Le premier ministre Ehut Olmert a annoncé que le gouvernement israélien avait obtenu ce qu’il voulait et qu’il pouvait envisager unilatéralement un cessez-le-feu. Après une « guerre », une offensive, et au fond un carnage de trois semaines, l’administration israélienne « entend » les voix de l’indignation à travers le monde. Un retour au calme serait donc possible, et la paix envisageable. De nombreux analystes et commentateurs, dont le rédacteur en chef de la BBC pour le Moyen-Orient, Jeremy Bowen, mettent en évidence les calculs politiciens et stratégiques qui ont conduit à cette décision. Si l’humanitaire et le respect de la vie des civils avaient vraiment joué un rôle, ce cessez-le-feu aurait été décidé bien avant. Après avoir décimé la bande de Gaza, et en stoppant unilatéralement son offensive, Israël, d’une part, se donne les moyens d’accueillir le nouveau président Barack Obama (qui prend ses fonctions le 20 janvier) en position de force (mais plus dans un rôle d’agresseur effectif) et il place, d’autre part, les Palestiniens dans une situation difficile : obligés de se plier aux conditions d’Israël, toutes manifestations de résistance les mettraient du côté des agresseurs et Israël aurait toute latitude pour recommencer l’offensive par « légitime défense ».
Gagné-Perdu...Perdu-Gagné ?
dimanche 18 janvier 2009, par Tariq Ramadan
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