25 octobre 2008

"Radio l'Ombre"


Bibi6 parle aux français:

Les résistant-e-s ont maintenant leur radio : Radio l'Ombre
Initiative amusante et néanmoins très instructive.

Ecoutez BB6: Radio l'Ombre

Les droits des étrangers ne peuvent se réduire à un marché

Pétition pour le retrait de la réforme ministérielle qui modifie les conditions d’intervention de la société civile dans les centres de rétention administrative
(signer en ligne) (Version imprimable à signer sur papier et envoyer).

Vidéo à voir absolument, "C'était pire demain" :

22 octobre 2008

Vichy, ça ne vous rappelle rien ? (Union Juive Française pour la Paix)

publié le lundi 20 octobre 2008.

Vichy, capitale du Pétainisme devient ainsi par la volonté du gouvernement la capitale de la chasse aux étrangers, et Rivesaltes, camp d’internement des républicains espagnols est l’ un des centres de rétention pour « sans papiers ». Ce ne sont pas seulement de sinistres symboles. Sciemment réutilisés par le pouvoir actuel, ils sont aujourd’hui de sinistres réalités.

lire la suite sur Protection Palestine

21 octobre 2008

Sans Papiers : Communiqué Vidéo de l’équipe de Place aux droits / Deux lettres lues par Jeanne Moreau

TV Bruits

20 octobre 2008

Tous à Tricastin le 25 octobre!

Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à manifester avec le Collectif antinucléaire 84 le samedi 25 octobre à Tricastin (infos pratiques ci-dessous). En participant à cette initiative, il s'agit de rappeler que les incidents et accidents nucléaires qui ont frappé la France et l'Europe ces dernières semaines sont des avertissements : une véritable catastrophe, comparable à celle de Tchernobyl, peut se produire à chaque instant.

Détails ici

19 octobre 2008

"Il est temps pour un nouveau système social qui serait le reflet des connaissances que nous avons aujourd'hui "

Zeitgeist: ADDENDUM Un film documentaire par

Producer: Peter Joseph

Director: Peter Joseph

.



source originale: Zeitgeist







18 octobre 2008

Courage, Madame Lagarde !

La Caisse d’épargne a avoué avoir « perdu » 600 millions d’euros. Est-ce beaucoup, Madame, alors que vous jonglez, en accord avec vos collègues européens, avec des sommes près de 3000 fois supérieures (1700 milliards d’euros) ?

Avez-vous raison de vous alarmer ? Car de deux choses l’une. Ou bien la Caisse d’épargne a vraiment perdu 600 millions, et alors quelque autre banque ou fonds spéculatif les a gagnés puisque, à un instant donné, le jeu est à somme nulle. Ou bien elle n’a rien perdu du tout, elle a simplement enregistré ces jours derniers une valorisation boursière à une hauteur moindre que ce qu’elle avait espéré au vu des évaluations précédentes, lesquelles n’étaient pas moins fictives que l’effacement de 600 millions : rien, dans ce cas, n’est parti en fumée, sinon la fiction d’une création de richesse à la Bourse.

Ne vous découragez pas Madame Lagarde, vous ne comprenez rien à l’économie, sauf les intérêts de vos commanditaires, mais gageons que l’ampleur et la durée de la crise vous laisseront le temps de déchiffrer tout cela. Pendant ce temps, nous défricherons le bourbier que vous nous laissez.

Jean-Marie Harribey (samedi 18 octobre 2008)

source: Speculand le blog de la crise

17 octobre 2008

La misère s’invite à la table de la crise financière

Ce 17 octobre 2008, la Journée mondiale du refus de la misère soufflera sa vingt-et-unième bougie en mettant les pieds dans le plat de la crise financière [1] qui secoue la planète argent depuis presque un mois. Initiée par le père Joseph Wrésinski (fondateur d’ATD Quart Monde) [2], alors accompagné par plusieurs milliers d’hommes et de femmes, ce mouvement a pris officiellement racine sur le parvis des droits de l’homme lors d’un rassemblement militant et citoyen. Depuis lors, il perdure ce mouvement, tout comme le fléau qu’il dénonce, reflet d’un monde qui ne tourne pas rond, paupérisant et excluant à tour de bras, envoyant par le fond de l’enfer des âmes par centaines de millions, alors que les capitaux les plus improbables se terrent dans nombre de paradis fiscaux.

Depuis 1992, cette journée a été reconnue par l’ONU comme celle du refus de la pauvreté, consacrant ainsi cette manifestation en lui conférant un statut planétaire. Il en est ainsi car la misère ne connaît pas de frontière, et la mondialisation ne l’aura pas oubliée. Certes, quantitativement, et sans conteste possible, c’est le continent africain qui fait la plus grande place au fléau, à croire qu’il a fait siennes les paroles désormais célèbres de cette chanson qui clame préférer la misère au soleil.

