31 août 2013
Les gentilles et les mauvaises armes chimiques
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Thèmes : Afghanistan , Corée , Gaza , guerre occident-monde arabe , humour , Irak , Libye , Syrie , Vietnam
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur PinterestS’attaquer au régime syrien, c’est lutter au côté d’Al-Qaïda
Chronique du Yéti | 30 août 2013
Robert Fisk : Obama sait-il qu'il se bat au côté d'Al-Qaïda ?
J’y vais ou j’y vais pas ? Comme si la valse-hésitation pantalonnesque des forces de l’Otan quant à une frappe “punitive” sur le régime syrien ne suffisait pas, voilà que Robert Fisk, envoyé spécial de The Independent, rajoute de l’huile sur les plaies. S’attaquer au régime syrien, affirme-t-il, c’est lutter au côté d’Al-Qaïda. “Tous pour un, un pour tous !”
Tant qu’à faire d’avoir les “bottes au sol”, ironise cruellement Robert Fisk, Al-Qaïda pourrait peut-être désigner à ses alliés américains quelques cibles à atteindre en territoire ennemi. Ça serait super sympa et diablement utile.
Foin du regrettable 11 septembre 2001. Oublié les attaques de drones en Afghanistan ou au Pakistan contre ces mêmes “alliés” de circonstance talibans en Syrie. En face se dresse le terrible Hezbollah et un régime assassin qu’il convient de “punir”. Haro donc sur le Hezbollah, les fieffés Syriens et sur les perfides Iraniens ! Haro sur le passé douloureux. Pour demain ? Bof, on avisera.
Je sens qu’il faut ici donner quelques explications au profane de passage. L’Occident — oui, celui d’Obama, de Cameron, de Hollande, et de nos autres “chefs de guerre miniatures” (Fisk) — a décrété que le nouvel ennemi était l’islamiste au couteau entre les dents.
« La plus stupide guerre occidentale dans l’histoire du monde moderne »
T’es contre l’un, t’es forcément pour l’autre. Et vice-versa. Le conflit sunnite-chiite est millénaire Mais nos soldats blancs occidentaux n’y comprennent que couic et sont une fois de plus en train de se prendre les pieds dans le tapis persan. Demandez-leur pour voir d’expliquer ce qu’est vraiment le “salafisme”, mouvement sunnite à l’origine, mais mot par lequel ils désignent désormais tout mouvement islamiste fondamentaliste sans distinction.
Décidément, il faut que l’Occident soit vraiment à l’ouest pour ne pas voir le piège dans lequel il est en train de s’enferrer. L’observateur avisé sait bien que cette fuite en avant guerrière est sous-tendu par des considérations autres que benoîtement humanitaires. Qu’elle relève aussi de l’ordre de la suprématie géopolitique mondiale et de la volonté de mainmise sur les ressources planétaires (pourquoi diable se trouvent-elles en si grande quantité dans cette maudite zone ?).
Mais au final, avant que “la plus stupide guerre occidentale dans l’histoire du monde moderne” (Fisk) ne commence, d’ailleurs bien tardivement et guère assurément, l’absurdité inconséquente avec laquelle sont menés ces préparatifs coups de menton pose question sur l’équilibre mental de ceux qui nous dirigent. Nos “petits généraux politiciens” (Fisk), déstabilisés par une crise systémique qui les dépasse, ont-ils encore toute leur tête à eux ?
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Thèmes : Al-Quaïda , guerre occident-monde arabe , Obama , Syrie
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest30 août 2013
Entretien avec Ammar Bagdash, secrétaire du Parti communiste syrien
Solidarité Internationale PCF
Lors d’une rencontre publique à Rome avec le secrétaire du Parti communiste syrien, Ammar Bagdash et une interview collective pour connaître les causes, le déroulement et les conséquences de la guerre civile en Syrie. Ou autrement dit de la tentative de déstabilisation d’un pays qui ne fait pas partie des plans pour le contrôle impérialiste du Moyen-Orient.
Pourquoi cette attaque contre la Syrie ?
La Syrie constitue une digue contre l’expansionnisme nord-américain au Moyen-orient, surtout après l’occupation de l’Irak. Mais le véritable protagoniste de ce projet se trouve être en réalité le président israélien Pères, qui poursuit cet objectif depuis les années 1980. Les communistes syriens ont donné un nom à ce projet : la grande Sion. La Syrie a refusé tous les diktats des États-Unis et d’Israël au Moyen-orient, a soutenu la résistance irakienne, celle libanaise et le droit national du peuple palestinien.
Mais comment est née la révolte, la crise et la guerre civile en Syrie ?
Pourquoi la Syrie résiste, que cela signifie-t-il ?
Quels effets peuvent avoir les événements en Égypte sur la situation actuelle en Syrie ?
Que se passe-t-il pour les Palestiniens qui vivent dans les camps de réfugiés en Syrie ?
On en parle peu, mais quel rôle joue la Jordanie dans la crise et la guerre civile en Syrie ?
Et quel jeu joue Israël en Syrie ?
Comment sortir de la tragédie ?
* http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-entretien-a...
source
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Thèmes : guerre occident-monde arabe , politique , Syrie
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest29 août 2013
SOS Fukushima !
Par Pierre Fetet | Blog de Fukushima | 27 août 2013
Fukushima : appel à l’aide à Luc Oursel (AREVA), Henri Proglio (EDF), Pierre-Franck Chevet (ASN), Yves Bréchet (CEA) et Jacques Repussard (IRSN)
Messieurs les promoteurs de l’énergie nucléaire,
Avez-vous entendu l’appel au secours international lancé par l’électricien Tepco et par le gouvernement japonais il y a quelques jours ? Cet appel s’adresse à vous, experts nucléaires, pour trouver une solution rapide à l’urgence actuelle.
