Le 4 avril dernier, Patrick Strzoda, préfet d’Ille-et-Vilaine s’honorait d’avoir fait envoyé 749 grenades (lacrymogènes ou de désencerclement) sur les fauteurs de trouble de Rennes, tandis qu’à Nantes on en était déjà à 1710 à la même époque. Plus d’un mois plus tard, en extrapolant à l’échelle de la France entière, on n’ose à peine imaginer l’ampleur d’une telle surenchère répressive. Plus d’une dizaine de milliers de grenades, sans doute — ces projectiles lancés en cloche ou au ras du sol étant censés avoir un effet de souffle ou d’aspyxie dissuasif. Pourtant, comme tant de vidéos le montrent, ces tirs aux pigeons récalcitrants (avec ou sans sommation) sont très souvent tendus ou à revers, ce qui n’aide pas à la dispersion des individus, mais à la démultiplication des cas de brûlures au contact des galets gazeux ou à l’intrusion d’éclats de grenade dans les chairs, même au ..
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