Entendons-nous bien, cette affirmation n’a de valeur qu’au sens artistique, la grande précarité ne s’en fait point l’écho.

Mais, comme un malheur n’arrive jamais seul, cette Journée mondiale du refus de la misère fait suite à la Journée mondiale de l’alimentation dans le monde, véritable nœud Gordien du problème, qu’il faudra bien rompre un jour.

La faim, comme extrémité de la misère. Lorsque l’humain en vient à se confectionner des galettes de boue pour étancher cette sensation immonde, alors c’est un indicateur puissant de cette dictature de l’injustice [3] qui plonge une infinité d’humains dans les souffrances les plus profondes. Mais, à l’autre bout de la chaîne, sur le continent nord-américain, 50 % de la nourriture qui est produite finit à la poubelle ! Pourtant, dans ce même pays, il est des quartiers où l’espérance de vie est inférieure à celle des pays les plus pauvres.

Il y a de l’ordurier dans tout cela, et comme le crie et l’écrit Jean Ziegler, chaque enfant qui meurt de faim est assassiné. Pour mémoire - c’est un devoir n’est-ce pas ? - ils sont 17 000 chaque jour, cela n’est-il pas un crime contre l’humanité ?

La faim gagne du terrain le rappelle la FAO puisqu’à ce jour, 923 millions d’humains sont sous-alimentés, vivant avec un ventre creux qui grogne et gronde, poussant à l’émeute comme chacun a pu s’en émouvoir subrepticement lorsque le sujet faisait encore la une de tous les médias. Aussi, l’urgence est ici, remplir les estomacs de tous ceux qui sont affamés par un système inhumain. Il en va de l’intérêt de notre genre, contrairement à ce que voudraient bien nous faire croire les détenteurs d’une pensée malthusienne d’un autre temps. Certes, si vivre pleinement c’est être au volant d’un véhicule démesuré ou aux commandes d’un yacht vertigineux, à l’image d’un ego boursouflé, se remplir du vide sidéral d’une consommation effrénée, ou bien courir après ce pouvoir qui rend aveugle, alors oui, mieux vaut être en nombre réduit sur cette planète. Mais là n’est pas le sens du vivant.

L’Occident n’est pas épargné, même la France à ses pauvres [4], par millions, nombre de travaux brillants ont peint cette réalité que l’on peut croiser chaque jour, soit au coin d’une rue d’une grande ville, ou bien au fin fond de cette campagne mythifiée par un imaginaire populaire obsolète.

La France a peur, et il suffit d’écouter le responsable du secours populaire pour s’en convaincre, si tant est que cela soit nécessaire. Ils sont de plus en plus nombreux, nos concitoyens, à devoir fréquenter les organismes humanitaires pour pallier le manque croissant de subsides. Les chiffres fournis par les Restos du cœur en attestent largement. Le père fondateur doit bien se retourner dans sa tombe en constatant la pérennité de cette association, qui, si elle était cotée en bourse verrait son titre grimper.

Outre les frontières, les misères n’ont point de couleur, si ce n’est celle de la rouge colère qui peut en résulter, légitime, bien fondée, nécessaire et indispensable. Il est même étonnant que tout cela ne donne lieu à plus de débordements tant la situation reste ignoble, drapée dans une obscénité qui devrait nous aveugler. Mais que nenni, ce sont les organismes bancaires qui font la une, et tous les dignitaires de se pencher au chevet du Dow Jones ou autre Cac40, tels des mandarins fébriles, mais bienveillants. Vous comprenez, il en va aussi des pauvres, leur nombre pourrait croître si la faillite du système devait s’inscrire dans le marbre de l’Histoire.

Alors voilà, tel est l’objet de cette Journée, faire entendre ceux qui sont habituellement réduits à leurs difficultés, voire en sont jugés responsables.

Les responsables, parlons-en, ils ne devraient pas pointer le bout de leur nez dans les différentes manifestations, trop occupés qu’ils sont à scruter la courbe des indicateurs boursiers, obnubilés qu’ils sont par la maîtrise de l’évasion fiscale, discipline élevée au rang de sport de haut niveau dans ces sphères. Le parvis des droits de l’homme n’est pas un practice fréquentable, la cotisation au club est gratuite.

