceux de Sarkozy (à Grenoble) ou de Valls (sur les Roms); voilà où conduisent des ouvrages comme ceux de Zémour; voilà où conduit la banalisation du racisme, de l’antisémitisme, de l’islamophobie, des thèses révisionnistes. L’esprit des Lumières est, comme aux pires heures des années 1932-1945, battu en brèche dans un pays où droite décomplexée et droite complexée alternent pour pratiquer les mêmes politiques qui portent aux nues le chacun pour soi et qui dénoncent comme « archaïques » et « passéistes » les politiques fondées sur la solidarité.

rmj

 http://www.jennar.fr/?p=3993


Pétition:

Elne : Noms de rues et direction de la culture.


Lors de la séance du Conseil municipal d’Elne, le 29 septembre 2014, la nouvelle municipalité d’Elne a adopté deux décisions politiques graves :

1- L’annulation d’une délibération prise par l’ancienne municipalité (24 février 2014) donnant aux rues d’un lotissement en construction, des noms de femmes célèbres qui, au-delà de tout parti-pris idéologique, se sont illustrées pour leur combat dans l’humanitaire, la résistance ou le droit des femmes. Lucie Aubrac, Madeleine Fillols, Lise London, Olympe de Gouges, Mère Teresa, Geneviève De Gaulle-Antonioz, Martha Desrumeaux, Rosa Park.

2- La suppression du terme « culture » de l’organigramme des services municipaux et du même coup la suppression du poste de direction de la culture, qui devient direction du développement économique et patrimonial. Cette suppression s’accompagne de la baisse conséquente d’une bonne part de ses moyens financiers (gel des crédits d’acquisition de la médiathèque, suppression de manifestations artistiques, recul sur la Maternité….).

Ces deux actes, dont on peut craindre qu’ils découlent d’une « lepenisation » des esprits, nient la notion de service public local, nient que la culture et l’art sont des vecteurs du développement individuel et collectif, nient qu’ils sont essentiels au « vivre ensemble », nient qu’ils contribuent à la formation du jugement du citoyen et donc à la démocratie.

La culture est en danger, non seulement par la précarisation des statuts de ses principaux acteurs (le statut des artistes et techniciens intermittents du spectacle en est l’un des exemples) mais aussi par la disparition, lente mais sûre de la culture, des décisions, actes publics et des projets politiques.

En signant cette pétition, je demande à la nouvelle municipalité d’Elne et à son maire de redonner les noms aux rues, tel que prévu, dans la délibération du 24 février 2014 et de renoncer à la suppression du poste de direction de la culture.
 

12 novembre 2014

Appel du plateau de Millevaches: Désarmons la police!






Par Les contrées magnifiques | 8 novembre 2014

Au bord du plateau de Millevaches, une petite centaine de personnes s'est livrée à ce qui semble vouloir être le coup d'envoi d'une campagne. Précédés de la banderole "A la niche les cognes" et suivi d'une autre "Désarmons la police", ils se sont déplacés du centre d'Eymoutiers jusqu'à la gendarmerie locale, aux grilles de laquelle ils ont accroché leurs calicots. Des individus non identifiés en ont profité pour bloquer les entrées de la gendarmerie avec des chaînes et des cadenas. Un tract a été distribué, que voici :

"Considérant que manifester ne doit pas se réduire à simplement défiler dans des rues policées mais bien à faire plier les gouvernants par tout moyen adéquat ;

Considérant que ce n’est pas à ceux qui organisent une répression meurtrière de définir ce qu’est la violence en désignant quelques vitrines cassées ;

Considérant que les prétendues « forces de l’ordre » ont pourtant reçu les armes et les consignes à même de briser tout ce qui ne serait pas un défilé policé ;

Considérant que depuis des années maintenant, elles appliquent une doctrine de maintien de l’ordre consistant à blesser, éborgner, larder la chair des manifestants d’éclats de métal, et cela à dessein ;

Considérant qu’une telle stratégie – « en blesser un pour en effrayer cent » – vise essentiellement à dissuader quiconque de manifester, vise à établir comme normal le fait que désobéir puisse se payer d’un oeil, d’un nez, d’une mâchoire, voire désormais de la vie ;

Considérant que la mort de Rémi Fraisse n’est en effet pas le fruit d’une bavure, mais la conséquence logique d’une telle stratégie ;

Considérant que même après le meutre au Testet, les forces de l’ordre ont continué à utiliser des armes similaires à celle qui a causé la mort de Rémi, comme en témoignent les manifestants attaqués ou blessés par des grenades offensives ou des grenades de désencerclement ce samedi 1er novembre à Nantes et à Toulouse ;

Considérant qu’il est plausible que de tels évènements se reproduisent ;

Considérant que la stratégie de communication cyniquement mise en oeuvre par le gouvernement dans de telles occasions consiste d’une part à contrôler la circulation des informations afin de contenir l’émotion populaire, d’autre part à mettre en cause de « petits groupes organisés d’émeutiers » là même où c’est toute la population qui, par sa présence résolue, appuie l’émeute ;

