Et si l’antispécisme c’était plus qu’un régime alimentaire, pas seulement une position morale, autre chose qu’une empathie de principe envers la souffrance ? Et si c’était une critique radicale de l’organisation sociale qu’on subit au quotidien ? Et si être antispé c’était, aussi, envisager des actions directes qui s’attaquent aux structures et aux institutions économiques, sans lien évident avec l’élevage et l’abattage d’animaux non-humain.es ? Qu’on se le dise, le véganisme capitaliste, lifestyle hipster et urbain, s’accorde aux chemises à fleurs et aux bars à jus gentrificateurs. Il rate l’essentiel : le capitalisme est aujourd’hui le moteur principal de la domination spéciste. Mobiliser ses outils pour faire cesser la domination exercée sur les animaux-non humain.es constitue une impasse. Si le capitalisme veut nous faire agir en consommateurice ou en entrepreneurice pour transformer la société, ce qui compte pour nous, c’est prendre la question sur le plan collectif et politique...
Suite sur Paris-luttes.info
0 Comments:
Post a Comment