Quelle est cette urgence, alors que l’arrêt à froid a été déclaré en décembre 2011 ?
Depuis deux ans et demi, nous sommes témoins impuissants de ce qui se passe à Fukushima. 3 cœurs fondus, 3 coriums perdus, 3 enceintes de confinement percées, 3 explosions atmosphériques, 3 piscines de combustible en position instable. A la limite, on aurait encore pu espérer qu’une fois le nuage passé, les coriums refroidis et les piscines vidées de tout combustible, tout était maîtrisé. Mais on est loin d’une stabilisation de la situation. On se retrouve plutôt proche d’un clash.
Peut-être étiez-vous en vacances et n’êtes vous pas au courant des évènements de cet été car je n’ai pas encore vu – excepté sur le site de l’IRSN qui affirme que la situation ne s’aggrave pas – la moindre réaction de votre part après la reconnaissance officielle d’un flux continu de plusieurs centaines de m3 d’eau hautement radioactive se déversant directement dans l’océan Pacifique !
La communauté internationale ne semble pas avoir pris la mesure du problème. Pourtant, un cap irréversible a été franchi : Fukushima, même si on s’en doutait fortement, est devenu officiellement une fabrique internationale de radionucléides dont personne ne maîtrise le mécanisme.
Personnellement, je ne suis pas expert nucléaire, alors que vous, si. C’est donc bien à vous que Tepco s'adresse. Il vous appartient donc de réagir rapidement puisqu’il s’agit d’une urgence nucléaire reconnue par la NRA, l’agence de régulation nucléaire japonaise.
Si on ne trouve pas de solution rapide, le combustible et les produits de fission contenus dans les trois coriums perdus – soit 250 tonnes – vont se déverser en continu durant des dizaines d’années dans l’océan Pacifique. Certes, ils se diluent, mais ils ne disparaissent jamais et entrent dans la chaîne alimentaire mondiale, avec les effets de concentration que vous connaissez.
Vous, promoteurs de l’énergie nucléaire, avez maintenant l’obligation morale de trouver une solution immédiate pour arrêter cette contamination constante. Il est urgent que vous répondiez maintenant au SOS de Tepco, car chaque particule radioactive lâchée dans l’environnement va parcourir la terre durant des centaines d’années, voire des milliers pour certaines, et affecter les êtres vivants.
Personne, depuis deux ans et demi, n’a encore trouvé de solution à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Si vous et l’armée d’experts français que vous dirigez – les meilleurs au monde selon vous puisqu’aucun accident nucléaire n’est encore arrivé dans l’Hexagone – n’avez de solution immédiate à fournir au Japon, alors prenez les mesures immédiates pour arrêter le nucléaire en France, car aucune de vos centrales nucléaire n’est plus sûre que celle de Fukushima.
Le plus gros problème est qu’il semble que vous n’ayez pas de solution. On ne vous entend pas. Votre silence cache votre désarroi. Vous vous cachez derrière vos hautes fonctions car vous n’avez pas de solution à apporter contre la pollution continue de la planète.
Soyez responsables, ayez du courage, reconnaissez que la bataille est perdue, afin de sauver ce qui est encore sauvable. Informez les hommes et les femmes politiques sur les conséquences du rayonnement alpha du plutonium dans nos cellules. Faites en sorte qu’ils prennent conscience de l’urgence présente afin qu’ils engagent immédiatement notre société dans une reconversion énergétique. Nous avons besoin de vos dizaines de milliers d’employés pour que le danger atomique reste confiné. Mais nous n’avons plus besoin de cette énergie nucléaire qui nous met en constant danger de maladie et de mort.
L’avenir de l’humanité est encore entre vos mains : s’il vous plait, trouvez une solution immédiate à l’urgence de Fukushima, ou arrêtez immédiatement le nucléaire.
Si cela est trop difficile pour vous, alors s’il vous plait, démissionnez de vos postes de responsabilité car, dans ce cas, vous n’êtes plus en mesure de protéger vos concitoyens.
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Thèmes : contamination radioactive , Fukushima , japon , nucléaire
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur PinterestÉtats-Unis. La CIA a aidé Saddam Hussein à gazer l’armée iranienne
Coup de tonnerre aux États-Unis, selon le très sérieux magazine américain Foreign Policy, la CIA a aidé Saddam Hussein à effectuer des attaques chimiques contre l’Iran, en 1988.
Alors que les esprits s’échauffent sur la question syrienne, le magazine Foreign Policy assure que la CIA, la célèbre agence de renseignement américain, a soutenu Saddam Hussein lorsque le dictateur a utilisé son stock d’armes chimiques contre les troupes iraniennes, pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988) (...)
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Thèmes : armes chimiques , CIA , Etazunis , guerre occident-monde arabe , Irak
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Le gouvernement solférinien enterre la retraite par répartition
Syrie : "Les attaques chimiques sont un coup monté"
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Thèmes : armes chimiques , guerre occident-monde arabe , Syrie
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Syrie : le règne de la Terreur (vidéos)
A Al-Anbar, sur une route à la frontière entre l’Irak et la Syrie, des djihadistes du Front Al-Nosra exécutent les routiers qui ne sont pas musulmans. (...)
