27 octobre 2010

Jeudi 28 octobre 2010, c’est rêve générale





« Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu’ils peuvent provoquer des changements » (Noam Chomsky)


Réveillez-vous, ils nous ont déclaré la guerre,
Réveillez-vous, peuple du monde et enfant de la terre,
Réveillez-vous avant le point de non-retour,
On aura besoin de tout le monde tout le monde tout le monde !!
Réveillez-vous, car demain sera pire encore,
Réveillez-vous avant qu’ils nous mettent des puces dans l’corps !
Réveillez-vous, c’est toutes nos vies qui sont en jeu

Keny Arkana (album Désobéissance)

Lot
Cahors -> 14h30 départ place Mitterrand
Figeac -> 14h30 départ devant le lycée Champollion
Biars sur Cere -> 10h00 devant la gare


Cahors, le medef investi par les manifestants

“Travailler plus dur pour gagner moins” : La Furie française dans la Cage de l’UE

Diana JOHNSTONE

Encore eux ! Les Français recommencent à faire la grève, à bloquer les transports, à mettre la chienlit dans les rues, et tout cela uniquement parce que le gouvernement veut retarder l’âge de la retraite de 60 ans à 62 ans. Ils sont fous ces Français.
C’est ainsi, je pense, que le mouvement de masse en France est perçu, ou, du moins, présenté, dans le monde, et surtout dans le monde anglo-saxon.

La première chose à dire est que la cause fondamentale des grandes grèves actuelles en France n’est pas "le retardement de l’âge de la retraite de 60 ans à 62 ans". C’est un peu comme quand on présente le marché libre capitaliste en termes du petit commerce du coin. Une simplification à des fins de propagande de questions très complexes. Cette simplification permet aux commentateurs d’enfoncer les portes ouvertes. 

26 octobre 2010

Jean-Pierre Brard La réforme des retraites

Une brillante intervention, claire, précise et ludique, qui met le doigt sur les mensonges de l'UMP.

25 octobre 2010

Le mouvement continue !

 
Ce lundi, on fera un pique nique sur le boulevard, essayez de mobiliser du monde, et bien que ce soit pour faire entendre nos revendications, c'est aussi pour passer un bon moment !
 
Si il est normal que moins de gens soient mobilisés en ce moment, parce qu'ils partent en vacances ou parce qu'ils sont loin, ce n'est pas pour autant que nous allons laisser tomber le mouvement, nous devons aller au bout, nous devons faire valoir nos droit et défendre ce en quoi nous croyons.
 
On vous attend à midi avec votre sandwich !



 

24 octobre 2010

Après Bellecour, on n’a plus peur ! Après le vote, ça continue

Suivi de vendredi.

Ce qui a été fait sur la place Bellecour, c’est ce qu’il s’est passé pendant le G8 de Gênes en 2001 : empêcher l’extension d’un mouvement par sa répression subite, arbitraire, sanglante, incompréhensible. Traumatiser pour empêcher que la joie vécue lors de ces dernières manifestations se transmette. Faire peur pour dissoudre nos envies et nos besoins de rencontres. Rendre invivables nos lieux de convergences.


Communiqué de presse inter-orga suite aux arrestations

Que pourront-ils faire après Bellecour ? Sortir les blindés ? Torturer les gens un-e à un-e ? Ce vendredi on avait tous et toutes un peu la gueule de bois. Stratégies classiques d’un état fasciste : terroriser, tout en nous faisant passer pour les terroristes. Il faudrait sans doute du temps pour éclaircir comment la situation de Bellecour a pu se produire, avec l’aquiescement des médias, mais peut-être que la meilleure chose à faire est simplement de montrer que nous ne nous laisserons pas terroriser, mieux, que nous n’avons plus peur de leurs gaz, de leurs flashballs à tirs tendus, de leurs fusils à pompe braqués sur nous. Parce que nous les avons déjà vécus. Parce que ce qui ne nous a pas tué nous renforce pour la prochaine fois, c’est-à-dire aujourd’hui ou lundi. Aujourd’hui, les premières personnes qu’il faut soutenir sont les grévistes de Feyzin, de la SNCF, de la Poste, etc. Une caisse de grève existe, trouvons les moyens de la remplir pour que le feu continue contre cette réforme ! Pour que vive Lyon l’insurgée.

source: rebellyon

Appel à la solidarité financière avec les grévistes

La mobilisation sociale contre la réforme des retraites prend de l’ampleur. Les manifestations, si massives et unitaires soient-elles, ne suffiront pas à faire reculer le pouvoir. Aussi les grévistes et les citoyens recherchent-ils d’autres modes d’action pour se faire entendre. L’adoption de la réforme par l’Assemblée et le Sénat n’y changera rien. Le vote par les parlementaires d’une réforme injuste et illégitime, contre la volonté populaire, est un inacceptable déni de démocratie.

 
Des salariés et des citoyens chaque jour plus nombreux entrent en résistance, dans l’Education nationale, les lycées et universités, la SNCF et les aéroports, les raffineries et les ports, le transport routier, dans d’innombrables grandes, moyennes et petites villes de France. Le blocage de l’économie devient possible.
Or, l’argent est le nerf de la guerre. Il faut aider les grévistes à tenir, pour gagner contre cette réforme injuste et scélérate. Ceux qui ne peuvent faire grève peuvent soutenir financièrement ceux qui la font, même modestement. Les initiatives, déjà nombreuses, doivent se multiplier.
 
Nous appelons chacun à envoyer sans attendre des dons aux syndicats qui mènent ces luttes.
 
Le site internet « Solidaires pour une grève efficace » recense déjà certaines de ces initiatives, et vous pouvez lui signaler celles que vous connaissez. Nous incitons également les citoyens opposés à cette réforme à contacter les syndicats de branche ou les unions locales qui leur sont proches. 

