3 décembre 2020

La crise du coronavirus vue par Franck Lepage et Cie - Interdit d'interdire


Interdit d'interdire - La crise du coronavirus vue par Franck Lepage et Cie 

 Frédéric Taddeï reçoit #FranckLepage, militant de l'éducation populaire, Katia Lang, enseignante, et Philippe Merlant, journaliste.

 

Malgré les déclarations d’Olivier Véran, suppressions de lits et fermetures d’hôpitaux se poursuivent

 

Il y a un mois, Basta ! publiait la carte des suppressions de lits dans les hôpitaux publics. Depuis, le ministre de la Santé répète vouloir en finir avec ces fermetures de lits. Pourtant, sur le terrain, les projets de restructuration sont toujours à l’ordre du jour. Et les personnels toujours très inquiets.

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19 novembre 2020

NOTES SUR L’ETAT DE PESTE, MICHEL FOUCAULT

  « Cet espace clos découpé, surveillé en tous ses points, où les individus sont insérés en une place fixe, où les moindres mouvements sont contrôlés, où tous les événements sont enregistrés, ou un travail ininterrompu d’écriture relie le centre et la périphérie, où le pouvoir s’exerce sans partage, selon une figure hiérarchique continue, où chaque individu est constamment repéré, examiné et distribués entre les vivants, les malades et les morts – tout cela constitue un modèle compact du dispositif disciplinaire. A la peste répond l’ordre ; il a pour fonction de débrouiller... "

Suite et vidéo  sur Nantes révoltés

 

 

18 novembre 2020

La réforme des retraites, imposée hier soir par surprise au sénat

 

Les sénateurs ont fait rentrer par un amendement de dernière minute la réforme des retraites massivement

Report de l’âge de départ, allongement de la durée des cotisations... La réforme des retraites vient d'être validée ..

Lire sur Le-Lorrain

 

17 novembre 2020

Le complotisme de l’anticomplotisme


Disqualifier pour mieux dominer 


Le complotisme de l’anticomplotisme


L’image est familière : en haut, des gens responsables se soucient du rationnel, du possible, du raisonnable, tandis que ceux d’en bas, constamment ingrats, imputent à leurs dirigeants une série de malveillances. Mais l’obsession du complot ne relève-t-elle pas plutôt des strates les plus élevées de la société ? Les journalistes reprenant les idées du pouvoir privilégient eux aussi cette hantise. 

par Frédéric Lordon à lire sur le Diplo..

 

13 novembre 2020

Coronavirus : Pandémie ou le retour du grand Pan.


Au cours des deux dernières décennies, les publications médicales n’utilisaient pas la notion de pandémie. Dans le cas du Covid-19, ce terme a été introduit par l’OMS, en date du 11 mars 2020. L’organisation sanitaire avait alors déclaré que « la Covid-19 pouvait être qualifiée de pandémie », ajoutant « qu’il s’agit de la première pandémie causée par un coronavirus [1] . » Ce choix permet de lui donner un caractère de démesure, d’exceptionnalité.

Dans le cas du coronavirus, l’existence immédiatement mondiale de la maladie, a permis de créer une confusion entre sa sévérité et son ampleur..

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AMAZON, un monstre anti-humaniste à combattre.

 


AMAZON, c’est à la fois «le meilleur des mondes» d’Aldous Huxley et «1984» de Georges Orwell. L’aboutissement d’un capitalisme scientiste et autoritaire qui soumet l’humanité à l’intelligence artificielle, obéissant à la «caste des Alphas».

Ce n’est pas de la science-fiction. AMAZON, composante des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), c’est la réalité d’une multinationale qui réduit l’ensemble des vivants à du matériel...

Suite sur Minga 

 

7 novembre 2020

Sécurité globale : la police fait la loi

 

 

La loi « sécurité globale » a été adoptée hier en commission des lois de l’Assemblée nationale (relire notre première analyse de la loi). Un premier constat s’impose aux personnes qui ont suivi l’examen du texte : une ambiance singulière, lugubre et fuyante. Un silence de plomb rompu seulement par divers éclats de rires du groupe LREM, incongrus et parfaitement indécents compte tenu de la gravité du texte examiné. Certains diront qu’il faut écrire la loi d’une main tremblante. Alors tremblons.

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COVID-19, LOIS LIBERTICIDES : RÉSISTER FACE AU PIÈGE TOTALITAIRE

 

Quatrième édition d’Intérêt Public, l’émission d’actualité bihebdomadaire du Média.

0:00 • Introduction
1:06 • Des loups-garous au pouvoir ?
7:52 • Le scandale des lits d'hospitalisation supprimés, avec Rachel Knaebel, de Bastamag
22:38 • Chili ...


Vie privéePublique
Publié originellement03 novembre 2020

Durée58 min 23 sec
 
 

2 novembre 2020

L’apparence du Chaos


L’apparence du Chaos

par Jacques COTTA, le 1er novembre 2020 sur La Sociale

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Les poli­ti­ques menées depuis plus de 30 ans, qua­li­fiées de « gauche » ou de « droite », pro­lon­gées et accen­tuées par le Macronisme au pou­voir, nous font glis­ser inexo­ra­ble­ment vers le chaos.

  • Chaos sanitaire, conséquence de la mondialisation capitaliste et expression d’une faillite politique totale révélée par le Covid 19.

Nous subis­sons la poli­ti­que mise en oeuvre par tous les gou­ver­ne­ments : des­truc­tion minu­tieuse du ser­vice public de santé, des hôpi­taux, fer­me­ture de lits, ren­for­ce­ment du numé­rus clau­sus et donc sup­pres­sion des postes de méde­cins ou d ‘infir­miè­res, mépris des per­son­nels affi­ché notam­ment dans le fameux Ségur de la santé (voir ici Ségur de la santé Ep1 et ici Ségur de la santé Ep2), mise sous ten­sion d’un sys­tème conti­nuel­le­ment au bord de l’’explo­sion.

  • Chaos politique, révélé notamment par l’usage de la peur comme seule orientation d’un pouvoir qui semble naviguer à vue.

Les décla­ra­tions des res­pon­sa­bles au plus haut niveau de l’état, comme des « som­mi­tés » médi­ca­les, déno­tent une absence totale de contrôle, de mai­trise.