Considérant que ce n’est bien évidemment pas les émeutiers qui sont complétement isolés de la population, mais bel et bien le gouvernement et sa police ;

Considérant que les forces de police n’ont de légitimité que celle de l’ordre politique qu’elles conspirent à maintenir ;

Considérant en l’espèce que le présent ordre politique n’a lui-même plus un gramme de légitimité, et que par voie de conséquence les forces de police non plus ;

Considérant qu’à peu près tout le monde déteste la police (y compris les policiers eux-mêmes) ;

Considérant que la gendarmerie est partout comme un corps étranger qu’il convient d’extirper de la population ;

Considérant enfin que ces gens sont armés et dangereux, et qu’ils sont finalement assimilables à une milice au service d’intérêts tout autres que ceux du peuple ;

Considérant que l’humanité a vécu sans police pendant assez de siècles et en assez de lieux pour trouver en elle toutes les ressources d’une vie débarassée de pareille verrue ;

Considérant que nous sommes bien assez grands pour trancher nos conflits et penser nos façons de vivre par nous mêmes ;

Nous, assemblée populaire du plateau de Millevaches, appelons tous et chacun dans les jours qui viennent à se rendre en masse devant les commissariats, gendarmerie et casernes afin d’y bloquer par tous les moyens nécessaires – piquets, soudure, cadenas, murets, etc. – la sortie des uniformes globalement inutiles, malfaisants et régulièrement assassins qui les peuplent."

Précisons que plusieurs gendarmeries de la région auraient été aussi cadenassées le même jour à l'aube.

Fermeture de 70 classes dans le Lot : manifestation le samedi 15 novembre à Cahors



Une menace sans précédent pèse aujourd’hui sur l’ensemble des écoles et villages du Lot. Les enfants seraient regroupés dans de grands groupes scolaires.
Les conséquences seront pour les enfants des temps de transport plus long, des classes plus chargées, la perte d’une qualité de vie.
Cela entraînerait aussi la disparition d’emplois locaux, la perte du lien social, la désertification de nos territoires.
L’implication des parents, des élus, citoyens de chaque commune, la diffusion des informations, la multiplication des actions seront les conditions d’une riposte à l’échelle départementale. Le temps presse. Demain il sera trop tard. Les écoles fermées ne rouvriront plus.


source : Blog des Bourians



Par le Lot en Action, 12 novembre 2014

Suite à la réunion du 6 novembre à Montfaucon, s'organise la manifestation du samedi 15 novembre 2014, à 11h, place Gambetta à Cahors.

Imprimez les tracts, les affiches, et faites circuler l'information (voir dossier de presse, reproduit ci-dessous) :

Nous appelons tous les collectifs, tous les citoyens, élus, parents d'élèves, enseignants, habitants, commerçants, tous concernés à manifester contre la fermeture programmée des écoles de village du Lot.

La pétition qui circule a d'ores et déjà été signée par plus de 2500 personnes, elle sera remise en main propre à la ministre de l'Education nationale par notre députée Orliac avant le 28 novembre : continuons à la faire signer !

Plus de 49 communes ont déjà voté la motion contre la fermeture des écoles, continuons à convaincre nos élus de s'engager.

RDV à Cahors, le 15 novembre à 11h, place Gambetta.

 

11 novembre 2014

Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens


Sécurité alimentaire, droit social, écologie...


Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens


Engagées en 2008, les discussions sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d’attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.

suite sur le Monde Diplomatique ... 
 
 

Mort de Rémi Fraisse : Communiqué du syndicat SUD INTERIEUR

Photo Louis Witter
  

Les forces de l’ordre ne sont pas faites pour tuer ni brutaliser des manifestants


Le débat qu’ouvre la mort de Rémi Fraisse est forcément politique puisque l’origine de cette mort est politique. Elle a sa source dans un refus de débattre qui a le soutien du gouvernement (mais à quoi sert alors la politique si elle ne veut pas débattre ?).

SUD INTERIEUR doit le dénoncer parce que la police ou la gendarmerie ne sont pas et n’ont pas à être un instrument politique, c’est un service public, au service du public et non d’une telle politique qui méprise les gens.

C’est parce que la police, ou dans le cas présent, la gendarmerie, sont détournées de leur travail que Rémi Fraisse est mort.

La direction de la gendarmerie, mais aussi le préfet et le ministre en portent toute la responsabilité.

Il est en effet stupéfiant de pouvoir comprendre que la police ou la gendarmerie seraient incapables d’empêcher les « casseurs » d’agir alors qu’elles en tirent a posteriori prétexte pour utiliser des armes de guerre contre la population.

Ce qui s’est passé à Sivens n’est que la conséquence prévisible des abus constatés dans l’emploi des CRS et des gardes mobiles dans les manifestations de Nantes et de Paris.

La hiérarchie responsable de ces abus s’abrite derrière des justifications qui n’en sont pas(1).

