15 octobre 2013

A Toulouse, une « coopérative intégrale » prépare l’après-capitalisme


 
Le capitalisme ne constitue pas un horizon indépassable. C’est ce que tentent de prouver les coopératives intégrales en posant les bases d’un nouveau système économique basé sur l’autogestion, la coopération, les relations de proximité et la décroissance. Ce concept né en Catalogne essaime à travers l’Europe et notamment à Toulouse.

Reportage, Toulouse.

« Nous pouvons vivre sans capitalisme ». Les membres de la Coopérative intégrale catalane (CIC) en sont persuadés. Et ils ne se contentent pas de le clamer. Depuis 2010, ils sont près de dix mille à bâtir « une nouvelle économie basée sur la coopération et les relations de proximité » [1]. Cette coopérative d’un nouveau genre est dite intégrale car « elle regroupe les éléments basiques d’une économie et comprend tous les secteurs d’acitivités nécessaires pour assurer le quotidien ». Coopératives de logement et d’alimentation, centres de santé autogéré, banques, écoles, production d’énergie... La mise en réseau d’alternatives socialement utiles et écologiquement soutenables permet à la CIC de poser les bases d’un nouveau système économique échappant aux règles du marché et au diktat de la rentabilité.
 

0 Comments:

 

blogger templates