Pour faire un don c’est ici



23 octobre 2010

"La rage populaire française va dans une direction positive"

Publié sur arrêt sur images : http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php

Les Français : "un exemple" (chercheur US / Guardian)

Par Gilles Klein le 22/10/2010
"La rage populaire française va dans une direction positive" estime Mark Weisbrot un chercheur américain du Center for Economic and Policy Research (CEPR, de tendance "progressiste") dans une tribune publiée sur le site du quotidien britannique The Guardian, signalé par LeMonde.fr.
"Les Français sont descendus dans la rue par millions - avec des grèves à grande échelle - pour défendre leur retraite chèrement acquise." constate Weibrot
"Je dois reconnaître qu’il était étonnant de voir les Français élire Sarkozy en 2007, alors qu’il a fait campagne sur l’idée que la France devait rendre son économie plus efficace à l’image des Etats Unis. Ceci alors que c’était le pire moment pour jouer ce refrain, alors que la bulle immobilère commençait à exploser. (...) Sarkozy a reçu de l’aide des grands médias, enchantés par le modèle américain, qui ont fait la promotion des mythes développés pendant sa campagne. Parmi eux, le fait que la protection sociale française, les aides sociales de l’Etat et les allocations chômage « ne peuvent subsister dans une économie globale" » et que les patrons recruteraient plus de gens s’ils pouvaient licencier facilement, et si les impôts baissaient pour les plus riches."
"Une fois de plus, la plupart des medias pensent que les Français manquent de réalisme, et devraient faire comme les autres. La vie s’allonge, il faut travailler plus. (...) Mais la productivité et le PNB augmentent en même temps, les Français pourraient donc passer plus de temps en retraite et payer pour cela."
"Il y a plusieurs moyens de conserver l’âge actuel de la retraite tout en financant le coût des pensions. L’une d’elle, soutenue par la gauche française (et même Sarkozy au niveau international) est la taxation des transactions financières."

"Les Français se battent pour l’avenir de l’Europe – et c’est un exemple"



« La crise de la dette en Europe est plus violente que celle qui frappe aujourd’hui les pays émergents du Sud »


Eric Toussaint, spécialiste de la dette du tiers-monde, estime que la Grèce devrait se mettre en cessation de paiement et instituer un audit de sa dette pour établir la responsabilité des créanciers afin de réduire radicalement le stock de la dette.

L’endettement de l’Europe est plus grave que celui des pays d’Amérique du Sud. Pour la plupart d’entre eux, le taux de l’endettement externe par rapport à leur produit intérieur brut atteint 40% en 2010 ; en Grèce, en Espagne, au Portugal ou en Irlande, il dépasse, et de loin, les 100%.

Bien que les gouvernements et la Commission européenne se focalisent sur la dette publique, c’est la dette privée qui est la plus élevée. En Espagne, la dette publique ne représente que 17% de la dette totale. Par ailleurs, l’augmentation de la dette publique en Europe est le résultat de trois facteurs : la contre réforme fiscale commencée dans les années 1990 qui a réduit les recettes de l’Etat en faisant des cadeaux aux riches et aux entreprises privées ; le coût du sauvetage des banques privées par les gouvernements à partir de 2007 et enfin la diminution des rentrées d’impôts due à la récession économique de 2009.
Alors que les dépenses sociales des Etats européens ne sont en rien la cause de l’augmentation de la dette publique, c’est elles qui sont visées par les plans d’austérité.
Par ailleurs, l’énorme dette des entreprises privées risque, si l’on n’y prend garde, de se transformer en dette publique demain.


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Cahors. L'interpellation fait débat

Publié le 22/10/2010 08:14 | Jean-Michel Fabre et Jean-Luc Garcia

blocage lycéen

Devant la grille fermée du commissariat de Cahors, les lycéens ont attendu leurs camarades interrogés par les policiers./ Photo DDM, Marc Salvet.
Devant la grille fermée du commissariat de Cahors, les lycéens ont attendu leurs camarades interrogés par les policiers./ Photo DDM, Marc Salvet.
Devant la grille fermée du commissariat de Cahors, les lycéens ont attendu leurs camarades interrogés par les policiers./ Photo DDM, Marc Salvet.La Dépêche
Les lycéens cadurciens avaient choisi hier matin d'établir un barrage filtrant sur le pont Cabessut. Ils ont été délogés par la police qui a interpellé deux mineurs. Une lycéenne a été blessée.

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22 octobre 2010

Il faut répéter encore et partout que la retraite à 60 ans n’a jamais existé !

André MARTIN

Nous constatons aujourd’hui, après 6 mois de « débats » sur les retraites, que beaucoup de citoyens pensent encore que les Français ont la retraite à 60 ans et que la réforme Sarkozy veut la faire passer à 62 ans.
Or depuis longtemps des millions de Français ont droit à une retraite à taux plein (les décotes ont toujours été très dissuasives) seulement à partir de 62, 63, 64 ou 65 ans. Pour la simple et bonne raison qu’il y a toujours eu en France 2 conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein : une condition d’âge (âge légal ou minimal), et une condition d’annuités.

