Bob 92 Zinn | 8 février 2013
Notre-Dame-des-Landes : Provocations et harcèlement de la part des forces du désordre sur la ZAD
Depuis le 16 octobre l’État saucialiste et ses sbires (les condés), sont venus à NDLL faire la sale besogne de Vinci/AGO, détruire les lieux de vie de militant.e.s, activistes environnementaux et autres anarcho-autonomes qui désirent s'organiser pour que cette terre ne termine pas une fois de plus en une zone de béton.
Un climat de guerre s'est donc automatiquement installé sur la ZAD. Pour empêcher les forces occultes capitalistes dévouées corps et âme aux grandes compagnies privées telles que Vinci, nous avons en toute logique érigé des barricades autour des lieux de vie menacés et des chicanes sur la D281.
La première phase de cette grande campagne d'expulsion lancée par l'Etat, ridiculement nommée par un préfet irradié du bulbe « Opération César (mais si c'est possible!!!) » a commencé sous la forme d'un grand déploiement de Play-Mobiles et de CRS. Raids en cascades sur la ZAD. Ils venaient avec leurs lots de manitous et autres pelleteuses et camions de gravats sécurisés par un fort cordon militaire.
Ils détruisaient et partaient.
Force est de constater que leur violence ne viendra jamais à bout de notre détermination. Le Préfet de Loire Atlantique qui s'était dès le 16 octobre à midi gargarisé d'avoir expulsé les méchant.e.s squatteurs/squatteuses de la ZAD, se voyait obligé de raviser ses ardeurs conquérantes sur la ZAD.
Impuissants donc, Ils décidèrent d'occuper jour et nuit le carrefour de la Saulce, séparant l'Est de l'Ouest, et entravant les déplacements à vélo comme à pied des habitant.e.s et l'acheminement de matériel de construction. Mais la clef des champ n'est jamais loin et une multitude de lieux de vie ont refleuri des cendres laissées par les terroristes casqués sur la ZAD, à tel point qu'aujourd'hui il y a bien plus de squats, de cabanes, tipis et yourtes sur la zone, qu'avant le début de l'opération César.
Le gouvernement Ayrault coincé par son impuissance et ses contradictions idéologiques (dialogue et répression, les saucialistes sont de gôche, etc...) inventa donc une commission de dialogue, véritable coquille vide, rejetée par tous les opposant.e.s historiques de la ZAD, squatteurs/squatteuses comme ACIPA. Mesures d'apaisement négociées avec on ne sait qui dans la poche, les médias bourgeois se gargarisent d'un situation pacifiée. Alors que la réalité est tout autre.
Les provocation et petites incursions des flics sur les barricades sont devenues monnaie courante, de jour comme de nuit. Des petit groupes de gendarmes, s'approchent, provoquent, sabotent, interpellent, tabassent... Les barricades et chicanes doivent être tenues jour et nuit pour empêcher les moutons de rentrer dans la louverie !
Ces provocations incessantes font monter un climat de tension qui alimente la stratégie de division qu'opère le pouvoir et ses médias. Les méchants Barricadiers d'un coté, les gentils paysans et riverains excédés de l'autre. Les gentil.le.s zadistes, et les méchant.e.s zadistes...
Diviser pour mieux régner, le jeu favori du capitalisme.
La liste des fait divers est longue et non exhaustive. De nombreux sabotage de barricades (barricades du bison futé comme de la barricade nord sur la D 281 à la hauteur de la Chèvrerie, barricades « lascar » (à la hauteur de la Châtaigne de jour comme de nuit). Interpellations musclées, contrôles de police incessants, harcèlement de personnes vivant sur la ZAD et aux environs, fouilles de véhicules sous les prétextes les plus fallacieux inventés par une Préfecture perpétuée depuis Vichy et au service d'une entreprise privée nucléocrate (Vinci a construit 83 % du parc nucléaire français et 60 % du parc nucléaire britannique) et destructrice de landes et de bocages. Vinci, qui une fois de plus tente d'articuler un projet commercial au service d'actionnaires qui se contrefoutent du bien être des populations et de la préservation de l'environnement.
