30 juin 2008

LA CHASSE AUX TCHÉTCHÈNES BAT SON PLEIN DANS LES PRÉFECTURES FRANÇAISES

Communiqué de presse de Réseau Education Sans Frontières – 27 juin 2008

Les Autorités se réfugient derrière le règlement du 18.02.2003 dit « DUBLIN II »...

Mais derrière "DUBLIN II" il y a des enfants, des familles,

à Metz, Strasbourg, Lyon, Orléans, Nancy, en Haute-Saône, dans le Doubs....

ils ont fui la Tchétchénie, puis la Pologne,

ils sont en danger, ils étaient venus nous le dire et chercher protection ...

Nous clamerons ce qu’on ne leur a pas laissé dire !

Nous les avons pris et nous continuerons de les prendre sous notre protection !


Les préfectures se réfugient derrière « DUBLIN II », pourtant l’art.15 de ce règlement inclut une « clause humanitaire » qui laisse au préfet le loisir d’examiner la demande ; malgré tout depuis quelques temps c’est à une véritable chasse contre les Tchétchènes qui cherchent protection en France que l’on assiste.

La liste que vous allez lire est longue, elle n’est pas exhaustive, hélas, mais elle démontre la réalité et l’acharnement du gouvernement français contre les réfugiés.

Le fond commun de toutes ces histoires de vie

Les violences, les intimidations quotidiennes, la torture, les agressions devant les enfants furent leur lot et c’est ce qui les a décidés à fuir.

Ils sont allés en Pologne. Ils y ont vécu plusieurs mois, mais très souvent ont été à nouveau menacés de mort par leurs tortionnaires et persécuteurs qui les avaient retrouvés.
Depuis leur arrivée en France, ils ont repris espoir, les enfants ont retrouvé un cadre de vie normal... le temps que les préfectures organisent leur renvoi !



Un jour tous ces noms seront inscrits sur un mur, dans un mémorial, ils resteront, et seront le témoignage de la honte de la France et celle de l’Europe.

Nous n’avons pas pu empêcher toutes les expulsions, mais nous ne les oublierons pas et nous les soutiendrons au-delà des frontières.
Nous rendrons l’état français responsable

de ce qui pourrait arriver à ces familles expulsées.




La longue liste des cas concrets



Loiret


Fin décembre 2007, neuf familles réfugiées tchétchènes, sont arrivées à Orléans, juste après l’expiration du moratoire qui permettait ne pas renvoyer les Tchétchènes en Pologne. La préfecture du Loiret a refusé à ces familles le droit de déposer une demande d’asile auprès de l’OFPRA.

Le soutien s’est organisé autour des familles. Une réunion publique avec médiatisation a été organisée. Différents courriers ont été adressés à la préfecture, avec demande d’audience. La préfecture a tout rejeté en bloc !

Début avril 2008, la préfecture n’a plus simplement refusé le dépôt des demandes d’asile mais fait exécuter très méthodiquement la reconduction de ces familles vers le pays par lequel elles étaient entrées dans l’espace Schengen : la Pologne pour la grande majorité.


Le 7 avril, Mme Mejidova et ses deux enfants étaient convoqués à la préfecture pour réadmission le lendemain vers la Pologne.... Nous nous sommes mobilisés et cette dame a obtenu in extrémis l’autorisation de déposer sa demande d’asile ici, pour raison de santé.....

Le 14 avril, deux personnes étaient convoquées à la Préfecture, pour étude des modalités de leur réadmission en Pologne : Mme Umieva, femme veuve venue rejoindre sa fille et son gendre qui ont été admis quelques mois plus tôt comme demandeurs d’asile et Mme Ibraguimova, femme seule avec ses trois enfants 15, 11 et 4 ans 1/2.

Seule la femme veuve s’est présentée et a obtenu un nouveau rendez-vous pour le 21 avril. L’autre dame n’est pas venue. Nous ne savons pas où elle se trouve depuis.

Le 16 avril, le couple Kalimoulaev devait se présenter avec ses deux enfants (12 et 8 ans) et leurs bagages, pour un renvoi le lendemain. La famille n’est pas venue. Elle se cache. Nous sommes sans nouvelle d’elle.



Bilan :

Suite à notre mobilisation, des élus ont été reçus par la préfecture, et 3 situations ont été débloquées. En tout, cela fait 4 familles sur 9 qui ont obtenu le droit de déposer leur asile. Les autres ont reçu chacune un avis de réadmission, mais ne se sont pas présentées en préfecture.



Le couple Madaev qui venait enfin d’obtenir la possibilité de déposer sa demande d’asile a vu périr un de ses six enfants. Le petit Saïd, 3 ans, a été percuté par 2 voitures devant la préfecture, alors que ses parents attendaient pour la énième fois un document permettant d’envoyer leur demande à l’OFPRA.

A nouveau, nous nous mobilisons pour dénoncer cette fois les conditions d’accueil en préfecture.



En Franche-Comté


Le 19 mars, la famille Datajev de Luxeuil, arrêtée et libérée par le juge le 24 mars.

Le 19 mars , la famille Aoucheva (5 enfants) de Gray, arrêtée puis libérée par le juge le 24 mars, la préfecture fait appel et gagne pour le père. La famille est expulsée le 21 mai alors même qu’il y a des procédures judiciaires en cours, par avion privé depuis l’aérodrome de Dôle spécialement ouvert.

Le 8 avril , trois familles dans le Doubs arrêtées :

§ La famille Mantiev (un couple et trois enfants) est expulsée en Pologne le 15 avril

§ Monsieur et Madame Artsouev sont libérés du centre de rétention de Oissel le 17 avril

§ Mr Azkhedov et sa compagne Mme Arzykaeva ont été expulsés en Pologne le 21 avril


Bilan : trois familles expulsées, deux familles sont toujours là, mais pas régularisées.


Alsace Lorraine

A Nancy, Mme Zagaeva et ses deux enfants sont mis en sécurité suite à une reconduite prévue qui lui faisait craindre le pire

A Strasbourg, deux jeunes femmes ayant pourtant obtenu le statut de réfugié en Pologne refusent d’y retourner : elles y étaient pourchassées sans cesse par des skinheads sous les yeux des autorités incapables de les protéger.

