19 janvier 2011

Contre-pub

Janvier 2011 : impossible d’échapper au nouveau spot publicitaire d’AREVA dont 1 500 spots TV sont diffusés sur 30 chaînes TV.
Une campagne de propagande mondiale de 20 millions d’euros de promotion du nucléaire, payée par les contribuables puisque l’État est actionnaire à 90 % d’AREVA.




Lire le Communiqué de Presse du Réseau Sortir du Nucléaire...

Encore sur la grande affaire française (pétrole et gaz de schistes)

Par Fabrice Nicolino

Désolé, mais je ne peux reprendre tout à chaque fois. Il faut suivre. Le gaz et le pétrole de schistes déferlent en France de manière stupéfiante et si nous ne nous levons pas tous au plus vite, laissons tomber. Je suis sérieux. Laissons tomber, cela sera plus honnête. Pour ce qui concerne le pétrole de schistes, les choses se précisent. Julien Balkany, demi-frère de Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret et proche de notre président, est vice-directeur d’une compagnie pétrolière américaine, Toreador Resources (toreador.net), qui vient de déménager son siège de Dallas (Texas) à Paris. Il est question d’extraire d’ici cinq ans environ 4 millions de tonnes de pétrole du Bassin Parisien. Pour commencer et par année. Des estimations sérieuses affirment que la région parisienne contiendrait au total 120 années de production annuelle de pétrole d’un pays comme le Koweit.

13 janvier 2011

Rassemblement de solidarité aux luttes des peuples tunisiens et algériens

SAMEDI 15 JANVIER 2011 à 11h devant la Mairie de Cahors
 
Nous dénonçons les agressions des gouvernements tunisien et algérien contre les jeunes et les manifestants qui expriment leur désespoir contre le chômage, la flambée des produits de première nécessité , l'absence d'avenir, la corruption et la misère.
 
 
Aux cris de désespoir, ces gouvernements opposent un déchaînement de violence, tournant au carnage en Tunisie, Ben Ali se distingue par un cynisme cruel: au lieu de créer les emplois promis, il crible les jeunes de balles.
 
Nous demandons l'arrêt immédiat des violences policières, la liberté de manifestation, la mise en accusation des responsables du massacre des manifestants, la libération des détenus politiques et des manifestants arrêtés.
 
Nous rappelons la responsabilité des gouvernements occidentaux et des organisations internationales ( FMI, Banque mondiale notamment)dans la désorganisation des marchés et la spéculation des prix alimentaires.
Nous dénonçons leur complicité avec des gouvernements locaux organisés en véritables mafias exploitant leurs peuples, et la complaisance du gouvernement français à propos de la répression sanglante en Algérie et en Tunisie, alors qu'il se prétend un a    rdent défenseur des droits de l'homme.
Une longue complicité avec le pouvoir de Ben Ali et la position de la France comme premier client, premier fournisseur et premier investisseur étranger (hors énergie) en Tunisie expliquent qu'il persiste à fermer les yeux sur l'inacceptable.
 
           Nous exprimons notre solidarité avec les peuples algériens et tunisiens!
                            STOP à la répression!   SOLIDARITE!    Démocratie maintenant!
 
Signataires:
Asma, Attac, Libraithèque "dalp", Etm 46, Npa 46, PG, PCF 46,Sud-Solidaires,MJS,Le Lot en action,Comité de Lutte 46,...
 
( merci de confirmer,ou de rajouter votre signature)

10 janvier 2011

Paix, Salam, Shalom, Peace ! Le manifeste de la jeunesse de Gaza...

lundi 3 janvier 2011

Par Gaza Youth Breaks Out, Collectif de jeunes artistes et militants associatifs de la bande de Gaza.




Merde au Hamas. Merde à Israël. Merde au Fatah. Merde à l’ONU et à l’Unrwa (1). Merde à l’Amérique ! Nous, les jeunes de Gaza, on en a marre d’Israël, du Hamas, de l’occupation, des violations permanentes des droits de l’homme et de l’indifférence de la communauté internationale.

Nous voulons crier, percer le mur du silence, de l’injustice et de l’apathie de même que les F16 israéliens pètent le mur du son au-dessus de nos têtes, hurler de toute la force de nos âmes pour exprimer toute la rage que cette situation pourrie nous inspire. Nous sommes comme des poux coincés entre deux ongles, nous vivons un cauchemar au sein d’un autre cauchemar. Il n’y a pas d’espace laissé à l’espoir, ni de place pour la liberté. Nous n’en pouvons plus d’être piégés dans cette confrontation politique permanente, et des nuits plus noires que la suie sous la menace des avions de chasse qui tournent au-dessus de nos maisons, et des paysans innocents qui se font tirer dessus simplement parce qu’ils vont s’occuper de leurs champs dans la zone « de sécurité », et des barbus qui se pavanent avec leurs flingues et passent à tabac ou emprisonnent les jeunes qui ont leurs idées à eux, et du mur de la honte qui nous coupe du reste de note pays et nous enferme dans une bande de terre étriquée.