De 1945 à 1983 : âge mini 65 ans et nombre d’annuités 37,5
De 1983 à 1983 : âge mini 60 ans et nombre d’annuités 37,5
En 1993 (réforme Balladur) : âge mini 60 ans et nombre d’annuités 40 (seulement pour les salariés du privé et par transition progressive de 1993 à 2003)
En 2003 (réforme Fillon) : âge mini 60 ans et nombre d’annuités 40 également pour la Fonction publique (par transition progressive de 2003 à 2008) … et passage à 41 annuités pour tous (par transition progressive de 2008 à 2012)

Le taux plein étant garanti à 65 ans (Sarkozy veut le repousser à 67 ans), même pour ceux n’ayant pas les 41 annuités
Ces « réformes » passées ont donc conduit à ce que des millions de Français aient droit à une retraite à taux plein seulement à partir de 62, 63, 64 ou 65 ans. Prenons pour être concret et précis l’exemple des salariés qui ont aujourd’hui entre 55 et 58 ans. Avant la réforme Sarkozy-Medef, à quel âge ont-il droit à une retraite à taux plein, puisqu’il faut avoir 41 annuités ? Il suffit d’ajouter 41 ans à l’âge auquel ils ont commencé à travailler.
Ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans ont leurs droits à 60 ans (seront concernés par le report à 62 ans)
Ceux qui ont commencé à travailler à 19 ans ont leurs droits à 60 ans (seront concernés par le report à 62 ans)
Ceux qui ont commencé à travailler à 20 ans ont leurs droits à 61 ans (seront concernés par le report à 62 ans)
Ceux qui ont commencé à travailler à 21 ans ont leurs droits à 62 ans
Ceux qui ont commencé à travailler à 22 ans ont leurs droits à 63 ans
Ceux qui ont commencé à travailler à 23 ans ont leurs droits à 64 ans
Ceux qui ont commencé à travailler à 24 ans ont leurs droits à 65 ans
Ceux qui ont commencé à travailler à 25 ans ont leurs droits à 65 ans (66 ans après la réforme Sarkozy)
Ceux qui ont commencé à travailler à 26 ans ont leurs droits à 65 ans (67 ans après la réforme Sarkozy)
Ceux qui seront concernés par le report à 62 ans de l’âge minimal sont donc eux qui ont commencé à travailler les plus jeunes et auront cotisé le plus ( 44 annuités pour ceux qui ont travaillé à partir de 18 ans)
La sous-information que l’on constate fréquemment tient principalement à 3 facteurs :
Par raccourci, tout le monde parle de retraite à 60 ans que Sarkozy veut faire passer à 62 ans.
Sarkozy-Medef-UMP ne cessent de répéter que tous les autres pays sont déjà passés à 65 ou 67 ans, sans jamais dire :
a) quel est le nombre d’annuités requises dans ces pays (souvent très inférieur aux 41 annuités en France)
b) qu’en France tous les bacs + 3 ont droit à une retraite à taux plein au plus tôt à 62 ans (21 ans + 41 annuités) … s’ils trouvé du travail dès la fin de leurs études
c) qu’en France tous les bacs + 5 ont droit à une retraite à taux plein au plus tôt à 64 ans (23 ans + 41 annuités) … s’ils trouvé du travail dès la fin de leurs études
Enfin, la désinformation fonctionne à plein régime, par omission volontaire ou involontaire. D’où le titre de l’appel que nous avions lancé en février 2010 : « Retraites, Chômage - Arrêtons la désinformation ! »

Quelques éléments de conclusions
Avant même la réforme Sarkozy, la France figure déjà parmi les pays qui ont les conditions les plus drastiques, en matière de retraite à taux plein, c’est-à-dire sans décote dissuasive.

Des « opposants déterminés » à la réforme Sarkozy refusent le report à 62 ans de l’âge minimal. Ils proposent à la place d’allonger la durée de cotisation. Ils veulent donc repousser à plus de 62 ans l’âge de la retraite à taux plein pour les bacs+3 et à plus de 64 ans l’âge de la retraite à taux plein pour les bacs+5 … Surtout n’oubliez pas d’ajouter votre nombre d’années de redoublement et le nombre d’années que vous avez mis à trouver un premier emploi ! Ceux qui s’y connaissent un peu en matière de retraites ne voient plus de différences essentielles entre de telles propositions et la réforme Sarkozy-Medef-UMP. Il va falloir nous expliquer ces différences. Il va falloir aussi fixer des ordres de grandeur en matière de taux de remplacement (rapport entre la première pension et le dernier salaire), au moins pour les salaires bas et moyens. Sinon, des millions de salariés pourraient remplir les conditions d’âge et d’annuités pour prendre leur retraite, mais être condamnés à faire des petits boulots précaires, parce que leur pension de retraite ne leur permettrait pas de (sur)vivre décemment.

André Martin

 
 
 
 

Les plantes médicinales bientôt interdites

Les plantes médicinales bientôt interdite

La directive européenne datant du 31 mars 2004, avec application au 1er  avril 2011 (ce n’est pas une blague), porte sur las plantes médicinales naturelles, et demande à ce que toutes les préparations à base de plante soit soumises au même type de procédure que les médicaments.   Lire l'article


21 octobre 2010

Comment aider les grévistes des raffineries

Faites ce que je dis

À ceux qui grognent parce que les Français protestent contre le projet de loi sur les retraites, à ceux qui invoquent la légitimité de l’Assemblée nationale et du Sénat face à la chienlit qui, c’est bien connu, fleurit dans la rue, j’aimerais leur faire part de cette nouvelle.

Le 3 septembre 2010, les députés ont rejeté à la quasi-unanimité (Seuls l’ont voté les députés Verts qui ont présenté l’amendement, les députés Communistes et ceux du Parti de Gauche) l’amendement proposant d’aligner leur régime spécifique de retraite sur le régime général des salariés.

Autrement dit : faites ce que je dis, ne faites surtout pas ce que je fais ! On comprend mieux pourquoi les députés et les sénateurs ne sont pas dans la rue !

Bruno Testa
for lunion.presse.fr

Une lutte des classes implacable

La lutte des classes s’aiguise de plus en plus. La bourgeoisie montre chaque jour qui passe son visage hideux qu’elle dissimulait pendant les périodes « paisibles » à travers son idéologie véhiculée essentiellement par les grands médias qu’elle possède. Tout son discours sur le droit de grève, de manifestation, de libre circulation etc. est mis à mal par les pressions multiformes et la répression qu’elle exerce sur le mouvement social qui se déroule sous nos yeux. Plus la lutte dure dans le temps, plus cette classe devient brutale, arrogante et odieuse.
 