Lire (et visionner) la suite sur le Journal du siècle
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Thèmes : djihadistes , guerre occident-monde arabe , Syrie
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Fukushima Mensonges et réalité Film / débat à Cahors
Film / débat
Christian ROY,
(Lanceurs d’alertes ; Administrateurs du groupe Fukushima 311 Watchdogs)
Organisé par :
Le « Mouvement Citoyen Lotois pour la Sortie du Nucléaire »
La Libraithèque « Le Droit à la Paresse »
Ces deux lanceurs d’alertes font circuler les informations sur Fukushima, dans les réseaux sociaux et sur internet, dans le but de casser l'omerta régnant, de manière à ce que les gens sur place à Fukushima soient finalement informés des faits réels et des dangers pour leurs vies.
Hervé COURTOIS est Administrateur principal du groupe Fukushima 311 Watchdogs, groupe international de 3600 membres avec une équipe de 46 administrateurs, 300 articles anglais, japonais, français postés en moyenne postés journellement, avec un groupe et une page sur Facebook et un blog site internet.
Fukushima 311 Watchdogs, Enenews, Enformable, Ex-SKF, Nuclear-News, Fukushima Diary, Gen4, Fukushima Informations, Le blog de Fukushima, furent pendant ses dernières années 2 années et demi ceux qui relayèrent les informations sur Fukushima contre l'omerta, la censure et le déni exercés par le lobby nucléaire, les gouvernements et les médias. Refusant de croire à l' annonce d'arrêt à froid des réacteurs du 16 Juillet 2011 et les autres informations fallacieuses émises par Tepco et le gouvernement japonais.
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Thèmes : Agenda , contre-intox , dans le Lot... , Fukushima , medias
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Arme chimique: décryptage de la propagande occidentale depuis Damas
Le cercle des volontaires | 25 août 2013
Attaque à l’arme chimique en Syrie ? Ayssar Midani décrypte la propagande occidentale depuis Damas
Si le Président français François Hollande pense que « tout conduit » [1] à croire que Bachar est le responsable, son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius n’émet aucun doute quant à l’implication du régime syrien. L’administration Obama a quant à elle déjà déployé en mer Méditerranée ses navires de guerre, armés de missiles « Tomahawk » [2].
Devant toute cette agitation anti-Bachar, nous avons assisté coup-sur-coup à la découverte par l’armée syrienne de tunnels appartenant aux rebelles, possédant des matières premières pour la fabrication de bombes chimiques, des masques à gaz et des antidotes. La Russie, quant à elle, a délivré au Conseil de Sécurité de l’ONU des images satellitaires montrant que les deux missiles avaient été tirés à partir de zones sous contrôle des rebelles [3].
Mais qu’importe ! Laurent Fabius et Bernard-Henry Levy [4] continuent d’affirmer que c’est le régime syrien qui en est le responsable, et qu’il est temps de recourir à la force, sans prendre en compte le véto – presque probable – des russes et des chinois.
Pour plus de détails, le Cercle des Volontaires s’est entretenu avec Ayssar Midani, membre et fondatrice du Comité de Coordination pour la Défense de la Syrie, et qui se trouve actuellement à Damas.
Voici l’entretien réalisé hier, samedi 24 août :
E.I.Anass et Jonathan Moadab, pour le Cercle des Volontaires
Sources :
[1]http://www.lalibre.be/actu/international/hollande-tout-conduit-a-penser-que-damas-est-responsable-de-l-attaque-chimique-5218dbbf35707ef67ad96301
[2]http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/08/24/la-marine-americaine-renforce-sa-presence-en-mediterranee_3465825_3222.html
[3]http://www.politique-actu.com/osons/syrie-massacre-chimique-ghouta-russie-fournit-preuves-satelittes-nations-unies-auteurs-massacre/830549/
[4] http://www.youtube.com/watch?v=cQgt2KagyPU
Voir en ligne, http://www.cercledesvolontaires.fr/2013/08/25/attaque-a-larme-chimique-en-syrie-ayssar-midani-decrypte-la-propagande-occidentale-depuis-damas/
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Thèmes : décryptage , guerre occident-monde arabe , propagande , Syrie
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest24 août 2013
Déclaration de Chelsea (Bradley) Manning
Bradley [Chelsea Manning]: "Nous avons oublié notre humanité"
Par Chelsea E. Manning, 21 août 2013
Mercredi, Chelsea (anciennement Bradley) Manning a été condamnée à 35 ans de prison. Suite à l’annonce de la sentence, la déclaration suivante de Manning a été lue lors d’une conférence de presse, par son avocat David Coombs. Jeudi, Chelsea Manning a publié un communiqué expliquant qu’elle voulait vivre comme une femme.
"Les décisions que j’ai faites en 2010 sont venues d’une préoccupation pour mon pays et pour le monde dans lequel nous vivons. Depuis les tragiques événements du 11/9, notre pays a été en guerre. Nous avons été en guerre avec un ennemi qui choisit de ne pas nous rencontrer sur aucun champ de bataille traditionnel, et de ce fait, nous avons dû changer nos méthodes de lutte contre les risques posés pour nous et notre mode de vie.
J’ai d’abord été d’accord avec ces méthodes et j’ai choisi de me porter volontaire pour aider à défendre mon pays. Ce n’est pas avant que j’aie été en Irak, et en lisant des rapports militaires secrets sur une base quotidienne, que j’ai commencé à remettre en question la moralité de ce que nous faisions. C’est à ce moment que j’ai réalisé que dans nos efforts pour répondre à ce risque posé à nous par l’ennemi, nous avons oublié notre humanité. Nous avons consciemment choisi de dévaloriser la vie humaine à la fois en Irak et en Afghanistan. Lorsque nous avons engagé la guerre contre ceux que nous percevions comme l’ennemi, nous avons parfois tué des civils innocents. Chaque fois que nous avons tué des civils innocents, au lieu d’accepter la responsabilité de notre conduite, nous avons choisi de nous cacher derrière le voile de la sécurité nationale et des renseignements classifiés afin d’éviter toute responsabilité publique.
