Quadruppani | 18 juillet 2014
Appliqué à réaliser le scénario mis au point par la très fasciste Ligue de Défense Juive (provocation sur le net, exactions protégés par les CRS, hurlements à l'antisémitisme) et tandis que la justice applique avec détermination l'habituel "deux poids deux mesures" (aucune poursuite contre les fachos à kipa, lourde condamnation, dans des conditions ignobles, d'un manifestant pro-palestinien) Manuel Valls fait interdire la manifestation en soutien à Gaza de samedi. Comme l'a fait remarquer l'UJFP par la voix de sa présidente, en aucun autre pays au monde, on ne voit une telle interdiction. L'infernale ritournelle de l'antisémitisme collée à toute manifestation contre la politique criminelle de l'Etat colonialiste qui a volé le beau nom d'Israël a encore fait ses preuves. Entre les massives manifs du peuple de gauche d'il y a vingt ou trente ans, et les effectifs des quelques milliers de courageux d'aujourd'hui, il y a eu ce bulldozer idéologique, bien aidé aussi par la haine djihadiste de quelques sectes obscurantistes dont la naissance fut, en son temps, largement encouragée par les gouvernants, d'Alger à Jérusalem en passant par le Caire (sans parler de notre ami le roi d'Arabie).
Les canons qui tuent des enfants sur une plage sont un exemple de ce terrorisme étatique qui, autrefois, suscitait autre chose qu'une larme humanitaire: on ne s'arrêtait pas au pathos, on discutait politique, il pouvait arriver de lire des articles critiques envers le léninisme armé et la corruption des organisations palestiniennes, mais qui restaient capables de distinguer entre ceux qui subissent l'apartheid et ceux qui l'appliquent. Aujourd'hui, le principal terroriste, Nétanyahou, et son quarteron de ministres drogués à la haine anti-arabe peuvent tuer par centaines, blesser par milliers, faire vivre dans des conditions carcérales des millions de palestiniens, ils ne suscitent plus que des regards énamourés de la Sarkhollandie et l'infini respect des médias dominants - capables,
maximum de leur courage, de renvoyer dos à dos massacreurs et massacrés.
Telle est notre époque. Espérons qu'il viendra vite, le jour où on la considèrera massivement avec les sentiments qu'elle mérite.
Les canons qui tuent des enfants sur une plage sont un exemple de ce terrorisme étatique qui, autrefois, suscitait autre chose qu'une larme humanitaire: on ne s'arrêtait pas au pathos, on discutait politique, il pouvait arriver de lire des articles critiques envers le léninisme armé et la corruption des organisations palestiniennes, mais qui restaient capables de distinguer entre ceux qui subissent l'apartheid et ceux qui l'appliquent. Aujourd'hui, le principal terroriste, Nétanyahou, et son quarteron de ministres drogués à la haine anti-arabe peuvent tuer par centaines, blesser par milliers, faire vivre dans des conditions carcérales des millions de palestiniens, ils ne suscitent plus que des regards énamourés de la Sarkhollandie et l'infini respect des médias dominants - capables,
maximum de leur courage, de renvoyer dos à dos massacreurs et massacrés.
Telle est notre époque. Espérons qu'il viendra vite, le jour où on la considèrera massivement avec les sentiments qu'elle mérite.
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