Du carrefour de la Saulce au champ hors contrôle en passant par la route des Fosses-noires, les forces du désordre orchestrent un ballet incessant de courses poursuites dans les champs, vol d'effets personnels (sacs à dos, outils, etc), prises de photos de personnes sur la ZAD afin de mieux ficher les activistes et les personnes solidaires. Provocations accompagnées de leurs lots d'insultes, d'incitations à la violence lors d'altercations verbales et physiques. Agression par un car de Gardes Mobiles sur un zadiste à vélo sur la route de la Paquelais qui s'est terminée par un matraquage en règle de notre camarade à vélo par des sociopathes casqués qui l'ont frappé d'un camion en le poursuivant. Les nombreuses patrouilles de Play-Mobiles et du PSIG sur les routes comme dans les champs, de la Saulce à la Sécherie démentent cette soit-disant volonté des capitalistes rose d'apaisement par le dialogue.
Valls, digne successeur rosâtre du Gluant, Sinistre de l'intérieur, premier apôtre de son ami d'enfance, le pape du tout sécuritaire, Alain Bauer, essaye péniblement d'imprimer sa patte répressive sur la ZAD afin de nettoyer la zone du péril anarchiste-autonome...
C'est dans une guerre d'usure que se lance la police et l'armée ripoublicaine française (pouêt, pouêêêt), cherchant à nous fatiguer et a nous provoquer afin d'alimenter la propagande sensationnaliste des médias bourgeois férus de faits-divers « de ces fameux anarcho-autonomes ultras mangeurs d'enfants, venu.e.s de toute l'Europe pour casser du flic », alors même que de nouvelles personnes viennent sur la ZAD pour créer de nouvelles solidarités entre paysans squatteurs et squatteurs paysans, que plusieurs nouveaux squats se sont ouverts sur la ZAD avec de nouveaux projets de vie, que ce soit par des paysans sans terre avec l’appui de la confédération paysanne à Bellevue ou des collectifs affinitaires anarchistes comme au Haut Fay, à 3 kilomètres d'Héric...
ET oui, la ZAD change, elle s'agrandit géographiquement, elle s'enrichit en échange de compétences, transformée malgré elle par les destructions des forces terroristes tricolores...
Nous ne laisserons pas la propagande d’État et les médias bourgeois s'articuler afin d'inverser un rapport de force dans cette lutte qui leur est défavorable. Raconter ce qu'il se passe, et tenir nos positions. Reconstruire tout ce qu'ils ont détruit. Ouvrir de nouvelles maisons, qu'elles appartiennent au Conseil Général ou à Vinci, vouées à pourrir ou à être détruite alors que le mal logement gagne un peu plus de terrain chaque jour, que de nombreuses terres agricoles disparaissent et sont remplacées par une urbanisation sans queue ni tête et des espaces commerciaux bétonnés.
Nous faisons appel à nos camarades.
Redonnons vie a cette coulure de béton inerte qu'est la D 281, aux barricades et aux chicanes qui protègent nos lieux de vie. Jouons-y de la musique, échangeons nos savoirs, passons des nuits endiablées à danser et rire à la barbe des forces de répression de l’État saucialiste
Ils veulent nous foutre dehors, qu'ils rêvent, comme le disent les potes !
Ce n'est pas nous qui somme à la rue, c'est la rue qui est a nous !
Approprions nous-là !
Vous êtes tous/toutes convié.e.s à faire vivre et à remplir de joie et de bonne humeur les barricades de la forêt de Rohanne , de la Sécherie et les chicanes de la route d281 en attendant de pied ferme les forces de destruction qui reviendront tôt ou tard afin qu'il n'y ait plus jamais de destruction de lieux de vie et de jardins collectifs sur la ZAD.
Pour que les barricades et chicanes soient des lieux de vie et d'échange !
Pour pouvoir protéger nos lieux de vie des agressions policières !
Pour se rencontrer et échanger dans une zone autogérée!
Pour que les flics restent chez eux !