  • Chaos moral, dont témoignent les atermoiements sur les différents médicaments, reflets d’affrontements entre laboratoires et peut-être d’une corruption présente au plus haut niveau de l’état.
  • Chaos mental et intellectuel avec l’appel permanent à l’union nationale comme seule tentative d’éviter la critique justifiée d’un pouvoir dépassé.

Toute inter­ro­ga­tion aussi légi­time soit-elle est assi­mi­lée par le pou­voir et ses médias à une preuve d’irres­pon­sa­bi­lité ris­quant d’attein­dre le moral des trou­pes.

  • Chaos social pour des centaines de milliers de travailleurs.

Les plans de licen­cie­ments en cas­cade sont d’ores et déjà pro­gram­més au nom du virus alors qu’ils répon­dent sim­ple­ment aux lois du capi­ta­lisme, de la baisse du « coût » du tra­vail, de l’accu­mu­la­tion du profit. (voir Ici "Dans le secret des licen­cie­ments")

  • Chaos économique avec la liquidation de dizaines de milliers de petits commerces, d’artisans, de petits entrepreneurs, l’accumulation d’une dette qu’on tentera le moment venu de nous faire rembourser.
  • Chaos démocratique aussi synonyme de restriction des libertés élémentaires, liberté de se déplacer, de se réunir, de se rassembler, de contester, et évidemment de manifester…

Le Chaos n’épargne rien.

Il vise plus ou moins toutes les nations et s’assi­mile à y regar­der de près à une dic­ta­ture sani­taire qui mène un peu par­tout, par­ti­cu­liè­re­ment en France, à l’établissement d’une dic­ta­ture tout court, assise sur la force armée, la jus­tice domes­ti­quée, et la sou­mis­sion volon­taire.

L’appa­rence du Chaos est bien là.

Il ne sert à rien de tenter de hié­rar­chi­ser. Chaque élément est une pièce du puzzle. Les atten­tats isla­mis­tes contre Samuel Paty ou au sein de l’église Notre-Dame à Nice vien­nent rap­pe­ler que le chaos est tou­jours accom­pa­gné de la bar­ba­rie avec des res­pon­sa­bles et des com­pli­ces iden­ti­fiés.

Côté cour des allian­ces sont nouées avec les états qui déver­sent leurs pétro­dol­lars à la demande de nos gou­ver­ne­ments suc­ces­sifs, de Sarkozy à Macron en pas­sant par Holllande, qui orga­ni­sent et finan­cent les ter­ro­ris­tes. Coté jardin ceux-ci se déchai­nent.

Dans un pre­mier temps les condam­na­tions ont été una­ni­mes. Puis les inter­ro­ga­tions sont venues, feu­trées, pres­que hon­teu­ses. « Et s’il fal­lait en finir avec ces pro­vo­ca­tions qui heur­tent des croyants » se ris­quent déjà cer­tains… Nous y voilà.

Les par­ti­sans du « oui mais… » ont ouvert la voie. Oui, les ter­ro­ris­tes sont condam­na­bles, mais il fau­drait com­pren­dre… En fin de compte, ce « Oui mais… » rejette bien, sans le dire expli­ci­te­ment, la res­pon­sa­bi­lité des atten­tats sur les vic­ti­mes et exo­nère de leurs res­pon­sa­bi­li­tés les cou­pa­bles et leurs com­pli­ces, des com­pli­ces de tous hori­zons, de la « gauche bien pen­sante » notam­ment ou d’une extrême gauche décom­po­sée qui ne cesse de prôner la rési­lience colo­niale, qui pré­fère parler de « crimes » sans en qua­li­fier les auteurs, les isla­mis­tes por­teurs d’une orien­ta­tion oppo­sée à nos valeurs en l’occu­rence, comme hier ils pré­fé­raient évoquer le sen­ti­ment d’insé­cu­rité pour ne pas avoir à trai­ter l’insé­cu­rité elle-même.

La situa­tion chao­ti­que appelle à tous les niveaux un res­sai­sis­se­ment répu­bli­cain, laïc, démo­cra­ti­que. Tout cela n’est plus tolé­ra­ble. Il revient col­lec­ti­ve­ment à ceux qui en sont convain­cus de cher­cher les voies et les moyens pour sortir de cet état à la fois anxio­gène et mor­ti­fère.

Jacques Cotta
Le 1er novem­bre 2020

Url de cet article :  https://la-sociale.online/spip.php?article519

 

Dans le Lot, un projet agrivoltaïque divise Montcuq-en-Quercy-Blanc

 

Photosol a imaginé à quoi ressemblerait la ferme agrivoltaïque, avec et sans haies (ici sans haies).
 

La société Photosol veut installer plus de 2.000 tables photovoltaïques sur 66 hectares de terre agricoles dans le Lot. Un projet qui soulève l’opposition de ceux qui y voient une atteinte au paysage, mais qui remporte l’adhésion des paysans propriétaires des parcelles ainsi reconverties...

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29 octobre 2020

Le gouvernement continue de supprimer des lits d’hospitalisation : la carte des hôpitaux concernés

 


Gouvernement et autorités sanitaires continuent de fermer des centaines de lits dans les hôpitaux, malgré la pandémie. Voici la carte des suppressions de lits à venir que nous publions en exclusivité.

On aurait pu penser qu’avec la première vague du Covid qui a déferlé au printemps, les autorités sanitaires, les Agences régionales de santé (ARS), les directions des hôpitaux auraient remis en question la politique de suppression de lits d’hôpitaux qui prime depuis des années. Il n’en est rien..

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20 octobre 2020

La campagne sans précédent et illégale pour éliminer Julian Assange (The Intercept)

Charles GLASS 

Assange ne bénéficierait jamais d’un procès équitable aux États-Unis, mais il n’en bénéficie pas non plus en Grande-Bretagne.

Pendant les 17 jours de l’audience d’extradition de Julian Assange à Londres, les procureurs ont réussi à prouver à la fois les crimes et la conspiration. Le coupable, cependant, n’était pas Assange. Au lieu de cela, les contrevenants et les conspirateurs se sont avérés être les gouvernements britannique et américain. Les uns après les autres, les témoins ont décrit en détail les mesures illégales prises pour violer le droit d’Assange

 (...) 

