Les gouvernements des pays les plus riches et les plus puissants du monde se retrouvent ce week-end au sommet du G20 à Toronto. Mais bien qu'ils portent une responsabilité écrasante dans la dérive du système économique international et dans la dérégulation des marchés financiers qui en est à l'origine, ce G20 s'annonce comme une nouvelle mascarade.
Les derniers G20 ont abouti à des plans de relance et des aides massives aux systèmes financier et bancaire, sans qu'en contrepartie ceux-ci soient soumis à de nouvelles régulations. La récession et les plans de relance ont causé d'importants déficits publics, prétextes à de vastes plans de rigueur sociale qui imputeront la note aux salariés, retraités et chômeurs.
Le G20 est divisé sur l'efficacité de ces plans : les États-Unis soulignent à juste titre leurs conséquences néfastes sur l'activité économique. Mais ils refusent en même temps toute proposition conséquente de taxation de la finance. Le sachant, les Européens proposent pour la galerie de mettre à l'étude une taxe mondiale sur les transactions financières, demandée par de nombreuses organisations de la société civile. Mais si les Européens veulent vraiment le faire, pourquoi ne pas le décider au niveau européen ? Même la taxe sur les banques, mesure pourtant inepte en terme de régulation financière, ne semble pas faire consensus puisque le Canada, pays hôte, le Japon et les pays émergents rejettent cette idée. Pour sauver la face, le communiqué final du G20 indique, dans sa version préliminaire qui a fuité, que le G20 veut combattre les causes de la crise financière... mais ne propose que la création d'un groupe d'experts sur la corruption financière. Même les paradis fiscaux et judiciaires semblent avoir disparu des discussions.
Pire, les pays s'engagent à ouvrir encore davantage les marchés de biens et de services (dont les services financiers !) et à continuer d'éliminer les derniers instruments de protection dont disposent les gouvernements ou les régions vis-à-vis du tout marché . C'est même le seul paragraphe consistant du communiqué provisoire. Les gouvernements du G20 réaffirment leur foi dans le libre marché, pourtant au fondement de cette profonde crise structurelle. Comme des fidèles qui ne croient plus, ils psalmodient de vagues promesses de « reprise verte » et de « croissance mondiale durable » et réaffirment leur détermination à atteindre les Objectifs de développement du millénaire, alors même qu'ils s'en éloignent année après année.
Pour Attac, c'est le désarmement de la finance qui constitue l'urgence. Il passera notamment par les mesures suivantes :
- la mise en place immédiate d'une taxe sur les transactions financières au plan mondial, à un taux suffisant pour avoir un effet régulateur sur les marchés financiers et dégager les fonds nécessaires pour la lutte contre le réchauffement climatique et la pauvreté ;
- la suppression des paradis fiscaux ;
- des politiques de relance passant par le soutien des services publics et la reconversion écologique de l'économie, plutôt que par l'austérité et l'érosion des salaires et retraites.
Le réseau mondial des Attac est présent à Toronto et participe aux manifestations de la société civile canadienne contre ce sommet des puissants.
Attac France,
Montreuil, le 25 juin 2010
http://www.france.attac.org/spip.php?article11519
25 juin 2010
G20 : pas de plans de rigueur prévus pour la finance
Publié par paco 0 commentaires
Thèmes : attac , G20 , international , Speculation/crise
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Le bio hors-la-loi ! Quelle loi ? Résistance !
* Une association traînée en justice et poursuivie par l'Etat pour la "vente illégale" de simples graines de tomates et autres fruits et légumes... (les semences de variétés anciennes conservées, répertoriées et distribuées par Kokopelli).
* Un horticulteur perquisitionné et le contenu de son ordinateur saisi par la Répression des Fraudes parce qu'il fait la promotion du purin d'ortie pour soigner son jardin... (Eric Pétiot, co-auteur du livre "Purin d'ortie et compagnie", préparation plébiscitée par les jardiniers depuis des générations).