A Metz, la famille Minkhailov (quatre enfants de 2 ans, 4 ans, 5 ans et 9 ans ) arrivée le 3 janvier 2008, a été renvoyée près de Varsovie le 11 juin : elle est actuellement dans un foyer de réfugiés, sans nourriture sinon l’entraide, et le plus grand danger : la menace d’un départ vers la Russie ! Cette famille a été parrainée après son expulsion par la députée européenne Marie Anne Isler Béguin et deux autres parrain et marraine qui comptent maintenir un lien avec la famille pour s’assurer de leur devenir, et le faire savoir.



Et le 24 juin en fin d’après midi, arrivée en rétention d’une famille (inconnue) de trois enfants (2 mois, 4 ans et ??), C’est le dernier visiteur qui a vu la famille arriver. Le 25 juin au matin elle était déjà expulsée ( en Pologne par avion spécial)


Bilan : une famille et deux jeunes femmes en danger, deux familles expulsées



Lyon

Le 2 juin, la famille Kassaiev, 3 enfants scolarisés à l’école V. Hugo (1er), a été expulsée de Lyon vers la Pologne.

Le 3 juin, M. Ramzan Elzhurkaev, père 3 enfants, (3, 4 et 6 ans), a été arrêté à Lyon et transféré au Centre de rétention de Nîmes. Suite à un refus d’embarquement le 16 juin, il est condamné à trois mois de prison ferme.

Le 4 juin, la police est venue chercher la famille Magomadov/Iskhanova dans le foyer où elle était hébergée, les parents et le bébé de trois mois ont été placés en rétention pour expulsion immédiate vers la Pologne. Libération après un refus d’embarquer mais avec un document leur enjoignant de quitter la France sous 7 jours.

Expulsable donc depuis le 11 juin

Le 9 juin, la police est venue chercher la famille Kantaev, également dans leur foyer. Là aussi il y a un enfant de 10 mois. Mais on ne recule devant rien quand il faut expulser ! 10 mois c’est sans doute un âge où l’on peut aller en prison. Devant leur refus d’embarquer, ils ont été relâchés avec un document leur enjoignant de quitter la France sous 7 jours.

Expulsable donc depuis le 16 juin

Le 10 juin, la police est venue prévenir la famille Goumashvili qu’un départ était prévu pour eux mercredi 11 juin. Deux des enfants sont scolarisés à Lyon 7ème. Ils ont quitté leur hôtel et sont à la rue.

Eux aussi, expulsables depuis le 11 juin.

Le 18 juin, la police est venue chercher un couple à l’hôtel … heureusement ils n’étaient pas là. mais étaient convoqués à l’ aéroport le 19 juin. Ils ne se sont bien sûr pas présentés.

Le 18 juin encore, la famille Aliev avec 4 enfants de 3 à 9 ans a été arrêtée dans leur foyer et emmenée en rétention. Deux avions prévus pour eux ce jeudi 19 juin. Mr est embarqué dans l’avion sans pouvoir réagir par une escorte de 8 personnes... Mme est embarquée avec les enfants avec la menace d’être débarquée si elle résiste et donc séparée de son mari. Expulsés. Actuellement dans un camp en Pologne .

Le 23 juin, encore une famille à laquelle la police vient délivrer une convocation à l’aéroport de St Exupéry pour le lendemain aux aurores … la famille ne s’est bien sûr pas présentée ….

Le 25 juin, encore une famille à laquelle la police vient délivrer une convocation à l’aéroport de St Exupéry pour le lendemain aux aurores … la famille ne s’est bien sûr pas présentée …. Une femme enceinte de cinq mois, un enfant de deux ans sont à la rue, cette tentative d’expulsion du teriitoire s’accompagnant d’une expulsion de l’hébergement.






Bilan : un père en prison et une femme et trois enfants mis sous notre protection, deux familles expulsées, 3 familles et un couple à la rue et expulsables, et plusieurs autres familles tchétchènes qui chaque matin voient leur tour arriver ….


Contact presse sur ces dossiers

Loiret : Ségolène Petit 06 74 91 94 11 ou François Hauchère 06 72 37 41 00

Franche-comté : JJ Boy 06 75 13 65 10

Alsace Lorraine : Isabelle Mire 06.71.75.08.48

Lyon : Mireille Peloux 06 31 11 24 29 ou Catherine Tourier : 06 81 51 81 44

Merci de faxer à la préfecture et au ministre



Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00

Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

Directeur de cabinet : thierry.coudert@iminidco.gouv.fr

Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr

Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr et

geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr

à Matignon : http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr

Guillaume Larrivé, Directeur-adjoint cabinet du ministère R et D, sur son blog g@larrive.com

Brice Hortefeux au Conseil régional Auvergne *Tél. :* 04 73 31 85 85 *Fax :* 04 73 36 73 45



Lyon :

mél + fax préfet : jacques.gerault@rhone.pref.gouv.fr , 04 78 60 49 38
mél + fax secrétaire général : rene.bidal@rhone.pref.gouv.fr, 04 72 61 49 38
mél + fax directeur de cabinet : 04 78 60 15 46
mél + fax directrice de la réglementation : michele.denis@rhone.pref.gouv.fr , 04 72 61 62 41
mél + fax sous-directeur de la réglementation : stephane.beroud@rhone.pref.gouv.fr ou sylvia.legris@rhone.pref.gouv.fr , 04 72 61 62 52


vendredi 27 juin 2008.

source: RESF

Liberté, ils ont oublié ton nom (par Serge Portelli)

Cet article est paru cette semaine dans le magazine "Les Inrockuptibles" (n°648 du 29 avril 2008)

Trop de gardes à vue! Trop de prisons! Trop de reconduites à la frontière! Trop de lois liberticides! Les mesures du gouvernement Sarkozy en matière de justice, de police, d’immigration sont de plus en plus fraîchement accueillies. Pétitions, manifestations, grèves, articles vengeurs, blogs sarcastiques, livres décapants, films assassins... on ne compte plus les lieux d’une protestation souvent véhémente contre une politique plus qu’ inquiétante pour la démocratie et les libertés.(...)