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9 octobre 2020

L'être humain est-il condamné à tout détruire ? - Jean Marc Gancille

 



Face à la destruction des écosystèmes causée par notre espèce, Jean-Marc Gancille revient sur l'origine de ce carnage et des actions à mener pour en finir avec l'anthropocentrisme...
 
 

La censure de l’art pour banaliser la surveillance

 

La Quadrature du Net s’inquiète de la censure par le Studio national d’arts contemporains Le Fresnoy, à Tourcoing, de l’artiste Paolo Cirio, suite à une intervention du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, et de syndicats de policiers, qui demandait dans un tweet la déprogrammation de son exposition « Capture », au motif que celle-ci serait une « mise au pilori » des policiers. En France, l’expression est libre, et le fait que l’art questionne de manière tout à fait légale l’arrivée de la reconnaissance faciale dans la société européenne ne devrait en aucun cas devenir une raison de censurer une telle exposition.

Le 1er octobre, Paolo Cirio, artiste contemporain, lançait un site web, capture-police.com pour annoncer une une exposition ..

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2 octobre 2020

Geoffroy de Lagasnerie : l’action directe, y compris violente, est le seul moyen de faire plier les gouvernants

 Le monde du Yéti |Par Pierrick Tillet |30 septembre 2020

 

 Pas souvent que je relaie une émission de France Inter. Je n’écoute pas France Inter. Mais on m’a signalé le passage de Geoffroy de Lagasnerie chez Demorand. J’ai rattrapé le coup via les podcasts. 25 minutes de subversion à l’état pur !

Cédric Herrou, Carola Rackete, sont les véritables acteurs politiques d’aujourd’hui

Pour de Lagasnerie, les formes d’action instituées et ritualisées – la manifestation, la grève, l’occupation, la pétition… – ont perdu toutes leurs capacités d’action et de conquête sociale et ne sont plus que des moyens d’expression défensifs voués à la défaite. On appelle gagner le fait de ne pas perdre, dit de Lagasnerie, mais au final on perd à tous les coups.

Mais alors qu’est-ce qu’une forme active d’action qui ferait le temps politique aujourd’hui ? « L’action directe », répond de Lagasnerie, celle par laquelle des individus ou des groupes résolus imposent leur propre légalité à l’État. À ce titre, Cédric Herrou ou Carola Rackete sont les véritables modèles d’acteurs politiques à suivre aujourd’hui.

« Dès que vous mettez l’État sur la défensive, très souvent c’est vous qui pouvait produire des régressions de la part de l’État. On l’a vu avec Cédric Herrou où il y a eu une sorte de transformation de sa lutte du point de vue pratique sur l’accueil des migrants en une guérilla juridique sur la question du droit de l’hospitalité et qui fait qu’il a gagné jusqu’au Conseil constitutionnel puisqu’il a fait constitutionnaliser le principe de fraternité. »

L’emploi de la violence en politique ne peut être posé qu’en terme d’efficacité

Geoffroy de Lagasnerie va encore plus loin dans l’engagement subversif quand il aborde le problème de l’utilisation de la violence en terme d’action politique. Ce sujet ne peut pas être posé en terme d’infraction à la loi, ni d’éthique, ni de morale, affirme-t-il, mais en terme d’efficacité pour atteindre un but.

« Il n’existe pas de non-violence dans un monde d’antagonismes. Quand vous vous définissez comme non-violent, vous laissez à l’État, c’est-à-dire aux gouvernants, le monopole de la violence sur vous. Vous les laissez vous entraver, définir les limites, vous mettre en garde à vue, vous arrêter… »

Bon allez, fermons le ban, comme s’exclame un Demorand sidéré par les propos de son interlocuteur. Regardez, écoutez la vidéo de l’émission. Tout est à l’avenant : explosif, subversif et finalement assez jouissif.

 

 

 

 Source: https://yetiblog.org/archives/27182

29 septembre 2020

Quand les services de renseignement diabolisent une action de préservation de la forêt (Bastamag)

 

 

En Corrèze, une association a tenté d’acquérir tout à fait légalement un bout de forêt, pour en préserver l’écosystème et la protéger des coupes rases. Mais c’était sans compter sur les services des renseignements et la gendarmerie qui ont fait capoter le projet, en agitant l’opportune et fantasmatique figure du « zadiste anarchiste écologiste ». La forêt n’y a pas survécu..

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16 août 2020

Réseau 5G : quels seront les impacts environnementaux ?

Infographie réalisée par Zéro déchet Strasbourg

Le déploiement de la 5G est un sujet chaud dans l’actualité. Débats, controverses, fake news, arguments plus ou moins sérieux : tout le monde s’en donne à cœur joie. L’occasion de faire un point rapide pour vous briefer sur les impacts environnementaux de la 5G.

C’est quoi la 5G ?

Commençons par rappeler que la 5G est la 5ème génération (5G) de technologie de transmission de données numériques par onde électromagnétique.
Les longueurs d’onde utilisées seront 3,6 GHz pour commencer, puis autour de 26 GHz..

 

9 août 2020

End:Civ - VOSTFR (2011)



End:Civ est un film documentaire réalisé par Franklin Lopez, qui examine le caractère destructeur et autodestructeur de la civilisation industrielle, sur le plan écologique, ainsi que son caractère hautement coercitif, sur le plan social. Basé en partie sur Endgame, un best-seller écrit par Derrick Jensen, End:Civ demande : « Si ton pays se faisait envahir par des extraterrestres qui coupaient les forêts, qui empoisonnaient l’eau et l’air et contaminaient les réserves de nourriture, résisterais-tu ? »

Toutes les civilisations ont dévasté l’environnement dont elles dépendaient, et se sont ainsi autodétruites. Tandis que nous écrivons ces mots, la civilisation industrielle mondialisée reproduit ce même processus en détruisant de manière systématique le monde naturel. Cela devrait être une évidence. De la (mal nommée) sixième extinction de masse des espèces (nous devrions parler d’une première destruction de masse, parler d’extinction suggère une absence de responsabilité, une sorte de fatalité naturelle) au réchauffement climatique, en passant par les nombreuses pollutions de tous les milieux (par le plastique, des métaux lourds, et d’innombrables autres formes de contamination), le constat est flagrant.