Une telle simplification aboutit à comprendre que cette hiérarchie réduit la mission de la police où de la gendarmerie à cogner sur les manifestants.

C’est indigne et inacceptable pour tous les agents du ministère de l’intérieur, qui sont avant tout des citoyens préoccupés de leurs droits fondamentaux et de leurs libertés publiques,
et dont leur engagement professionnel vise justement à garantir l’exercice à tous leurs concitoyens.

Il y avait une époque ou la police infiltrait les mouvements pour anticiper les violences et il est lassant d’entendre aujourd’hui un discours policier à évoquer des groupuscules « radicalisés » sans même être capable d’en citer un seul précisément.

Cogner – voire tuer – des manifestants, au prétexte de lanceurs de cocktails molotovs, sans jamais en arrêter un seul ou être capable de prévenir leur action alors que la police était capable de s’informer sur des mouvements clandestins autrement plus sérieux, est donc une imposture, un mensonge.

Lire la suite sur le blog de SUD INTÉRIEUR ...
 

9 novembre 2014

Toulouse, une femme frappée et trainée à terre par les CRS (video)



La jeune fille qui se fait malmener par les gendarmes est visible à la 30 ème seconde de cette vidéo, juste avant le passage de la charge CRS, sur la gauche de l'écran, elle porte un blouson en cuir, une écharpe noire et un sac à main.
Elle partait en direction opposée à la charge !
Elle n 'était pas armée.
 
Pour aller plus loin: Lire le témoignage (hallucinant) de Valentin, présent à cette manifestation:
Que s'est-il passé le 8 Novembre à Toulouse ?
 

A Toulouse le 8 novembre, une manifestation piégée par les forces de l'ordre (témoignage)



Témoignage d'un jeune présent à la manif de Toulouse contre le projet de barrage :

Que s'est-il passé le 8 Novembre à Toulouse ?


source

Je m'appelle Valentin, j'ai 17 ans et je suis pacifiste.
Nous nous sommes tous réunis comme prévu à 14 Place Jean Jaurès pour la manifestation. Nous avions appris la veille au soir -via les médias !- qu'elle était interdite. Après avoir observé une minute de silence à la mémoire de Rémi, nous nous sommes concertés afin de savoir ce que l'on allait entreprendre. Un membre du NPA a négocié avec la police et 30 minutes après, il nous a appris que la police -via le Préfet- nous proposait un nouveau parcours : traverser les allées Jean Jaurès. Premier piège de la journée mais nous ne le savions pas encore. Dans une ambiance bonne enfant, la manifestation avançait dans la Boulevard Jean Jaurès, encadrée par des policiers. Second piège. Et tout à coup, en plein milieu du boulevard, des camions anti-émeute (avec de grandes grilles devant le capot) arrivent et bloquent la manif au milieu du boulevard. Étonnés, on voit une masse de CRS avancer en même temps que les camions vers nous. Alors que nous étions autorisés à traverser le boulevard. C'est là que le piège s'est refermé sur nous : nous nous sommes aperçus que nous étions totalement encerclés : les CRS et les GM bloquaient le boulevard derrière, devant et sur les côtés. Impossible donc d'en sortir. Alors on s'est tous couchés par terre en signe d'indignation et de non-violence.

Et là c'est le drame : les CRS lancent une sommation pour que l'on se disperse (alors que le boulevard était ENCERCLÉ et que l'on ne pouvait PAS partir). Puis ils chargent sur les manifestants couchés en première ligne : gaz lacrymogènes en pleine face, grenades assourdissantes, coups de pieds, coups de matraques. Nous sommes tous restés couchés en se tenant les uns les autres mais la douleur était telle que tout le monde a fini par partir en courant petit à petit. Pour ma part, j'étais couché devant, en première ligne. J'ai reçu coups de pieds, de matraque, de bouclier, et je ne sais combien de gaz dirigés vers le sol par les CRS. Je suffoquais tellement qu'au bout de 5 minutes j'ai dû sortir en courant.
La jeune fille à côté de moi est restée 30 secondes de plus et un CRS lui a attrapé la tête par les cheveux afin de la gazer en plein visage.
Pour ma part j'ai couru pour me réfugier loin des gaz dans un coin du boulevard. J'ai observé une super solidarité car des gens me croisaient et me donnaient du sérum pour les yeux. Au bout de 10 minutes ça allait (un peu mieux), j'avais encore les yeux qui pleuraient mais je suis revenu sur les lieux. Et là j'ai vu une scène de massacre : des policiers frappaient des manifestants partout, c'était la chasse, le boulevard était bloqué et personne ne pouvait s'enfuir. J'étais hors de moi et j'ai commis une erreur : je me suis avancé vers un chef des CRS et je lui ai dit toute ma colère, sans violence mais avec beaucoup d'entrain dans ma voix. Il m'a poussé, et j'ai vu son regard vide, sans âme, une seconde. Puis il a levé son aérosol et m'a gazé au visage, j'étais en face de lui, à 3 cm de son visage. Puis j'ai entendu des gens lui crier dessus et je suis parti car j'avais vraiment mal, j'avais du gaz partout, nez, bouche, yeux, oreilles, cheveux, vêtements... La peau me brûlait, je n'y voyais rien, je me suis effondré. Heureusement des gens m'ont attrapé et m'ont porté jusqu'à chez eux pour que je me rince le visage. La douleur était telle que je voulais qu'on m'assomme ! Sur le chemin j'ai observé une magnifique solidarité car tout le monde me proposait du Maalox, du sérum pour les yeux, à manger, à boire... J'étais complètement sonné par la douleur. On a voulu sortir du boulevard mais impossible, j'ai dit que je voulais me soigner, que je ne pouvais plus respirer, et la réponse que l'on a eu c'est : "bien fait pour vous, vous y étiez c'est que vous le méritez, vous y restez maintenant". On a mis une bonne demi-heure à atteindre l'appartement de ceux qui m'ont aidé en passant par des rues dérobées. J'ai mis au moins 45 minutes à m'en remettre.
Hier soir en rentrant chez moi j'ai voulu me doucher mais tous les gaz qui étaient restés dans mes cheveux ont dégouliné sur mon corps et ça m'a horriblement brûlé. La personne qui est venue me chercher à Toulouse avait même du mal à respirer et toussait dans la voiture car j'avais plein de gaz sur moi, on a dû s'arrêter plusieurs fois au milieu de l'autoroute pour aérer la voiture car il ne pouvait pas conduire !