Lire la suite sur Chronique de l'humanité ordinaire, le blog de Serge Portelli (magistrat et vice-président du Tribunal du Paris)

22 juin 2008

LA SNCF MANIPULE SES PASSAGERS ET ORGANISE LE DÉTOURNEMENT DU TRAFIC

appel de
TOUS ENSEMBLE POUR LES GARES
association loi 1901
Hôtel de ville, 45600 GOURDON
MOBILISE
(aide-toi et la SNCF cèdera)

LA SNCF MANIPULE SES PASSAGERS ET ORGANISE LE DÉTOURNEMENT DU TRAFIC
Après l’élargissement au lundi de notre service « arrêt à la demande », la réaction de la SNCF ne s’est pas fait attendre. Sa démesure confirme l’impact de notre action et son incapacité à réagir intelligemment.
Deux vendredis de suite, tous les passagers des trains que nous attnedons ont été débarqués à Cahors et à Brive pour être entassés dans des cars (certains étaient debouts, ce qui est interdit). MOTIF : « À CAUSE D’UNE MANIFESTATION D’USAGERS EN GARES DE GOURDON ET SOUILLAC ». Ils ont retrouvé un train après un second transbordement, à Brive et à Cahors. Ils ne passent plus par Gourdon !
1-Le mensonge : nous n’interrompons pas le trafic. Ces trains s’arrêtent trois minutes et repartent. Cela n’a aucun effet sur les correspondances, ni ne pénalise les voyageurs.
2-Se foutre des passagers : on annonce une demi-heure après le départ un détournement de 100km par la route, deux heures et demie de retard et deux changements de véhicules à des clients qui ont choisi de voyager en train, comme si c’était une mesure d’urgence. Or la SNCF s’y prend 48h à l’avance pour réserver les autocars. Elle planifie elle-même le désordre du service.
3-Une manipulation grossière : notre action se déroule sans heurts, ponctuellement, depuis des mois. La SNCF fait croire aux passagers que nous présentons un tel danger qu’il vaut mieux prendre la route.
4-Jeter l’argent par la fenêtre et mentir en espérant que nous allons baisser les bras ou que les voyageurs vont se dresser contre nous : nous allons décevoir cet espoir.

POUR  QUE LA SNCF COMPRENNE BIEN QUE SA RÉACTION NE CONDUIT À RIEN DE BON POUR PERSONNE, NOUS ORGANISONS L’INFORMATION DES PASSAGERS DE CES TRAINS ET NOUS MAINTENONS LA PRESSION DANS NOTRE GARE.

POUR ÊTRE PLUS NOMBREUX ET PLUS FORTS SUR LE QUAI DE LA GARE, REJOIGNEZ-NOUS LUNDI ET VENDREDI À 18H00

voir aussi: Inauguration d'un nouveau service en gare de Gourdon, Souillac et Caussade.

et aussi : Projection du Film The Navigators ("Les cheminots" VF), de Ken Loach (2001), le 27 juin à 20h30

Soiree publique des Amis de la Terre Midi-Pyrénées

Mardi 24 juin à 20 h 30

A la Mairie annexe du Pont des Demoiselles, 3ème étage

7 av St Exupéry (entrée parking Casino)

(Suivre le fléchage : accès par escalier, ou par la rampe du parking extérieur)


Les Amis de la Terre de Midi-Pyrénées

22 place du Salin 31000 Toulouse

Tel rép fax 05 61 34 88 15

midipyrenees@amisdelaterre.org

www.amisdelaterre.org

http://amisdelaterremp.ouvaton.org/



« LE » thème principal de la soirée:


Les NANOTECHNOLOGIES


Il est temps pour nous de réagir et d'alerter!
Nous détaillerons tous les enjeux, technologiques, risques sanitaires,environnementaux,gouvernance, éthique...

Le débat qui suivra permettra de définir notre position par rapport aux nanotechnologies et ainsi nous interpellerons nos décideurs.

Avec Rose Frayssinet et la commission NANOS des ATMP
Mais aussi quelques infos écolos en préambule :

Les Assises de la Mobilité
Les dernières nouvelles de la LMSE et du Canal du MIDI
le débat s’engage à la communauté d’agglo du Grand Toulouse

Demande de rdv à l’ensemble des élus porteurs du dossier.

Les platanes centenaires de la RN88

Etape LMSE de l’ALTER TOUR : 25 juillet

Le programme de AlterTour de la Biodiversité Cultivée
pour une Planète Non-dopée

3-27 juillet 2008
www.altertour.net


Actions anti-OGM et procès des Faucheurs volontaires

La loi (pro)OGM et le déni des conclusions du GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT


Festival Camino " agir pour la non-violence"

28 et 29 juin 2008 à Tournefeuille : deux jours de préparation du festival qui aura lieu en 2009.
Ces deux jours de rencontres se feront avec la présence de Pierre Rabhi qui fera également une conférence le 28 juin sous chapiteau.


Le festival 2008 RESITANCES à FOIX

04 - 11 juillet Festival RésistanceS à Foix

Pour sa douzième édition, après la transition réussie de 2007, Résistances voit grand et repart sur 8 jours.

A travers 100 films, fictions, documentaires et animations, eten présence de nombreux
réalisateurs, le festival offre une programmation dense, intense avec des débats, des
rencontres et des moments festifs !

La programmation du Festival RésistanceS se déclinera en 4 thématiques :

: LA CITE IDÉALE :

- 5 juillet

« Quelle ville pour demain ? » La cité comme

condition de la ville avec Alain Ciekanski, Architecte

Urbaniste et Président des " Amis de la Terre de Midi-

Pyrénées" et Marie-Christine Jaillet, Directrice du CIRUSCIEU, université de Toulouse-II

:Jacques Donzelot Maître de Conférence et Stéphane Gruet Architecte et Philosophe

- 6 juillet

Habitat collectif, autogestion, coopération : De l’utopie à la pratique Pierre-Gilles Bellin Président de la Fondation Arca minore. Spécialiste des éco-villages bio-économiques
François Plassard Ancien agent de développement territorial, initiateur de la démarche dite "d’éco-hammeau" (habitats bioclimatiques groupés à la campagne)

Yves De Lagausie Urbaniste, acteur du mouvement L’habitat coopératif, hier et demain



- 7 juillet : ALTERNATIVES LOCALES

8 et 9 juillet : RÉSISTANTS OU TERRORISTES ?

10 et 11 juillet : LANGUES ET ACCENTS...

Soirée d’ouverture le 4 juillet : Projection Avant-première / Soirée de clôture le 11 juillet : Concert de André Minvielle et Jean-Paul Raffit

Apéro-Concerts tous les jours à 19h sous chapiteau devant l’Estive, Scène Nationale. Programme complet sur le site

http://festival-resistances.fr



Des nouvelles des actions en justice contre AZF

Murret Labarthe directeur de Grande Paroisse (pollution de la Saudrune et de la Garonne) : relaxé le 20 mai !

Biechlin ex-Directeur : le procès en appel (pollution de la Garonne) - délibéré 25 juin après une condamnation en 2007.



