31 janvier 2021

Le rapport parlementaire qui veut mettre les militants écologistes en prison

 

Une mission d’information parlementaire pilotée par Les Républicains et La République en marche demande de « renforcer l’arsenal pénal » contre « les militants antiglyphosate, véganes ou antichasse ». Les propositions pourraient être inscrites dans la loi, une perspective qui inquiète fortement les militants écologistes ou antispécistes. Le tempo est plutôt mal choisi, la concordance des temps frappante. Alors que l’Assemblée nationale examine en ce moment la proposition de loi sur le bien-être animal, les (...)

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27 janvier 2021

Dr Louis Fouché : « C’est du jamais vu dans l’histoire de la médecine »

 


Le Dr Louis Fouché est médecin anesthésiste-réanimateur à l’APH de Marseille et porte-parole du groupe Réinfo Covid. Inconnu du grand public il y a encore quelques mois, il a depuis eu l’occasion de partager sa vision de la crise sanitaire sur les réseaux sociaux et dans certains médias, invitant à « la sagesse » et à « la prudence ».

Que nous dit vraiment cette crise sur l’état de notre société ? La crise sanitaire n’est-elle qu’une composante d’une crise beaucoup plus vaste et beaucoup plus profonde, une « crise systémique » ?

Esprits de Liberté s’est entretenu avec le Dr Louis Fouché pour répondre à ces questions.

Voir en ligne :  https://video.ploud.fr/videos/watch/fab5d5e6-95ba-45ef-b378-3eabc3a3f461

Maltraitance des animaux : stop à la barbarie, Par J-L Mélenchon


Ce mardi 26 janvier 2021 commence l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi de lutte contre la maltraitance animale. Un projet de loi qui, dans une totale hypocrisie, n'aborde jamais les questions liées à l'élevage intensif. C'est précisément ce que dénonce Jean-Luc Mélenchon dans cette vidéo où il énumère les amendements déposés par la France insoumise et jugés irrecevables ou refusés en commission.

Le député insoumis explique ainsi qu'à l'heure où se pose la question des zoonoses, ces maladies qui passent des humains aux animaux et des animaux aux humains, il faut se poser la question des élevages concentrationnaires d'animaux. Il détaille les objets de maltraitance que fait subir ce mode d'élevage : transport dans des conditions atroce, élevage en batterie avec des zones de vie minuscules pour les poules, broyage vivant des poussins, castration à vif des porcelets, électronarcose (électrocution des poulets)...

Jean-Luc Mélenchon explique pourquoi la maltraitance que nous faisons subir aux animaux pose une question morale compte tenu du fait que notre humanité doit nous amener à un principe de responsabilité. Puisque la biodiversité est une et indivisible et que nous sommes en mesure de comprendre que les animaux sont des êtres sensibles et doués de conscience, alors nous devons questionner les raisons qui font que nous leur faisons subir une telle maltraitance. Et interroger, par exemple, notre consommation de viande. 

Voir en ligne  : https://www.youtube.com/watch?v=K1hQ9qCVYc0

 


16 janvier 2021

Comment Macron va baisser nos retraites

 Le mois prochain, le gouvernement présentera les grandes lignes de son projet de « réforme » des retraites. Engageons dès aujourd’hui la contre-offensive avec Christophe Ramaux, pour comprendre la nouvelle régression qui s’annonce. La bataille pour les retraites est lancée, et c’est aussi une guerre des idées. 

Et maintenant, les retraites ! Après la casse du code du travail et de la SNCF, la suppression des cotisations salariales et de l’impôt de solidarité sur la fortune, la prochaine grande régression sociale que nous propose Emmanuel Macron consiste à « réformer », une nouvelle fois, notre système de retraites. Ou plutôt, à l’affaiblir, afin de préparer l’entrée des compagnies d’assurance privées. Vous savez comment privatiser un service public ? « First, defund it. » (« d’abord, arrêtez de le financer », Noam Chomsky)  ..

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URGENT ! Message du Pr. PERR0NNE sur les vaxx1s !

 



Chers amis,

La France, qui vit un cauchemar depuis des mois, se réveille.