Bravo à ceux qui sont restés coincés dans le boulevard durant plusieurs heures dans les gaz et les tirs de Flash-Ball.
Cette manif était un piège : les policiers nous ont menti (ce trajet n'a en réalité jamais été autorisé) et en ont profité pour tous nous bloquer dans un espace restreint et nous faire mal. Ils ont attisé la haine en nous en chargeant les manifestants pacifiques couchés par terre. LES POLICIERS SONT À L'ORIGINE DES DÉBORDEMENTS QU'ILS ONT VOLONTAIREMENT PROVOQUÉ !

Ah et j'oubliais, il faut savoir qu'au début de la manif des gens arrivaient et venaient parler avec les policiers, puis se joignaient à eux afin de "faire régner l'ordre" et ce n'était en aucun cas des policiers. Des policiers de la BAC se sont déguisés en casseurs et ont chassé des gens, cassé des vitrines... Les policiers se sont joints à des INCONNUS et leur ont prêté des CASQUES afin qu'ils tapent dans le tas, et ça je l'ai VU DE MES PROPRES YEUX !
Je tiens à remercier les personnes qui m'ont tiré de là car sans elles je sais pas ce que je serai devenu...
Si quelqu'un a une vidéo ou des photos de ce qu'il s'est passé, que ce soit au début quand on était couchés ou à la fin quand le CRS m'a gazé en face de moi, je suis preneur car j'ai des journalistes qui le voudraient.
Ci-joint des photos de mon visage après le premier gazage de loin (où j'ai une écharpe) et après mon gazage de près (j'ai du Maalox, la rre blanche, plein le visage).
La peau me brûle encore et ma maison et ma salle de bain puent le gaz, je viens de relancer une troisième machine pour laver mes affaires car le gaz ne part pas. J'ai peur de prendre une nouvelle douche c'est dire ! Vous pouvez chercher sur YouTube des vidéos de ce massacre car il y en a sûrement.

Merci d'avoir pris la peine de lire. J'espère qu'il y a de quoi prendre conscience de la barbarie des policiers.
Je porte plainte Mardi.
Val

source: https://www.facebook.com/SoutienTestet/posts/387358161418157

Lire également,
TEMOIGNAGE DE LA ‪#‎MANIFESTATION‬ A ‪#‎TOULOUSE‬ contre le projet de barrage sur la forêt de ‪#‎Sivens‬ ‪#‎Testet‬ et contre les ‪#‎Violences_Policières‬ 08/11/2014 :

https://www.facebook.com/SoutienTestet/posts/387379871415986

TAFTA gueule à la récré

Photo Nouvelle done


Par Karim Indé | son blog: Du droit et de l'oubli | le 09 novembre 2014

Vous connaissez le TAFTA ?

Ou TransAtlantic Free Trade Agreement ( Traité de libre échange transatlantique) . Oh oui , on arrête de nous en parler … Pour une bonne raison , soyez en assurés . #DATAGUEULE qui fait des petites vidéos de 3 minutes sur France 4 nous résume très bien en quoi ce traité va encore nous amener son lot de problème.

Pourquoi ?


1- Les conditions de négociation :
qui se déroulent dans la plus grand opacité , bien que concernant des sujets fondamentaux pour notre vie à tous, pas très démocratiques

2- La fin des normes sanitaires
Poulet au Chlore , Boeuf aux hormones , ça vous semble dégueulasse ? Rassurez vous , ça arrive .