Pour que la lande, les bocages et terres agricoles ne soient plus détruites.
Pour que le projet d'aéroport en reste un !
Pour que la terre appartienne à celles et ceux qui la protègent.
Réclamons la terre, Squattons le monde !
Zadist
Un climat de guerre s'est donc automatiquement installé sur la ZAD. Pour empêcher les forces occultes capitalistes dévouées corps et âme aux grandes compagnies privées telles que Vinci, nous avons en toute logique érigé des barricades autour des lieux de vie menacés et des chicanes sur la D281.
La première phase de cette grande campagne d'expulsion lancée par l'Etat, ridiculement nommée par un préfet irradié du bulbe « Opération César (mais si c'est possible!!!) » a commencé sous la forme d'un grand déploiement de Play-Mobiles et de CRS. Raids en cascades sur la ZAD. Ils venaient avec leurs lots de manitous et autres pelleteuses et camions de gravats sécurisés par un fort cordon militaire.
Ils détruisaient et partaient.
Force est de constater que leur violence ne viendra jamais à bout de notre détermination. Le Préfet de Loire Atlantique qui s'était dès le 16 octobre à midi gargarisé d'avoir expulsé les méchant.e.s squatteurs/squatteuses de la ZAD, se voyait obligé de raviser ses ardeurs conquérantes sur la ZAD.
Impuissants donc, Ils décidèrent d'occuper jour et nuit le carrefour de la Saulce, séparant l'Est de l'Ouest, et entravant les déplacements à vélo comme à pied des habitant.e.s et l'acheminement de matériel de construction. Mais la clef des champ n'est jamais loin et une multitude de lieux de vie ont refleuri des cendres laissées par les terroristes casqués sur la ZAD, à tel point qu'aujourd'hui il y a bien plus de squats, de cabanes, tipis et yourtes sur la zone, qu'avant le début de l'opération César.
Le gouvernement Ayrault coincé par son impuissance et ses contradictions idéologiques (dialogue et répression, les saucialistes sont de gôche, etc...) inventa donc une commission de dialogue, véritable coquille vide, rejetée par tous les opposant.e.s historiques de la ZAD, squatteurs/squatteuses comme ACIPA. Mesures d'apaisement négociées avec on ne sait qui dans la poche, les médias bourgeois se gargarisent d'un situation pacifiée. Alors que la réalité est tout autre.
Les provocation et petites incursions des flics sur les barricades sont devenues monnaie courante, de jour comme de nuit. Des petit groupes de gendarmes, s'approchent, provoquent, sabotent, interpellent, tabassent... Les barricades et chicanes doivent être tenues jour et nuit pour empêcher les moutons de rentrer dans la louverie !
Ces provocations incessantes font monter un climat de tension qui alimente la stratégie de division qu'opère le pouvoir et ses médias. Les méchants Barricadiers d'un coté, les gentils paysans et riverains excédés de l'autre. Les gentil.le.s zadistes, et les méchant.e.s zadistes...
Diviser pour mieux régner, le jeu favori du capitalisme.
La liste des fait divers est longue et non exhaustive. De nombreux sabotage de barricades (barricades du bison futé comme de la barricade nord sur la D 281 à la hauteur de la Chèvrerie, barricades « lascar » (à la hauteur de la Châtaigne de jour comme de nuit). Interpellations musclées, contrôles de police incessants, harcèlement de personnes vivant sur la ZAD et aux environs, fouilles de véhicules sous les prétextes les plus fallacieux inventés par une Préfecture perpétuée depuis Vichy et au service d'une entreprise privée nucléocrate (Vinci a construit 83 % du parc nucléaire français et 60 % du parc nucléaire britannique) et destructrice de landes et de bocages. Vinci, qui une fois de plus tente d'articuler un projet commercial au service d'actionnaires qui se contrefoutent du bien être des populations et de la préservation de l'environnement.