Mais aussi..

La campagne « SOIGNONS LA PAC »

+

les ministres européens de l'agriculture se réunissent le 20,21,22,23 septembre à Annecy

Il y aura conférences,tables rondes,ateliers,marché paysan,stands assos,animations,manif,concert etc..;

Nucléaire :

Exercice PPI de Golfech


BUS de TOULOUSE pour le Rassemblement Européen pour un Monde sans Nucléaire du Samedi 12 juillet à PARIS



Etc., etc...

19 juin 2008

Contre les déchets nucléaires dans le Lot: mobilisation!

Communiqué Groupe « Sortir du Nucléaire Lot »

Le Lot en ligne de mire parmi 20 départements pour une nouvelle décharge nucléaire

DECHETS NUCLEAIRES cherchent candidats :

ne pas se laisser abuser!

Après la multiplication ces dernières années des dépôts de déchets radioactifs, un supplémentaire vient d’être annoncé.

“Appel à candidature pour l’accueil d’un site de stockage des déchets radioactifs de faible activité à vie longue”

C’est avec ce titre qu’un communiqué du “Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable, et de l’Aménagement du territoire” nous apprend que la France est loin d’en avoir fini avec les déchets radioactifs.

Engagés, malgré eux, dans l’électro-nucléaire depuis plus de 40 ans, les Français n’ont découvert que bien tardivement la réalité de ces déchets ingérables.

Par le site de La Hague (Manche) tout d’abord, pour stocker les déchets dits “A”. Puis par un nouveau dépôt, à Soulaines-Dhuys (Aube), La Hague étant alors saturée.

Vinrent ensuite à la connaissance du public des déchets dits “B” et “C”, puis des “TFA” (Très Faible Activité).

Aujourd’hui, par ce communiqué, les pouvoirs publics nous sortent de l’ombre des “FAVL”

( Faible Activité à Vie Longue).

Demain, nous apprendrons effarés qu’il y a encore sur les bras des “tritiés”, et des “sources scellées”, ou encore des “déchets à radioactivité naturelle renforcée”.

Et pour après-demain, quelles seront les surprises ?

« Transparence –Volontariat –Démocratie »

Trois mots clés qui ressortent du communiqué du ministère.

Trois notions qui, en pays démocratique, sont naturelles et n’auraient nul besoin d’être mises en avant.

Trois promesses que connaissent bien les populations des innombrables sites nucléaires du pays, pour n’avoir jamais été tenues.

- volontariat ?

Jamais les populations n’ont été volontaires pour l’implantation de ce qu’il faut appeler une poubelle nucléaire , bien au contraire.

Ce sont les élus locaux qui rendent “volontaires” territoire et populations, élus bien trop souvent appâtés par des promesses d’emplois ou/et de mannes financières !

Soyons vigilants, Mobilisons nous

- démocratie ?

50 000 citoyens électeurs de Haute-Marne et Meuse ont signé une pétition demandant un référendum local pour donner leur avis sur le projet de poubelle nucléaire souterraine de Bure (Déchets radioactifs de haute activité ) .

Elus locaux et pouvoirs publics ont balayé d’un revers de main !

Signons et faisons signer la pétition

- transparence ?

Malgré la transparence qui, dit-on, caractérise l’industrie nucléaire, les localisations géographiques pressenties pour une telle poubelle restent des plus secrètes.

Curieusement, ni le site du ministère, ni celui de l’Agence chargé de ces déchets (Andra) ne fournissent d’information géographique.

Le CEDRA (Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs St DIZIER ) a testé une nouvelle fois les applications de la transparence. Promené de poste en poste au Ministère, puis à “l’Autorité de sûreté nucléaire” (ASN), il s’est enfin vu répondre par l’ANDRA (direction de la communication) que le Ministère n’avait “pas donné autorisation” à rendre publique pour l’instant la carte géologique-géographique !

Voilà qui augure bien mal les promesses du gouvernement qui, dans son communiqué, assurait que cette démarche serait conduite “de manière exemplaire et transparente (…)”.

Transparence qui s’apparente bien plus à un artifice pour rassurer-abuser les réticents qu’à la réalité attendue.

Refusons le mensonge

du « véritable atout de développement économique pour les collectivités »

Une phrase sibylline du ministre JL.Borloo qui veut que le “centre de stockage” s’intègre “dans un projet de développement du territoire [retenu]“.

- Quel citoyen voudrait voir sa commune transformée en poubelle pour déchets nucléaire ?

- Quel élu serait assez irresponsable pour accepter un tel cadeau empoisonné ?

- Quelle association de défense de l’environnement acceptera t’elle de voir son parc naturel violé ?

Le CA du Groupe « Sortir du Nucléaire Lot »

Tel : 05 65 22 91 11

Portable : 06 09 71 64 03

15 juin 2008

Maroc: La ville d'Ifni en état de siège

Maroc - Répression à Sidi Ifni

Depuis le samedi 7 juin, la ville de Sidi Ifni, au Maroc, est assiégée par différentes forces de répression : armée, gendarmerie, etc. La population vit dans un état de terreur à cause des assauts policiers contre les maisons, des pillages et des arrestations. Les jeunes qui ont
fui et se sont réfugiés dans les montagnes, aux alentours de la ville, sont toujours poursuivis par les forces de l’ordre et leurs chiens.
Le tout se déroule dans le silence quasi-complet des médias « libres ».
(photo : Plus de 8000 membres des forces de l’ordre ont été mobilisés
pour prendre d’assaut la ville - (AIC PRESS))


http://sidiifninews.blogs.courrierinternational.com/archive/2008/06/14/la-ville-d-ifni-toujours-en-etat-de-siege-solidarite.html




Voir également: Juin 2008 : le Maghreb s’enflamme

Bolivie: 20 000 personnes attaquent l'ambassade des Etats-Unis

Avec les poings en hauteur, plus de vingt mille boliviens ont cerné hier l'Ambassade des États-Unis à La Paz et ont essayé de prendre l'édifice par la force. La consigne était une unique : "Justice, justice, justice". Les mouvements aymaras de El Alto se sont mobilisés très tôt dans la capitale pour répudier l'asile politique que le gouvernement des États-Unis a accordé à Carlos Sanchez Berzaín, la main droite de l'ex-président Gonzalo Sánchez de Lozada et un des principaux responsables , selon la Justice bolivienne, des morts de 68 personnes lors du dénommé Octobre Noir (Guerre du gaz)....

http://amerikenlutte.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=624&Itemid=50

13 juin 2008

Appel d'Evo Moralès aux dirigeants européens contre la "directive retour"


Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe était un continent d’émigrants. Des dizaines de millions d’Européens partirent aux Amériques pour coloniser, échapper aux famines, aux crises financières, aux guerres ou aux totalitarismes. Aujourd’hui, je suis avec préoccupation le processus de la dite «directive retour». Ce texte, validé le 5 juin par les ministres de l’Intérieur des 27 pays de l’Union européenne, doit être approuvé le 18 juin par le Parlement européen. Je perçois qu’il durcit de manière drastique les conditions de détention et d’expulsion des migrants sans papier, quelque ait été leur temps de séjour dans les pays européens, leur situation de travail, leurs liens familiaux, leur volonté et le succès de leur intégration.