Dans notre zèle pour tuer l’ennemi, nous avons débattu en interne la définition de la torture. Nous avons détenu des personnes à Guantánamo pendant des années sans procès. Nous avons inexplicablement fermé les yeux sur la torture et sur les exécutions commises par le gouvernement irakien. Et nous avons supporté d’innombrables autres actes au nom de notre guerre contre le terrorisme.
Le patriotisme est souvent le cri prôné, lorsque des actes moralement discutables sont préconisés par ceux qui sont au pouvoir. Lorsque ces cris de patriotisme noient toutes nos dissensions fondées sur la logique, il revient généralement à un soldat américain d’effectuer une mission mal conçue.
Notre nation a eu des moments sombres et semblables pour les vertus de la démocratie – la Piste des Larmes, la décision Dred Scott, le maccarthysme, les camps d’internement nippo-américains – pour en citer quelques-uns. Je suis convaincu que beaucoup de nos actions menées depuis le 11/9 seront un jour vues dans une lumière semblable.
Comme le regretté Howard Zinn l’a dit un jour: «Il n’est pas de drapeau assez grand pour couvrir la honte de tuer des innocents."
Je comprends que mes actes ont violé la loi, et je regrette que mes actions aient causé du mal à quiconque ou heurté les États-Unis. Mon intention n’a jamais été de blesser qui que ce soit. Je voulais seulement aider les gens. Quand j’ai choisi de divulguer des informations classifiées, je l’ai fait par amour pour mon pays et par sens du devoir envers les autres.
Si vous refusez ma demande de grâce, je servirai mon temps en sachant que parfois vous devez payer un lourd tribut pour vivre dans une société libre. Je serai heureux de payer ce prix, si cela signifie que nous pourrions avoir un pays qui est vraiment conçu dans la liberté et dédié à la proposition selon laquelle toutes les femmes et tous les hommes sont créés égaux."
Source: http://rabble.ca/news/2013/08/chelsea-manning-we-have-forgotten-our-humanity
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Thèmes : Brad Manning , Guantánamo , résistance , USA
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur PinterestSyrie, la guerre du gaz
Planète non-violence | 24 août 2013
Syrie Guerre Du Gaz : Assad Obstacle Au Gazoduc Qatar Turquie
La dimension énergétique de la guerre contre le gouvernement syrien de Bahsar al Assad a été dés le début marginalisée dissimulée sous le qualificatif de "guerre civile" ou "guerre interreligieuse sunnite shi'ite". Des millions de militants anti guerre étaient descendus dans la rue en 2003 pour tenter d'empêcher une guerre contre l'Irak de Saddam Husseim scandant partout : "pas de guerre pour le pétrole".
La majeure partie des voix anti guerre se sont tues soutenant en Libye et maintenant en Syrie les "guerres humanitaires" (R2P) inclus les "anticapitalistes" - Français notamment- qui roulent désormais pour l'Axe Washington Tel Aviv Paris Londres Ankara Doha Ryadh.
La Syrie a des réserves pétrolières estimées en 2010 à 2 500 000 000 barils et des réserves gazières importantes. Mais surtout le territoire de la Syrie est le plus approprié pour exporter le pétrole et le gaz du Golfe Persique dont celui du Qatar mais aussi de l'Iran vers les pays d'Europe de l'Ouest gros consommateurs de ces ressources énergétiques via la Turquie.
En 2009 le Qatar et la Turquie avaient entamé des négociations avec l'Arabie Saoudite - concurrent direct du Qatar dans le financement et l'armement des takfiristes en Syrie - pour la construction d'un gazoduc Qatar Arabie Saoudite Syrie Turquie qui devait être rattaché au gazoduc Nabucco Azerbaïdjian Turquie.
Selon Oilprice.com l'Arabie Saoudite a refusé que ce gazoduc en provenance du Qatar traverse son territoire. Le tracé de ce dernier inclue donc désormais le Sud de l'Irak, la Jordanie, la Syrie, la Turquie. La partie turque du gazoduc est déjà construite prête à recevoir le gaz du Qatar.
Seule obstruction : Assad.
Le champ gazier du Qatar North Dome - 3ème plus grande réserve de gaz mondiale avec 900 mille milliards de M3 - au milieu du Golfe Persique adjacent à celui de l'Iran de South Pars constituent à eux deux la plus vaste réserve mondiale de gaz.
En 2011 le Qatar a lancé un ultimatum au président syrien Bashar al Assad pour faire passer le gazoduc Qatar Turquie sur le territoire syrien. Assad a refusé* et défiant le Qatar a décidé de s'allier avec l'Iran et l'Irak pour construire un gazoduc amenant le gaz de South Pars jusqu'en Méditerranée direction les marchés européens. La déferlante takfiriste financée armée par le Qatar a submergé la Syrie.
Le Qatar veut doubler sa production et son exportation de Gaz Naturel Liquéfié. Le Qatar s'est positionné comme premier exportateur mondial de GNL et cherche donc à consolider sa domination dans ce domaine par un programme de construction visant à accroître sa production pour passer de 31 millions à 77 millions de tonnes
Le putschiste à la tête du Qatar Hamad bin Khalifa al Thani- plus pour longtemps Washington et Londres l'ont déposé et ont désigné son successeur qui doit prendre ses fonctions début Juillet - a déclaré à la suite d'entretiens avec le président turc Abdullah Gul et le premier ministre dictateur Tayyip Erdogan :
" nous sommes pressés d'avoir ce gazoduc du Qatar à la Turquie. Nous en avons discuté dans le cadre de la coopération dans le domaine de l'énergie. Pour se faire un groupe de travail va être mis en place qui présentera rapidement des solutions concrètes."