Cependant, des actes de courage, de compassion et d’altruisme abondent, même dans les endroits les plus affectés. En documentant d’une part, la résistance de ceux et celles qui sont le plus touchés par la guerre et la répression, et d’autre part, l’héroïsme de ceux et celles qui vont de l’avant pour confronter la crise la tête haute, End:Civ présente une piste pour sortir de cette folie dévorante et aller vers un avenir plus sain.

End:Civ présente des entrevues avec Paul Watson, Waziyatawin, Gord Hill, Michael Becker, Peter Gelderloos, Lierre Keith, James Howard Kunstler, Stephanie McMillan, Qwatsinas, Rod Coronado, et John Zerzan, entre autres.

Il s'agit ici de la version originale sous-titrée en français.

Voir ou télécharger en ligne :  https://tube.aquilenet.fr/videos/watch/0ef5d380-d7e6-466e-8c93-526f281f8298
 

20 juillet 2020

Divine imposture






Par Pas de retour à l'anormal - Essaimons demain | 15-07-2020

1- Esprit es-tu là ?

C’est comme ça, les religions ont toujours fait fortune chez les humains. Mais qu’est-ce qui peut bien induire ce besoin ?

A la réflexion, une évidence nous frappe : notre sixième sens en est la cause. C’est de lui que proviennent les rêves, intuitions, prémonitions qui nous tombent dessus à l’improviste, si criants de présence, comme chacun(e) en a sûrement quelque expérience. Et c’est là, fait troublant, qu’il peut nous arriver de croiser bien vivants d’aucuns de nos morts.

Ces rêves, provoqués ou non par des substances psychotropes, amenés par la transe du tambourin et de la danse, sont la base, le véritable outil des chamanes animistes. Et ils sont le lieu de retrouvaille des plus honnêtes de ceux qui ont « rencontré dieu », là aussi convoqué par l’orgue, l’encens, les cantiques, la recette n’ayant guère changé depuis quelques dizaines de milliers d’années, preuve de son universalité sinon de sa validité.

Bien sûr notre liberté est entière de les accepter ou les refouler, les rechercher ou les fuir puisque chacun en est le seul témoin.

L’homme moderne, fort de sa civilisation, sa science ou son dieu, les trouve plutôt dérangeants et inutiles, et préfère souvent les occulter, les oublier, quitte à avoir recours à la pharmacie et combler le vide en sous-traitant avec les professionnels de la littérature et du cinéma.

Mais aux temps préhistoriques, quand les connaissances étaient embryonnaires, les informations rares et pas très fraîches, les rêves étaient une source de certitude non négligeable.

On prit l’habitude, dans l’ignorance où on est d’ailleurs toujours de leur provenance, de les attribuer à un autre monde, celui des esprits.

Ne ris pas homme post-moderne, avec ton électronique embarquée – ton cerveau et ses ramifications – tu es le siège de phénomènes quantiques qui ne peuvent aller sans leurs propriétés : non localisation et apparente immatérialité, qui sont assez précisément celles desdits esprits.

Il y aurait là matière à creuser. En attendant, il suffit de voir la profusion de sectes et religions, et leur opulence, pour comprendre que le filon est largement exploité par les manipulateurs et les arnaqueurs.

2- Une religion universelle

Les études historiques, archéologiques, neuropsychologiques de ces dernières années(1) nous font voir que le chamanisme animisme a été la religion universelle de l’humanité : sur les cinq continents, l’art ( principalement les grottes ornées ) présente les mêmes symboles depuis la nuit des temps, assurément 40 millénaires(2).

Or cette religion avait des valeurs que l’on peut déduire de ce qu’il en reste chez les derniers lambeaux de peuples qui la pratiquent encore après des siècles de christianisation et islamisation forcenées.

Citons au hasard des trouvailles

« Religion pacifiste et écologiste qui ne hiérarchisait pas les humains »(3)

« Dans les sociétés traditionnelles, la chasse n’est pas un dû. Les chasseurs demandent usuellement à des êtres surnaturels l’autorisation de tuer, s’excusent, et remercient ensuite. »(4)

« Que ce soit une plante, un arbre ou un cerf, tuer est une affaire sérieuse qui requiert une préparation spirituelle. »(5)

« Lorsqu’une plante, un arbre, un animal doit être tué, le besoin doit tout d’abord être important. »(6)

« Un sentiment de parenté et d’amour pour toutes les formes vivantes. »(7)

« Lorsque nous, Indiens, chassons le gibier, nous mangeons toute la viande. Lorsque nous cherchons des racines nous faisons des petits trous ( … ) Nous n’utilisons que du bois mort … »(8)

« …l’écologie et la préoccupation environnementale font partie intégrante de la religion des Amérindiens qui de ce fait, adoptaient un mode de vie profondément respectueux du caractère sacré de tous les êtres vivants. »(9)

Tout ceci est manifestement très éloigné de notre culture judéo-chrétienne, mais c’est la loi qui a prévalu et imprégné les têtes durant les longs âges de la pierre : respect de toute vie pour ne pas scier la branche sur laquelle nous sommes assis.

Reconnaissons qu’un tel respect ne peut être que respectable.

Le mâle progrès allait balayer tout ça.

(1) sources : E. Anati « La religion des origines » éd. Pluriel, et J. Clottes et D. Lewis-Williams « Les chamanes de la préhistoire » éd. Seuil.

(2) Les immémoriales images paléolithiques ont cependant la vie si dure, sont si profondément ancrées qu’elles ont dû être recyclées. Ainsi les « Vénus enceintes », recousues par l’Église, sont devenues les Vierges à l’Enfant. Le « culte du taureau », suite des bisons, finit sa carrière avec les corridas, quoique le Veau d’Or se porte bien. La « main de Fatma » nous protège depuis les mains négatives et positives des grottes. Seul le dieu mâle et guerrier-et sa loi- a été ajouté.

(3) Fatou Diome « Les veilleurs de Sangomar » éd. Albin-Michel.

(4) J-P. Demoule in Documentation Photographique Mai-Juin 20017, p. 6

(5) (6) (7) (9) J.D. Forbes « Christophe Colomb et autres cannibales » éd. Le Passager Clandestin.

(8) Kate Luckie, femme-médecine de la nation Wintu, citée par J.D. Forbes, ibid.