La classe dirigeante est prête à utiliser tous les moyens dont elle dispose pour écraser la contestation populaire. Elle fait feu de tout bois. Président de la République, gouvernement, députés, sénateurs, intellectuels, journalistes, experts en tout genre, policiers, CRS, la BAC etc. sont mobilisés pour venir à bout d’un mouvement, somme toute, pacifique.

20 octobre 2010

Keny Arkana - réveillez-vous!


Keny Arkana - réveillez-vous - désobéissance
envoyé par Up-Date. - L'actualité du moment en vidéo.

Figeac : l'IUT bascule et vote le blocage

Les étudiants de l'IUT de Figeac, en assemblée générale ce matin, viennent de voter le blocage reconductible de tout l'IUT.

Ils étaient plus d'une centaine ce matin à l'assemblée générale pour voter le blocage reconductible de l'établissement.

105 votes pour le blocage
30 votes contres
3 abstentions

Le blocage est donc effectif, total (aucun cours ne sera assuré) et une assemblée aura lieu chaque matin pour décider des suites à donner au mouvement. Benoit, étudiant à Figeac nous déclarait ce matin :
"Nous avons été lents à entrer dans le mouvement, bien plus lents que les lycéens, mais nous dépendons du Mirail et les discussions ont été longues. Aujourd'hui c'est parti, le Mirail est bloqué depuis hier soir. A Sabatier ça discute encore, il y a des perturbations, mais le blocage risque fort d'intervenir rapidement.

Nous avons mis l'accent sur le coté citoyen. Le blocage c'est symbolique, chacun doit rejoindre le mouvement et participer à toutes les actions qui sont entreprises par les lycéens, les syndicats et tous ceux qui bougent aujourd'hui. Nous sommes en contact permanent avec les lycéens et l'intersyndicale. C'est parti !"

A l'heure où j'écris ces lignes, l'information du basculement des étudiants n'est reprise dans aucun des grands médias d'information en continue...

Vous ètes sur place, vous avez des infos à faire passer, des témoignages, des photos : Contactez:
Le Lot en Action, Laurent (Bluboux) : 06 58 26 21 39
Antenne d'Oc : 05 65 53 68 07
Des outils citoyens, associatifs, INDEPENDANTS !!!!

Cahors, appel à la mobilisation Jeudi 21

 Contre la réforme des retraites!

70% de la population soutient la mobilisation. Et vous ?

Nous, salariés, retraités, lycéens et étudiants, mobilisés contre la réforme des retraites et réunis en Assemblée Générale le 19 octobre 2010 à Cahors, appelons à une nouvelle journée de grève interprofessionnelle le jeudi  21 octobre.
Jeudi doit aussi être une nouvelle journée d’actions : il s’agit désormais  de se faire entendre et de montrer notre force

Mercredi  20/10 :
-         12h pique-nique devant le palais de justice

Jeudi 21/10 :
-         7H : filtrage des deux ronds-points de la ville (Nord et Sud, rond-point du pont Louis Philippe)
-         10H : opération péage gratuit
-         11H : AG à la bourse du travail
-         12H : rassemblement devant la préfecture

20H : rassemblement au flambeau pendant le vote de la loi au Sénat, devant la mairie. Amenez lumières et casseroles !


19 octobre 2010

Tous dans la rue!

 
 
 
 
 
Les manifestations dans le Lot:


Biars-sur-Cère -> 10h30 à la Gare
Cahors -> 14h30 place François Mitterand
Figeac -> 14h30 au lycée Champollion
 
 
Appel du CAJ (Collectif  Action Jeunesse)

Nous vous rappelons que l'appel national à été lancé pour rassembler tous les Français dans la rue.
Nous espérons donc faire comme Samedi dernier et même mieux encore, votre présence devant Clément Marot sera  primordiale à 14h.
 
Mardi est la journée la plus importante, celle l'on doit à tout prix se faire entendre car c'est ce mercredi que passe le décret d'application. Comme il en a été décidé lors de notre dernière Assemblée Générale, nous bloquerons un rond point, lequel vous sera communiqué plus tard.
 
Aujourd'hui c'est à nous d'agir pour notre futur,
Et depuis la manifestation de Samedi nous ne sommes plus seuls !
 
programme :
- 8h : Blocage musical/populaire. Animations, atelier pancartes, musique, etc... Amenez vos instruments,  vos termos de café, et votre bonne humeur ! Mise en place d'un panneau d'expression libre devant le lycée.
- 12h : Rassemblement en face du Palais de Justice, pique nique sur le Boulevard.
- Après le pique nique : Blocus à Clément Marot
- 14h : Rassemblement devant Clément Marot, départ du cortège, les jeunes en tête de manifestation.
 

18 octobre 2010

Choisis ton camp, camarade!

Humm, que j'aime le claquement des banderoles dans le petit matin frais!

Inlassablement, ils repartent au combat. Tous les 15 jours. Puis toutes les semaines. Et puis même le week-end. Ils y vont. Malgré tout. À cause de tout. Déterminés. Joyeux. Féroces. Ils sont là.


La suite sur le Monolecte...

La garde à vue traumatisante de six lycéens de Fontainebleau

17 octobre 2010

Retraites, dés lundi on est dans la rue !

Après la manif de samedi, c'est tenu une AG citoyenne à la Bourse du Travail de Cahors, en présence des représentants lycéens. Ces derniers, contrairement à ce que l'on a pu entendre, sont déterminés, se sont organisés et bien sûr ne sont pas manipulés.
Voir  leur blog Comité d'Action Jeunesse.