Erdogan à lui-même affirmé que la Turquie souhaitait établir avec le Qatar "une relation à long terme et stable" en matière énergétique. "Dans ce but je pense qu'un gazoduc Qatar Turquie résoudra la question une fois pour toute"
Parmi ces solutions il y a celle de relier le gazoduc Qatar Turquie - via la Syrie - au projet de gazoduc Nabucco pour transporter le gaz provenant de l'Asie Centrale et du Moyen Orient en Europe concurrençant directement le gaz russe. Un accord de transit pour le Nabucco a déjà été signé par Erdogan et 4 premiers ministres de pays européens pour permettre une décision finale sur les investissements à faire pour réaliser ce projet soutenu par l'UE et qui vise à réduire la dépendance européenne au gaz russe. Autre gazoduc qui pourrait être relié au Nabucco celui transportant le gaz egyptien via la Jordanie et la Syrie.
On comprend dés lors l'intérêt qu'ont les dirigeants de ces deux pays -Egypte et Jordanie - à participer activement au renversement du gouvernement de Bashar al Assad. Cela vaut aussi pour la complicité de l'UE et les attitudes va-t-en guerre extrêmistes de la Grande Bretagne et de la France.
On ne le répètera jamais assez la guerre contre la Syrie du président Bahsar al Assad est une guerre pour la domination du marché des ressources énergétiques une guerre pour le gaz où chacun défend ses intérêts énergétiques soit en tant que producteur exportateur soit en tant que consommateur importateur.
Mais derrière les ambitions énergétiques du Qatar se cache aussi le maintien de l'hégémonie américaine des pétro dollars sur l'économie mondiale dont ont déjà été victimes Saddam Hussein et Muammar Khadafi.
Cette fois cependant la Russie mais aussi la Chine sont décidées à défendre leurs intérêts non seulement énergétiques mais aussi géostratégiques d'où les hésitations de Washington à lancer une guerre contre la Syrie à laquelle est hostile une grande partie de l'état major de l'armée américaine comme en témoigne la tentative récente avortée du secrétaire au département d'état John Kerry - alors même qu'il discutait hypocritement avec Moscou de la réunion d'une Conférence Genève II - de pousser Obama à prendre la décision de bombarder la Syrie. Le chef d'état major de toutes les armées américaines le Gl Martin E. Dempsey s'y est vivement opposé.
voir en ligne: http://www.planetenonviolence.org/Syrie-Guerre-Du-Gaz-Assad-Obstacle-Au-Gazoduc-Qatar-Turquie_a3127.html
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Thèmes : guerre occident-monde arabe , Syrie
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J-L Mélenchon « Le gouvernement s’apprête à commettre un crime »
Le blog de Jean-Luc Mélenchon | interview parue dans le Dauphiné Libéré du 22 août 2013
Il y a un an, vous veniez déjà Grenoble pour les universités d’été du Front de Gauche. Qu’est-ce qui a changé depuis un an ?
Une absence de futur que vous imputez aux socialistes et à François Hollande, puisque vous avez récemment dit qu’il privait notre pays d’avenir.
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Thèmes : crise humanitaire , saucialisme , social
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Libérez Bradley Manning
CHRIS FLOYD, CounterPunch | relayé par Oulala.info | 18 août 2013
Bradley Manning, son appel à la clémence et le combat pour préserver son humanité
Ceux qui peuvent faire mieux, qu’ils le fassent.
Chris Floyd écrit des articles pour CounterPunch. Il tient le blog Empire
Burlesque : www.chris-floyd.com.
Pour consulter l’original: suivre ce lien.
Traduction: Dominique Muselet
Lire également, sur LGS
Réponse à la déclaration de Bradley Manning (Wikileaks) par
Julian ASSANGE
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Thèmes : Brad Manning , guerre occident-monde arabe , résistance , WikiLeaks
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Accords de libre échange et OGM : quand Monsanto dicte sa loi
Alors que viennent de s'ouvrir début juillet les négociations entre les Etats-Unis et l'Union européenne pour établir un "grand marché transatlantique" à travers l'accord de libre échange du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP ou TAFTA), les américains bouclent au même moment un accord similaire avec leurs voisins du Pacifique. Négociés dans l'ombre, façonnés par les multinationales américaines, imposant de nouveaux droits supranationaux aux entreprises, ces accords sont précurseurs de ce qui attend les européens...
Quelque chose se profile dans l'ombre qui pourrait réduire nos droits fondamentaux et contaminer notre alimentation à jamais. L’ Accord de Partenariat Transpacifique (PTP) pourrait bien devenir le plus grand accord de libre-échange régional de l’histoire, à la fois en termes de taille économique, tout comme dans sa capacité à englober silencieusement toujours plus de pays. Déjà en 2011, au moment de l'élargissement de l'alliance, "les 12 pays signataires du traité représentaient 30 % des exportations agricoles mondiales" indique le journal américain. Ces pays sont les Etats-Unis, l’Australie, le Brunei, le Chili, le Canada, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, le Vietnam et le japon. L'objectif de cet accord de libre échange, dont la base existe depuis 2005, est « d'atteindre en 2015 des droits de douane égaux à zéro pour les pays de la zone. Ce traité couvre pratiquement tous les échanges de biens, les règlements de litiges, l'application des mesures phytosanitaires, les échanges de services, la propriété intellectuelle, les contrats gouvernementaux et les politiques liées à la compétition. »
Monsanto en embuscade
Le degré de secret autour de cet accord est sans précédent. Au cours de sa négociation, le projet d'accord n'a fait aux Etats-Unis l'objet d'aucun débat public, ni dans la presse ni parmi les décideurs politiques. En revanche, « six cent conseillers d’entreprises américaines ont contribué à l’élaboration du PTP » affirme le journal Nation of Change. « Tout au long des discussions transnationales, la majorité du Congrès a été tenue dans le flou, tandis que les représentants des entreprises américaines étaient consultés et au courant de chaque détail » selon Barbara Chicherio, du Parti Vert américain.S’il est ratifié, le PTP imposerait des dispositions réglementaires punitives qui donneraient aux multinationales un droit sans précédent. Ces entreprises seraient légalement fondées à exiger du contribuable une compensation financière si leurs représentants décidaient de politiques nationales s'apparentant à des barrières aux profits et à la vente des produits commercialisés par les multinationales. « Cet accord cherche à établir de nouveaux droits supranationaux pour les entreprises visant à contourner les lois nationales et les cours de justice » prévient Chicherio. Surtout il permettra d’intenter directement des procès aux gouvernements pour obtenir des compensations financières, « compensations qui seraient directement puisées dans les poches du contribuable via le Trésor public » poursuit la militante.
