Le Journal du siècle | 21 juillet 2012
Aux JO de Londres, mieux vaut ne pas porter un T-shirt Pepsi
“Vous ne pourrez probablement pas rentrer”, a dit Sebastian Coe, le patron des Jeux olympiques, dont Coca-Cola est le sponsor officiel.
Un conseil si vous allez aux JO de Londres, qui débutent vendredi prochain: laissez vos T-shirt Pepsi, votre parasol Burger King et votre bob Apple à la maison. Vous ne risquerez pas de vous faire refouler à l’entrée.
Le patron du comité d’organisation des Jeux olympiques, l’ancien athlète Sebastian Coe a provoqué la polémique de l’autre côté de la Manche en déclarant, au cours d’une interview à la BBC vendredi 20 juillet, qu’”on ne pourrait probablement pas rentrer dans le site olympique avec T-shirt Pepsi parce que Coca-Cola est l’un de nos sponsors et qu’ils ont mis des millions de livres dans ce projet. (…) C’est important de protéger les sponsors, parce que c’est en grande partie eux qui payent les Jeux.”
Sebastian Coe a justifié ses propos par la volonté d’éviter tout “marketing déguisé” de la part d’entreprises n’ayant pas le statut de sponsor officiel.
Le Guardian rappelle ainsi l’exemple de Nike, qui avait fourni des drapeaux portant son logo à des spectateurs lors des Jeux d’Atlanta en 1996, dont Reebok était le partenaire attitré. Ou celui de l’ancien sprinteur Linford Christie, qui s’était présenté en conférence de presse avec des lentilles de contact ornées d’un tigre, le symbole de Puma.
A la suite de ces propos, le Locog (comité d’organisation des JO) a toutefois rectifié les propos de son patron, en précisant que les spectateurs seraient “libres de porter ce qu’ils veulent”.
Quoi qu’il en soit, l’affaire ne fait que renforcer les opposants aux JO en Grande-Bretagne, de plus en plus nombreux à estimer que les sponsors officiels sont les seuls gagnants, économiquement parlant, de l’événement.
Parmi la kyrielle de sponsors liés aux Jeux de Londres pour un montant total d’environ 2 milliards d’euros, onze d’entre eux sont considérés comme partenaires officiels du Comité international olympique (CIO).
Il s’agit de Coca-Cola, Acer, Atos, Dow, GE, McDonald’s, Omega, Panasonic, P&G, Samsung et Visa, qui ont déboursé 957 millions de dollars cumulés pour obtenir ce “privilège”.
Source : Challenges
Un conseil si vous allez aux JO de Londres, qui débutent vendredi prochain: laissez vos T-shirt Pepsi, votre parasol Burger King et votre bob Apple à la maison. Vous ne risquerez pas de vous faire refouler à l’entrée.
Le patron du comité d’organisation des Jeux olympiques, l’ancien athlète Sebastian Coe a provoqué la polémique de l’autre côté de la Manche en déclarant, au cours d’une interview à la BBC vendredi 20 juillet, qu’”on ne pourrait probablement pas rentrer dans le site olympique avec T-shirt Pepsi parce que Coca-Cola est l’un de nos sponsors et qu’ils ont mis des millions de livres dans ce projet. (…) C’est important de protéger les sponsors, parce que c’est en grande partie eux qui payent les Jeux.”
Sebastian Coe a justifié ses propos par la volonté d’éviter tout “marketing déguisé” de la part d’entreprises n’ayant pas le statut de sponsor officiel.
Le Guardian rappelle ainsi l’exemple de Nike, qui avait fourni des drapeaux portant son logo à des spectateurs lors des Jeux d’Atlanta en 1996, dont Reebok était le partenaire attitré. Ou celui de l’ancien sprinteur Linford Christie, qui s’était présenté en conférence de presse avec des lentilles de contact ornées d’un tigre, le symbole de Puma.
A la suite de ces propos, le Locog (comité d’organisation des JO) a toutefois rectifié les propos de son patron, en précisant que les spectateurs seraient “libres de porter ce qu’ils veulent”.
Quoi qu’il en soit, l’affaire ne fait que renforcer les opposants aux JO en Grande-Bretagne, de plus en plus nombreux à estimer que les sponsors officiels sont les seuls gagnants, économiquement parlant, de l’événement.
Parmi la kyrielle de sponsors liés aux Jeux de Londres pour un montant total d’environ 2 milliards d’euros, onze d’entre eux sont considérés comme partenaires officiels du Comité international olympique (CIO).
Il s’agit de Coca-Cola, Acer, Atos, Dow, GE, McDonald’s, Omega, Panasonic, P&G, Samsung et Visa, qui ont déboursé 957 millions de dollars cumulés pour obtenir ce “privilège”.
Source : Challenges
Url de cet article, http://lejournaldusiecle.com/2012/07/21/aux-jo-de-londres-mieux-vaut-ne-pas-porter-un-t-shirt-pepsi/
0 Comments:
Post a Comment