On en marre d’être présentés comme des terroristes en puissance, des fanatiques aux poches bourrées d’explosifs et aux yeux chargés de haine ; marre de l’indifférence du reste du monde, des soi-disant experts qui sont toujours là pour faire des déclarations et pondre des projets de résolution mais se débinent dès qu’il s’agit d’appliquer ce qu’ils ont décidé ; marre de cette vie de merde où nous sommes emprisonnés par Israël, brutalisés par le Hamas et complètement ignorés par la communauté internationale.

Il y a une révolution qui bouillonne en nous, une énorme indignation qui finira par nous démolir si nous ne trouvons pas le moyen de canaliser cette immense énergie pour remettre en cause le statu quo et nous donner un peu d’espoir. Le dernier coup qui a encore aggravé notre frustration et notre désespoir s’est produit le 30 novembre, quand des miliciens du Hamas ont débarqué au siège du Sharek Youth Forum (www.sharek.ps, une organisation de jeunesse très active à Gaza) avec leurs fusils, leurs mensonges et leur agressivité. Ils ont jeté tout le monde dehors, arrêté et emprisonné plusieurs personnes, empêché Sharek de poursuivre ses activités ; quelques jours plus tard, des manifestants regroupés devant le siège de Sharek ont été agressés, battus et pour certains emprisonnés.

C’est vraiment un cauchemar au sein d’un autre cauchemar que nous vivons. Il n’est pas facile de trouver les mots pour décrire la pression qui s’exerce sur nous. Nous avons difficilement survécu à l’opération « Plomb durci » de 2008-2009, quand Israël nous a systématiquement bombardé la gueule, a détruit des milliers de logements et encore plus de vies et de rêves. Ils ne se sont pas débarrassés du Hamas comme ils en avaient l’intention mais ils nous ont fichu la trouille pour toujours, et le syndrome du « stress post-traumatique » s’est installé à jamais en chacun de nous, parce qu’il n’y avait nulle part où fuir les bombes.

Nous sommes une jeunesse au cœur lourd. Nous portons en nous un poids tellement accablant qu’il nous empêche d’admirer le coucher de soleil : comment pourrait-on, alors que des nuages menaçants bouchent l’horizon et que des souvenirs effrayants passent dans nos yeux à chaque fois que nous les fermons ? Nous sourions pour cacher la douleur, nous rions pour oublier la guerre, nous gardons l’espoir pour ne pas nous suicider tout de suite.

Au cours des dernières années, Hamas a tout fait pour prendre le contrôle de nos pensées, de notre comportement et de nos attentes. Nous sommes une génération de jeunes qui se sont déjà habitués à évoluer sous la menace des missiles, à poursuivre la mission apparemment impossible qui consiste à mener une existence normale et saine, et nous sommes à peine tolérés par une organisation tentaculaire qui s’est étendue à travers notre société, tel un cancer malveillant déterminé à détruire dans sa propagation jusqu’à la dernière cellule vivante, la dernière opinion divergente, le dernier rêve possible, à paralyser chacun de nous en faisant régner la terreur. Et tout ça arrive dans la prison qu’est devenu Gaza, une prison imposée par un pays qui se prétend démocratique.

A nouveau l’histoire se répète dans toute sa cruauté et tout le monde a l’air de s’en moquer. Nous vivons dans la peur. Ici, à Gaza, nous avons peur d’être incarcérés, interrogés, battus, torturés, bombardés, tués. Nous avons peur de vivre parce que chaque pas que nous faisons doit être sérieusement considéré et préparé, parce qu’il y a des obstacles et des interdits partout, parce qu’on nous empêche d’aller où nous voulons, de parler et d’agir comme nous le voulons et même parfois de penser ce que nous voulons, parce que l’occupation colonise nos cerveaux et nos cœurs, et c’est tellement affreux que c’est une souffrance physique, que nous voulons verser des larmes de révolte et de colère intarissables.

Nous ne voulons pas avoir de haine, ressentir toute cette rage, et nous ne voulons pas être encore une fois des victimes. Assez ! Nous en avons assez de la douleur, des larmes, de la souffrance, des contrôles, des limites, des justifications injustifiées, de la terreur, de la torture, des fausses excuses, des bombes, des nuits sans sommeil, des civils tués aveuglément, des souvenirs amers, d’un avenir bouché, d’un présent désespérant, des politiques insensées, des politiciens fanatiques, du baratin religieux, de l’emprisonnement. Nous disons : ASSEZ ! Ce n’est pas le futur que nous voulons !

Nous avons trois exigences : nous voulons être libres, nous voulons être en mesure de vivre normalement et nous voulons la paix. Est-ce que c’est trop demander ? Nous sommes un mouvement pacifiste formé par des jeunes de Gaza et des sympathisants de partout ailleurs, un mouvement qui continuera tant que la vérité sur ce qui se passe chez nous ne sera pas connue du monde entier, et à tel point que la complicité tacite et la tonitruante indifférence ne seront plus acceptables.

