Brève du Yéti | Politis | 21 décembre 2014
C’est le député grec Pavlos Chaïkalis, membre du parti des Grecs indépendants, qui a vendu la mèche : 700 000 euros en liquide, plus le remboursement d’un de ses prêts bancaires et des contrats publicitaires (soit environ 2-3 millions d’euros au total), c’est ce qui lui aurait été proposé en douce pour voter "correctement" à la présidentielle grecque.
Pavlos Chaïkalis livre le nom de l’auteur présumé de la tentative de corruption : Giorgos Apostolopoulos, conseiller de deux premiers ministres et de trois dirigeants politiques, conseiller politique de deux banquiers et de la Deutsche Bank, personne de confiance de plusieurs hommes d’affaires grecs.
À l’appui de ses révélations, Pavlos Chaïkalis a remis une vidéo aux autorités judiciaires il y a une quinzaine de jours. Le nom du Premier ministre Antonis Samaras y est distinctement évoqué. Celui-ci a porté plainte contre Chaïkalis. Et la justice n’a toujours pas donné suite à l’affaire au prétexte que la vidéo transmise serait un « matériau obtenu illégalement ». Le député grec a donc profité d’une émission télévisée pour confirmer l’info au grand public le 19 décembre.
Rappelons que la présidentielle grecque se déroule en trois tours devant le Parlement, que Stavros Dimas, candidat proposé par le gouvernement Samaras (et "activement" soutenu par la Commission européenne), doit obtenir pour être élu 200 voix aux deux premiers tours (17 et 23 décembre), 180 au dernier (29 décembre). Faute de quoi des législatives seraient automatiquement organisées début 2015, avec le "risque" de voir Syriza l’emporter. Le premier tour a été un véritable camouflet pour la coalition au pouvoir qui n’a rassemblé que 160 voix en faveur de Dimas.
Pavlos Chaïkalis livre le nom de l’auteur présumé de la tentative de corruption : Giorgos Apostolopoulos, conseiller de deux premiers ministres et de trois dirigeants politiques, conseiller politique de deux banquiers et de la Deutsche Bank, personne de confiance de plusieurs hommes d’affaires grecs.
À l’appui de ses révélations, Pavlos Chaïkalis a remis une vidéo aux autorités judiciaires il y a une quinzaine de jours. Le nom du Premier ministre Antonis Samaras y est distinctement évoqué. Celui-ci a porté plainte contre Chaïkalis. Et la justice n’a toujours pas donné suite à l’affaire au prétexte que la vidéo transmise serait un « matériau obtenu illégalement ». Le député grec a donc profité d’une émission télévisée pour confirmer l’info au grand public le 19 décembre.
Rappelons que la présidentielle grecque se déroule en trois tours devant le Parlement, que Stavros Dimas, candidat proposé par le gouvernement Samaras (et "activement" soutenu par la Commission européenne), doit obtenir pour être élu 200 voix aux deux premiers tours (17 et 23 décembre), 180 au dernier (29 décembre). Faute de quoi des législatives seraient automatiquement organisées début 2015, avec le "risque" de voir Syriza l’emporter. Le premier tour a été un véritable camouflet pour la coalition au pouvoir qui n’a rassemblé que 160 voix en faveur de Dimas.
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