3- Ça va saigner

Et advint l’Age du Bronze. Depuis le temps qu’on s’intéressait au cuivre, il fallait bien que ça arrive.

La poterie nous avait initié aux arts du feu, et permis de stocker les surplus d’une agriculture déjà plurimillénaire.

Ça avait mis en place des chefferies parmi lesquelles il put se trouver des gars assez riches, influents et entreprenants pour mettre sur pied les équipes de mineurs, charrons, palefreniers, charbonniers, forgerons, mouleurs, affûteurs, – sans parler des gens d’armes pour la sécurité – nécessaires à la production de ce nouveau métal.

Métal : mot d’origine grecque bâti sur les racines méta : autre chose, et allon : plus loin.

Oui, le bronze est bien autre chose que toutes les matières naturelles jusqu’ici connues, quant à sa dureté, sa solidité, sa capacité à prendre toutes les formes désirées et surtout par son incomparable, son terrible taillant.

Oui aussi, il fallait en faire du chemin (400 et bientôt 800 km depuis Sumer ) pour en trouver les minerais.

Mais ça valait le coup. Sa résistance a permis d’allonger la lame du poignard pour en faire l’épée. Qui s’aiguise jusqu’au rasoir et foudroie aisément son homme quand le bois, l’os, la corne, la pierre et même le cuivre meurtrissent, assomment, brisent un os, mais percent rarement.

L’épée qui, d’un geste élégant, tranche les cous, les discutions et aussi les nœuds gordiens(1), puis assortie à l’armure du même métal, te fait invincible et restera l’arme absolue jusqu’à l’invention du canon.

Croire que le bronze a profité à l’agriculture relève de l’angélisme. Une matière aussi précieuse était quasi réservée à l’armement, aux choses sérieuses. D’ailleurs l’araire était toujours de bois au Moyen Age. Deux exceptions cependant : la hache, qui est aussi une arme, et la bijouterie, mais frimer est une affaire sérieuse chez les humains.

Cette matière n’est pas naturelle. C’ est, par son génie, l’homme qui l’a créée. N’est-elle pas un peu surnaturelle ?

Pour l’obtenir il ne faut pas craindre de brutaliser la nature, creuser des mines, transformer les forêts en charbon de bois. Pachamama peut numéroter ses abattis.
Narcisse n’a plus à s’humblement pencher vers la mare, ni à chercher son image dans le noir du face-à-main d’obsidienne. Il peut enfin se contempler, nimbé de lumière dorée, dans son miroir de bronze poli, en pied s’il y met le prix.

L’humanité est maintenant partagée en deux portions inégales : ceux qui ont du bronze, de l’airain(2), et peuvent imposer la loi du même nom sur ceux qui n’en ont pas, le vulgum pécus, les pauvres couillons qui se retrouvent taillables et corvéables à merci.

Mais il y eut un point de résistance.

Merci à J-P Demoule  « Les dix millénaires oubliés qui ont fait l’histoire » éd. Fayard, et P. Routhier « Voyage au monde du métal » éd. Belin.

(1) nœud gordien : exposé dans un temple de la ville de Gordion (en actuelle Turquie), une prophétie affirmait que celui qui parviendrait à dénouer cet inextricable nœud se rendrait maître de l’Asie. Alexandre le Grand, passant par là en 333 AC, le trancha d’un bon coup d’épée. Petite tricherie bien obligatoirement excusable à un fils de roi entouré de son armée, mais qui affermit assez son prestige, son ambition et son moral pour poursuivre ses conquêtes jusqu’à l’Indus.

(2) airain : vieux mot apprécié des poètes désignant le bronze, première matière ayant permis d’imposer sérieusement la loi du plus fort. Larousse dit impitoyable ce qui est d’airain.

4- Et dieu dans tout ça ?

Les ambitieuses brutes sans scrupules qui s’étaient institué chefs de guerre ont vite remarqué que tuer les hommes pour les voler était de peu de rapport. Il était bien plus profitable de les faire trimer et cracher la richesse. Pour cela, la force armée ne suffisant pas vraiment à les subjuguer, ils voulurent se faire accepter en tant que rois.

Or en ces époques de la religion universelle, pour prétendre à l’autorité, fallait savoir y faire avec les esprits. Problème, ça n’était pas leur cas, on ne peut pas être bon en tout.

L’idée de nouveaux dieux a vite fait florès (dieux de la guerre, ça va de soi) et chaque roi bricola son dieu tutélaire dans sa cité, mais toujours sur le même principe : mâle, misogyne (les femmes ne comprennent rien aux affaires), hégémonique et à craindre.

Remarquablement à leur image.

Ils leur bâtirent des temples au palais, sous bonne garde avec le trésor, et invitèrent les hommes à venir y déposer leur offrande et reconnaître la suprématie céleste sur les esprits bassement terrestres, et que celui qui ne serait pas content ne le serait pas longtemps.

L’art qui jusqu’ici n’avait guère représenté que des animaux/esprits ne s’intéresse maintenant quasiment plus qu’à l’homme/dieu.

Sans quitter l’Age du Bronze, nous arrivons aux temps historiques. A la fin du 24ème siècle AC, Sargon l’ Ancien, grand conquérant et tout premier empereur, s’installe avec son peuple à Ur, au pays de Sumer. Il y apprécia l’écriture et la ziggourat, l’archétype de la tour de Babel. Les Sumériens envahis étaient très en avance sur leur temps.

En 2270 AC, son petit-fils Naram-Sin est le premier humain à être divinisé de son vivant. On est plein de ressource dans la famille, et c’est donc officiel, il suffit d’avoir assez d’arrogance et de métal pour être dieu.

Mais en 1833 AC les Elamites, des voisins avec qui ils étaient en bisbille depuis le début, renversent la dynastie. Le bien connu Abraham les trouve insupportables et préfère partir dans le désert à la recherche d’une nouvelle patrie, emportant ses troupeaux et son dieu.

Preuve que son dieu – le nôtre – n’est pas une mauviette mais plutôt sanguinaire et farouche, un ange doit, d’une poigne ferme et par bonheur, faire cesser la coutume de sacrifier ses enfants pour lui complaire dans les jours de doute.

Ce n’était plus de bonne politique dans le désert : sans armée, il fallait mettre un peu d’eau dans son vin.