De façon unanime il a été décidé d'intensifier la lutte jusqu'au retrait définitif (et non pas la suspension, comme le réclame certains leaders syndicaux) du projet Sarkozy-Woerth).

Quand dénoncer la colonisation israélienne est passible de poursuites











Des dizaines de plaintes pour « incitation à la discrimination raciale, nationale et religieuse » ciblent élus et militants associatifs. Tous participent à la campagne « BDS » qui appelle au boycott, au nom du Droit International, des produits israéliens fabriqués dans les territoires occupés. Qui se cache derrière cette criminalisation de la solidarité ?

Par Éric Simon

Comment contrer la censure du site Vive la révolution

Vous qui n'arrivez peut-être pas à accéder aux sites mai68.org et mai68.org/spip (Vive la Révolution),  sachez que certains FAI (Fournisseurs d’accès à Internet) les censurent :
En France, c'est souvent le cas de Orange.
En Belgique, Belgacom, au québec, Sympatico.ca, en Allemagne, Deutch Telecom les censurent.
 
Il existe différents moyens de contourner la censure sans changer de FAI (Fournisseur d’Accès à Internet).
Utiliser un proxy gratuit, comme ceux de la liste http://www.free-proxy.fr , c’est pas mal, mais ça ne donne pas accès aux vidéos. En plus, certains des proxys gratuits de cette liste refusent de donner accès à mai68.org.

Le mieux est de paramétrer le protocole TCP/IP de votre connection internet avec les DNS d’Opendns (*) :
208.67.222.222
208.67.220.220
Pour ceux qui ne savent pas faire, la méthode est indiquée sur deux miroirs de l'ancien site, directement accessibles à tout le monde. voici les liens :
http://lacarmagnole.free.fr/ag/1604.htm
http://vlr.chez.com/ag/1604.htm
C’est pas compliqué du tout, il suffit de suivre pas à pas le mode d’emploi.

Pour les utilisateurs de Linux, il suffit d'aller dans "système", "administration" , "réseaux". Après avoir déverrouillé (insertion du mot de passe utilisateur), aller dans l'onglet "DNS", clic sur "ajouter", entrez les DNS d’Opendns: 208.67.222.222, puis 208.67.220.220, fermez la fenêtre et redémarrez la bécane.

Note (*) : Si l’ordi est relié au modem avec une Wifi et qu’après avoir paramétré la connection internet avec les DNS d’OpenDNS l’ordi n’a toujours pas accès à mai68.org et mai68.org/spip, supprimez la Wifi et reliez l’ordinateur au modem directement avec un cable réseau (en plus, votre connection est plus rapide et plus sûre en supprimant la Wifi et en passant par un cable !)

Autre article sur ce thème, ici.


14 octobre 2010

Tous mobilisés c'est maintenant !

Communiqué du Comité de Lutte Lotois pour le Retrait du Projet de Loi Sarkozy-Woerth :

  • Tous aux manifestations samedi 16 octobre !
            Cahors 10h00 place De Gaulle
             Figeac  10h00 lycée Champollion
             Bretenoux 10h30 parc Ayroles
  • Nous manifesterons à Cahors derrière notre banderole.
  • Après la manif de Cahors, AG sur les allées Fénélon pour décider ensemble de la suite des actions.


TOUS MOBILISES
C'EST MAINTENANT !!!

Pour une réforme citoyenne des retraites

Mais comment, pour la réforme des retraites, les Syndicats ont-ils pu se laisser entraîner dans une bataille de chiffres, une vraie bagarre de chiffonniers ? Le moins que l’on puisse dire, est que nos ‘représentants des salariés’ se sont faits rouler dans la farine, comme des enfants de chœur ; Ils se sont lancés comme des jeunes bleus, là, exactement où un gouvernement machiavélique, voulait les entraîner : dans le domaine des calculs : le calcul des temps de cotisations, le calcul de l’âge de départ, le calcul des montants, de l’espérance de vie, des pourcentages, etc. etc. C’est ainsi que le monde du travail, totalement englué dans des comptes et des décomptes, qu’il maîtrise mal, n’a pas encore réalisé qu’il est manipulé.


 

Où est la solution mathématique des retraites ?


Comprenons enfin, que le problème de la réforme des retraites n’est pas dans le montant, ni dans la durée, des cotisations, mais dans le trop petit nombre de cotisants ! En effet, la solution est dans la dimension de l’assiette des cotisants ! Et puisque le gouvernement ne veut parler que de chiffres, parlons en : à l’école, en arithmétique, lorsqu’on apprend la multiplication, on apprend que :
    Le multiplicande multiplié par le multiplicateur égal le produit Soit : Les cotisations multipliées par le nombre de cotisants égal le financement
Jusqu’à ce jour, orienté par la stratégie perfide du gouvernement, le ‘monde du travail’, dans son ensemble, n’a réfléchi et calculé, que sur le premier terme : le multiplicande ! C’est ainsi que jusqu’à présent, personne ne semble avoir pensé, que l’on pouvait aussi, accroître le financement total, en augmentant tout simplement, le multiplicateur, c’est-à-dire : le nombre de cotisants... Et pour cela, il faut faire payer les retraites, par tous ceux qui, pour quelque raison que ce soit, ne les paient pas et, notamment bien sûr, par ceux qui étant assez riches pour ne pas avoir besoin de travailler, ne paient rien !


 

Les combattants de la troisième guerre mondiale


Il est anormal et pour tout dire injuste, que les caisses de retraites des travailleurs, ne soient alimentées que par les seules cotisations des travailleurs. C’est comme si l’on avait demandé, aux soldats partants à la guerre, en 1914 et en 1940, de donner une part de leur solde, pour avoir droit plus tard, à leurs retraites d’anciens combattants ! Non, ne souriez pas... ou alors tristement, car pour peu que l’on y réfléchisse, le problème à peu de chose près, est le même. Parce que, sans que l’on n’en ait pleinement conscience, nous sommes, depuis quelques temps déjà, sous la coupe de la troisième guerre mondiale ! Une sale guerre socio-économique que l’on n’ose pas appeler par son nom, et qui pourtant, fait autant de victimes qu’un conflit armé.


