8 janvier 2016

Un an après Charlie, ils et elles veulent vivre ensemble


Et si, après les attentats de 2015, on ouvrait les coeurs plutôt que de sortir les armes ? Et si l’on tendait des fanions colorés au-dessus des rues ? Et si l’on parlait plus d’éducation que de prison ? Un an après Charlie, à la ville et à la campagne, des hommes et des femmes témoignent que oui, l’on peut vivre ensemble.
 
Commerçante de la rue Bichat, dans le 10e arrondissement de Paris, la boutique d’Hélène Lebecque se trouve à quelques mètres du bar le Carillon et du restaurant le Petit Cambodge, deux des lieux touchés par les attentats du 13 novembre dernier. Elle a eu une idée toute simple, qui a mobilisé le quartier : accrocher des guirlandes de fanions colorés dans les rues.

« Cela fait six ans que je travaille dans le quartier et j’habite à côté du Bataclan. Tous les jours je viens au travail à pied : je passe par tous les lieux des attentats, il y a des morts partout sur mon chemin... Mais je ne voulais pas changer mon parcours. Alors comme je travaille avec des tissus, du papier, j’ai eu l’idée des guirlandes de fanions.

Je l’ai proposée autour de moi, (...)
 
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