Dans beaucoup de villes de notre beau pays, le peuple est en marche pour retrouver sa liberté, pour exiger le retour de la démocratie. En tant que médecin, spécialiste des maladies infectieuses et ayant été président de nombreuses instances ou conseils de santé publique, y compris sur les vaccins, je mesure chaque jour les incertitudes générant la peur et le désarroi croissant de nos concitoyens. Je prends le risque d’être à nouveau qualifié de « complotiste » ou mieux de « rassuriste », termes désignant ceux qui critiquent ou challengent la pensée unique...

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14 janvier 2021

François Ruffin Lettre de soutien à Alessandro di Giuseppe, membre des déboulonneurs de Lille

 


"Dans nos rues, qui a le droit de s’exprimer : la pub ou les citoyens ?"
 

Lettre de soutien à Alessandro di Giuseppe, membre des déboulonneurs de Lille, qui passe en comparution immédiate demain pour avoir tagué des panneaux publicitaires.


Monsieur le Juge, Madame la Juge,
Je vous écris cette lettre, non seulement par sympathie pour Alessandro di Giuseppe, mais surtout pour la cause qu’il défend. Dans mon journal Fakir (garanti sans encart publicitaire !), puis dans mon activité de député, j’ai traité de nombreuses fois la question de la publicité. Jusqu’à déposer, en novembre 2019, une proposition de loi « pour le droit d’uriner en paix ». Pourquoi ? Parce que la publicité nous envahit, jusque dans les toilettes. Depuis 2015, au moins 2 500 écrans publicitaires ont colonisé 1 200 urinoirs, dans vingt cinq villes françaises.
C’est vrai pour les urinoirs, mais aussi pour les journaux, la télévision, la radio. C’est vrai, aussi, pour les rues de nos villes, les couloirs de nos métros, les abribus et les bus eux-mêmes. La publicité est partout, tout le temps, dès le plus jeune âge. En un an, un enfant voit entre 5000 et 20 000 messages publicitaires.

Je n’y irai pas par quatre chemins : la publicité est nuisible. Nuisible à notre santé, d’abord. Un tiers des enfants obèses ne l’auraient pas été en l’absence de publicité télévisée pour des aliments de mauvaise qualité nutritionnelle, c’est-à-dire excessivement gras ou sucrés. La pollution lumineuse peut également être évoquée. Les écrans numériques, à base de DEL, émettent une lumière particulière, dans la partie bleue du spectre. D’après l’Anses elle même, « la lumière bleue est reconnue pour ses effets néfastes et dangereux sur la rétine, résultant d’un stress oxydatif cellulaire. ». 

Nuisible à la planète, ensuite. D’une part, directement : un écran de 2 m² consomme au moins 7 000 KWh/an. Soit la consommation d’un couple avec enfant. Une gabegie tellement évidente que, dans ses analyses prévisionnelles, le distributeur d’électricité RTE parle de consommations « superflues »… À la fabrication, ce n’est pas mieux : l’ADEME estime qu’il faut 7 tonnes de matériaux rien que pour un écran de 1 m², et au moins 550 kg de CO². Et indirectement, naturellement. En nous incitant, matraquant, à acheter toujours plus de nouvelles voitures, à rendre notre téléphone démodé à l’instant où en sort un nouveau, à prendre l’avion plus régulièrement, à nous pousser à consommer consommer consommer, et donc à produire toujours plus, avec les effets désastreux sur la pollution, la consommation d’énergie, de matériaux ; bref, la consommation de la planète pour satisfaire ces désirs artificiellement créés.

Mais enfin, et surtout, la publicité est nuisible à notre imaginaire. Elle est le carburant qui fait tourner la roue dans laquelle on nous enferme tels des hamsters : travailler-consommer-produire. Elle est l’horizon qu’on nous propose, pour nous inciter à continuer à courir, au mépris de tous les autres. Elle restreint notre existence à une dimension unique, celle du consommateur. Lutter contre la publicité, c’est dégager de l’espace pour un « autre chose », un autre moteur, à nos existences.Voilà pourquoi s’en prendre aux publicités est justifié : pour notre santé, pour notre planète, pour notre spiritualité.

