Mouvement National des Chômeurs et Précaires
Communiqué de presse
Samedi 22 mars 2014
Vendredi 21 mars, dans la nuit, une majorité de partenaires sociaux sont finalement parvenus à un accord sur l’assurance-chômage, qui signifie pour l’ensemble des chômeurs un recul de leurs droits, contrairement aux promesses de certains syndicats et du gouvernement. Le Mouvement National des Chômeurs et Précaires demande au gouvernement de refuser son agrément à ce nouveau recul des droits des chômeurs, obtenu une nouvelle fois sans les consulter.
Obsédés par le déficit de l’UNEDIC, dû largement au chômage de masse et aux baisses de cotisations accordées depuis des années aux entreprises, certains partenaires sociaux ont signé l’accord, se félicitant d’une économie de 400 millions d’euros : trop peu pour résorber le déficit de l’UNEDIC, mais satisfaisant pour le patronat qui n’a concédé aucune nouvelle contribution. En brandissant la menace de supprimer le régime spécifique des intermittents, toujours menacé, le MEDEF n’a que mieux détourné l’attention médiatique pour s’en prendre au régime général, et faire porter le poids du déficit de l’Unedic sur les plus fragiles, seniors, licenciés, chômeurs indemnisés et travailleurs précaires.
Les nouvelles règles d’assurance chômage sont inacceptables et les reculs ne sauraient être occultés par la mise en place des droits rechargeables et la simplification des règles de cumul chômage/activité réduite.
Tous les chômeurs verront leur plafond d’indemnisation baisser de 57,4% à 57% du brut, coup de rabot inacceptable !
L’augmentation du délai de carence pour l’obtention des droits à l’assurance-chômage, à 180 jours (actuellement 75 jours) représente une atteinte inadmissible aux salariés qui luttent pour leurs droits aux Prud’hommes.
Les intérimaires vont devoir réintégrer en partie le régime général et sont privés de leurs maigres contreparties à l’extrême flexibilité de leur travail et l’irrégularité de leurs revenus.
Les seniors les plus éloignés de l’emploi devront attendre 62 ans pour obtenir le maintient de leurs allocations jusqu’à leur départ en retraite. Ceux de plus de 65 ans, exonérés jusqu’alors de leurs cotisations, vont devoir contribuer au financement de l’Unedic.
Les intermittents conserveront leur régime, mais avec un plafonnement de leur allocation mensuelle. Jusqu’à quand les annexes 8 et 10 seront préservées des attaques du Medef ? Une nouvelle remise à plat est prévue pour fin 2014!
Les chômeurs, précaires et intermittents continueront à se mobiliser pour empêcher l’entrée en vigueur de cette nouvelle convention, prévue en juillet. Des actions coup de poing sont prévues dès la semaine prochaine.
Obsédés par le déficit de l’UNEDIC, dû largement au chômage de masse et aux baisses de cotisations accordées depuis des années aux entreprises, certains partenaires sociaux ont signé l’accord, se félicitant d’une économie de 400 millions d’euros : trop peu pour résorber le déficit de l’UNEDIC, mais satisfaisant pour le patronat qui n’a concédé aucune nouvelle contribution. En brandissant la menace de supprimer le régime spécifique des intermittents, toujours menacé, le MEDEF n’a que mieux détourné l’attention médiatique pour s’en prendre au régime général, et faire porter le poids du déficit de l’Unedic sur les plus fragiles, seniors, licenciés, chômeurs indemnisés et travailleurs précaires.
Les nouvelles règles d’assurance chômage sont inacceptables et les reculs ne sauraient être occultés par la mise en place des droits rechargeables et la simplification des règles de cumul chômage/activité réduite.
Tous les chômeurs verront leur plafond d’indemnisation baisser de 57,4% à 57% du brut, coup de rabot inacceptable !
L’augmentation du délai de carence pour l’obtention des droits à l’assurance-chômage, à 180 jours (actuellement 75 jours) représente une atteinte inadmissible aux salariés qui luttent pour leurs droits aux Prud’hommes.
Les intérimaires vont devoir réintégrer en partie le régime général et sont privés de leurs maigres contreparties à l’extrême flexibilité de leur travail et l’irrégularité de leurs revenus.
Les seniors les plus éloignés de l’emploi devront attendre 62 ans pour obtenir le maintient de leurs allocations jusqu’à leur départ en retraite. Ceux de plus de 65 ans, exonérés jusqu’alors de leurs cotisations, vont devoir contribuer au financement de l’Unedic.
Les intermittents conserveront leur régime, mais avec un plafonnement de leur allocation mensuelle. Jusqu’à quand les annexes 8 et 10 seront préservées des attaques du Medef ? Une nouvelle remise à plat est prévue pour fin 2014!
Les chômeurs, précaires et intermittents continueront à se mobiliser pour empêcher l’entrée en vigueur de cette nouvelle convention, prévue en juillet. Des actions coup de poing sont prévues dès la semaine prochaine.
Contact presse : Virginie Gorson-Tanguy 06 79 91 63 17 ou Pierre-Edouard Magnan 06 79 91 63 18
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