25 mai 2016

Tambours de guerre au Venezuela (Pagina 12)


Depuis ses origines, le processus bolivarien a été identifié par Washington comme une tumeur dont il fallait rapidement débarrasser l’hémisphère. Pour ce faire, tous les moyens possibles ont été utilisés, sans résultat : ni le coup d’état, ni la grève du pétrole, ni le harcèlement diplomatique, politique et médiatique n’ont eu les effets escomptés.

Sur le terrain électoral, Chavez l’a largement emporté, résistant de pied ferme face aux coups portés à son égard et avec l’appui enthousiaste de son peuple.

La Maison Blanche a amplifié ses agressions une fois que le lent mais implacable et progressif assassinat de Chavez a été déclenché. Après sa mort, l’offensive est devenue encore plus brutale.

Sans aucune retenue, des bandes mercenaires uribistes [1] ont pénétré tout le pays pour y semer violence et mort, tout comme le font aujourd’hui les « mareros » qui sévissent chaque jour au Salvador (...)
 
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