Vingt et un ans après, on en est toujours au même point, en pire, mais il faut le dire haut et fort, hurler ce message gravé dans la dalle du Trocadéro :

« Le 17 octobre 1987, des défenseurs des droits de l’homme et du citoyen de tous pays se sont rassemblés sur ce parvis. Ils ont rendu hommage aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence. Ils ont affirmé leur conviction que la misère n’est pas fatale. Ils ont proclamé leur solidarité avec ceux qui luttent à travers le monde pour la détruire. »


[1] La crise financière vue par Le Monde

[2] Le père Joseph Wrésinsky
[3] L’injustice sociale tue
[4] L’observatoire des inégalités
Illustration : La carte de la faim


source de l'article: Agora Vox

14 octobre 2008

Immanuel Wallerstein : « Le capitalisme touche à sa fin »

« Ce moment du cycle conjoncturel coïncide avec, et par conséquent aggrave, une période de transition entre deux systèmes de longue durée. Je pense en effet que nous sommes entrés depuis trente ans dans la phase terminale du système capitaliste. Ce qui différencie fondamentalement cette phase de la succession ininterrompue des cycles conjoncturels antérieurs, c’est que le capitalisme ne parvient plus à “faire système”. » Immanuel Wallerstein propose une interprètation de la période actuelle à la lumière de l’hypothèse des cycles de Kondratieff.

Immanuel Wallerstein s’entretient avec Antoine Reverchon, 11 octobre 2008


a lire ici: Contre Info

12 octobre 2008

Loi Grenelle - Amendement Ollier : le piège nucléaire s'est refermé

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 830 associations
Communiqué du vendredi 10 octobre 2008

- L'adoption de l'amendement Ollier, même modifié, qui favorise le chauffage
électrique et donc le nucléaire, était prévisible dès le lancement du Grenelle

- Le chauffage électrique, comme les voitures électriques, va démultiplier
la production de déchets radioactifs mais aussi les émissions de CO2


Tout exprimant sa colère, le Réseau "Sortir du nucléaire" fait savoir qu'il n'est ni surpris ni "déçu" par l'adoption de l'amendement Ollier, lequel va favoriser le nucléaire au détriment de l'environnement. En effet, connaissant les positions ultra-pronucléaires de M. Sarkozy, il était totalement illusoire de croire que le Grenelle pouvait aboutir à autre chose qu'à des décisions favorisant l'atome.

C'est d'ailleurs pour cela que M. Sarkozy avait exclu du Grenelle toute discussion sur le nucléaire, décision unilatérale qui n'aurait jamais dû être acceptée par Nicolas Hulot et les autres participants. Le Réseau "Sortir du nucléaire " avait, lui, dénoncé ce coup de force et refusé de participer à des "débats" ainsi biaisés.

Aujourd'hui, le "piège nucléaire" que constitue le Grenelle se referme. L'amendement Ollier va démultiplier le chauffage électrique sous prétexte de lutter contre les émissions de co2, "grâce" au nucléaire. Or, il faut savoir que le chauffage électrique n'est pas seulement responsable de la production de déchets radioactifs (et des autres risques dus au nucléaire), mais il démultiplie aussi les émissions de CO2.
Certes la première version de l'amendement Ollier était plus explicite ("réhaussé à raison inverse des émissions") mais, dans la nouvelle version, le terme "modulé" va permettre une très forte "adaptation" du seuil de 50 kWh/m²/an, permettant de valoriser l'utilisation du chauffage électrique, et donc de légitimer le nucléaire.

Or, comme l'ont dernièrement révélé un document de RTE (le Réseau de Transport de l’Electricité) et une étude de l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), l'électricité produite par EDF n'est pas seulement responsable des tares de l'atome (risques, déchets, etc), elle est aussi est fortement productrice de CO2, et ce, justement, en particulier à cause du chauffage électrique.

L'explication est simple : dès qu'il fait froid, des millions de chauffages électriques démarrent en même temps et la consommation d'électricité est alors telle que les réacteurs nucléaires français, qui sont pourtant au nombre record de 58, sont très insuffisants. Du coup, ce sont des centrales thermiques (gaz, fuel, charbon), en France et surtout en Allemagne, qui fonctionnent et dégagent d'immenses quantités de CO2… pour approvisionner les chauffages électriques français.

Ce phénomène se reproduirait inévitablement si les batteries d'un parc de voitures électriques étaient rechargées en se branchant sur le secteur : des millions d'automobilistes rechargeraient simultanément leurs batteries le soir, en rentrant du travail, générant de fortes pointes de consommation et, selon le phénomène décrit ci-dessus, démultipliant les émissions de CO2.

Il est donc avéré que le nucléaire ne protège la France ni sur le plan environnemental, ni sur le plan économique. Au contraire, le nucléaire apporte ses problèmes (illustrés par les affaires du Tricastin) et ses coût qui vont s'avérer gigantesques avec les déchets radioactifs et le démantèlement des installations. Le Grenelle est un piège qui va enfermer la France dans les problèmes insolubles du nucléaire.