D'une façon surprenante, aucun chapitre précis relatif à l’agriculture n’apparaît dans le PTP. C'est parce que les règles affectant les systèmes alimentaires et la sécurité alimentaire ont été intégrées un peu partout dans le texte. Ces négociations ont été menées par Islam Siddiqui, principal négociateur dans le domaine de l’agriculture pour les États-Unis, qui n'est d'autre que l'ancien vice-président de CropLife America, le principal organe de lobbying des entreprises de biotechnologie dont Monsanto est l'un des leaders. Depuis les années Clinton, Islam Siddique s’emploie à défendre les biotechnologies dans le monde, alternant entre postes officiels au sein de la diplomatie américaine et lobbying stratégique pour le secteur privé. Durant toute sa carrière, il s'est ouvertement opposé à toute politique d'étiquetage, reprenant l'argument des producteurs que la transparence sur les OGM reviendrait à « suggérer un risque là où il n'y en a pas ».
Les multinationales mettent les pays au pas
Bien que dans son ensemble le contenu du PTP reste encore partiellement caché, voici quelques points qui s'imposeront aux pays signataires et porteront irrémédiablement atteinte à leur souveraineté :- Le PTP risque d'ouvrir la porte aux importations sans résoudre les questions relatives à la sécurité alimentaire ou aux impacts environnementaux.
- Les règles de passation des marchés publics interdisent toute discrimination basée sur la qualité de la production. « Ceci signifie que des programmes publics qui favorisent l’utilisation d’une alimentation durable, biologique ou produite localement, pour les cantines scolaires pourraient être interdits » affirme Barbara Chicherio au journal Nation of Change.
- L’étiquetage des aliments contenant des OGM (Organismes génétiquement modifiés) ne sera pas autorisé, ou s'il est maintenu comme c'est le cas actuellement au Japon, cela pourrait donner lieu à des compensations financières pour les entreprises de biotechnologies se jugeant « discriminées ». La Nouvelle-Zélande et en Australie sont dans la même situation. Aux États-Unis, alors qu'une forte mobilisation en faveur d’un étiquetage des produits OGM a été enregistrée, 93% des américains y seraient favorables selon un sondage du NY Times, « en cas d’application du PTP, l’étiquetage des produits OGM pour des aliments américains ne pourrait ne jamais être autorisé » s'inquiète la militante américaine.
En novembre 2012, le Pérou a mis en place un moratoire de 10 ans sur les aliments et les plantes OGM. Il interdit l’importation, la production et l’utilisation des semences OGM dans les aliments afin de protéger la diversité agricole du Pérou. Que deviendra le moratoire mis en place par le Pérou avec le PTP ?
Au Vietnam, également signataire du PTP, une résistance croissante se développe contre les plans d'hégémonie agricole de Monsanto en raison de son lourd passé de producteur de l'Agent orange durant la guerre (1954-1975). Beaucoup estiment que Monsanto n’a aucunement le droit de faire du business dans le pays, alors que selon les estimations de l'ONU l’agent orange a tué 400 000 vietnamiens, provoqué des malformations chez 500 000 autres et contribué à développer des diverses maladies chez 2 millions d’autres.
Tirer les leçons des autres accords commerciaux avec les Etats-Unis
Dix ans après la mise en place de L’ALENA signé (Accord de libre-échange nord-américain) entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, plus d'un million et demi de fermiers mexicains ont fait faillite parce qu’ils n’étaient pas en mesure de rivaliser avec le maïs subventionné et OGM américain qui entrait sur le marché mexicain. En matière d'agriculture, ces accords commerciaux ont provoqué le déplacement de dizaines de millions de petits fermiers, contraints à l'immigration ou la misère des bidon-villes. La destruction des économies alimentaires locales a entraîné une forte hausse des prix (plus de 100%) jusqu'à provoquer la « crise de la tortilla » et ses émeutes de la faim en 2007. Vingt ans après la signature des accords, le Mexique est passé d’un pays auto-suffisant produisant l’intégralité de son maïs à un pays important maintenant au moins le quart de cet aliment de base, et 40% de son alimentation, depuis les Etats-Unis. En 2013, le Mexique devançait cependant les Etats-Unis sur une chose : le pays compte désormais le plus fort taux d'obésité au monde selon la FAO.« Alors que le Traité trans-pacifique est à de nombreux égards semblable à l’ALENA, il apparaît que les entreprises ont également su tiré les leçons des expériences précédentes. Elles peaufinent le PTP afin de s’assurer que les citoyens des pays impliqués n’aient aucun contrôle sur la sécurité alimentaire, sur ce qu’ils vont manger, sur le lieu où cette nourriture sera cultivée, sur les conditions dans lesquelles la nourriture sera cultivée et sur les restrictions d’utilisation d’herbicides ou de pesticides » analyse Chicheria pour Nation of Change. « Si le PTP est adopté, la porte sera alors encore plus ouverte aux abus envers les droits de l’Homme et de l’environnement » poursuit-elle.