 

Une reconnaissance citoyenne aux soldats du travail


La retraite des travailleurs, ne doit pas être traitée, comme une affaire de fric, la retraite doit être considérée comme une « devoir civique », comme une ‘dette morale’ que nous devons à tous nos anciens ! En effet, tous ceux qui se lèvent tôt, comme dirait quelqu’un, tous ceux qui ont donné une bonne partie de leur vie au pays, tous ces hommes qui en somme, ont fait ce que nous sommes, méritent bien la considération, le respect et la reconnaissance de toute la nation ! Et si cette ’reconnaissance’, si cette retraite, d’cncien combattant du travail a un coût, nous devons tous ensemble, avoir le courage de l’assumer. C’est une question d’éthique !
Personne n’y pense, mais pourtant il faut bien admettre que ce sont seulement, nos 25 Millions de ‘combattants du labeur’, qu’ils soient des secteurs dits, primaire, secondaire ou tertiaire, qui par leur travail produisent toute la ‘valeur ajoutée’ ou mieux, le ’P. I. B.’, nécessaires pour faire vivre, tous les jours, 65 Millions de Français : les enfants bien sûr, mais aussi les politiques, les ministres, et le président de la République, les chômeurs, les militaires et les gendarmes, les curés et tout le clergé, les artistes et les sportifs, et tous ceux qui... ne foutent rien !


 

Les grèves, comme des compétitions numériques


Ce nouveau gouvernement, non content d’avoir acculés les syndicats à faire de la réforme des retraites, un problème de chiffres et de fric, au lieu d’une avancée sociale, les accule également à faire de chaque grève, une véritable compétition numérique. À peine installé, le roi, dans son jargon si particulier, a dit : « La différence avec moi, c’est que quand il y a des grèves, personne ne les voit ! » Deux ans après, des grèves il y en a partout et tout le monde les voit, mais sa majesté et ses sbires, s’en foutent, ils les ignorent même ! Ils feignent de prendre ces manifestations pour des actions négligeables ; ils s’en amusent aussi, en minimisant à plaisir, le nombre de participants. Comment peut-on en toute honnêteté, annoncer le soir, à la France entière, un chiffre incroyable de 900 000 personnes, alors que les syndicats eux, en annonce 3 Millions ! On comprend qu’un tel flou mathématique arrange à la fois les syndicats et l’État ; surtout ce dernier, car plus l’on se chamaille sur les chiffres, moins on discute sur le problème lui-même. Et la question que l’on doit peut-être se poser aujourd’hui, est de savoir si les représentants en présence, ceux des salariés et ceux de Sarkozy, ont la stature et les compétences nécessaires pour résoudre le difficile problème des retraites ? Rien n’est moins certain et, là est tout le danger !


 

La ‘grève’ comme un outil de contestation constructive


Depuis le retour de la droite au pouvoir, tous les gouvernements cherchent à durcir les droits et à dénaturer l’esprit de la grève ! Mais quelle erreur, disons même quelle connerie ! La France, ne serait pas la France sans ce dispositif exceptionnel de contrepouvoir, de pondération et de propositions, qu’elle à inventé. On n’en parle quasiment pas, car cela dérange le grand patronat, mais si notre pays passe beaucoup mieux que d’autres, la dure crise financière du moment, c’est grâce à l’ensemble de nos avancées sociales supérieures qui amortissent quelque peu, les difficultés économiques du moment. Pour cela, merci à nos syndicats et à nos manifestants d’antan, qui se sont battus corps et âmes, pour arracher à la classe dominante de l’époque et à ses ‘maîtres des forges’, toutes les conquêtes, justes et possibles, qui font les acquis sociaux de tous aujourd’hui.
Et pourtant, nombreux sont ceux qui, en ce moment même, critiquent les gens qui font grève, en les traitant de rigolos, ou de feignants, ou de minus qui feraient mieux d’aller au boulot, de travailler ‘plus’. Tous ces tartuffes qui, en même temps, sans honte et souvent sans le savoir, sont très contents de profiter pleinement des acquis sociaux gagnés par nos grévistes d’alors. Citons simplement pour exemple : la « semaine de 40 Heures » et « les fameux congés payés », ainsi que de nombreux autres droits, qui semblent si naturels aujourd’hui, mais qui n’existaient pas, avant les fameuses grèves de 1936, cette grande épopée de la classe ouvrière. Comme quoi, ce qui n’est pas possible avant, pour le gouvernement et le patronat, peut très bien l’être après... les grèves !


 