Les Européens sont arrivés dans les pays d’Amérique latine et d’Amérique du Nord, en masse, sans visa ni conditions imposées par les autorités. Ils furent toujours bienvenus, et le demeurent. Nos pays du continent américain absorbèrent alors la misère économique européenne et ses crises politiques. Ils vinrent sur notre continent en exploiter les richesses et les transférer en Europe, avec un coût très élevé pour les peuples premiers de l’Amérique. Comme par exemple notre Cerro Rico de Potosi et de ses fabuleuses mines qui donnèrent sa masse monétaire au continent européen entre le XVIe et le XIXe siècle. Les personnes, les biens, les droits des migrants européens furent toujours respectés.

Aujourd’hui, l’Union européenne est la principale destination des migrants du monde, conséquence de son image positive d’espace de prospérité et de libertés publiques. L’immense majorité des migrants y viennent pour contribuer à cette prospérité, non pour en profiter. Ils occupent les emplois dans la construction, les services aux personnes et dans les hôpitaux, que ne peuvent ou ne veulent occuper les Européens. Ils contribuent au dynamisme démographique du continent européen, à maintenir la relation entre actifs et inactifs qui rend possible ses généreux systèmes de solidarité sociale et dynamisent le marché interne et la cohésion sociale. Les migrants offrent une solution aux problèmes démographiques et financiers de l’Union Européenne.

Pour nous, nos émigrants représentent l’aide au développement que les Européens ne nous donnent pas - vu que peu de pays atteignent réellement l’objectif minimum de 0,7 % du PIB d’aide au développement. L’Amérique latine a reçu, en 2006, 68 milliards de dollars (43,7 milliards d’euros) de transferts financiers de ses émigrés, soit plus que le total des investissements étrangers dans nos pays. Au niveau mondial, ces transferts atteignent 300 milliards de dollars (193 milliards d’euros), qui dépassent les 104 milliards de dollars (67 milliards d’euros) octroyés au nom de l’aide au développement. Mon propre pays, la Bolivie, a reçu plus de 10 % de son PIB en transferts de fond des migrants (1,1 milliard de dollars, 0,7 milliard d’euros), soit un tiers de nos exportations annuelles de gaz naturel.

Il apparaît que les flux de migration sont bénéfiques pour les Européens et, de manière marginale, aussi pour nous du tiers-monde, vu que nous perdons des millions de personnes de main-d’œuvre qualifiée en laquelle, d’une manière ou d’une autre, nos États, bien que pauvres, ont investi des ressources humaines et financières.

Il est regrettable que le projet de «directive retour» complique terriblement cette réalité. Si nous concevons que chaque Etat ou groupe d’Etats puisse définir ses politiques migratoires en toute souveraineté, nous ne pouvons accepter que les droits fondamentaux des personnes soient déniés à nos compatriotes et à nos frères latino-américains. La directive retour prévoit la possibilité d’un enfermement des migrants sans papier jusqu’à dix-huit mois avant leur expulsion - ou «éloignement» selon le terme de la directive. dix-huit mois ! Sans procès ni justice ! Tel qu’il est le projet de directive viole clairement les articles 2, 3, 5, 6, 7, 8 et 9 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Et en particulier l’article 13 qui énonce :

«1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.

2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.»

Et, pire que tout, il existe la possibilité d’emprisonner des mères de familles et des mineurs, sans prendre en compte leur situation familiale ou scolaire, dans ces centres de rétention où nous savons que surviennent des dépressions, des grèves de la faim, des suicides. Comment pouvons-nous accepter sans réagir que soient concentrés dans ces camps nos compatriotes et frères latino-américains sans papier, dont l’immense majorité travaille et s’intègre depuis des années ?

De quel côté est aujourd’hui le devoir d’ingérence humanitaire ? Où est la «liberté de circuler», la protection contre les emprisonnements arbitraires ?

Parallèlement, l’Union européenne tente de convaincre la Communauté andine des nations (Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou) de signer un «Accord d’association» qui inclue en son troisième pilier un traité de libre-échange, de même nature et contenu que ceux qu’imposent les États-Unis. Nous subissons une intense pression de la Commission européenne pour accepter des conditions de profonde libéralisation pour le commerce, les services financiers, la propriété intellectuelle ou nos services publics. De plus, au nom de la «protection juridique», on nous reproche notre processus de nationalisation de l’eau, du gaz et des télécommunications réalisés le jour des Travailleurs. Je demande, dans ce cas : où est la «sécurité juridique» pour nos femmes, adolescents, enfants et travailleurs qui recherchent un horizon meilleur en Europe ?

Promouvoir d’un côté la liberté de circulation des marchandises et des flux financiers, alors qu’en face nous voyons des emprisonnements sans jugement pour nos frères qui ont essayé de circuler librement… Ceci est nier les fondements de la liberté et des droits démocratiques.

Dans ces conditions, si cette directive retour devait être approuvée, nous serions dans l’impossibilité éthique d’approfondir les négociations avec l’Union européenne et nous nous réservons le droit d’imposer aux citoyens européens les mêmes obligations de visas qui nous ont été imposées le 1er avril 2007, selon le principe diplomatique de réciprocité. Nous ne l’avions pas exercé jusqu’à maintenant, attendant justement des signaux positifs de l’UE.

Le monde, ses continents, ses océans, ses pôles, connaissent d’importantes difficultés globales : le réchauffement, la pollution, la disparition lente mais sûre des ressources énergétiques et de la biodiversité alors qu’augmentent la faim et la misère dans tous les pays, fragilisant nos sociétés. Faire des migrants, qu’ils soient sans papier ou non, les boucs émissaires de ces problèmes globaux, n’est en rien une solution. Cela ne correspond à aucune réalité. Les problèmes de cohésion sociale dont souffre l’Europe ne sont pas la faute des migrants, sinon le résultat du modèle de développement imposé par le Nord, qui détruit la planète et démembre les sociétés des hommes.