Alors, paysans ou gangsters ?!
Qui fait la loi ?
Mais il faut respecter la loi !?
Pourtant il y a de la bio dans les hypermarchés !?
Vive la résistance !
Comment les soutenir ? Comment agir ?
Coopérative Atanka
Publié par paco 0 commentaires
Thèmes : agriculture , capitalisme , codex alimentarius , Ecologie , OGM , pesticides , Resistance , santé
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Les banques s’engrècent ! Jeudi 24 juin, grève des chômeurs !
Source / auteur : CIP-IDF
Réunis en coordination nationale les 12 et 13 juin derniers en tant que collectifs et individus intéressés à ce que se poursuive la grève des chômeurs et précaires, nous avons évoqué l’opportunité d’agir de manière concertée le 24 juin prochain contre les institutions bancaires, qui, quelles que soient leurs errements, peuvent toujours compter sur des plans de sauvetage tandis que les classes populaires sont invariablement condamnées aux plans de rigueur.
Nous avons choisi la date du 24 juin, parce qu’il s’agit, après le 26 mai, de la prochaine "journée d’action" contre la réforme des retraites. Nous voyons là une occasion de marquer avec conséquence tant par des énoncés que par des actes notre volonté de combattre ce qui relève pour nous de la même logique que les politiques de l’emploi que nous dénonçons. Hausse de la durée de cotisation, réduction des pensions, allongement du temps de disponibilité à l’emploi d’un côté ; assujettissement renforcé des précaires aux institutions chargées de gérer leur situation de l’autre, celles-ci n’hésitant pas à conditionner les revenus élémentaires de survie à l’adoption d’un comportement productif qu’elles se chargent de définir et d’évaluer.
Mais nous avons aussi choisi cette date comme représentative de l’impasse tactique dans laquelle se débattent les centrales syndicales : "journées d’action" ponctuelles, où il n’est jamais question de grève reconductible, de blocage efficace et concerté de l’activité économique, ni d’action qui marquerait la volonté d’élever le niveau de conflictualité, sans quoi il est vain de prétendre exercer la moindre "pression" sur le gouvernement.
Notre intention, en agissant symboliquement contre les banques, n’est pas de s’attaquer à un secteur financier que nous jugerions responsable de tous les maux d’une économie qui sans lui serait vertueuse, mais de marquer notre hostilité à ces institutions inséparables de l’entreprise et du marché capitalistes. Comme ces derniers, les banques subordonnent toute activité à la nécessité de dégager de la valeur monétaire à court ou à long terme, et par là, participent du gouvernement des vies en sélectionnant des comportements adéquats à ce qu’elles installent comme "lois de l’économie", et en définissant des conduites inappropriées à ces « lois », conduites « irrationnelles » qui lui sont pourtant dans une certaine mesure indispensables. Les banques ne vivent pas que de spéculation, mais aussi des intérêts des crédits et des agios : derrière chaque banquier, il y aussi l’huissier et le flic qui t’expulsent de chez toi, le travailleur social et le juge qui se chargent de te moraliser, tes fiches de paie ponctionnées jusqu’à la fin de ta vie et la prison si tu n’est pas content... Au moins cela crée des emplois stables !
Les banques sont ainsi devenues l’un de nos principaux patrons, à travers la surveillance de notre "rythme de consommation" et les sanctions qu’elles appliquent ou déclenchent (agios, suppression de moyens de paiement, interdiction bancaire, mise sous tutelle), à travers également l’endettement qui constitue pour beaucoup parmi les classes populaires, le seul accès possible à la consommation "normale".
Les banques prospèrent grâce à l’endettement jusqu’à ce que les pauvres, massivement, ne puissent plus payer... Alors c’est la crise : mais les banques seront sauvées, et les pauvres payeront, tôt ou tard, directement ou indirectement, pour cette crise. Tout peut alors recommencer... mais que se passerait-il si nous affrontions collectivement cette situation, plutôt que de la subir individuellement ?