La grève n’est pas un jouet dont on s’amuse impunément


On comprend mal le comportement irresponsable et dangereux du gouvernement en place ! Comment peut-on penser en effet, qu’en ne tenant aucun compte des manifestations de rue qui se multiplient et en plus, en les commentant avec ironie, sinon avec mépris, on puisse parvenir à nouer un dialogue constructif avec les organisations syndicales ? Mais qu’ont-ils donc appris, nos ministres à la grande école des ministres ? Sciemment ou inconsciemment, le gouvernement pousse les salariés à chômer, les pousse à quitter leurs entreprises pour allez défiler dans les rues ! Par son attitude, quelque peu bizarre il leur fait croire, que plus ils seront nombreux, plus ils seront écoutés. Vous semblez penser que c’est la quantité de manifestants qui fait la crédibilité de la revendication. C’est faux ! C’est l’intelligence et le bien-fondé des revendications, qui en font leur crédibilité.
Mettre de plus en plus de participants dans les rues, est complètement irresponsable. Une telle attitude n’a aucun sens ; Elle ne peut qu’exciter et enflammer, les esprits et à ce niveau, elle peut aussi parfois, mener au clash total. Attention, messieurs les apprentis-sorciers, ne continuez pas ainsi, la grève n’est pas du folklore. La foule et notamment la classe ouvrière, ne se manage pas comme on lève le petit doigt en dégustant son thé ! En ce moment, vous jouez avec le feu. Déjà à la dernière manifestation, des familles entières, femmes, enfants et poussettes comprises, sont descendues dans la rue, et pour le prochain défilé, la jeunesse annonce aussi sa participation. Alors là, méfiance messieurs, avec les jeunes tout peut arriver. Non encore trop conditionnés par le système coercitif ultra libéral, et avec la fougue que l’on a, à 20 ans, leurs actions et surtout leurs réactions, peuvent être tout à fait imprévisibles.


 

Conseils au staff supérieur et à Monsieur le ministre


À l’annonce de : 3 millions de participants, quelqu’un d’entre vous à dit d’un ton quelque peu péremptoire : « Oui, mais la politique de la France, ne se fait pas dans la rue ». Grossière erreur, qui prouve votre inexpérience, Messieurs. ! Comme dans toute démocratie digne de ce nom, la politique de la France, se fait là où il y a le peuple, et si par votre mépris ou votre incompétence, vous mettez le peuple dans la rue, la politique de notre beau pays, que vous le vouliez ou non, se fera, de gré ou de force, dans la rue !
Autre grosse faute de votre part : Pourquoi venez-vous, de faire voter en urgence et quasiment à la sauvette, l’âge de départ à la retraite à 62 ans ? Mais comment, vous Monsieur le ministre, qui devez être quand même le plus intelligent de tout votre staff, n’avez-vous pas compris que ce report était une erreur psychologique fondamentale. Comment, ne pas avoir compris que l’âge actuel de 60 ans, est symbolique et donc intangible ! C’est une conquête de la classe ouvrière, devenue quasi historique dans l’esprit de la majorité des Français ; un peu comme la fête de la Victoire ! Dites à votre ‘conducteur en chef’, qui prouve tous les jours, qu’il ne connaît rien dans le management des hommes, dites-lui que pour obtenir des résultats positifs, « Il vaut mieux convaincre que contraindre ».


 

La réforme, tout effacer et tout recommencer


Assez, Monsieur le ministre, à présent vous avez assez joué. Maintenant, il faut mettre un terme à vos divagations hasardeuses. Vous ne pensiez tout de même pas endormir le peuple français, comme vous avez endormi la mamy des parfums, la plus riche douairière de France ? Alors, Monsieur le ministre, avant qu’un grand chambardement ne se produise, méditez sur une moralité de notre grand fabuliste : ‘Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se casse’. À présent en effet, la cassure n’est pas loin, et c’est à vous de mettre fin à cette situation qu’avec une certaine morgue, vous avez envenimée. Comprenez bien, Monsieur le ministre, que vous avez une lourde responsabilité et que vous n’avez plus le droit de vous tromper, vous n’avez pas le droit de mettre la France à feu et à sang. Admettez enfin, Monsieur le ministre, que la solution de la réforme des retraites, ne se trouve pas là où vous voulez le faire croire ; Vous savez très bien, que la vraie solution n’est pas dans vos chiffres et vos calculs d’épicier, mais dans l’élargissement maximal de l’assiette des cotisants ! Alors de grâce, Monsieur le ministre, ne vous enferrer plus dans vos assertions erronées, faites taire un orgueil mal placé et stoppez la mauvaise réforme en cours. Parfois, le vrai courage, est de savoir revenir sur ses erreurs, et repartir sur la bonne voie.
Et pour conclure, voilà en rappel un court extrait de notre article de Septembre : La seule et unique solution est de faire payer tout les Citoyens, et notamment : Les riches dont le silence est assourdissant, et qui dans leur coin se marrent, bien ! Les actionnaires qui encaissent tous leurs dividendes, mais qui ne paient, rien ! Les machines et les robots, par qui, insensiblement le chômage des hommes, vient !
« Non pas qu’il faille arrêter le progrès, bien au contraire, mais il faut l’utiliser aussi, pour le bien être des hommes, par des réductions d’horaires, par des hausses de salaires, et aussi bien sûr, par une participation au financement des retraites ! »
Raymond Monedi

Mail : r.monedi@orange.fr
Site : cerclepep.com
 

13 octobre 2010

A Cahors, un collectif citoyen de lutte contre la (contre-)réforme des retraites passe à l'action

Hier, après la manif, réunion à la Bourse et création du Collectif de Lutte pour le Retrait du projet de loi sur les retraites :

  • Rassemblement mercredi 13 octobre entre 12h et 14h00 sur le marché
  • Rassemblement jeudi et vendredi entre 12h00 et 14h00 devant la préfecture (place Chapou). Amener de quoi faire du bruit.
  • Distribution de tracts pour la manif du 16 notamment, en direction des étudiants et lycéens
Nous devons maintenir la pression sur le gouvernement partout où nous nous trouvons. Il s'agit d'une action complémentaire aux manifs

Faîtes circuler l'info, venez aux rassemblements à l'heure du déjeuner.

Collectif de Lutte pour le Retrait du projet de loi sur les retraites

3 ans de lutte dans les gares de Gourdon et de Souillac!

