Tract du FSC pour le 2 octobre
La contre-réforme Parisot-Sarkozy-Woerth sur les retraites, appliquant à la lettre les accords européens de Barcelone signés en 2002 par Jospin et Chirac, est un maillon essentiel de la grande chaîne du recul social généralisé qui va de la casse des services publics à celle de la Sécu en passant par la compression des salaires et le chômage de masse.
Cette contre-réforme, présentée comme « la mère de toutes les réformes », est massivement rejetée par la population. Elle aura en effet comme résultat la baisse générale des pensions, particulièrement dramatique pour les carrières marquées par la précarité, l’épuisement d’un plus grand nombre de salariés dont l’espérance moyenne de vie en bonne santé est de… 63 ans, la mise en concurrence pour l’emploi des jeunes et des vieux et la pression à la baisse sur les salaires qui en résulte…
Cette contre-réforme, présentée comme « la mère de toutes les réformes », est massivement rejetée par la population. Elle aura en effet comme résultat la baisse générale des pensions, particulièrement dramatique pour les carrières marquées par la précarité, l’épuisement d’un plus grand nombre de salariés dont l’espérance moyenne de vie en bonne santé est de… 63 ans, la mise en concurrence pour l’emploi des jeunes et des vieux et la pression à la baisse sur les salaires qui en résulte…
Comment gagner ?
Après le succès des 7 et 23 septembre, de nombreuses motions et déclarations de structures syndicales de base, d’intersyndicales départementales ou de secteurs (nombreux syndicats de l’industrie, cheminots, chimie, toutes les UD du 13, UD CGT Paris, Education…) appellent à organiser un durcissement du mouvement : grève reconductible, blocage de l’économie, grève générale… Partout s’impose l’idée que c’est en s’en prenant de manière résolue et continue aux profits du MEDEF que l’on contraindra le gouvernement, qui est son serviteur zélé, à reculer. Et que s'il n'y a pas de scénario unique pour l'issue du conflit engagé, son contenu revendicatif, ses objectifs, les modalités et les formes de la lutte doivent être placés sous le contrôle des travailleurs engagés dans la lutte.
Parallèlement, des AG se sont déjà tenues dans plusieurs universités et les organisations étudiantes appellent développer la mobilisation. La jonction entre le monde du travail et les étudiants est d’ailleurs un enjeu majeur pour le mouvement populaire.
Cette prise en main de ses affaires par la base est une évolution majeure susceptible de déboucher sur le mouvement d’une ampleur historique dont nous avons besoin pour gagner contre ce pouvoir de casseurs. Comme ce fut le cas en 36, 68 ou 95, c’est la base qui a l’avenir du mouvement entre ses mains.
Salariés du privé et du public, étudiants, lycéens, ce pouvoir qui étrangle le peuple ne cédera que face à un mouvement exceptionnel. Passons à l’offensive avec confiance et détermination pour mener la lutte sous différentes formes, organiser les blocages, diffuser les informations, construire la suite en tissant des liens entre tous les secteurs combatifs pour organiser un mouvement qui se reconduise en rassemblant autour de lui toujours plus de salariés.. Sous toutes les formes décidées en bas, la France des luttes ne doit pas laisser de répit au MEDEF et à Sarkozy.
Mercredi 29 septembre 2010
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