Au nom du peuple de Bolivie, de tous mes frères du continent et des régions du monde comme le Maghreb et les pays de l’Afrique, je fais appel à la conscience des dirigeants et députés européens, des peuples, citoyens et militants d’Europe, pour que ne soit pas approuvé le texte de la «directive retour». Telle que nous la connaissons aujourd’hui, c’est une directive de la honte.

J’appelle aussi l’Union européenne à élaborer, dans les prochains mois, une politique migratoire respectueuse des droits de l’homme, qui permette le maintien de cette dynamique profitable pour les deux continents, qui répare une fois pour toutes l’énorme dette historique, économique et écologique que les pays d’Europe ont envers une grande partie du tiers-monde, et qui ferme définitivement les veines toujours ouvertes de l’Amérique latine. Vous ne pouvez pas faillir aujourd’hui dans vos «politiques d’intégration» comme vous avez échoué avec votre supposée "mission civilisatrice" du temps des colonies.

Recevez tous, autorités, eurodéputés, camarades, un fraternel salut depuis la Bolivie. Et en particulier notre solidarité envers tous les «clandestins».

EVO MORALES AYMA, président de la République de Bolivie.

Source: http://www.liberation.fr/rebonds/331698.FR.php

lien sur ce blog : "directive de la honte"

Communiqué du collectif TOULOUSE LIBERTES

Depuis 1 an, Lavaur, Lyon, Orvault, Marseille, Chauconin, Porcheville, Quiévrechain, c’est la création de 7 prisons pour mineurs.
Depuis 6 ans, c’est une avalanche de lois sécuritaires qui facilite l’incarcération. En Midi Pyrénées, c’est environ 2 fois plus de mineurs incarcérés. Et demain… ?
En créant des prisons pour mineurs, le gouvernement a fait le choix de réduire de façon drastique les moyens de l’éducation, de l’insertion et du soin, 10 foyers PJJ et services ont mis un terme à leur activité. Au cours des trois prochaines années, la fermeture d’une trentaine de foyers est programmée. La prison est la seule vitrine ! L’envers du décor : C’est la création d’unités strictes qui augmentent le temps d’encellulement, c’est aussi des personnels qui disent les effets de l’incarcération sur les mineurs, conformisme ou caïdat, violences, dégradations, saccages, transferts de mineurs rebelles vers d’autres prisons plus classiques, récidives, distribution de calmants, des tentatives de suicide et un suicide à l’EPM de Lyon.
Si la durée moyenne actuelle de détention tend vers les 2 mois ½, certains professionnels « déplorent » les séjours courts des adolescents qui ne permettent pas de créer une relation. N’oublions jamais :Que l’incarcération est une rupture supplémentaire, qu’elle révèle des troubles psychologiques et qu’elle pose des questions sur les possibilités de traitement en milieu carcéral, qu’elle se traduit, pour une bonne partie des mineurs détenus, par une augmentation des poursuites pénales intra muros faisant suite à des violences ou infractions, qu’elle n’a jamais permis à un adolescent de construire une vie autonome et responsable en liberté : …dehors ; tout est à commencer ou à recommencer… Dans le même temps, la commission VARINARD installée en avril poursuit la remise en cause d’une justice spécialisée pour les mineurs, sous tendue par un certain type de déclarations telles que celle du Président de la République: « La taille des adolescents d’aujourd’hui n’est pas la même que celle de hier, il convient de les juger comme des adultes !... ». C’est à dire pouvoir juger les adolescents comme s’ils étaient des majeurs. Nous réaffirmons qu’il reste indispensable d’avoir une approche globale, sociale, éducative des problèmes de la jeunesse. Afin de lutter contre le morcellement des parcours de vie des mineurs en difficulté, qu’ils aient ou non commis des délits, l’éducation demande de l’ambition, du temps et des structures éducatives à la hauteur des enjeux. Dans les quartiers populaires, le taux de chômage des jeunes atteint 30%. Une réelle politique de développement social serait en mesure de lutter efficacement et durablement contre les discriminations et ainsi redonner de l’espoir à tous, dans la construction de son avenir.

Nous appelons à la fermeture des EPM, à Lavaur comme ailleurs. Nous exigeons le transfert des moyens pour le développement de dispositifs éducatifs et diversifiés pour accompagner la jeunesse dans le cadre d’une véritable politique éducative émancipatrice.

Le collectif TOULOUSE LIBERTES regroupe des associations, des syndicats et des partis politiques. Créé en 2002, il s’est donné une double mission :- informer et sensibiliser sur les lois liberticides votées ou en préparation comme sur les expérimentations locales- susciter une réaction contre la logique sécuritaire installée dans la société par les gouvernements successifs C/o SCI “Atelier du droit” - 20, rue Sainte Ursule - 31000 TOULOUSE courriel : toulouse.libertes@abri31.org- - internet : www.truc.abri31.org/libertes

L’accord européen sur le temps de travail n’est pas un « compromis », c’est une régression

Sous couvert de resserrer les règles autorisant les salariés à travailler plus de 48 heures par semaine, les États membres de l’Union européenne, à cause notamment du changement d’attitude de la France avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, viennent de porter un nouveau coup à l’encadrement de la durée du travail dans l’Union. Attac condamne cet accord, qui constituerait une grave régression si le Parlement européen l’entérinait.

La directive 93-104 du 23 novembre 1993 permettait au Royaume-Uni de déroger à la durée du travail fixée dans l’UE à 48 heures hebdomadaires. Une clause de la directive prévoyait de réexaminer cette dérogation en 2003. Depuis cette date, le Royaume-Uni bloquait toute discussion concernant ce sujet, mais le soutien discret de la délégation française aura eu raison d’un consensus assez général souhaitant supprimer du texte la notion d’opting out, qui ouvre la possibilité de travailler au-delà de cette limite.

C’est en fait le contraire qui a été décidé le 9 juin par le Conseil des ministres chargés du travail : le maintien et la consolidation de la dérogation offerte aux employés de travailler « s’ils le veulent » jusqu’à 60, voire 65 heures par semaine à titre individuel, plafond qui pourra encore être dépassé dans le cadre de conventions collectives d’entreprises.

