21 mai 2014

Un référendum sur le droit à l’eau interdit en Grèce



Le 18 mai, Thessalonique, dont l’agglomération dépasse un million d’habitants, devait voter pour ou contre la privatisation de son eau. Ce référendum populaire consultatif devait se tenir en même temps que les élections locales. Son organisation était soutenue par onze maires de l’agglomération, dont celui de Thessalonique. Qu’importe ! Le gouvernement grec du conservateur Antònis Samaràs a déclaré la consultation illégale.

C’est la « Troïka » – FMI, Banque centrale européenne et Commission européenne – qui exige de la Grèce de privatiser la gestion de l’eau dans les deux plus grandes villes du pays, Athènes et Thessalonique. L’entreprise qui gère la distribution de l’eau à Thessalonique (EYATH) est déjà une société anonyme. Elle reste cependant contrôlée par l’Etat à 51%, qui doit donc vendre sa participation. Plusieurs municipalités de l’agglomération ont proposé de racheter les parts de l’État grec. En vain. Un collectif de syndicats et de citoyens ont tenté de participé à l’appel d’offre, via un réseau de coopératives d’usagers : chaque habitant de la ville aurait acquis une part du service de l’eau, pour un montant de 136 euros par logement connecté au réseau. D’où le nom donné à cette mobilisation, « l’initiative 136 ». L’appui d’« investisseurs éthiques » internationaux et des acteurs de la finance solidaire pour aider les résidents à acquérir leur part était même envisagé. En vain. (...)

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