Dans un ultime avertissement, la militant prévient que « les choses auxquelles nous devons nous attendre avec certitude sont les suivantes : plus d’exploitations agricoles à grande échelle et plus de monoculture ; la destruction des économies locale ; aucune donnée sur la façon dont notre nourriture sera cultivée ou sur ce que nous mangerons ; plus de déforestation ; une utilisation accrue des herbicides et des pesticides ; plus de pollution industrielle ; un nombre croissant de dépôts de brevets sur le vivant ; plus de plantes et d’aliments OGM ; aucun étiquetage des OGM contenus dans la nourriture. »
Et demain l'Europe ?
Tout ceci représente un pas en arrière pour les droits de l’Homme et un pas de géant vers le contrôle de notre nourriture par Monsanto et toutes les multinationales de l'agroalimentaire américaines. Malgré ces conséquences désastreuses pour les Droits fondamentaux, ainsi qu'une perte de souveraineté alimentaire sans précédent, la plupart des américains comme les citoyens des autres pays signataires ne sont courant ni de cet accord commercial, ni de ses effets plus qu’inquiétants, tous soigneusement maintenus dans l'ignorance la plus crue.Début juillet 2013, les Etats-Unis ouvraient avec l'Union Européenne des négociations similaires pour répliquer l'accord trans-pacifique avec les pays européens sous le nom de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP ou TAFTA). De la même manière, l'accord est négocié dans le secret entre les dirigeants européens et les négociateurs américains, de la même manière les multinationales cherchent à imposer des normes moindres pour introduire leur produits en Europe, de la même manière, un système de compensation financière sera érigé en système d'assurance des actionnaires contre la décision des citoyens de se protéger contre des produits indésirables, au premier rang desquels les OGM. Monsanto n'aura alors aucun mal à venir collecter ses « compensations » dans les pays qui maintiendront un moratoire sur ses semences...
Pourtant il existe une différence de taille : les négociations viennent tout juste de s'ouvrir pour aboutir en 2015 et déjà des informations fuites sur ces accords du TTIP. Les citoyens européens se montreront dès lors plus apte à se mobiliser pour éviter cette catastrophe annoncée. De plus, les élections du Parlement européen se tiennent en mai 2014, et « ce seront ces eurodéputés issus du scrutin de 2014 qui auront, in fine, leur mot à dire » comme le rappelait le journal Politis. La mobilisation ne fait donc que commencer !
Article tiré d'une traduction de Trans-pacific Partnership and Monsanto, dans le journal Nation of Change (24 juin 2013), et rédigé par Barbara Chicherio, trésorière du Gateway Green Alliance et membre du comité national du Parti vert des Etats-Unis.
Traduction française : Flore B.K. pour le collectif citoyen les Engraineurs, Réécriture : Benjamin Sourice
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Thèmes : accords transatlantique de libre échange , agriculture , Monsanto , USA
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest13 août 2013
Cochabamba Le sommet anti-impérialiste fait un triomphe à 'Evo Morales
Le Grand Soir | 12 août 2013 | Par Jean Ortiz pour le Grand Soir
Le sommet de Cochabamba (Bolivia) s’est terminé par un rassemblement d’un million de personnes
Le sommet anti-impérialiste fait un triomphe à Evo Morales.
Dans l’ambiance festive du rassemblement, il a été proposé que le président de la Bolivie soit désigné leader mondial des mouvements sociaux.
http://internacional.elpais.com/internacional/2013/08/03/actualidad/13...
Les organisations sociales et indigènes de plusieurs pays qui se sont réunies à Cochabamba (Bolivie) pour y tenir un « sommet anti-impérialiste et anticolonialiste » ont clôturé la rencontre en faisant un triomphe au président bolivien Evo Morales et en approuvant un éventail de stratégies allant de l’alliance des peuples contre le capitalisme au contrôle des systèmes d’espionnage après des affaires aussi retentissantes que celle de l’informaticien de la CIA, Edward Snowden.
Un mois après l’incident diplomatique concernant l’avion présidentiel bolivien, le président Evo Morales a déclaré « le deux août » « journée de l’anti-impérialisme et de l’anticolonialisme » lors de la clôture de la réunion des organisations sociales d’une vingtaine de nations ; cette date, a-t-il dit, sera historique, car elle débute avec « une nouvelle thèse politique de la libération des peuples du monde », et il s’adressait aux milliers de partisans rassemblés dans la principale avenue de la ville.
- Un homme portant un casque comme celui du président Evo Morales
Le regard romantique d’un très grand nombre de participants - qui se considèrent des révolutionnaires - a retrouvé plus d’éclat devant une mer colorée de drapeaux, étendards, pancartes, ombrelles se balançant au rythme de la musique folklorique bolivienne et laissant apercevoir, par instants, des visages au teint cuivré, brunis par le soleil et le vent de l’altiplano, hommes et femmes arrivés là de l’Est et de l’Ouest, pour exprimer une fois encore leur soutien au président Evo Morales et au processus de changement en cours.
« Ici se reflètent les rêves de tous les révolutionnaires du monde », affirmait l’universitaire français Jean Ortiz. « Ce n’est pas le modèle — admet-il — c’est un laboratoire ; la révolution bolivienne est un référent ; les peuples qui ne rêvent pas ne verront jamais leurs utopies se réaliser ».