Ceci est le manifeste pour le changement de la jeunesse de Gaza !

Nous allons commencer par rompre l’occupation qui nous étouffe, par nous libérer de l’enfermement mental, par retrouver la dignité et le respect de soi. Nous garderons la tête haute même si nous rencontrons le refus. Nous allons travailler nuit et jour pour changer la situation lamentable dans laquelle nous nous débattons. Là où nous nous heurtons à des murs, nous construirons des rêves.

Nous espérons que vous qui lisez maintenant ces lignes, oui, vous, vous nous apporterez votre soutien. Pour savoir sous quelle forme c’est possible, écrivez sur notre mur ou contactez-nous directement à ✉freegazayouth@hotmail.com

Nous voulons être libres, nous voulons vivre, nous voulons la paix.



1) Agence de l’ONU crée en 1948 pour prendre en charge les réfugiés palestiniens.

Traduit de l’anglais par Bernard Cohen.

 
Ivan Villa | mediapart.fr | 02 Janvier 2011, via http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php?article729


Version originale :


Gazan Youth’s Manifesto for Change

By Gaza Youth Break Out (GYBO)


Transmis par Christine Dardalh

6 janvier 2011

Gaz de Schiste

Communiqué des Objecteurs de Croissance
mercredi 29 décembre 2010

Nos territoires, nouveaux terrains de jeu des pétroliers
Total, GDF Suez et Schuepbach Energy, s’apprêtent à explorer notre sous sol, sur une zone allant de Montélimar au Larzac en passant par l’Ardèche, le Gard, l’Hérault et la Lozère. Afin de monter une ’’nouvelle usine à gaz’’ pour satisfaire leurs appétits de profits, mais sans nous informer des conséquences désastreuses pour notre environnement de cette nouvelle ruée vers l’hypothétique or gazeux. Car si nos sous sols recèlent des milliards de mètres cube de gaz de schiste, ils ne sont pas faciles à extraire, et la technique pour les ramener à la surface est délicate et surtout très nuisible à l’environnement. La fracturation hydraulique horizontale, ainsi que le pompage, nécessitent un puits tous les 200m, des quantités phénoménales d’eau additionnée de produits chimiques toxiques pour attaquer la roche, eau qui se trouvera ensuite aspirée en même temps que le gaz vers la surface et à travers les nappes phréatiques... Sur le plan environnemental, le gaz de schistes est au gaz naturel ce que les sables bitumineux sont au pétrole : un désastre environnemental, un saccage des terres agricoles, un coût d’extraction élevé, un gaspillage d’une ressource rare et la pollution de nos réserves en eau. Les Cévennes minières seront particulièrement visées sous prétexte d’une revitalisation des anciens puits d’exploitation, ajoutant de nouvelles plaies aux graves dégâts écologiques jamais réparés, ni par leurs auteurs, ni par les trop pauvres municipalités concernées.

Pourquoi alors un tel empressement ?
Parce que sans jamais l’admettre, ni surtout l’anticiper par une diminution de la consommation, les pétroliers savent que la ressource pétrole s’épuise et qu’il leur faut trouver de nouvelles réserves d’énergie à exploiter. Pour cela ils envisagent, comme aux USA et au Canada, de doubler en 10 ans notre consommation de gaz, et tant pis pour les générations futures ! On comprend pourquoi, l’ex Ministre de l’environnement, JL Borloo, n’a pas fait intervenir le principe constitutionnel de précaution et a accordé en toute discrétion les permis d’exploration. Car ’’il ne faudrait pas casser le projet industriel en imposant trop de normes environnementales’’. Une nouvelle fois, nos vies valent moins que leurs profits...

Sortir de la dépendance énergétique pour aller vers l’autonomie et à la sobriété : un principe de responsabilité !
Plutôt que cette fuite en avant énergétique, c’est par une modification de nos comportements et usages que nous préserverons nos territoires. Comment nos quartiers, villes et villages peuvent-ils réduire leur consommation d’énergie et parvenir à l’autonomie énergétique et à l’autosuffisance alimentaire, tout en préservant les ressources naturelles ? Comment passer de la dépendance au pétrole à la résilience locale ? C’est là tout l’enjeu d’un projet de Territoires en transition.

Redonner la parole aux habitants de nos territoires.
Il est fondamental de décider collectivement de l’exploitation de nos ressources, et l’importance de cet enjeu nécessite une large consultation publique visant entre autres à décider de notre avenir énergétique. Nous demandons donc que le gouvernement français, les régions et communes concernées ordonnent un moratoire complet sur l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. En attendant, nous appelons à la création de collectifs locaux de résistance et d’une coordination nationale de vigilance pour nous opposer à toute tentative de commencement de travaux d’exploration.


contact-langued_oc@ml.les-oc.info Pour vous inscrire à la liste d’information sur les gaz de, envoyez un mail vide à : gazschistes+subscribe@googlegroups.com.

sources: 

 

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