5- La loi d’airain

Nous la connaissons tous et elle est toujours plus d’actualité. On la trouve dans la Bible, au tout début pour que personne ne puisse la rater. C’est la seule fois où dieu, qui n’est pas bavard, s’exprime au style (deux points, ouvrez les guillemets) à l’homme qu’il venait de créer, parachevant son œuvre.

Relisons-la (Gén I, 28)

« Croissez et multipliez, remplissez la Terre et soumettez-la, dominez sur tout… » ce qui bouge.

Regardons-y de plus près.

– Croissez et multipliez : il ne s’agit plus du simple maintien de l’espèce, comme exprimé par les Vénus enceintes qui englobaient toute vie dans leur désir de fécondité. Il faut dorénavant fournir de nombreux bras à l’économie et à l’armée et faire bloc opposable aux misérables mécréants. Dieu n’est résolument pas au courant qu’une croissance illimitée dans un lieu limité mène à l’explosion.

– Remplissez la Terre : on peut dire que c’est fait. Une deuxième couche peut-être ?

– Et soumettez-la : si on a bel et bien soumis ses autochtones, on reste irrémédiablement soumis à sa gravité et ses caprices. Mission impossible.

– Dominez : c’est exercer sa suprématie, qui inclut bien sûr le droit de vie et de mort. C’est le permis de tuer, la justification de tous les carnages ( chasse sportive des grands fauves, récréative des dodos puis du gibier d’élevage, intensive des bisons, phoques, baleines, éradication des nuisibles, négation de la souffrance animale, rien n’est épargné ), des guerres et de l’esclavage puisqu’on n’est jamais bien certain que les bougnouls ont une âme.

Notons bien qu’il n’est aucunement question de SE dominer, et que dieu a le bon goût d’aller se coucher pour un dimanche long comme une ère géologique, nous laissant seuls maîtres à bord et donc à la merci des moins scrupuleux d’entre nous qui deviennent fatalement les plus puissants.

Gabriel Garcia Marquez a bien vu la situation, faisant dire à un de ses personnages de « Cent ans de solitude » :

« …le diable était sûrement sorti victorieux de sa rébellion contre dieu et que c’était lui qui était assis sur le trône céleste, mais sans révéler son identité pour attraper les innocents. »

L’ancestral respect de la vie est caduc.

La nature n’a plus droit à aucune considération, et les affaires sont les affaires.

6- Le monde comme il va

Après ses débuts prometteurs à Ur, le dieu d’Abraham a connu une longue période difficile, en butte à ses confrères tout aussi impérialistes d’Égypte, de Babylone et de Rome. Seuls les Philistins ont fait les frais de sa volonté de domination, et sous leur appellation moderne de Palestiniens peuvent témoigner qu’il n’a rien perdu de sa vindicte malgré bien des déboires, déportations, pogroms et l’horrible Shoah.

Sa version chrétienne, par contre, a rencontré un succès merveilleux initié par Constantin Ier à Byzance – tiens, encore un empereur – converti en 312 : dieu lui aurait donné la victoire dans ses guerres indécises.

Tous les rois Germains des grandes invasions vers le Vème siècle se sont convertis comme un seul homme avec leurs armées en s’écriant « Soumettre et dominer, on sait faire ! », tellement soulagés d’échapper à leurs panthéons petit-bras et pinailleurs, tout en bénéficiant du concours d’une Eglise conquérante et organisée qui endort le peuple avec ses histoires de petit Jésus.

Pour booster la croissance, un pape (Anastase II en 498) décida de doter le fœtus d’une âme. Ca permettait de criminaliser l’avortement si néfaste à la natalité. Pourtant le mot âme provient du latin anima : le souffle, celui qu’on doit réclamer -et en criant- à la naissance.

Ainsi s’est bâtie l’Europe.

Ça a donné des idées à Mahomet qui ne voyait pas plus de mal à croître, soumettre et dominer. Ses amis de l’Hégire en 622 y étaient prêts. Un siècle plus tard ils règnent de l’Indus à l’Atlantique.

Ainsi s’est bâti l’Islam.

Avec l’Industrialisation (dès la fin du XVIIIème s.) dieu vient encore au secours du gros qui peine à écraser le petit. Par son bras financier, le dollar, elle proclame sur chaque pièce et billet qu’elle y croit ferme. « In God we trust » disent-ils sans rire. Eux leur fixette c’est la croissance, bien sûr sans omettre de soumettre et dominer, c’est si naturel.

La loi d’airain s’impose depuis au monde entier mais jalouse encore les tout derniers « sauvages » et leurs territoires d’Amazonie et de Bornéo.

Avouons que nous la pratiquons tous un peu avec nos insecticides, désherbants, tronçonneuses, et trop souvent dans nos métiers.

Nous mettons là le doigt sur la cause essentielle de la 6ème extinction en cours.

7- L’esprit des Lumières

Les religions n’aiment pas la Raison. Elles la disent orgueilleuse(1). En fait elle leur pose trop de questions auxquelles elles sont incapables de répondre, leur seul argument un tant soit peu convaincant n’ayant jamais été que la violence : allumer des bûchers, couper des cous ou au mieux ghettoïser et surtaxer l’infidèle.

Elles se complaisent dans l’ignorance, condition de la foi aveugle. Ce sont des émeutiers chrétiens qui ont mis le feu en 391 à la Bibliothèque d’Alexandrie et ses 490 000 rouleaux, somme du savoir antique. Et pour faire bonne mesure, toujours à Alexandrie alors très chrétienne, lapidé Hypatie en 415, une meuf qui, quel scandale, enseignait les maths(2).

Ils ne veulent pas se demander pourquoi la nature -Dieu comme l’appelait prudemment Spinoza- nous a pourvus d’une intelligence un peu performante, cette chose bizarre qui ne craint pas le doute et sait se remettre en question.

Mais pour rester dans la course aux armements les autorités ecclésiastiques ont bien dû supporter un minimum de science, fille vénale de la Raison, qui elle ne saurait se vendre sans se renier.

Par là a pu se faufiler l’esprit des Lumières -qu’on voit flamboyer parfois avec des Socrate, Spinoza, Voltaire, Einstein- toujours en recherche de Beau, du Bien, du Vrai, et vers lequel on ne peut que tendre sans jamais l’atteindre tout à fait.