« Il y a là un parfum de liberté, un parfum de terre, un parfum de Pachamama » dit, ému, l’acteur espagnol Guillermo Toledo, tandis qu’un membre de la délégation du Chili insiste sur l’urgente nécessité de « construire un continent multinational capable d’inclure tous les êtres humains, et particulièrement les plus humbles ».
La centaine de recommandations issues des six « ateliers » ont été résumées par l’Argentin Hugo Yaski du syndicat Centrale des Travailleurs d’Argentine, lors de la séance de clôture, comme une stratégie « qui est un mandat et une volonté de lutte qui vont se répandre à travers toute l’Amérique Latine, qui ne sont pas destinés à n’être qu’un bout de papier »
On retiendra principalement l’alliance des mouvements sociaux des peuples pour lutter contre les instruments de pouvoir des grandes nations hégémoniques ; le mandat de promouvoir la décolonisation et d’amplifier l’anti-impérialisme en tant que mandat pour instituer la justice sociale, la répartition de la richesse pour que les sociétés commencent à vivre dans la dignité ; le renforcement des Droits de l’Homme et de la Mère Terre ; la lutte contre tout espionnage et toute ingérence des grandes puissances et, finalement, l’intervention des médias sociaux contre le colonialisme de la désinformation.
« Nous savons très bien que la nouvelle stratégie des classes dominantes c’est d’essayer de manipuler les moyens de communication et aussi, bien souvent, ceux de la Justice, pour récupérer à tout prix le pouvoir » affirme le dirigeant argentin.
L’Atelier de la « Décolonisation » a proposé de désigner le président Morales leader mondial des organisations et mouvements sociaux du monde, mais, lors de la séance de clôture, il n’a pas été fait mention de cette recommandation, même lorsque des délégués étrangers ont rendu un vibrant hommage à la personne d’Evo Morales.
L’OTAN dans le viseur
Le premier « atelier » - sur le thème : « La souveraineté politique » - a concentré une grande partie de ses recommandations sur une stratégie contre l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Le ministre bolivien de la Présidence, Juan Ramón Quintana, affirma, dans son exposé et en ouverture des travaux, que l’OTAN représente un danger pour l’Amérique Latine, avec pour preuve son avancée dans la région et plus particulièrement à travers l’Alliance pour le Pacifique.
L’atelier a préconisé de créer « une organisation sociale puissante » pour répandre les « idées de libération du socialisme communautaire, décolonisateur et anti-impérialiste (en union avec les syndicats et les associations européennes) et ainsi faire face au danger que représente l’OTAN pour l’Amérique Latine ». Il propose également de « promouvoir le désarmement de l’OTAN, la réduction de ses dépenses militaires » et leur réversion dans des programmes sociaux ; il préconise de traîner l’OTAN devant des tribunaux internationaux puisque son militarisme « viole des traités internationaux et des accords fondant la coexistence pacifique ».
Le président Morales salua la recommandation de promouvoir, dans la région, l’exigence populaire de convoquer des Assemblées Constituantes et la refondation des États selon la volonté des mouvements sociaux. « Nous en avons assez de ces monarchies, oligarchies et hiérarchies. Nous en avons assez de cette anarchie des marchés. Plus jamais des pays gouvernés par des banquiers et des chefs d’industries ».
« Les ressources naturelles, renouvelables et non renouvelables, ne doivent pas être la propriété des sociétés multinationales » a déclaré Evo Morales. « Si nous voulons faire naître un mouvement politique de libération anti-impérialiste qui garantisse la souveraineté de nos peuples, ce mouvement doit commencer par faire en sorte que les ressources naturelles deviennent la propriété des peuples et de leurs gouvernements démocratiquement élus ».
Dans son discours, Evo Morales déclara : « Je ne peux pas comprendre comment quatre pays (l’Alliance du Pacifique) veulent rééditer les traités de libre commerce avec Washington et veulent privatiser les services de base qui sont un Droit de l’Homme pour les peuples ».
Il pressa également ses auditeurs à « se décoloniser du luxe », faisant allusion au comportement de certains citadins qui changent de linge plusieurs fois par jour ou ne font usage d’un vêtement qu’une seule fois avant de le ranger définitivement au placard. Il n’a pu s’empêcher de rappeler son enfance, lorsque, comme des millions de paysans, il portait ses vêtements « jusqu’à ce qu’ils tombent, littéralement, en lambeaux comme lorsque je retirais mon tricot pour en ravauder les coudes troués ou pour en ôter les poux. »
Au milieu de la multitude et des pancartes contre l’impérialisme, une femme, euphorique, coiffée d’un béret comme celui de Che Guevara, le dos enveloppé dans une whipala (drapeau indigène) et, sur son buste, le drapeau tricolore bolivien, salue, le poing gauche levé, les portraits du Che, de Castro, de Chávez et de Morales. Sous son bras droit, elle tient une énorme bouteille de Coca Cola à moitié vidée : à peine un détail de l’arrogance du pouvoir de l’Empire. Un symbole qui perdure malgré tout et malgré tous.
Tandis que le Journal bolivien CAMBIO applaudit...
http://www.cambio.bo/especial_cumbre_antiimperialista/20130801/jean_or...
...Jean Ortiz fustige la capitulation du Gouvernement français face aux diktats de Washington
De notre correspondant au Sommet anti-impérialiste.
Jean Ortiz.
(Traduction : Manuel Colinas).
source,
http://www.legrandsoir.info/le-sommet-de-cochabamba-bolivia-s-est-termine-par-un-rassemblement-d-un-million-de-personnes.html
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Thèmes : Amérique du sud Bolivie , capitalisme , Evo Morales , OTAN
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