Par ailleurs, la notion de « durée du travail » a été revue dans un sens restrictif, avec la définition de « périodes de garde inactives » qui ne pourront plus être considérées comme temps de travail.

Cette dernière mesure doit être considérée avec attention. Deux arrêts de la Cour de justice des Communautés européennes stipulaient que le temps de garde doit être intégralement calculé comme temps de travail, et les personnels hospitaliers particulièrement, soumis à des dépassement d’horaires fréquents et répétitifs au rythme des interventions médicales, s’appuyaient sur ce droit pour en obtenir compensation. La nouvelle définition les priverait de cette possibilité.

D’autres dispositions dangereuses sont prévues : l’une, qui était au départ positive, prévoit dès le premier jour de travail un même traitement entre intérimaires et employés permanents, sauf si les partenaires sociaux concluent un accord national sur un « délai de grâce » supérieur, ce qui est le cas au Royaume-Uni. Une autre entend augmenter la durée pendant laquelle est calculée la moyenne de 48 heures hebdomadaires.

Le gouvernement Fillon prétend que les dispositions dérogatoires demandées par le Royaume-Uni, mais acceptées et applicables dans toute l’Union, n’influenceront pas la politique française sur le droit du travail. Pourtant, les projets proposés par le ministre Xavier Bertrand prévoient que des accords dérogatoires puissent remettre en cause au cas par cas les majorations d’heures supplémentaires et les durées maximales de travail, un opt out à la française qui entre parfaitement dans le cadre du compromis du 9 juin.

Si ce compromis était validé par le Parlement européen, car il s’agit d’un sujet entrant dans le cadre de la codécision, et ce à l'encontre de la volonté des organisations syndicales dont la CES, ces remises en cause, dans un contexte de marché du travail de plus en plus déréglementé, pèseraient gravement sur la réduction du temps de travail, l'hygiène et la sécurité, droits auxquels les salariés sont particulièrement attachés.

Attac France,
Montreuil, le 11 juin 2008

source: http://www.france.attac.org/spip.php?article8659

12 juin 2008

Contre le régime illégitime en Europe






Citoyens d’Europe Contre le Régime Illégitime : CECRI

Pour des Manifestations Obstinées Contre le Régime Illégitime Européen (MOCRIE), à date et heure fixes, partout en Europe.
Pour des protestations hebdomadaires, micro résistances durables contre tous les "traités constitutionnels".
Un seul objectif commun, original et fondamental, pour tous les citoyens européens :
Nous voulons des institutions honnêtes:
1) écrites par une Assemblée Constituante désintéressée
2) validées par référendum.


Trois personnes ont commencé à se réunir hier mercredi de 18h à 18h30, devant la mairie de Cahors. D'autres prévoient de les rejoindre à partir du mercredi 18 juin.
Soyons nombreux !!

Présentation du projet: http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2008/04/08/93-manifestations-obstinees

Un espace de discussion lotois a été ouvert sur les Forums de CECRI à cette adresse: 46000 Cahors.


Télecharger le tract format pdf

10 juin 2008

Millau donne la recette du « fauchage » légal d'OGM

Guy Durand, le nouveau maire (PS) de Millau, a présenté l'arrêté municipal « portant interdiction de la culture des organismes génétiquement modifiés ».

La dite culture est donc bannie, « sur tout le territoire de la commune », « pour l'année en cours », soit jusqu'au 31 décembre 2008. Sur ce caractère provisoire de l'arrêté, le premier magistrat et juriste précise que le droit exclut en effet « une interdiction générale et absolue puisque le principe est la liberté et que la mesure adoptée en vertu du pouvoir de police constitue l'exception. » En clair, un nouvel arrêté devra être pris pour interdire les cultures d'OGM en 2009 et ainsi de suite.

Il est patent que l'élu et le politique à la fois, veulent utiliser le symbole qu'est Millau, cité popularisée par le combat du Larzac et, plus récemment, par le « démontage » du Mac Do par José Bové et ses amis - action qui a fait le tour du monde -, pour faire prospérer la lutte contre les OGM.

Plus précisément, Guy Durand et la nouvelle majorité municipale, font tout afin de faire savoir au plus grand nombre de communes les moyens de mettre des bâtons dans les roues aux OGM, d'opérer ce que le maire de la sous-préfecture du sud Aveyron appelle un « fauchage » légal. Les maires et élus municipaux que démange l'idée de proscrire les cultures OGM du territoire communal peuvent en clair se référer à l'arrêté municipal millavois. Les « vu » et « considérant » s'y succèdent, déroulant les textes qui fondent l'arrêté : préambule de la constitution « selon lequel la Nation garantit à tous la protection de la santé », Charte de l'environnement de 2004, articles du Code général des collectivités territoriales chargeant « le maire de prévenir, par des précautions convenables, les pollutions de toute nature », jurisprudences de la Cour de justice des communautés européennes et du Conseil d'état, etc.

vivresansogm.org


http://artemisia-college.org/OGM___pour_un_fauchage_legal-00-03-01-0203-01.html

http://www.alterinfo.net/Bon-plan-pour-un-fauchage-legal-!_a20600.html

5 juin 2008

Entre Barbès et Stalingrad, la traque banalisée s'intensifie

Les contrôles et arrestations massifs de sans-papiers s'intensifient dans les quartiers et les gares. Au métro La Chapelle (ligne 2) et sur les boulevards qui l'entourent, ils sont devenus presque quotidiens : policiers et contrôleurs Ratp traquent, tôt le matin à l'heure d'aller au travail (à partir de 6 heures) et le soir, les sans papiers et les fraudeurs.

Plutôt que de faire des grosses rafles visibles, les flics préfèrent opérer en petites unités de civils. Les détenus du centre de rétention de Vincennes expliquent qu'ils se sont fait arrêter par des policiers déguisés en jeunes couples ou passants du quartier, puis emmener au commissariat dans des voitures banalisées.
En discutant entre eux, les détenus ont remarqué qu'à chaque jour correspondrait un faciès : par exemple, au mois de mai, les jeudi et vendredi les flics n'auraient contrôlé que des maghrébins.

Le choix de ce quartier n'est pas anodin : entre Barbès et Stalingrad, la police sait qu'elle va attraper des travailleurs sans papiers. Et les autorités - de la préfecture à la municipalité - y
trouvent leur compte, ça « nettoie » le quartier pour laisser place à la « mixité sociale » avec l'installation des bobos sur les Quais de Seine et à la Goutte d'Or. Cela fait plusieurs années que ces quartiers sont en « restructuration » : augmentation des loyers, expulsions des pauvres aux portes de Paris, contrôle des places et des rues. La Chapelle, comme beaucoup d'autres quartiers, est un secteur d'application de la politique d'immigration de la France et de l'Europe : expulser un maximum de clandestins tout en mettant en place l' « immigration choisie et dévouée ». C'est le meilleur moyen pour optimiser le contrôle sur tous les travailleurs et sur tous les
migrants.

