À propos de savoir ce que l’on veut (par Nicolas Casaux)
Le 21 février 2017, le site web Reporterre a publié une tribune qu’Hervé Kempf (le fondateur du site, ancien journaliste du Monde) m’avait proposé d’écrire, qui traitait de la promotion et du développement des énergies soi-disant « renouvelables ». J’y présentais, en 6 points principaux, et plus ou moins détaillés — en une version largement tronquée, d’environ 5000 signes, ainsi qu’ils l’exigeaient, tandis que la version complète était publiée sur notre site — en quoi leur déploiement pose problème, et ne résout pas la crise écologique qu’il contribue à aggraver.
Cyril Dion, fondateur des Colibris, et réalisateur du film documentaire « Demain », était censé me répondre dans une tribune publiée le lendemain.
Malheureusement, son texte ne répondait pas au mien, ni aux 6 points que je soulevais — à l’exception d’un seul, loin d’être le plus important. Décevant mais pas étonnant.
J’ai demandé un droit de réponse, qui m’a été accordé. Seulement, parce que ma réponse ne tient pas en 5000 signes et parce que je crois qu’il est absurde d’obéir aux restrictions qui se basent sur la présomption selon laquelle les gens ne lisent pas les articles trop longs, et parce que la problématique mérite plus de profondeur qu’un argumentaire superficiel (façon ONU, avec son guide « à l’attention des paresseux qui veulent sauver la planète »), et parce que je voulais être libre d’écrire ce que je pense, je préfère la publier ici, sur le site de notre collectif.
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