L’accroche de « une » et l’article qui concernent Syriza et Podemos sont un exemple typique du militantisme politique dont fait régulièrement preuve Le Monde à l’égard des forces politiques antilibérales. Exit, donc, la prétendue « neutralité » dont se revendique le journal : ici, on a affaire à un discours politique sur deux partis étrangers. La rhétorique d’opposition à ces partis s’appuie sur trois grands éléments : premièrement, une diabolisation de Syriza et Podemos, qualifiés de partis « extrémistes » et limite xénophobes ; deuxièmement, une ridiculisation des électeurs de ces partis ; troisièmement, l’affirmation que l’extrême droite est « plus anti-système » que la gauche radicale. L’ensemble s’appuie sur la parole d’« experts » dont on verra qu’ils ne sont pas neutres politiquement.
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