3- La fin des normes sociales
Ah enfin de la bonne vieille flexibilité , un salaire minimum à 7,25 $ de l’heure ( soit 5,82 € ) comme les employés de Mac Donald’s à New York , ça vous tente ? Ne vous en faites pas , avec TAFTA, TOUT devient possible !

Comment ?

Un mécanisme tout simple , les tribunaux arbitraires privés .

Les entreprises pourront attaquer les Etats s’ils estiment que leurs législations (lois,…) représentent un préjudice pour leur entreprise : interdiction de faire de la publicité pour le tabac, etc …
Les Etats ne pourront pas, par contre, attaquer les entreprises. La réciprocité, ce serait trop beau.
Les juges ? Non pas de juges professionnels , des juges privés. Mais qui prendre ? Je ne sais pas moi, des avocats d’affaires par exemple, ils connaissent bien les dossiers et les grandes multinationales, elles payent bien !

Trève de blabla , tout ça en images , et en animations s’il vous plaît ! Merci #DATAGUEULE


8 novembre 2014

Meurtre de Sivens : Valls doit démissionner

Extrait d'un article de Mediapart

Par Isabelle Attard | 6 novembre 2014 | son blog

Meurtre policier du Sivens : le premier ministre Valls doit démissionner


Mediapart a révélé les détails de l’enquête sur la mort de Rémi Fraisse. Le doute n’est plus permis : Rémi Fraisse est mort de la main d’un gendarme, clairement identifié. Le gouvernement a été informé de tous les détails quelques heures seulement après ce drame. Comment l’ensemble du gouvernement a-t-il pu décider de se taire pendant deux jours ?

Comment Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, a-t-il affirmé le mardi 28 octobre qu’il “ne s’agit pas d’une bavure” ? Alors que le préfet avait donné des consignes de fermeté aux forces de l’ordre, pour se déployer dans une zone où il n’y avait plus rien à protéger !

La seule possibilité pour que cette mort ne soit pas une bavure, ce serait qu’elle ait été voulue !

Comment le Premier Ministre Manuel Valls a-t-il pu prétendre le mercredi 29 octobre qu’il n’avait “rien à cacher et rien à craindre”, alors qu’il savait tout et qu’il ne disait rien ?

J’aurais aimé croire que les mensonges du Ministre Cahuzac n’étaient qu’une exception. Je ne peux que constater aujourd’hui que le mensonge est une règle pour ce gouvernement.

Face à cette réalité avérée, il n’y a plus qu’une solution digne et juste. Le Premier Ministre doit présenter sa démission et celle de son gouvernement.


Isabelle Attard, députée du Calvados, co-présidente de Nouvelle Donne
 

Enfin une carte des grands projets utiles !



Barrage de Sivens, aéroport de Notre-Dame-des-Landes, projet de ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin... Autant de projets critiqués pour leur inutilité sociale, leurs conséquences néfastes sur l’environnement et leur caractère « imposé », sans véritable concertation démocratique. Mais qu’en est-il des propositions alternatives ? Des idées d’infrastructures en matière d’énergie ou de gestion de l’eau portées par les citoyens eux-mêmes, loin des lobbies industriels, des intérêts privées et des risques de corruptions des élus ? ECA Watch, un réseau d’organisations non gouvernementales, publie une carte mondiale de ses propositions d’infrastructures, alternatives et répondant à l’intérêt général. L’enjeu, « encourager les institutions financières publiques à investir dans de meilleurs projets ».

La carte s’appuie sur des projets dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des transports, en Afrique, en Amérique latine et en Europe. Dans le domaine des transports, à Hanovre (Allemagne), un mouvement local, le BAMS, se mobilise pour transformer la ville en une zone sans voiture, offrant des transports publics et gratuits à tous les habitants. ECA Watch mentionne également le référendum italien de 2011 à l’issue duquel une majorité de citoyens ont refusé massivement une privatisation de la gestion de l’eau. Une manière surtout de se prononcer en faveur de la remunicipalisation de l’eau, bataille dans laquelle s’engagent de plus en plus de villes [1].

La suite sur Bastamag ...
 

7 novembre 2014

François, le pape des damnés de la terre

AU VATICAN, RENCONTRE MONDIALE DES MOUVEMENTS POPULAIRES 

Par Ignacio Ramonet | Mémoires des luttes | 29 octobre 2014

Le Pape François : « Quand je défends les pauvres, certains m’accusent d’être communiste ! »

Journée historique au Vatican ce mardi 28 octobre 2014. Parce qu’il n’est pas fréquent que le Pape convoque, au Saint-Siège, une Rencontre mondiale des mouvements populaires, à laquelle participent des organisations d’exclus et de personnes marginalisées des cinq continents et de toutes origines ethniques et religieuses : des paysans sans terre ou qui occupent illégalement des propriétés, travailleurs informels urbains, femmes révoltées, recycleurs et biffins, cartonniers, peuples indigènes en lutte... Plusieurs dirigeants présents sont menacés par des escadrons de la mort... En somme, une Assemblée mondiale des damnés de la terre. Mais des damnés qui se battent et ne se résignent pas.

