Par Agoravox | mardi 20 décembre 2011
Ses déclarations à sa libération : "l'occupation Israëlienne considère tout le peuple palestinien condamné. Je suis fier d'être une part de ce peuple... Je suis innocent comme tout le peuple palestinien !"
LIBERATION DU PRISONNIER FRANCO PALESTINIEN... par cocobrownlasectedupal
Etudiant en sociologie, Salah Hamouri fut condamné pour avoir projeté d’assassiner un rabbin, ce qu’il a toujours nié. Il a été emprisonné en Israël pendant plus de 6 ans.
Il vient d’être libéré dimanche 19 décembre avec 550 autres détenus palestiniens dans le cadre de l’accord ayant permis la récupération de Gilad Shalit.
Né en 1985 à Jérusalem d’un père palestinien et d’une mère française, originaire de Bourg-en-Bresse, Salah Hamouri a passé son adolescence dans la ville sainte. Francophone, il a été scolarisé au collège des « Frères de Lasalle », une école privée catholique de garçons située à Jérusalem-Est. Ses premiers démêlés avec la justice ont lieu en 2001 quand, à l’âge de 16 ans, il est arrêté alors qu’il distribue des tracts contre la colonisation israélienne. Condamné à cinq mois de prison pour « propagande anti-israélienne », il réintègre son lycée après sa détention et obtient son baccalauréat en juin 2003.
Il vient d’être libéré dimanche 19 décembre avec 550 autres détenus palestiniens dans le cadre de l’accord ayant permis la récupération de Gilad Shalit.
Né en 1985 à Jérusalem d’un père palestinien et d’une mère française, originaire de Bourg-en-Bresse, Salah Hamouri a passé son adolescence dans la ville sainte. Francophone, il a été scolarisé au collège des « Frères de Lasalle », une école privée catholique de garçons située à Jérusalem-Est. Ses premiers démêlés avec la justice ont lieu en 2001 quand, à l’âge de 16 ans, il est arrêté alors qu’il distribue des tracts contre la colonisation israélienne. Condamné à cinq mois de prison pour « propagande anti-israélienne », il réintègre son lycée après sa détention et obtient son baccalauréat en juin 2003.
« Salah a toujours été actif au point de vue politique »
Il décide alors de poursuivre des études de sociologie à l’université de Bethléem. Mais en 2004, il est arrêté une seconde fois au cours de sa scolarité au motif d’avoir fréquenté un activiste. Thèse réfutée par ses proches selon lesquels le Franco-palestinien se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment : une soirée où l’armée israélienne a fait une descente pour arrêter un homme recherché et où Salah se trouvait également.
Il va passer de nouveau quatre mois sous les verrous. « Salah a toujours été actif au point de vue politique à l’université », reconnaît sa mère dans un documentaire d’Eric Biesse intitulé « Salah, mon fils, mon frère ». « Il voulait simplement finir ses études et travailler en Palestine afin d’aider la cause palestinienne », précise, quant à lui, son père qui décrit son fils comme quelqu’un de « simple » et de très « sociable ».
La vie de Salah bascule le 13 mars 2005, quand le jeune homme de 19 ans est arrêté sur la route de Ramallah par les forces de sécurité israéliennes après une dénonciation anonyme. Le jeune homme, qui a été vu passant dans la rue où vit le rabbin Obadia Yossef, un chef du Shass, parti religieux d’extrême droite israélien, est accusé d’avoir fomenté un complot pour l’assassiner. On le soupçonne également d’être membre d’une association proche du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Il décide alors de poursuivre des études de sociologie à l’université de Bethléem. Mais en 2004, il est arrêté une seconde fois au cours de sa scolarité au motif d’avoir fréquenté un activiste. Thèse réfutée par ses proches selon lesquels le Franco-palestinien se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment : une soirée où l’armée israélienne a fait une descente pour arrêter un homme recherché et où Salah se trouvait également.
Il va passer de nouveau quatre mois sous les verrous. « Salah a toujours été actif au point de vue politique à l’université », reconnaît sa mère dans un documentaire d’Eric Biesse intitulé « Salah, mon fils, mon frère ». « Il voulait simplement finir ses études et travailler en Palestine afin d’aider la cause palestinienne », précise, quant à lui, son père qui décrit son fils comme quelqu’un de « simple » et de très « sociable ».
La vie de Salah bascule le 13 mars 2005, quand le jeune homme de 19 ans est arrêté sur la route de Ramallah par les forces de sécurité israéliennes après une dénonciation anonyme. Le jeune homme, qui a été vu passant dans la rue où vit le rabbin Obadia Yossef, un chef du Shass, parti religieux d’extrême droite israélien, est accusé d’avoir fomenté un complot pour l’assassiner. On le soupçonne également d’être membre d’une association proche du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Salah plaide coupable de « complot »
Des faits contestés par Salah, qui se définit comme un simple sympathisant de l’organisation palestinienne. Il va pourtant rester trois ans en détention administrative sans avoir été jugé. En avril 2008, il est finalement condamné par un tribunal militaire israélien à sept années de prison pour « complot et appartenance aux jeunesses du FPLP » après avoir plaidé coupable. Un compromis, décidé sur les conseils de son avocate, qui lui permet de voir sa peine réduite aux quatorze ans de détention dont il est menacé.
Depuis, les proches de Salah n’avaient cessé d’appeler à sa libération. En 2008, un comité national de soutien à Salah Hamouri, dont font notamment partie des personnalités aussi diverses que Stéphane Hessel, Marie-George Buffet ou encore Jack Lang, avait été créé pour faire connaître son cas et obtenir sa libération. Le 16 mai 2009, Salah Hamouri a été fait citoyen d’honneur de la ville de Grigny. Et au mois de juin de la même année, sa mère avait été reçue à l’Elysée par un conseiller du chef de l’État sans toutefois rencontrer Nicolas Sarkozy en personne...
Des faits contestés par Salah, qui se définit comme un simple sympathisant de l’organisation palestinienne. Il va pourtant rester trois ans en détention administrative sans avoir été jugé. En avril 2008, il est finalement condamné par un tribunal militaire israélien à sept années de prison pour « complot et appartenance aux jeunesses du FPLP » après avoir plaidé coupable. Un compromis, décidé sur les conseils de son avocate, qui lui permet de voir sa peine réduite aux quatorze ans de détention dont il est menacé.
Depuis, les proches de Salah n’avaient cessé d’appeler à sa libération. En 2008, un comité national de soutien à Salah Hamouri, dont font notamment partie des personnalités aussi diverses que Stéphane Hessel, Marie-George Buffet ou encore Jack Lang, avait été créé pour faire connaître son cas et obtenir sa libération. Le 16 mai 2009, Salah Hamouri a été fait citoyen d’honneur de la ville de Grigny. Et au mois de juin de la même année, sa mère avait été reçue à l’Elysée par un conseiller du chef de l’État sans toutefois rencontrer Nicolas Sarkozy en personne...
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