Nous le savons : sans crédit, sans confiance du système bancaire dans des perspectives de développement qui fassent consensus parmi la population, le capitalisme est impossible ; et partout où des chômeurs, des précaires, des salariés refusent les plans de rigueur, c’est la défiance des marchés qui s’installe. La confiance des exploités en leurs propres capacités d’intervention politique a pour corollaire le discrédit actif des institutions économiques. Aussi est-ce bien à une telle confiance que la grève des chômeurs et précaires, comme tout mouvement politique véritable, entend travailler.
Certains d’entre nous ont évoqué la possibilité de choisir, à plus long terme, d’intervenir à la Poste qui connaît actuellement un processus de privatisation, après l’infructueux "référendum" de l’an dernier. Cela nous permettrait de tracer un parallèle entre le projet de libéralisation du placement (recours aux opérateurs privés de placement, démantèlement annoncé du "service public de l’emploi") et les incidences concrètes d’une privatisation : transformation de l’usager en client, réduction des coûts, précarisation et compression du personnel, adoption des techniques de management par objectifs, intensification du travail... Dans cette perspective, on pourrait chercher à associer à l’élaboration de l’action des salariés et syndicalistes de la Poste, ce qui irait dans le sens du travail de liaison chômeurs-précaires-salariés proposé par certains collectifs le week-end dernier.
Dans tous les cas, cette action vise à marquer la nécessité, pour les chômeurs et précaires, d’affaiblir ces institutions au même titre que Pôle Emploi ou les boîtes de coaching : élever le degré d’autonomie populaire passe aussi bien par imposer l’arrêt du contrôle des chômeurs, le caractère inconditionnel des allocations chômage et du RSA, l’auto-organisation de formes d’activités coopératives et égalitaires, que par le refus collectif de payer nos "dettes", qu’il s’agisse d’argent, de disponibilité à l’emploi, ou de force de travail.
Enfin, il reviendra à chaque collectif désireux de relayer cette proposition d’inventer ses propres énoncés, mots d’ordre, revendications... comme ses modalités d’action.
Quelques chômeurs et précaires du MCPL Rennes
Rdv le 24 juin à 11 h à Rennes (place de la gare) autour de la banderole les banques s’engrècent.
via HNS
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Thèmes : capitalisme , chômage , droit au travail , précarité , Resistance , retraites , social , Speculation/crise
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La preuve par la chasse
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ÉCOLOGIE ÉTHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES SENSIBLES ET DES ÉQUILIBRES NATURELS.
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Thèmes : chasse , droits des animaux , Ecologie , le monde selon Sarkozy , recul démocratique
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"La Coupe du monde, une aliénation planétaire"
Fabien Ollier est directeur de la revue Quel sport ? Il a publié un grand nombre d'ouvrages participant de la critique radicale du sport dont notamment L'Intégrisme du football en 2002, Footmania en 2007, Le Livre noir des J.O. de Pékin en 2008. A quelques jours de l'ouverture de la Coupe du monde de football, Fabien Ollier dresse un état des lieux sans concession de cette grand-messe planétaire orchestrée par "la toute-puissante multinationale privée de la FIFA".
suite...
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Thèmes : coupe du monde , foot
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La véritable menace à bord de la Flottille de la Liberté (In These Times)
http://inthesetimes.com/article/606...
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Thèmes : Etazunis , Gaza , Israël , OTAN , Palestine
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Aloooo min gaza felestine!
7 juin 2010
Analyses : La sécurité a bon dos.
Dominique Eddé
Il n’y a rien de neuf dans ce qu’Israël vient de faire au large de Gaza. Il y a des lustres que le pouvoir israélien prend le bon sens du monde en otage. Provoque et alimente ses ennemis, jusqu’à la folie. Transgresse le droit, la loi, les limites. Table sur la peur pour faire peur à la paix.
Ne comprend le rapport au voisin qu’en termes de mépris et de force. Condamne l’avenir en sabotant le présent.