Il est encore moins fréquent que le Pape en personne s’adresse à ces personnes en leur disant qu’il veut « écouter la voix des pauvres » parce que « les pauvres ne se contentent plus de subir les injustices, mais ils luttent contre leur sort » et qu’il veut, lui, le Pape, « les accompagner dans cette lutte ». François leur a dit également que « les pauvres n’attendent plus les bras croisés des solutions qui ne viennent jamais ; maintenant, les pauvres veulent être acteurs de leur destin et trouver eux-mêmes une solution à leurs problèmes » car, ajoute-t-il, « les pauvres ne sont pas des êtres résignés, ils savent protester, et se révolter ». Et il a dit : « J’espère que le vent de cette protestation deviendra un orage d’espérance. »

François a également affirmé : « La solidarité est une manière de faire l’histoire. » C’est pourquoi, il rejoint la demande des pauvres qui réclament « de la terre, un toit et un travail ». Il a commenté : « Certains, quand je demande pour les pauvres de la terre, un toit et un travail, disent que ‘le Pape est communiste’ ! Ils ne comprennent pas que la solidarité avec les pauvres est la base même des Evangiles. »

François a rappelé que « la réforme agraire est une nécessité morale ! » Et il a accusé, sans le nommer, le néolibéralisme d’être à l’origine de nombreux malheurs contemporains : « Tout cela arrive – a-t-il précisé – quand on déplace l’être humain du centre du système et qu’on le remplace par l’argent-roi. » Il a répété qu’ « il faut hausser la voix ». Et il a rappelé que « les chrétiens, nous disposons d’un programme que j’oserais qualifier de révolutionnaire : les béatitudes du Sermon de la Montagne rapportées par Saint Matthieu dans son Evangile. »

Un discours fort, courageux, qui s’inscrit dans le droit fil de la Doctrine sociale de l’Eglise à laquelle François s’est référé explicitement. Cela faisait très longtemps qu’un Pape ne prononçait pas une allocution aussi sociale, aussi « progressiste » sur un thème, les pauvres, qui constitue l’une des bases fondamentales de la doctrine chrétienne.

Cette intervention a été d’autant plus importante qu’elle fut prononcée en présence du président de la Bolivie, Evo Morales, icône des mouvements sociaux et leader mondial des peuples autochtones. Un moment plus tard d’ailleurs, très applaudi, le président Morales prenait à son tour la parole, devant le même auditoire, pour expliquer, de nombreux exemples à l’appui, que « le capitalisme, qui fait commerce de tout, a créé une civilisation du gaspillage ». Il a insisté sur l’idée qu’ « il faut refonder la démocratie et la politique, parce que la démocratie c’est le gouvernement du peuple et non pas celui du capital et des banques ». Il a également mis l’accent sur « le respect nécessaire de la Terre mère » et « la mobilisation indispensable contre la privatisation des services publics ». Il a suggéré aux mouvements sociaux réunis à l’occasion de cette Rencontre de « créer une grande Alliance des exclus » pour défendre les « droits collectifs » qui complètent, selon lui, les droits de l’homme.

Le sentiment général des participants à cette Rencontre inédite c’est que ces deux interventions du pape François et du président Evo Morales confirment d’une part, la nouvelle dimension internationale du président bolivien, et, d’autre part, le nouveau rôle historique du Pape François qui semble s’affirmer de plus en plus comme le porte-parole des pauvres d’Amérique latine et de tous les exclus du monde.

Texte intégral (en espagnol) du discours du Pape François le 28 octobre 2014 à l’occasion de la Rencontre mondiale des mouvements populaires.

Lire aussi: Le pape François invite les pauvres à « protester et se révolter»
 

5 novembre 2014

En 30 ans 421 millions d'oiseaux ont disparu (image)


Plus d'info, par exemple ici : Les Brindherbes Engagés
"La vérité c'est que quelque chose va très mal dans ce monde…"

Policiers à tête de mort : un symbole dangereux


Des policiers arborant des foulards à tête de mort lors d’une manifestion : c’est tout sauf anecdotique. Un symbole dangereux dans un pays dont l’idéal reste républicain. Décryptage.




Samedi dernier à Nantes, moins d’une semaine après la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, tué à Sivens (Tarn) par l’explosion d’une grenade offensive lancée par un gendarme mobile, un policier en civil arborant une tête de mort fait face aux manifestants.

Le photographe Vladimir Slonska-Malvaud, 24 ans, auteur de ce reportage publié lundi matin sur Reporterre est formel. Sur plusieurs de ses clichés, pris samedi à Nantes, lors d’une manifestation de soutien à Rémi Fraisse, un fonctionnaire de police en civil, casquette, blouson, pantalon et gants aux couleurs foncées, porte un masque de tête de mort.



