Netoyens Infos | 25 juillet 2014
"Personne ne devrait plus vivre à Tokyo" - Un médecin japonais met en garde les résidents contre les radiations
Article de David Gutierrez, publié le 21 juillet 2014 sur http://www.naturalnews.com , traduit de l’anglais (V. Gallais)
Dans un écrit adressé à ses confrères, le médecin japonais Shigaru Mita explique pourquoi il a récemment quitté Tokyo pour ouvrir un nouveau cabinet dans l’ouest du Japon : il pense qu’il n’est plus sûr d’habiter Tokyo à cause de la contamination radioactive due aux fusions nucléaires du 11/03/2011 à la centrale de Fukushima Daiichi.
L’article, intitulé « Pourquoi j’ai quitté Tokyo », a été publié dans la lettre d’information de l’association de médecins à Kodaira (métropole de Tokyo).
Le Dr Mita commence par expliquer le contexte de sa décision de partir en indiquant qu’il était depuis très longtemps médecin à Tokyo.
Dr Mita indique que, tout au long des dix dernières années, il avait tenté de persuader le conseil municipal de Tokyo de stocker des comprimés d’iode pour distribuer à la population en cas d’accident nucléaire. Le Dr Mita craignait qu’un tremblement de terre puisse déclencher une fusion nucléaire à la centrale de Homaoka. Toutes ses demandes avaient été rejetées au motif qu’il n’y avait pas de raison qu’un tel accident se produise.
Quand le désastre s’est déclenché – bien qu’en un lieu différent de ce qu’avait craint le Dr Mita – Tokyo n’a pas agi pour protéger sa population et n’a jusqu’à présent encore rien fait. Pourtant, en s’appuyant sur des études de sol, le Dr Mita affirme : « il est clair que l’est du Japon et la métropole de Tokyo ont été contaminés par la radioactivité. »
Le Dr Mita compare la contamination radioactive du sol (mesurée en becquerels par kilogramme, Bq/kg) à différents endroits de Tokyo avec la contamination observée dans différentes régions d’Europe après l’accident de Tchernobyl.
Avant 2011, on mesurait à Shinjuku (le quartier de Tokyo où siège le conseil municipal de la ville) 5-1.5 Bq/kg. A l’heure actuelle, les niveaux mesurés près de Kodaira sont de 200-300 Bq/kg. « Dans les 23 districts de la métropole de Tokyo, la contamination dans la partie est est de 1000-4000 Bq/kg et dans la partie ouest de 300-1000 Bq/kg, »écrit le Dr. Mita.
A titre de comparaison, on mesure dans le sol de Kiev (capital de l’Ukraine) des niveaux de l’ordre de 500 Bq/kg (seulement pour le Cs-137). Après l’accident de Tchernobyl, l’Allemagne de l’ouest et l’Italie ont mesuré des niveaux de 90-100 Bq/kg, et les deux pays ont fait l’expérience d’effets sanitaires considérables sur leurs populations.
Le Dr Mita remarque que la situation à Tokyo en termes de radioactivité ne fait que s’aggraver plutôt que de s’améliorer, du fait des pratiques urbaines de concentration des déchets solides sur de petites aires comme les décharges ou stations d’épuration de la ville. C’est pourquoi, d’après lui, les niveaux de radioactivité mesurés dans les lits des rivières à Tokyo n’ont cessé d’augmenter au cours des deux dernières années.
“Personne ne devrait plus habiter à Tokyo et… ceux qui tiennent à habiter à Tokyo devraient faire des séjours réguliers dans des régions plus preservées et plus sûres », écrit le Dr Mita. « Des problèmes de dépopulation et de déclin continuent de peser sur la vie des secondes et troisième genérations d’Ukrainiens et de Biélorusses , et je crains que cela n’augure du futur de l’est du Japon ».
D’autres patients ont des symptômes tels que saignements de nez, perte de cheveux, baisse d’énergie, saignements sous-cutanés, hémorragies urinaires visibles, inflammations de la peau, toux et autres symptômes non spécifiques. Il a aussi observé de fréquents symptômes de rhumatismes musculaires similaires à ce qui a été observé après le désastre de Tchernobyl.
« Depuis mars 2011, tous ceux qui vivent à l’est du Japon – y compris à Tokyo – sont des victimes, et tous sont concernés ».
Parmi les sources pour cet article :
Dans un écrit adressé à ses confrères, le médecin japonais Shigaru Mita explique pourquoi il a récemment quitté Tokyo pour ouvrir un nouveau cabinet dans l’ouest du Japon : il pense qu’il n’est plus sûr d’habiter Tokyo à cause de la contamination radioactive due aux fusions nucléaires du 11/03/2011 à la centrale de Fukushima Daiichi.
