Agoravox | Par C. Hubert | 17 avril 2013
Depuis qu'il a affronté Hugo Chavez, aux élections présidentielles de
2012, Henrique Capriles Radonski fait la Une des journaux. Il est porté
aux nues par les médias américains et européens. Mais derrière l'image
du parfait gentleman se profile une face obscure qu'il a peine à cacher.
Ces dernières heures, le gouvernement vénézuélien lui impute les
violences qui éclosent dans le pays.
La famille dans laquelle nait en 1972, Henrique Capriles, fait partie de l'élie vénézuélienne. Les deux lignées familiales sont rattachées au pouvoir financier. Les Capriles détiennent un empire immobilier, automobile et le Circuit National d'Exhibition (Cinex). D'un autre côté, les Radonski possèdent la seconde chaine de télévision du pays. Elle est aussi propriétaire de "Ultimas Niticias" et d'autres radios. Ils ont une origine européenne car l'un des ancêtres de Capriles, a échappé aux raffles polonaises de la Seconde Guerre Mondiale. L'héritier détient entre ses mains, le pouvoir financier et médiatique qui lui permet de gravir les échelons du pouvoir très vite. A 24 ans, il est élu député de l'Etat de Zulia et milite au parti d'extrème-droite "Copei". Il fut nommé Chef de la Chambre des Députés, déjouant les pronostiques habituels. En coulisse, sa famille finance les campagnes politiques de députés qui s'empressent de soutenir "l'héritier".
Dès les années 2000, les USA s'imiscent dans la politique vénézuélienne, en finançant et en soutenant un parti d'opposition qu'a crée un certain Henrique Capriles Radonski, "Primero Justicia". Ce parti s'est allié au niveau international avec une branche du parti républicain. Le New York Times affirme que cette branche du parti républicain américain, National Endowment for Democracy, est la face visible de l'action de la Central Intelligence Agency (CIA). Ce groupe finance chaque année de 30 millions de dollars, des groupes politiques, des syndicats d'opposition partout dans les pays qui n'ont pas la vision américaine du monde. Comme Maire de l'Etat de Baruta, Capriles signe quantités de contrats avec le FBI. Il procède à l'arrestation de militants pro-chavistes. Peu de temps avant le coup d'Etat fomanté contre Chavez en 2002, l'héritier participe à un dîner réunissant l'extrême-droite cubano-américaine et vénézuélienne. Durant le coup d'Etat, il viole la loi internationale qui interdit la perquisition diplomatique. Arrêté et enfermé, Capriles renforce sa haine envers le pouvoir en place. En 2004, le financier chargé de "l'affaire Capriles Radonski" est tué par un attentat à la voiture piégée. Deux ans plus tard, l'héritier est blanchi par la justice. Comme gouverneur de l'Etat de Miranda, le héros de l'opposition refusera la présence de policiers sur son territoire, afin d'empêcher des meurtres. Prioritée pourtant donnée durant sa campagne réelective au siège de gouverneur.
En 2012, Capriles se réunit en Colombie avec le général américain, Martin Dempzey. Pour dix points de différence, il perdra les élections présidentielles contre Chavez. Il a perdu une seconde fois contre le dauphin de celui-ci, le 11 avril dernier. Le champion des médias américains et européens avait promis, en cas d'élection, de signer les contrats de libre-échange avec ces deux continents. A l'annonce de la victoire de Maduro, la presse européano-américaine lui donnera la parole et diffusera son refus de reconnaitre la victoire des urnes. Le Président de Bolivie, Evo Morales, a affirmé ce mercredi, que les USA cherchaient à fomenter un climat de violence au Vénézuela, afin de favoriser un coup d'Etat contre le nouvel homme fort du pays.
Dès les années 2000, les USA s'imiscent dans la politique vénézuélienne, en finançant et en soutenant un parti d'opposition qu'a crée un certain Henrique Capriles Radonski, "Primero Justicia". Ce parti s'est allié au niveau international avec une branche du parti républicain. Le New York Times affirme que cette branche du parti républicain américain, National Endowment for Democracy, est la face visible de l'action de la Central Intelligence Agency (CIA). Ce groupe finance chaque année de 30 millions de dollars, des groupes politiques, des syndicats d'opposition partout dans les pays qui n'ont pas la vision américaine du monde. Comme Maire de l'Etat de Baruta, Capriles signe quantités de contrats avec le FBI. Il procède à l'arrestation de militants pro-chavistes. Peu de temps avant le coup d'Etat fomanté contre Chavez en 2002, l'héritier participe à un dîner réunissant l'extrême-droite cubano-américaine et vénézuélienne. Durant le coup d'Etat, il viole la loi internationale qui interdit la perquisition diplomatique. Arrêté et enfermé, Capriles renforce sa haine envers le pouvoir en place. En 2004, le financier chargé de "l'affaire Capriles Radonski" est tué par un attentat à la voiture piégée. Deux ans plus tard, l'héritier est blanchi par la justice. Comme gouverneur de l'Etat de Miranda, le héros de l'opposition refusera la présence de policiers sur son territoire, afin d'empêcher des meurtres. Prioritée pourtant donnée durant sa campagne réelective au siège de gouverneur.
En 2012, Capriles se réunit en Colombie avec le général américain, Martin Dempzey. Pour dix points de différence, il perdra les élections présidentielles contre Chavez. Il a perdu une seconde fois contre le dauphin de celui-ci, le 11 avril dernier. Le champion des médias américains et européens avait promis, en cas d'élection, de signer les contrats de libre-échange avec ces deux continents. A l'annonce de la victoire de Maduro, la presse européano-américaine lui donnera la parole et diffusera son refus de reconnaitre la victoire des urnes. Le Président de Bolivie, Evo Morales, a affirmé ce mercredi, que les USA cherchaient à fomenter un climat de violence au Vénézuela, afin de favoriser un coup d'Etat contre le nouvel homme fort du pays.
source : 50 verdaderas de Henriquez Capriles Radonski.
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