6 novembre 2015

Ni protectionnisme, ni néolibéralisme mais une « relocalisation ouverte », base d’une nouvelle internationale


Revenir au protectionnisme ? Tenter d’encadrer les marchés ? Lutter contre le chômage en favorisant la croissance à tout prix ? La gauche semble en panne de projet économique et social cohérent, émancipateur, et écologiquement soutenable. Face à cette absence d’imaginaire, le thème de la relocalisation de l’économie commence à séduire. Mais une relocalisation ouverte et altruiste, à l’opposé de l’anxiogène et dangereux repli sur soi, et en capacité de « retrouver de justes équilibres entre l’efficacité, la puissance et le bien-être, l’autonomie et la convivialité ». Voici une tribune pour lancer le débat.

A chaque crise, le protectionnisme renaît de ses cendres, tel un sauveur. Bien avant, dans le dernier quart du XIXème siècle, les Etats-Nations s’en étaient déjà servi pour se protéger. Ils ne tardèrent pas à s’affronter ... sur le terrain militaire.

Aujourd’hui, nos sociétés traversent une période de doutes et de peurs, et surtout de perte de repères et de sens. Les choses s’accélèrent. Nous faisons face à l’effondrement de notre modèle civilisationnel construit autour du toujours plus. La mégamachine économique s’emballe, avec elle la crise écologique, les inégalités, les souffrances, les violences... Cette société du spectacle et de la communication ne nous laisse plus le temps de comprendre et dialoguer afin d’apporter des solutions politiques cohérentes et efficaces face aux enjeux de ce début de XXIème siècles. On nous dit que la « politique ne peut pas tout ». On a perdu prise sur nos institutions devenues des outils hétéronomes au service d’une oligarchie financière toujours plus forte. (...)

Lire la suite sur Basta! ...
 

0 Comments:

 

blogger templates