Du carrefour de la Saulce au champ hors contrôle en passant par la route des Fosses-noires, les forces du désordre orchestrent un ballet incessant de courses poursuites dans les champs, vol d'effets personnels (sacs à dos, outils, etc), prises de photos de personnes sur la ZAD afin de mieux ficher les activistes et les personnes solidaires. Provocations accompagnées de leurs lots d'insultes, d'incitations à la violence lors d'altercations verbales et physiques. Agression par un car de Gardes Mobiles sur un zadiste à vélo sur la route de la Paquelais qui s'est terminée par un matraquage en règle de notre camarade à vélo par des sociopathes casqués qui l'ont frappé d'un camion en le poursuivant. Les nombreuses patrouilles de Play-Mobiles et du PSIG sur les routes comme dans les champs, de la Saulce à la Sécherie démentent cette soit-disant volonté des capitalistes rose d'apaisement par le dialogue.
Valls, digne successeur rosâtre du Gluant, Sinistre de l'intérieur, premier apôtre de son ami d'enfance, le pape du tout sécuritaire, Alain Bauer, essaye péniblement d'imprimer sa patte répressive sur la ZAD afin de nettoyer la zone du péril anarchiste-autonome...
C'est dans une guerre d'usure que se lance la police et l'armée ripoublicaine française (pouêt, pouêêêt), cherchant à nous fatiguer et a nous provoquer afin d'alimenter la propagande sensationnaliste des médias bourgeois férus de faits-divers « de ces fameux anarcho-autonomes ultras mangeurs d'enfants, venu.e.s de toute l'Europe pour casser du flic », alors même que de nouvelles personnes viennent sur la ZAD pour créer de nouvelles solidarités entre paysans squatteurs et squatteurs paysans, que plusieurs nouveaux squats se sont ouverts sur la ZAD avec de nouveaux projets de vie, que ce soit par des paysans sans terre avec l’appui de la confédération paysanne à Bellevue ou des collectifs affinitaires anarchistes comme au Haut Fay, à 3 kilomètres d'Héric...
ET oui, la ZAD change, elle s'agrandit géographiquement, elle s'enrichit en échange de compétences, transformée malgré elle par les destructions des forces terroristes tricolores...
Nous ne laisserons pas la propagande d’État et les médias bourgeois s'articuler afin d'inverser un rapport de force dans cette lutte qui leur est défavorable. Raconter ce qu'il se passe, et tenir nos positions. Reconstruire tout ce qu'ils ont détruit. Ouvrir de nouvelles maisons, qu'elles appartiennent au Conseil Général ou à Vinci, vouées à pourrir ou à être détruite alors que le mal logement gagne un peu plus de terrain chaque jour, que de nombreuses terres agricoles disparaissent et sont remplacées par une urbanisation sans queue ni tête et des espaces commerciaux bétonnés.
Nous faisons appel à nos camarades.
Redonnons vie a cette coulure de béton inerte qu'est la D 281, aux barricades et aux chicanes qui protègent nos lieux de vie. Jouons-y de la musique, échangeons nos savoirs, passons des nuits endiablées à danser et rire à la barbe des forces de répression de l’État saucialiste
Ils veulent nous foutre dehors, qu'ils rêvent, comme le disent les potes !
Ce n'est pas nous qui somme à la rue, c'est la rue qui est a nous !
Approprions nous-là !
Vous êtes tous/toutes convié.e.s à faire vivre et à remplir de joie et de bonne humeur les barricades de la forêt de Rohanne , de la Sécherie et les chicanes de la route d281 en attendant de pied ferme les forces de destruction qui reviendront tôt ou tard afin qu'il n'y ait plus jamais de destruction de lieux de vie et de jardins collectifs sur la ZAD.
Pour que les barricades et chicanes soient des lieux de vie et d'échange !
Pour pouvoir protéger nos lieux de vie des agressions policières !
Pour se rencontrer et échanger dans une zone autogérée!
Pour que les flics restent chez eux !
Pour que la lande, les bocages et terres agricoles ne soient plus détruites.
Pour que le projet d'aéroport en reste un !
Pour que la terre appartienne à celles et ceux qui la protègent.
Réclamons la terre, Squattons le monde !
Zadist
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