Des peuples indigènes aux gilets jaunes :
la nécessité d’une résistance internationale
Depuis le 17 novembre, début du
mouvement des gilets jaunes, on compte plus de 1 800 blessés parmi les
manifestants dont une centaine de blessés graves par les armes de la
police, quatre ont eu la main arrachée et au moins 23 ont perdu un œil.
Et n’oublions pas Zineb Redouane, victime d’un tir tendu de lacrymogène à
Marseille, morte dans l’indifférence.
Souvenons-nous aussi de ces autres morts qui ont précédé la violence de
ces derniers mois : les centaines d’Algériens en 1961, les communistes
du métro Charonne un an plus tard, les manifestants de mai-juin 1968,
Vital Michalon en 1977 à Super-Phénix, Malik Oussekine en 1986, Rémi
Fraisse en 2014… La violence policière ne peut plus être niée.
Le bras armé de l’État nous rappelle,
dès que nous désobéissons, que les gouvernements modernes ne sont et ne
seront jamais démocratiques. (..)
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