Il a réussi à imposer sa devise « Liberté,Egalité, Fraternité ». Bon d’accord, elle tarde à être appliquée, mais ce n’est pas pour ça qu’il faut l’abandonner. Il faudrait plutôt lui adjoindre « dans le respect de toute vie » ou quelque chose d’approchant qui y incluse la Terre que nous avons du mal à reconnaître comme vivante après les millénaires du règne de la divine imposture et de sa loi d’Airain qui a tant mis à mal notre perception de la vie.

Notre langue est claire sur le sujet : perdre ses esprits, comme perdre la raison signifie devenir fou.

Et si, laissant dieu dans son inexistence, nous reprenions nos esprits ?

A commencer par celui des Lumières.

(1) C’est plutôt la foi qui est orgueilleuse, inébranlablement crispée sur ses dogmes quelle que soit l’excellence des arguments qu’on lui oppose, alors que la Raison n’attend qu’une preuve indubitable pour changer d’avis, faire amende honorable et remercier qui aura fait avancer la recherche de la vérité.

(2) Merci à Ulf Danielsson « La physique racontée aux poètes et aux enfants » éd. Robert Laffont.

Auteur Anonyme.


 

10 juillet 2020

Les précaires et intermittents en guerre contre Macron



Ils travaillent dans la restauration, hôtellerie, ou encore l’évènementiel. Les intermittents de l’emploi sont cantonnés aux « extras », aux contrats courts. Mais contrairement à leurs cousins les intermittents du spectacle, ils ne bénéficient d’aucun régime spécial de l’assurance chômage. 
Une situation déjà compliquée en tant normal, elle tend à devenir dramatique, dans ce contexte d’épidémie mondiale, causée par le Covid-19. 
 
 Si la précarité frappe d’autant plus ces travailleurs en temps de crise, c’est aussi et justement parce que les réformes successives de l’assurance chômage ont largement contribué à fragiliser leur statuts et leurs droits. Basculés sur le régime général, obtenir et/ou maintenir leurs droits à l’allocation chômage devient un vrai parcours du combattant et laisse ces intermittents de l’emploi, soit au RSA, soit avec des revenus inférieurs aux minimas sociaux. 
 
Ainsi, les revendications des intermittents de l’emploi sont claires. Ils demandent l’annulation pure et simple de la réforme de l’assurance chômage. Il réclament également le gel du décompte de leurs indemnités journalières et, pour ceux qui les ont épuisés, la reconduction immédiate de leurs droits au chômage.
 
  

La production de viande et de produits laitiers émet plus d’azote que la Terre ne peut en supporter

Aujourd’hui, 75% des terres agricoles dans le monde servent à élever du bétail (c’est-à-dire à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir). Notre mode de vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes : destruction de la biodiversité et déforestation, émissions de gaz à effet de serre et changements climatiques, pollution des cours d’eau, mainmise des multinationales au détriment des petits agriculteurs, mais aussi souvent cruauté animale et impacts néfastes sur la santé humaine. Ici, une ferme d’élevage à Estancia Bahia, au Brésil. Crédits : Greenpeace 
La production de viande et de produits laitiers émet plus d’azote que la Terre ne peut en supporter : en effet, la quantité de pollution azotée émise uniquement par le biais de l’élevage mondial est bien supérieure à ce que la Terre peut supporter. Les scientifiques suggèrent un changement d’alimentation : nous devrions consommer moins de produits d’origine animale.

Suite sur  Trust my science..
 
 

30 juin 2020

(Violences policières) Ce que les médias ne vous montrent pas !!!!


 

14 juin 2020

Le Média a des annonces importantes à vous faire


Le Média 391 k abonnés
 
On a besoin de vous pour nous aider à être plus fort et à révéler les turpitudes et les corruptions de ces pouvoirs que plus grand monde ne dérange. Même si la loi Avia nous inquiète beaucoup, on ne va rien lâcher. Nous œuvrons parce que l’information est un bien public, grâce à vous. Merci. (..)
 
 

Sologne : l'engrillagement de la forêt s'est amplifié durant le confinement

Depuis des années, des kilomètres de grillage sont érigés en Sologne par de grands propriétaires qui clôturent leurs territoires. Cette pratique s’est amplifiée pendant le confinement et révolte de nombreux Solognots. Car les premières victimes, ce sont les animaux, littéralement pris au piège dans ces enclos infranchissables.


Suite, article et vidéo sur FranceTV.info ..

9 juin 2020

Le macro-lepénisme en marche ?



 
Treizième épisode de notre module d’actu bi-hebdomadaire, diffusé aussi les vendredis, et on va parler de ce paradoxe. 
Au sommaire : 
 
 -La rue, qui est parvenue à lever de fait l’interdiction des rassemblements publics de plus de dix personnes, en imposant au pouvoir les manifestations antiracistes qui se sont déployées massivement ce week-end dans les grandes villes de France, en écho à un mouvement mondial. 
 
-La multiplication des signaux rendant impossible la réfutation des violences policières en France, notamment avec la sortie du rapport annuel du Défenseur des droits, Jacques Toubon, et de celui de l’IGPN qui évoque une augmentation importante (+41%) des saisines pour violences volontaires entre 2018 et 2019 ; 
-La sortie du silence d’Emmanuel Macron, obligé de communiquer sur les faits récurrents qui éclaboussent sa police ; 
 
-Les polémiques qui déchirent une partie de l’opinion sur les réseaux sociaux, quant au regard à porter sur le mouvement “Black lives matter” et ses expressions en France. Mascarade au service “de l’agenda de guerre raciale du milliardaire et spéculateur américain d’origine hongroise, George Soros” ? Opportunité historique d’articuler des combats - la lutte contre le racisme et contre les inégalités 
 
- qui, bien posés, sont forcément complémentaires ? Et si les Français, qui ont beaucoup de choses à se dire, se parlaient franchement pour avancer ensemble ?