L’article, intitulé « Pourquoi j’ai quitté Tokyo », a été publié dans la lettre d’information de l’association de médecins à Kodaira (métropole de Tokyo).
Le Dr Mita commence par expliquer le contexte de sa décision de partir en indiquant qu’il était depuis très longtemps médecin à Tokyo.
Des études de sol attestent de la contamination radioactive
« J’ai fermé la clinique en mars 2014, clinique qui soignait la communauté de Kodaira depuis plus de 50 ans, depuis la génération de mon père, et j’ai ouvert une nouvelle clinique Mita à Okayama city le 21 avril dernier. »Dr Mita indique que, tout au long des dix dernières années, il avait tenté de persuader le conseil municipal de Tokyo de stocker des comprimés d’iode pour distribuer à la population en cas d’accident nucléaire. Le Dr Mita craignait qu’un tremblement de terre puisse déclencher une fusion nucléaire à la centrale de Homaoka. Toutes ses demandes avaient été rejetées au motif qu’il n’y avait pas de raison qu’un tel accident se produise.
Quand le désastre s’est déclenché – bien qu’en un lieu différent de ce qu’avait craint le Dr Mita – Tokyo n’a pas agi pour protéger sa population et n’a jusqu’à présent encore rien fait. Pourtant, en s’appuyant sur des études de sol, le Dr Mita affirme : « il est clair que l’est du Japon et la métropole de Tokyo ont été contaminés par la radioactivité. »
Le Dr Mita compare la contamination radioactive du sol (mesurée en becquerels par kilogramme, Bq/kg) à différents endroits de Tokyo avec la contamination observée dans différentes régions d’Europe après l’accident de Tchernobyl.
Avant 2011, on mesurait à Shinjuku (le quartier de Tokyo où siège le conseil municipal de la ville) 5-1.5 Bq/kg. A l’heure actuelle, les niveaux mesurés près de Kodaira sont de 200-300 Bq/kg. « Dans les 23 districts de la métropole de Tokyo, la contamination dans la partie est est de 1000-4000 Bq/kg et dans la partie ouest de 300-1000 Bq/kg, »écrit le Dr. Mita.
A titre de comparaison, on mesure dans le sol de Kiev (capital de l’Ukraine) des niveaux de l’ordre de 500 Bq/kg (seulement pour le Cs-137). Après l’accident de Tchernobyl, l’Allemagne de l’ouest et l’Italie ont mesuré des niveaux de 90-100 Bq/kg, et les deux pays ont fait l’expérience d’effets sanitaires considérables sur leurs populations.
Le Dr Mita remarque que la situation à Tokyo en termes de radioactivité ne fait que s’aggraver plutôt que de s’améliorer, du fait des pratiques urbaines de concentration des déchets solides sur de petites aires comme les décharges ou stations d’épuration de la ville. C’est pourquoi, d’après lui, les niveaux de radioactivité mesurés dans les lits des rivières à Tokyo n’ont cessé d’augmenter au cours des deux dernières années.
“Personne ne devrait plus habiter à Tokyo et… ceux qui tiennent à habiter à Tokyo devraient faire des séjours réguliers dans des régions plus preservées et plus sûres », écrit le Dr Mita. « Des problèmes de dépopulation et de déclin continuent de peser sur la vie des secondes et troisième genérations d’Ukrainiens et de Biélorusses , et je crains que cela n’augure du futur de l’est du Japon ».
Des maladies induites par la radioactivité observées chez des patients
Le Dr Mita fait également état des nombreux cas observés chez ses patients confrontés à des problèmes de santé induits par l’irradiation. Il note que, depuis 2011, il a observé la baisse de globules blancs chez les enfants de moins de 10 ans, y compris chez les enfants de moins d’un an. Dans tous ces cas, les symptômes diminuent de façon significative si les enfants déménagent pour l’ouest du Japon. Il a également observé le même phénomène chez des patients confrontés à des symptômes respiratoires persistants (qui diminuent quand ils quittent Tokyo).D’autres patients ont des symptômes tels que saignements de nez, perte de cheveux, baisse d’énergie, saignements sous-cutanés, hémorragies urinaires visibles, inflammations de la peau, toux et autres symptômes non spécifiques. Il a aussi observé de fréquents symptômes de rhumatismes musculaires similaires à ce qui a été observé après le désastre de Tchernobyl.
« Depuis mars 2011, tous ceux qui vivent à l’est du Japon – y compris à Tokyo – sont des victimes, et tous sont concernés ».
Parmi les sources pour cet article :
Article
original en anglais :
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