 
Gourdon le 12 octobre 2010
Madame, Monsieur

Le samedi 16 octobre à 18h00 à la gare de Gourdon ou de Souillac « Tous Ensemble Pour Les Gares » célébrera ses 3 ans de lutte en arrêtant 2 TEOZ et en levant un verre au succès de POLT.
Depuis 3 ans ! Et « c’est pas encore fini votre histoire ? »
-Eh non !
Le dossier a avancé mais maintenant cela piétine. Sur les 15 arrêts supprimés nous avons réussi à imposer le rétablissement de 10 arrêts. Les 9 premiers par l’action des Élus, Parlementaires et de notre Association. Le dixième grâce à la Région Midi-Pyrénées et nous, Association, avec promesse de négociation de la part de la SNCF. La direction de la SNCF doit NEGOCIER et elle reste sourde à toutes nos demandes de concertation.
Bilan actuel : 15 arrêts supprimés, 10 arrêts récupérés : il en manque toujours 5 !
Et la menace de disparition de la ligne POLT, en tant que ligne nationale, reste d’actualité.
Au lieu de restaurer PRIORITAIREMENT cet axe ferroviaire, radiale essentielle pour l’Aménagement du Territoire, nos « Décideurs » préfèrent investir notre argent dans de coûteux projets L.G.V. (cf. Avant Projet SNIT paru le 13 juillet 2010). Promulguer une loi "Grenelle 2" portant engagement national pour l’environnement, c’est bien. Mettre en application ses principes c’est mieux .Or actuellement le « saucissonnage » de la ligne POLT est une aberration économique, écologique, politique.
Le Lot et le sud Dordogne ne doivent pas devenir une zone blanche, une zone fantôme ignorée du Transport Ferroviaire .Le train national doit rester un Service Public pour tous les habitants.
Le train c’est économique, écologique : c’est fantastique.

11 octobre 2010

Liste des manifestations du mardi 12 octobre 2010



GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE DANS TOUS LES SECTEURS ! CHÔMEURS, SALARIES, LYCÉENS, ÉTUDIANTS, RETRAITÉS : TOUS DANS LA RUE LE 12 OCTOBRE JUSQU'À GAIN DE CAUSE !




46 - Lot
Cahors -> 14h30, Place Mitterrand
Figeac -> 15h, devant le Lycée Champollion
Biars-sur-Cère -> 10h, devant la gare

Elle et pas bientôt finie cette nuit du Fouquet's?

Comment être solidaires dans la grève générale À PARTIR DU 12... DÉCLARATIONS DE GRÈVES GÉNÉRALES RECONDUCTIBLES et Appel des 450 syndicats.


Aux âmes bien nées... par La Belette ...la valeur n’attend pas le nombre des années

1 octobre 2010

Manifs: le silence des médias

Il est étonnant de voir à quel point les centrales syndicales semblent dépassées par leur base, qui pousse, qui pousse...
Et le silence embarrassé des leaders syndicalistes est également de mise dans tous les médias !
Il faut aller chercher l'info à l'étranger...

Liste des manifestations du Samedi 2 Octobre 2010 - maj du 01/10

RETRAIT DE LA CONTRE-REFORME WOERTH-SARKOZY TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS JUSQU'À LA VICTOIRE

Tract du FSC pour le 2 octobre 

La contre-réforme Parisot-Sarkozy-Woerth sur les retraites, appliquant à la lettre les accords européens de Barcelone signés en 2002 par Jospin et Chirac, est un maillon essentiel de la grande chaîne du recul social généralisé qui va de la casse des services publics à celle de la Sécu en passant par la compression des salaires et le chômage de masse. 
Cette contre-réforme, présentée comme « la mère de toutes les réformes », est massivement rejetée par la population. Elle aura en effet comme résultat la baisse générale des pensions, particulièrement dramatique pour les carrières marquées par la précarité, l’épuisement d’un plus grand nombre de salariés dont l’espérance moyenne de vie en bonne santé est de… 63 ans, la mise en concurrence pour l’emploi des jeunes et des vieux et la pression à la baisse sur les salaires qui en résulte… 
 
Comment gagner ?
 
Après le succès des 7 et 23 septembre, de nombreuses motions et déclarations de structures syndicales de base, d’intersyndicales départementales ou de secteurs (nombreux syndicats de l’industrie, cheminots, chimie, toutes les UD du 13, UD CGT Paris, Education…) appellent à organiser un durcissement du mouvement : grève reconductible, blocage de l’économie, grève générale… Partout s’impose l’idée que c’est en s’en prenant de manière résolue et continue aux profits du MEDEF que l’on contraindra le gouvernement, qui est son serviteur zélé, à reculer. Et que s'il n'y a pas de scénario unique pour l'issue du conflit engagé, son contenu revendicatif, ses objectifs, les modalités et les formes de la lutte doivent être placés sous le contrôle des travailleurs engagés dans la lutte.
 
Parallèlement, des AG se sont déjà tenues dans plusieurs universités et les organisations étudiantes appellent développer la mobilisation. La jonction entre le monde du travail et les étudiants est d’ailleurs un enjeu majeur pour le mouvement populaire.
 
Cette prise en main de ses affaires par la base est une évolution majeure susceptible de déboucher sur le mouvement d’une ampleur historique dont nous avons besoin pour gagner contre ce pouvoir de casseurs. Comme ce fut le cas en 36, 68 ou 95, c’est la base qui a l’avenir du mouvement entre ses mains.
 
Salariés du privé et du public, étudiants, lycéens, ce pouvoir qui étrangle le peuple ne cédera que face à un mouvement exceptionnel. Passons à l’offensive avec confiance et détermination pour mener la lutte sous différentes formes, organiser les blocages, diffuser les informations, construire la suite en tissant des liens entre tous les secteurs combatifs pour organiser un mouvement qui se reconduise en rassemblant autour de lui toujours plus de salariés.. Sous toutes les formes décidées en bas, la France des luttes ne doit pas laisser de répit au MEDEF et à Sarkozy.

 Mercredi 29 septembre 2010

 tract au format pdf

 

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