Un plan de distribution de cachets d’iode est prévu en cas de nécessité :
24 plate-formes lotoises de distribution, mais la procédure d’urgence n’est connue seulement des Maires, les populations n’en ayant pas été informées pour éviter l’effet de panique.
Il y aurait entre 30 000 et 50 000 doses pour le département du Lot
La distribution aux populations de tous les cantons est prévue dans l’heure qui suit l’alerte
1)Quels risques vis à vis de Golfech ?
20% des vents touchent le département du Lot.
En cas d’accident Cahors sera touché en 3 heures, Figeac en 6 heures.
2)En cas d’accident ou de risque d’accident, comment les décisions concernant la population (en dehors des mesures internes à la centrale ) sont-elles prises ?
En France, la sécurité de la population en cas de d’accident d’un réacteur EDF est gérée par le Préfet du département concerné.
En cas d’accident à risque, EDF prévient immédiatement la Préfecture.
Le Préfet décide des mesures à prendre dans le cadre du Plan Particulier d’Intervention (PPI) en s’appuyant notamment sur l’Organisation Nationale de Crise qui comprend, entre autres, des experts d’EDF et de l’ IPSN( Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire) prêts à agir dans l’urgence.
Les experts estiment les risques de rejets radioactifs dans l’environnent, déterminent à quel moment ces rejets pourraient sortir de l’enceinte de confinement et quantifient les rejets éventuels.
Le Préfet peut, à l’aide de ces estimations sur la gravité de l’accident, décider des mesures de confinement de la population, de la distribution de pastilles d’iode, voire même de l’évacuation de la population se trouvant à l’intérieur d’un certain périmètre autour de la centrale nucléaire.
3)Les pastilles d’iode
Les accidents de réacteurs nucléaires peuvent comporter une libération d’iode radioactif, d’autres éléments plus dangereux sont également libérés par le réacteur ( plutonium, césium 137 ect…). Si l’iode radioactif est absorbé par l’organisme, il s’accumule dans la thyroïde et augmente le risque de cancer de la thyroïde.
Pour réduire la fixation d’iode radioactif par la thyroïde on peut prendre une quantité d’iode 127 ( stable non radioactif ) suffisante pour saturer la thyroïde et empêcher ainsi la fixation de l’iode radioactif.
Quelle quantité et comment ?
En principe, l’ingestion d’une seule dose de 130mg d’iodure de potassium, soit 100mg d’iodure et le moyen proposé chez l’adulte.
Une application cutanée de teinture d’iode à 2%, de 4 à 8 ml, peut être utilisée en remplacement de l’ingestion d’iodure ( ou 20 gouttes dans un verre d’eau )
Pour situer les choses, 100mg d’iodure c’est plus de 500 fois l’apport quotidien habituel.
Il faut savoir que ce traitement est surtout recommandé chez l’enfants mais à une dose adaptée à l’âge !
Quand ?
Pour être efficace, la prise d’iodure de potassium doit se faire dans les heures qui précèdent la contamination ( si elle est annoncée ) ou dans les 3 à 5 heures qui suivent.
4)Que faire en cas d’accident ?
Se confiner, lorsque l’alerte est donnée, la population doit se mettre à l’abri, à l’intérieur des maisons et dans un local clos, afin d’éviter d’inhaler des éléments radioactifs qui pollueraient l’air extérieur à la suite des rejets par la centrale.
Se laver entièrement et se changer si l’on vient de l’extérieur afin d’éliminer les particules présentes sur la peau. (Ne pas frotter énergiquement, afin de ne pas faire pénétrer ces particules)
s’informer : écouter et suivre les consignes données par la radio et les autorités : les premières consignes seront données par France Inter et les stations locales.
Ne pas aller chercher les enfants à l’école.
Ne pas téléphoner, les lignes seront saturées.
Ne pas consommer d’aliments frais cultivés.
et ne pas consommer que des produits alimentaires produits AVANT l’événement…..donc les conserves et les produits laitiers des animaux confinés en étable et nourris avec un foin produit AVANT……
Les enfants, les adolescents, les jeunes adultes et les femmes enceintes seront les principaux bénéficiaires d’une ingestion de comprimé en cas d’une exposition à l’iode radioactif.
MAIS NE PAS OUBLIER QUE :
Nos autorités « on a bien géré la crise en 86 » donc « si c’était à refaire, » on « referait la même chose, » d’ou la nécessité de soutenir les seules sources d’information indépendantes aujourd’hui ( comme la Criirad ! )
D’autant plus que c’est l’armée qui demain « gérerait » la situation de « crise d’urgence radiologique » comme il est écrit dans les rapports….
« Sortir du Nucléaire Lot »
Tél : 05 65 22 91 11 Port : 06 09 71 64 03 Mail : sdnlot@free.fr
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