Les politiques menées depuis plus de 30 ans, qualifiées de « gauche » ou de « droite », prolongées et accentuées par le Macronisme au pouvoir, nous font glisser inexorablement vers le chaos.
- Chaos sanitaire, conséquence de la mondialisation capitaliste et expression d’une faillite politique totale révélée par le Covid 19.
Nous subissons la politique mise en oeuvre par tous les gouvernements : destruction minutieuse du service public de santé, des hôpitaux, fermeture de lits, renforcement du numérus clausus et donc suppression des postes de médecins ou d ‘infirmières, mépris des personnels affiché notamment dans le fameux Ségur de la santé (voir ici Ségur de la santé Ep1 et ici Ségur de la santé Ep2), mise sous tension d’un système continuellement au bord de l’’explosion.
- Chaos politique, révélé notamment par l’usage de la peur comme seule orientation d’un pouvoir qui semble naviguer à vue.
Les déclarations des responsables au plus haut niveau de l’état, comme des « sommités » médicales, dénotent une absence totale de contrôle, de maitrise.
- Chaos moral, dont témoignent les atermoiements sur les différents médicaments, reflets d’affrontements entre laboratoires et peut-être d’une corruption présente au plus haut niveau de l’état.
- Chaos mental et intellectuel avec l’appel permanent à l’union nationale comme seule tentative d’éviter la critique justifiée d’un pouvoir dépassé.
Toute interrogation aussi légitime soit-elle est assimilée par le pouvoir et ses médias à une preuve d’irresponsabilité risquant d’atteindre le moral des troupes.
- Chaos social pour des centaines de milliers de travailleurs.
Les plans de licenciements en cascade sont d’ores et déjà programmés au nom du virus alors qu’ils répondent simplement aux lois du capitalisme, de la baisse du « coût » du travail, de l’accumulation du profit. (voir Ici "Dans le secret des licenciements")
- Chaos économique avec la liquidation de dizaines de milliers de petits commerces, d’artisans, de petits entrepreneurs, l’accumulation d’une dette qu’on tentera le moment venu de nous faire rembourser.
- Chaos démocratique aussi synonyme de restriction des libertés élémentaires, liberté de se déplacer, de se réunir, de se rassembler, de contester, et évidemment de manifester…
- Chaos général qui sacrifie la vie (voir ici "Couvre feu, faut-il tuer la vie ?").
Le Chaos n’épargne rien.
Il vise plus ou moins toutes les nations et s’assimile à y regarder de près à une dictature sanitaire qui mène un peu partout, particulièrement en France, à l’établissement d’une dictature tout court, assise sur la force armée, la justice domestiquée, et la soumission volontaire.
L’apparence du Chaos est bien là.
Il ne sert à rien de tenter de hiérarchiser. Chaque élément est une pièce du puzzle. Les attentats islamistes contre Samuel Paty ou au sein de l’église Notre-Dame à Nice viennent rappeler que le chaos est toujours accompagné de la barbarie avec des responsables et des complices identifiés.
Côté cour des alliances sont nouées avec les états qui déversent leurs pétrodollars à la demande de nos gouvernements successifs, de Sarkozy à Macron en passant par Holllande, qui organisent et financent les terroristes. Coté jardin ceux-ci se déchainent.
Dans un premier temps les condamnations ont été unanimes. Puis les interrogations sont venues, feutrées, presque honteuses. « Et s’il fallait en finir avec ces provocations qui heurtent des croyants » se risquent déjà certains… Nous y voilà.
Les partisans du « oui mais… » ont ouvert la voie. Oui, les terroristes sont condamnables, mais il faudrait comprendre… En fin de compte, ce « Oui mais… » rejette bien, sans le dire explicitement, la responsabilité des attentats sur les victimes et exonère de leurs responsabilités les coupables et leurs complices, des complices de tous horizons, de la « gauche bien pensante » notamment ou d’une extrême gauche décomposée qui ne cesse de prôner la résilience coloniale, qui préfère parler de « crimes » sans en qualifier les auteurs, les islamistes porteurs d’une orientation opposée à nos valeurs en l’occurence, comme hier ils préféraient évoquer le sentiment d’insécurité pour ne pas avoir à traiter l’insécurité elle-même.
La situation chaotique appelle à tous les niveaux un ressaisissement républicain, laïc, démocratique. Tout cela n’est plus tolérable. Il revient collectivement à ceux qui en sont convaincus de chercher les voies et les moyens pour sortir de cet état à la fois anxiogène et mortifère.
Jacques Cotta
Le 1er novembre 2020
Url de cet article : https://la-sociale.online/spip.php?article519
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