Un symbole choquant sur le visage d’un représentant de l’ordre, même sur un civil, qui par définition ne porte pas d’uniforme. Un symbole particulièrement malvenu dans le contexte tendu que l’on connaît, celui de la mort brutale d’une jeune manifestant – « un crime du pouvoir socialiste », selon Hervé Kempf.

D’autres policiers en civil arborant un foulard à tête de mort ont été vus et photographiés par d’autres témoins : les reporters de Taranis News les ont filmé dans leur video retraçant la manifestation de Nantes le 1 novembre. On les voit à 8’00"...

Suite sur Reporterre ..
Source : Cyril Cavalié pour Reporterre.

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Et aussi:  La TotenKopf Mais quel est donc ce symbole infecte ?

L'insigne allemand Totenkopf représente une tête de mort vue de trois quarts, la face traversée par deux tibias.
Cette tête de mort est un insigne récurrent utilisé par différentes composantes armées, militaires, ou para-militaires au cours de l'histoire de l'Allemagne.

Extrait du Wiki 


 

L’hiver dans les prisons israéliennes, une autre forme de torture



Prison de Megiddio

Les prisonniers politiques palestiniens se préparent à protester contre l’administration pénitentiaire israélienne au sujet de leurs besoins en vêtements et couvertures pour l’hiver, d’autant que d’après les prévisions, il sera très froid. Muhammad al-Masri, prisonnier dans la prison Megiddo, a dit au correspondant du Centre palestinien d’information (CPI) que l’administration pénitentiaire a averti les prisonniers qu’il leur était interdit de faire entrer, de l’extérieur, des vêtements d’hiver et des couvertures. Les prisonniers, très en colère, ont menacé d’intensifier leurs protestations.

Ils ont expliqué que l’administration pénitentiaire fait du chantage sur les prisonniers d’un côté, et du « business » de l’autre : elle a interdit l’entrée des vêtements et des couvertures, mais autorise que les prisonniers les achètent à la cantine de la prison.


Ofer surpeuplée et la crise hivernale

La situation dans les autres prisons n’est guère meilleure qu’à Meggido, mais c’est à Ofer qu’elle est pire en termes de capacités à faire face à l’hiver.

Les prisonniers ont dit à notre correspondant que leurs revendications de l’hiver dernier demeurent, et quand un nouveau prisonnier arrive, ce sont eux qui lui fournissent ce dont il a besoin jusqu’à ce qu’il arrive à l’obtenir par lui-même, mais cette année, la situation est différente.

Lire la suite sur Arrêt sur Info ...

3 novembre 2014

Temoignage d'un zadiste au Testet (vidéo)

source photo: France-Info


Framasoft lance une ambitieuse campagne pour dégoogliser Internet


Par la Rédaction de BASTA! | 21 octobre 2014

Framsoft s’attaque aux géants de la Silicon Valley. L’association qui promeut logiciel et culture libres vient de lancer une grande campagne de dons afin de poursuivre le développement de ses outils. Objectif : proposer des services alternatifs aux applications de Google (et d’autres), qui « menacent nos vies numériques ». Basta ! relaie son appel.

Avec ses services (GMail, YouTube, Google Docs…) envahissant la toile, ses brevets sur l’électronique, la robotique et le vivant, la deuxième capitalisation boursière au monde qu’est Google devient le symbole de ces sociétés qui exploitent les données et activités des internautes. L’association Framasoft, qui œuvre depuis 12 ans à l’éducation populaire pour le logiciel et la culture libre, se lance dans un défi audacieux : offrir des alternatives sans publicité ni but lucratif.

« Nous proposons déjà au grand public des alternatives libres, éthiques, décentralisées et solidaires. Des applications web telles que Framapad (pour écrire un document à plusieurs, comme Google Docs) ou Framadate (sondages à la “Doodle” pour décider d’une date de réunion) qui en respectant les données de nos utilisateurs, connaissent un succès exponentiel, nous explique Simon Giraudot, secrétaire de l’association Framasoft. Mais il faut aller plus loin, car les internautes aspirent à plus de respect et de protection de leur vie privée. Nous venons d’ouvrir Framasphère, un accès au réseau social Diaspora qui est une alternative à Facebook, et avons déjà plus de 2000 inscriptions. Sur trois ans, nous souhaitons pouvoir proposer des alternatives concrètes et simples d’utilisation à Google Books, Dropbox, Skype, Twiter… voire YouTube et GMail ! »

Le secret de Framasoft, c’est l’utilisation de logiciels libres, des logiciels au code ouvert que chacun peut corriger, surveiller et améliorer.