6 juin 2020

Gardiens de la paix

Un documentaire d'Ilham Maad 


Des policiers racistes, fascistes et suprémacistes blancs se lâchent sur leur collègue noir


« On est fichés "f", "f" comme fachosphère »

Membre d'une unité de police d’escorte à Rouen, Alex découvre l'existence d'un groupe privé d’échanges audio sur WhatsApp, dont font partie une dizaine de ses co-équipiers. Certains sont encore stagiaires en école de police, d'autres, comme lui, sont policiers titulaires depuis plus de 20 ans. Intrigué par la présence de son prénom dans les messages, il découvre des propos orduriers ouvertement racistes, misogynes et antisémites. Certains de ses collègues vont jusqu’à se revendiquer du fascisme et du suprémacisme blanc. Sur les conseils de son avocate, M° Yaël Godefroy, Alex dépose plainte et déclenche une enquête interne qui est toujours en cours. Après son audition, la hiérarchie décide de muter Alex dans une autre unité. Ses collègues titulaires sont eux toujours en poste.

Ilham Maad a réuni le policier et son avocate pour commenter des extraits de ces enregistrements. Une enquête sur cette affaire menée par Camille Polloni est à lire dans Mediapart.


5 juin 2020

6e extinction massive : plus de 500 espèces de vertébrés « au bord du gouffre »

http://www.wingz.fr/

Des biologistes viennent de publier les résultats d’une étude sur la sixième extinction massive qui se déroule actuellement dans une indifférence quasi générale. En un siècle, des centaines d’espèces de vertébrés ont déjà disparu de la planète et le phénomène s’accélère. Aujourd’hui, les chercheurs estiment que 515 espèces sont « au bord du gouffre ». À travers leur étude, ils soulignent l’urgence de prendre des mesures à l’échelle mondiale pour sauver ce qui peut encore l’être.

Pourquoi le phénomène s’accélère-t-il ? Parce que la population humaine augmente de façon dramatique et s’approprie toujours plus d’espace. La pollution de l’environnement et la déforestation ..

31 mai 2020

Discours d'Agnès Hartemann, chef du service diabétologie, elle et 1200 médecins ont démissionné en janvier 2020


Source : https://www.youtube.com/watch?time_continue=334&v=lTfUBiJMkRE&feature=emb_logo



"LREM : L’indécence au pouvoir" le tour de l'actualité du Média




Notre tour de l’actualité bi-hebdomadaire, enregistré et diffusé le vendredi 29 mai 2020. 

Au sommaire : 
-La dénaturation de la proposition de loi de François Ruffin à l’Assemblée nationale, et de ce qu’elle nous dit sur le groupe parlementaire La République en marche. 

-Les derniers développements de ce qui est désormais un feuilleton - celui de la dérive autoritaire de l’Etat français. 

-Donald Trump, qui part en guerre contre Twitter et la mort de George Floyd, tué par la police américaine.

En France on massacre les renards toute l'année


Infiltration chez des déterreurs de renardeaux from One Voice on Vimeo.

Le déterrage, une horreur insoutenable

En France, on peut déterrer et massacrer les renards toute l’année, y compris pendant la période de reproduction. Cette pratique sadique ne laisse aucune chance aux animaux. Nos enquêteurs ont infiltré ce milieu dangereux et opaque, pour témoigner de tueries qui font froid dans le dos.

Trois renardeaux nouveau-nés sont traqués des heures durant jusqu’à finir frappés et mordus à mort, devant des mineurs. À l’étranger, cela ferait l’objet d’un signalement à la protection de l’enfance. Ici, un garçonnet en classe maternelle et un préadolescent vont assister au massacre. Pire, celui de 12 ans est un « apprenti », encouragé..

 
 

28 mai 2020

Plus que jamais déterminés contre les accords de libre-échange



Emmanuel Macron, en Mars dernier parlait de « notre souveraineté », de « la folie de déléguer notre alimentation ». 

Depuis, en pleine pandémie de coronavirus, la Commission Européenne a finalisé un accord de libre-échange approfondi avec le Mexique. Elle enchaîne les négociations avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande et elle prépare une déréglementation de nos échanges avec les Etats-Unis.

Sans sanctions européennes, ce qui reste de la gauche israélienne ne pourra pas bloquer l’annexion et l’apartheid

Photo, vosizneias.com

Spécialiste de l’histoire du fascisme, Zeev Sternhell, fut l’un des fondateurs de « La paix maintenant » et demeure un critique inlassable de l’occupation et de la colonisation des territoires palestiniens. Il analyse la crise de la gauche israélienne, incapable aujourd’hui de peser sur la scène politique, alors que Netanyahu s'apprête à lancer le processus d'annexion d'un tiers de la Cisjordanie. 

  

23 mai 2020

"Fin du confinement, début de la révolte ?" Le tour de l'actualité du Média



 
Huitième épisode de notre tour de l’actualité bi-hebdomadaire, enregistré et diffusé ce vendredi 22 mai 2020. Une émission habituellement diffusée les lundis et les vendredis. Au sommaire : 
 
 - Le déconfinement des colères est enfin là en France, et de la solidarité envers les soignants se manifeste dans les rues. Les manifestations se multiplient devant les hôpitaux. 
 
- Les solutions ou des non-solutions d’Emmanuel Macron face au malaise de l’hôpital public. Le grand plan d'investissement se fait attendre. 
 
- Le fichage de salariés à la RATP, et ce qu’il nous dit sur l’atmosphère détestable qui règne dans les entreprises publiques de transports en commun. 
 
- Enfin faut-il laisser mourir la presse française qui est dans le coma après le confinement et ses conséquences ? Altice, le groupe de Patrick Drahi se sépare de Libération et Nextradio annonce un plan de départs volontaires. 
 
 

21 mai 2020

Les goélands abattent leur premier drone – La Quadrature du Net

Les goélands abattent leur premier drone

Suite à notre recours, l'ordonnance du Conseil d'État est une victoire historique contre la surveillance par drone. La décision reconnaît l'illégalité de tout drone qui, volant suffisamment bas et étant équipé de caméra, permet à la police de ...

 

19 mai 2020

Voyage dans un bus de nuit en Île-de-France

copie d'écran

"Les trois quarts, c'est des SDF. Des gens qui dorment dans le bus, ils ne savent pas où aller. On les transporte toute la nuit."

Suite de l'article et vidéo à consulter sur Brut

 

Chaque minute...



À la fin de cette vidéo, déjà plus de 23 000 animaux auront été tués dans les abattoirs français. Des millions d’autres subiront le même sort aujourd’hui et chaque jour suivant, dans l’unique but de remplir des assiettes. 
Arrêtons la machine
 
 


 

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