Face à ces arrestations des gens s'organisent. En témoignent les réseaux d'alerte téléphoniques mis en place dans certains quartiers de la région parisienne pour se prévenir des contrôles, se rendre sur place et opposer une résistance à la police. Dans les centres de rétentions les personnes arrêtées se révoltent (grèves de la faim, émeutes, refus du contrôle et de rentrer dans les cellules...) et devant ces prisons, des manifestations et des parloirs sauvages se multiplient.

source: AC

2 juin 2008

L’erreur du nucléaire

Par Stéphane Lhomme Porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" Fédération de 820 associations



Berlusconi, Sarkozy, Kadhafi, Bush, Poutine, Hu Jintao : les VRP de l’atome

Au lieu de construire des réacteurs, l’Italie et la Grande-Bretagne feraient bien de prendre acte de l’échec du nucléaire en France.


C’est sous prétexte de réduire la facture énergétique du pays, tout en luttant contre le réchauffement climatique, que le gouvernement Berlusconi a annoncé son projet de construire des réacteurs nucléaires en Italie, suivant en cela Gordon Brown qui veut remplacer les réacteurs britanniques dont la plupart arrivent en fin de vie.

Or, il suffit de regarder la situation de la France pour constater que le nucléaire est une réponse absurde, et parfaitement inefficace aux graves problèmes du climat et de l’énergie : malgré 58 réacteurs qui produisent 80% de son électricité, la France est frappée comme ses voisins par l’explosion du prix de l’énergie. Les pêcheurs, les automobilistes et bien d’autres catégories sont là pour en témoigner.

Lire la suite, participer au forum et voter en faveur de l'article

1 juin 2008

www.lafermeenville.fr




Naissance du site La ferme en Vrille.

A visiter sans tarder!

CONTRE LA DIRECTIVE DE LA HONTE : LA MOBILISATION DOIT SE POURSUIVRE

Article déjà paru sur ce blog:

http://unisavecbove46.blogspot.com/2007/12/non-la-directive-de-la-honte.html

Le projet de directive retour tel qu'il a été dernièrement modifié et adopté par les représentants des Etats membres le 22 mai est encore plus alarmant que le texte amendé par le Parlement Européen en septembre dernier contre lequel nous nous étions mobilisés.

Alors que les points suscitant notre inquiétude sur le premier projet subsistent, on note un durcissement du texte qui prévoit notamment:
- un enfermement des étrangers pouvant atteindre dix-huit mois, pour le seul fait d'avoir franchi des frontières et de vouloir vivre en Europe ;
- la détention et l'éloignement des personnes vulnérables (femmes enceintes, personnes âgées, victimes de torture,...) et des mineurs qu'ils soient ou non accompagnés, au mépris du respect de l'intérêt supérieur de l'enfant. La dernière version de ce texte permet la détention et l'expulsion forcée des mineurs isolés vers un pays tiers (autre que leur pays d'origine) où ils n'ont ni famille ni tuteur légal ; en outre, il n'est plus imposé aux Etats de fournir un titre de séjour aux personnes souffrant de maladies graves,
- une systématisation de l'interdiction du territoire de l'UE pendant cinq ans pour les personnes expulsées, soit l'exclusion et la criminalisation de ces personnes ;
- le renvoi des étrangers vers les pays par lesquels ils n'ont fait que transiter, sans qu'ils aient un lien avec ces pays.

Ce projet de directive doit maintenant être soumis au vote du Parlement européen le 18 juin prochain. Devant l'imminence de ce vote, il est important que la mobilisation se poursuive afin que ce projet de directive soit rejeté.

Une journée d'action européenne est prévue le 14 juin
Manifestation à Paris


Une campagne de lettres à envoyer aux députés
sur le site www.directivedelahonte.org

Bolivia: le délit de la rébellion indigène par Jubenal Quispe

Rebelión- 1/06/2008

traduit par danielle bleitrach
La Bolivie aujourd’hui, vit sous la plus cruelle et effrayante dictature xénophobe des patrons blessés dans leur orgueil dément. Si vous ne l’avez pas déjà vue, observez cette video.
http://es.youtube.com/watch?v=5RXUkPrYHcE&feature=related..

Ces faits sont advenus le 24 mai à Sucre, capitale de la Bolivie et creuset du métissage Bolivien.
Qui croyait que le racisme ignorant n’était plus qu’un amer souvenir en Bolivie se trompait. La bolivie de la « blanquitud » (1) , céée et gouvernée par les patrons, a été et est essentiellement anti-indienne. En 1825, les patrons fondèrent la République de Bolivie dans la Maison de la Liberté de la cité de Sucre en excluant et soumettant les peuples indigènes. Quasiment deux siècles après, la semaine passée, en face de cette même Maison mythique, devant les cameras de la TV, ils ont flagellé les frères indigènes révoltés. Ce fut un acte macabre qui symbolise l’essence ethnodévorante de la Bolivie officielle de la blanquitude.

lire la suite de l'article

Quand les pays frères serrent les coudes

Bush a subi une défaite en Bolivie, mais ne renonce pas. Par Jean Araud

Titre original : Bolivie après la tempête: pour Mister Bush & Cie, la double leçon bolivienne et bolivarienne

Le 11 avril 2002, éclate au Vénézuéla un coup d´état organisé par l´oligarchie et orchestré par Washington. Le président Chavez est arrêté puis emprisonné mais le peuple réclame en masse sa restitution et 47 heures plus tard, il se réinstalle sur la chaise présidentielle.

Les oligarques fuient comme des lapins et Washington remballe discrètement ses tireurs d´élites et officiers d´ambassade ayant paradé avec les putschistes. Durant ces 47 heures, le monde dit « démocratique » n’a pas bronché, hormis le porte-parole de Washington et celui de Madrid qui reconnaissent immédiatement le président usurpateur qui s´était autoproclamé.

En mai 2008, l´oligarchie bolivienne, bien sûr elle aussi orchestrée par Washington, tente un coup similaire en Bolivie… mais elle oublie que les temps ont changé.
lire la suite...

 

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