« Nous ne sommes pas une entreprise mue par le profit, nous rappelle Simon Giraudot. Nous sommes une association soutenue par le travail de bénévoles actifs et financée principalement par les dons. Avec un budget équivalent à 2,27 secondes du chiffre d’affaires annuel de Google, nous arrivons déjà à proposer des services utilisés par des dizaines de milliers de personnes, associations, écoles, syndicats… Si le public nous suit dans cette campagne de dons, nul doute que nous pourrons aller beaucoup plus loin. »

Avec sa charte définissant sa vision des services LEDS (Libres, Éthiques, Décentralisés et Solidaires), et son site www.degooglisons-internet.org évoquant le petit village gaulois résistant à l’envahisseur romain (ici représentés par Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft), Framasoft entend susciter l’adhésion à son projet. Celui de revisiter, à l’ère du numérique, un affrontement biblique : le logiciel libre contre Googoliath.

A lire sur Basta ! :
L’univers de la culture libre et non-marchande a sa galaxie : Framasoft
 

Cet homme est-il un « casseur » ? Non, c’est un policier


La police se déguise de plus en plus en « casseurs », dont l’image violente est utilisée ensuite par les médias. Samedi soir, une nouvelle manifestation s’est tenue à Nantes suite à la mort de Rémi Fraisse. Les provocations policières ont rapidement donné lieu à des affrontements, alors que la manifestation était majoritairement pacifique. Et les policiers en civil, déguisés en manifestants, jouent un rôle trouble.



Nantes, reportage

Samedi 1er novembre, à Nantes, la manifestation en hommage à Rémi Fraisse, militant écologiste tué par une grenade explosive de la gendarmerie le 26 octobre 2014 sur le lieu du barrage de Sivens, dans le Tarn, a une nouvelle fois donné lieu à un déchaînement de brutalités policières contre les 1.500 manifestants présents, dans leur grande majorité non violents.

Suite à lire sur Reporterre ...
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Plus que jamais d’actualité : Appel à participer à la journée du 22/11, contre les répressions policières

2 novembre 2014

Qui sont les "agitateurs" de la place de l’Hôtel de Ville, le 29 octobre 2014 ?



Mais non, nous n’étions pas 700 à manifester - à peine 200. Autour de nous les passants continuaient à entrer et sortir du BHV, les bras chargés de paquets. Rue des Archives les terrasses bruissaient d’exclamations et de rires, comme chaque soir, dans la fumée des cigarettes. Deux réalités parallèles. Et entre ces deux mondes, le double, triple cordon des CRS - deux ou trois policiers pour chacun d’entre nous.


Je suis arrivée vers 20h30, après les escarmouches. Le rassemblement s’était transformé en petits groupes qui discutaient sous surveillance policière. Des allers et venues. Rares visages familiers, beaucoup d’inconnus. Flottement général qui m’a surprise. Je me suis dit, au fond, si la police partait maintenant, nous ne tarderions pas à nous en aller, nous aussi. (...)

suite sur Paris-Luttes.Info ...

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Plus que jamais d’actualité : Appel à participer à la journée du 22/11, contre les répressions policières

"Choisi ton camp!" : Hommage de Daniel Mermet pour Rémi Fraisse






« C’est l’histoire de deux enterrements. Voilà deux enterrements qui tombent nez à nez, face à face.

Le premier c’est un enterrement très important… C’est l’enterrement du roi du pétrole, le patron de Total mort accidentellement. Hommage de la nation unanime ! Hommage de tous les médias ! Hommage de la terre entière ! Un hommage vibrant !

Le deuxième enterrement… C’est celui de Rémi, Rémi Fraisse, 21 ans, tué par une grenade offensive tirée par un gendarme, dans une manif’ contre le barrage de Sivens. Hommage beaucoup moins vibrant ! Le premier ministre parle de « casseurs », on parle de « bavure », on dit que « si l’on veut mourir pour des idées il faut assumer ».

A l’enterrement du patron de Total le roi du pétrole, on l’a peu souligné, il y avait des oiseaux. Des oiseaux endeuillés. Des mouettes. Des goélands tout en noir. Le noir de la marée noire. Le noir de l’Erika. Le naufrage pour lequel Total a été condamné. C’était des oiseaux du parti des oiseaux, le parti de Rémi, le parti des « djihadistes verts ». Rémi Fraisse est un « djihadistes verts » ! C’est l’expression de Xavier Beulin de la FNSEA.

Passé le respect à l’égard des morts, les deux figures en quelques jours sont devenues les symboles de notre présent. Deux symboles inconciliables. Il faut choisir son camp : l’assassinat ou l’accident.
L’oligarchie a choisi ! Le gouvernement a choisi ! Le cynisme, la violence, le mépris, et tout ce qui dégoute et fait gonfler les rangs de la Marine.

Alors choisi ton camps camarade. Le vent se lève, il n’y a pas d’arrangement.

Cours camarade ! Les oiseaux noirs en mourant te regardent. Cours camarade ! Le vieux monde est derrière toi ! »

Daniel Mermet
 

Une foule d'extrémistes a envahi le Testet...



... une foule -équipée d'armes bizarres- et qui a de bonnes raisons de "pensées" que le barrage n'aura pas lieu.



Make love no GPII*  ;)
 
* grands projets inutiles imposés

 

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