Mais je crois, pour finir, que ce procès pose un autre sujet : dans nos rues, qui a le droit de s’exprimer ? Car qu’est reproché, fondamentalement, à Alessandro di Giuseppe et ses camarades ? D’utiliser leur liberté d’expression, mais pas comme il faut. Les pubs, elles, peuvent s’inviter partout, en achetant leur ticket d’entrée dans nos villes. Leurs entreprises achètent ces espaces à l’infini. Di Giuseppe et ses camarades, eux, n’ont pas cet argent. Dans cet espace public qu’on privatise, le citoyen, le manifestant, est relégué au second rang. La liberté d’expression, dans nos rues, est donc à géométrie variable du porte-monnaie. Ce qui devrait nous appartenir à tous, l’espace public, est privatisé. Privatisé, il devient intouchable. Cette tendance, orwellienne, je la conteste, moi, avec des mots. Et je remercie Alessandro et les autres, armés de leurs seuls courage et petits graffitis, de le faire avec des actes.

Parlementairement,
Francois Ruffin, député de la Somme

Source :  https://www.reddit.com/r/Ruffin/comments/kx2j8a/dans_nos_rues_qui_a_le_droit_de_sexprimer_la_pub/

La saga Assange: Le vrai journalisme est criminellement fou


L’objectif ultime de l’inquisition post-vérité du lanceur d’alerte Julian Assange est son renvoi dans le système pénal du goulag américain.

Par Pepe Escobar
 

La synchronicité aime décidément bien les murs de miroirs.

La saga Julian Assange semble être entrée dans un nouveau chapitre car il était, en théorie, en route vers la liberté – conditionnelle – lundi dernier, un jour seulement après le premier anniversaire de l’événement qui a démarré les Années Folles : l’assassinat du major général iranien Qassem Soleimani.

Le sort du journaliste que l’Empire cherche à supprimer a ainsi été juxtaposé au sort du guerrier/diplomate que l’Empire avait déjà supprimé.

Deux jours plus tard, Assange a été réincarcéré de facto exactement au moment où l’Empire était frappé par une « insurrection »  ...

 

12 janvier 2021

Francis Dupuis-Déri - Black Blocs, Non-Violence, Révolutions

 


Entretien avec Francis Dupuis-Déri, professeur en sciences politiques à l'Université du Québec à Montréal. Chercheur et auteur de l'ouvrage "Les Black Blocs: la liberté et l'égalité se manifestent".

Voir en ligne..

4 janvier 2021

Élisée Reclus : les animaux, ces autres exploités

 

Si l’on retient d’Élisée Reclus qu’il fut végé­ta­rien convain­cu et fervent pro­pa­gan­diste anar­chiste com­mu­niste, on oublie sou­vent de lier ces deux enga­ge­ments, se conten­tant de citer le même pas­sage d’une même lettre, sans aller guère plus loin dans l’analyse1. L’extrait, il est vrai, est élo­quent : « Si nous devions réa­li­ser le bon­heur de tous ceux qui portent figure humaine et des­ti­ner à la mort tous nos sem­blables qui portent museau et ne dif­fèrent de nous que par un angle facial moins ouvert, nous n’au­rions cer­tai­ne­ment pas réa­li­sé notre idéal. Pour ma part, j’embrasse aus­si les ani­maux dans mon affec­tion de soli­da­ri­té socia­liste2» Par ces mots, adres­sés en 1884 à son ami Richard Heath, Élisée Reclus fait ain­si le pre­mier entrer les ani­maux au sein de l’en­ga­ge­ment socialiste.(..)

 Lire sur la Revue Ballast


LIVREURS À VÉLO, ILS SE LIBERENT DE L'EXPLOITATION DES PLATEFORMES


 Par le Média tv

Sous-payés, sans droit au chômage ou à une réelle couverture sociale, les coursiers des plateformes de livraison telles que Deliveroo ou Uber Eats sont l’un des symboles de l’ubérisation du travail. Depuis 2017, les manifestations de livreurs se sont multipliées, mais des alternatives existent.

C’est ici à Bordeaux que l’une des premières coopératives de coursiers a été créée en France. Arthur, 31 ans, en est l’un des fondateurs. Ancien livreur chez Deliveroo, il travaille aujourd’hui chez les Coursiers Bordelais, qui a vu le jour en 2017...

Suite

 

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