(...) Au Testet, Reporterre révèle que la législation protégeant le patrimoine archéologique a été totalement oubliée, malgré des preuves évidentes d’un patrimoine conséquent. L’Etat avait déjà « oublié » l’autorisation de défrichement.
Cette révélation sur l’illégalité de la destruction intervient alors que, depuis lundi, la police intervient de nouveau très violemment sur le site.
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Et toujours dans le même article signé Grégoire Souchay,
UNE NOUVELLE JOURNEE DE VIOLENCE ET D’ABUS POLICIERS
Une semaine seulement après l’arrêt des interventions quotidiennes, l’assaut policier a repris ce lundi matin sur la zone humide. Accueillis par un barrage de cinq voitures, les forces de police ont tout bonnement commencé la journée en brisant les vitres et sortant de force les personnes des lieux.
Les policiers se sont ensuite déployés sur toute la zone, prenant d’assaut tous les campements. Fidèle à ce qui devient une habitude, les brutalités physiques sont assorties de violences psychologiques, du saccage des lieux, les affaires personnelles dans les différents lieux étant piétinées et brûlées sans aucune retenue. Le campement principal a lui aussi été évacué, seules quelques personnes restaient dans des caravanes ou dans l’unique arbre encore debout sur l’espace ravagé par les machines deux semaines auparavant.
À midi, une énorme explosion se fait entendre. Il s’agit de deux bouteilles utilisées pour la cuisine dans les campements et qui ont été neutralisées par les forces de police, comme le veut la procédure classique.
Un peu plus tard dans l’après midi, c’est la ferme de la Métairie neuve qui fait l’objet des assauts policiers. « Ils nous ont tellement gazé que l’air était totalement irrespirable, c’était encore plus fort qu’il y a deux semaines », témoigne Claude, zadiste. Après cette démonstration de force, les gendarmes ont fini par se replier sans incendier cette fois les effets personnels
Au soir, hormis la Métairie Neuve réoccupée, tous les campements étaient évacués. À la fin de la journée, on recense un blessé par flashballs, évacué en urgence, une personne dans une voiture le matin ayant reçu un éclat de vitre dans l’œil et surtout des dizaines de personnes touchées par les gaz lacrymogènes utilisés à outrance.
Ben Lefetey, porte parole du collectif, synthétise : « C’est une démonstration de force qui vise à faire craquer les gens. » Mais cela n’entame pas la détermination du Collectif : « La Commission européenne est saisie et pourrait condamner dans les prochains jours la France sur le projet de Sivens pour le non-respect de la directive sur l’eau, ce qui pourrait suspendre également les financements européens FEADER à hauteur de deux millions d’euros ». Avec d’autres membres du collectif, M. Lefetey rencontrera mercredi les experts envoyés par le ministère de l’Environnement « pour que ceux-ci puisse se prononcer au plus vite ». Mais cette fois, difficile de voir ce qui pourra stopper les travaux de décapage qui devraient commencer ce mardi matin, avec une semaine d’avance sur le planning du chantier.
Source (photo et texte) : Grégoire Souchay pour Reporterre.
Les policiers se sont ensuite déployés sur toute la zone, prenant d’assaut tous les campements. Fidèle à ce qui devient une habitude, les brutalités physiques sont assorties de violences psychologiques, du saccage des lieux, les affaires personnelles dans les différents lieux étant piétinées et brûlées sans aucune retenue. Le campement principal a lui aussi été évacué, seules quelques personnes restaient dans des caravanes ou dans l’unique arbre encore debout sur l’espace ravagé par les machines deux semaines auparavant.
À midi, une énorme explosion se fait entendre. Il s’agit de deux bouteilles utilisées pour la cuisine dans les campements et qui ont été neutralisées par les forces de police, comme le veut la procédure classique.
Un peu plus tard dans l’après midi, c’est la ferme de la Métairie neuve qui fait l’objet des assauts policiers. « Ils nous ont tellement gazé que l’air était totalement irrespirable, c’était encore plus fort qu’il y a deux semaines », témoigne Claude, zadiste. Après cette démonstration de force, les gendarmes ont fini par se replier sans incendier cette fois les effets personnels
Au soir, hormis la Métairie Neuve réoccupée, tous les campements étaient évacués. À la fin de la journée, on recense un blessé par flashballs, évacué en urgence, une personne dans une voiture le matin ayant reçu un éclat de vitre dans l’œil et surtout des dizaines de personnes touchées par les gaz lacrymogènes utilisés à outrance.
Ben Lefetey, porte parole du collectif, synthétise : « C’est une démonstration de force qui vise à faire craquer les gens. » Mais cela n’entame pas la détermination du Collectif : « La Commission européenne est saisie et pourrait condamner dans les prochains jours la France sur le projet de Sivens pour le non-respect de la directive sur l’eau, ce qui pourrait suspendre également les financements européens FEADER à hauteur de deux millions d’euros ». Avec d’autres membres du collectif, M. Lefetey rencontrera mercredi les experts envoyés par le ministère de l’Environnement « pour que ceux-ci puisse se prononcer au plus vite ». Mais cette fois, difficile de voir ce qui pourra stopper les travaux de décapage qui devraient commencer ce mardi matin, avec une semaine d’avance sur le planning du chantier.
Source (photo et texte) : Grégoire Souchay pour Reporterre.
http://www.reporterre.net/spip.php?article6369
Plus d'info et vidéo-témoignages des actes de délinquance perpétrées par les forces du désordre lundi 29 et mardi 30 à consulter sur Tant qu'il y aura des bouilles.
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