Met son peuple en danger au prétexte de le protéger,
offense sa mémoire au nom de la mémoire. L’entretient dans l’ignorance et la haine du Palestinien.
Transforme les chancelleries en serviteurs obséquieux. Met en échec tous ceux qui, dans le monde arabe, essayent de construire des ponts, de calmer les esprits. Instaure l’apartheid en se proclamant démocrate. Traite d’antisémite quiconque ose lever le doigt et se réjouit de l’antisémitisme qui justifie les ghettos, les murs, l’enfermement. Ne rate pas une occasion de mettre le feu, partout où le bois est sec. Partout où les gens sont humiliés, les têtes explosives. Se moque de ses dissidents qui peuvent toujours causer. Se moque de l’Europe qui paye, sans broncher, les factures des lendemains de bombardements. Se moque à présent de Barack Obama et de ses désirs de paix. Il demande l’arrêt de la colonisation ? Elle repart de plus belle. Il pousse la Turquie à raisonner l’Iran? On torpille la Turquie. Il plaide pour un monde sans nucléaire ? Grand bien lui fasse. C’est bon pour les autres.
Et après ? Jusqu’où ? Jusqu’à quand ? Les grandes puissances auront-elles, cette fois, la volonté élémentaire de retirer à Israël son permis de conduire au bord du précipice? Auront-elles le courage de renoncer à traiter ce pays en exception? De voir en ce « traitement de faveur », l’aveu d’une dangereuse lâcheté ?
Qu’Israël, grisé par son impunité et sa puissance, pousse toujours plus loin son droit d’en user, d’en abuser, c’est irresponsable, mais c’est cohérent. Ce qui n’est ni cohérent ni responsable, c’est l’entêtement de l’Europe et des Etats-Unis à se laisser intimider par ce pays roi, gratifié d’avance, quoi qu’il fasse, du droit au dernier mot; À se laisser dicter, par lui, l’ordre du jour, le ton, la conduite, l’échelle des valeurs et des priorités. À lui inventer des excuses chaque fois que s’impose la sanction. À le semoncer un peu, pour toujours mieux le conforter. À confier, pour finir, le destin de la région, et peut-être bien davantage, à sa terrible conception de la survie: l’état de guerre permanent. Ce dernier constituant, en soi, l’état d’exception, la sortie du droit. La mort anticipée de toute négociation. Partant de là, la boucle est bouclée. La sécurité a bon dos : l’impasse engendre l’impasse, la surenchère, la surenchère, la haine, la haine. Le tout sur pied de guerre. Israël est servi : Ahmadinejad est à la hauteur du rôle. Et puisque nous l’évoquons, venons-en à la question majeure - aussi taboue que décisive – de ce conflit : Jérusalem. En l’ayant abandonnée à Israël, en ayant renoncé au projet du « bon sens » ainsi que l’appelait Germaine Tillion, celui qui en aurait fait le centre et le bien commun des trois monothéismes, l’Occident a capitulé sur l’essentiel : le lieu physique et symbolique de la paix.
Dommage. Il y a eu un moment où arabes et israéliens sont sortis de leurs tranchées, où ils se sont regardés. Où ils étaient presque prêts à faire cohabiter leurs mémoires. Ce qui est grave, très grave, c’est qu’Isarël est en train de reprendre aux yeux du monde arabe et musulman la figure d’un ennemi sans visage. Il n’est de pire danger pour un peuple que de priver son adversaire du moyen de le connaître.
Cette dernière répétition sera-t-elle la répétition de trop ? Obama aura-t-il la force de dire haut et fort : à présent ça suffit ! ? Pour l’heure, il semble que non. On condamne, on ferme les yeux, on attend que ça retombe. Et on se paye le luxe, avec ça, de ne pas comprendre ceux qui pètent les plombs.
Dominique Eddé
Source: Union juive française pour la Paix
Publié par paco 0 commentaires
Thèmes : Etazunis , Gaza , international , Israël , Palestine
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