Corinne Lepage
Dans l'indifférence générale -mais n'est ce pas l'art de la com.!- la problématique de la sûreté autour de nos centrales nucléaires est en train de se dramatiser et de changer de nature.
Dans l'indifférence générale -mais n'est ce pas l'art de la com.!- la problématique de la sûreté autour de nos centrales nucléaires est en train de se dramatiser et de changer de nature.
Le programme nucléaire français a été construit sur un double postulat: les centrales françaises sont les plus sûres du monde et par voie de conséquence, il n'y a pas de risque d'accident nucléaire majeur en France. Dans ces conditions, lors de la mise en place du programme nucléaire français, à aucun moment un rapport coût avantage entre les risques d'un accident nucléaire majeur et les avantages procurés par l'énergie nucléaire n'a été établi. Ce double postulat a été complété, au début du XXIème siècle, par la création de l'Autorité de Sûreté Nucléaire censée être totalement indépendante et capable d'imposer ses choix à l'exploitant.
Après Fukushima, la réaffirmation de la parfaite sécurité de nos centrales, sous réserve d'une opération de "grand carénage" en capacité de permettre l'allongement de la durée de vie à 60 ans du parc nucléaire, a été martelée par le lobby nucléaire.
La technostructure nucléaire a rappelé aux politiques et à la société être la seule détentrice de la compétence et de la définition du bien commun. (...)
Lire la suite sur le Huffington post ...
0 Comments:
Post a Comment