Le mythe de la croissance


On ne peut pas de nos jours lire un article politique ou économique, assister à un débat politique, regarder les informations, sans entendre parler de croissance. « Le retour de la croissance », « stimuler la croissance », « faire repartir la croissance » etc. autant de lieux communs dans la bouche de nos hommes politiques, journalistes, économistes. Notre ex-premier ministre va même jusqu’à parler de « croissance négative » pour éviter d’employer le mot décroissance, sans doute de peur que le ciel ne lui tombe sur la tête.

La croissance serait donc la panacée, le remède universel, à tous nos maux en particulier. Pas un journaliste pour remettre en cause le concept, et cela bien que de nombreux groupes, issus du mouvement altermondialiste, militent pour une décroissance de l’activité des pays occidentaux.

Je ne suis pas économiste, et par conséquent ce qui va suivre ne doit pas être compris comme une analyse économique, ce dont je suis bien incapable, mais plutôt comme une prise de recul face au dogme de la croissance.

Par contre je suis scientifique, et ce qui est clair, c’est qu’en science, un système en croissance permanente, c’est un système qui explose ou qui évolue vers une explosion. L’idée que l’on puisse concevoir une croissance permanente me révolte au plus haut point.

Encore une remarque naïve : comment soutenir que la croissance permet de lutter contre le chômage, quand entre 1970 et 1995, le PIB a été multiplié par dix, et que, dans le même temps, on vivait une croissance jamais vue du chômage ?

On pouvait encore, il y a quelques siècles, imaginer le monde comme infiniment grand, et il était alors difficile d’imaginer que les ressources que la Nature met à notre disposition étaient comptées.

Cependant, depuis les années soixante, nous avons réussi à aller dans l’espace, et de nos expériences extra-terrestres deux constats peuvent être faits :

-La terre est effectivement ronde, et elle n’est pas infinie.

-Les autres mondes qui pourraient nous accueillir sont inaccessibles (pour le moins dans le cadre de nos technologies et théories physiques actuelles)

Nous sommes donc coincés sur notre boule qui finalement n’est pas si grande, nous sommes entrés dans le temps du Monde fini[1]

Et malgré tout, nos dirigeants continuent à militer pour une croissance soutenue ; seule politique applicable selon eux. La plupart des économistes abondent en ce sens, nos intellectuels ne trouvent rien à redire, et les journalistes servent la soupe. Pas une fois je n’ai entendu sur un grand média un journaliste remettre en cause la croissance. Il faut dire que le pauvre ignorant qui se risquerait à remettre en cause la sacro-sainte économie libérale risquerait le bannissement, le bûcher étant passé de mode. Il y a une quinzaine d’années, si je me souviens bien, lors d’une émission « La marche du siècle », Jean-Marie Cavada, au cours d’une discussion sur l’économie, avait dit à Albert Jacquard quelque chose du genre « Mais on ne peut pas faire ce que vous suggérez, cela va à l’encontre des lois économiques ». Albert Jacquard avait répondu le plus simplement du monde, à un Cavada halluciné, (je cite approximativement) « Mais qui a fait ces lois économiques ? Nous. Hé bien, si nous les avons faites, nous pouvons les changer. »

Malheureusement, si, à l’époque on pouvait encore entendre épisodiquement ce genre de discours, depuis, l’image de l’économie vue comme une science s’est encore renforcée. Le travail de fond réalisé par les mouvements ultra-libéraux, visant à faire accepter leurs théories économiques comme des lois scientifiques contre lesquelles on ne peut aller, a porté ses fruits. Ils sont allés jusqu’à usurper le titre de prix Nobel d’économie, alors que cette discipline n’a jamais fait partie de la liste des prix Nobel[2]. En conséquence, personne, en tout cas dans les médias institutionnels, n’ose remettre en cause l’économie de marché.

Continuer à prôner la croissance alors que les ressources pétrolières s’épuisent, que la pollution de la planète continue à un rythme effréné, que les forêts primaires régressent, est criminel.

Il faudra bien un jour mettre à bas le mythe de la croissance, et commencer à repenser notre manière de gérer notre Terre, il serait temps que des intellectuels dignes de ce nom émergent et remettent en cause notre modèle économique, sinon l’explosion est inéluctable car ça, en revanche, c’est une loi scientifique.

P.S. Si cet article suscite des commentaires, essayons de dépasser le sempiternel argument du style « Si ce n’est pas l’économie de marché alors c’est le communisme, et on sait ce que cela a donné. ». Le communisme a échoué, l’économie de marché est en train d’échouer, c’est pourquoi il faut penser autrement, et tout est à inventer.

source de l'article: www.agoravox

[1] Cf. Albert Jacquard « Le temps du monde fini » - Seuil

[2] Cf. Serge Halimi « Le grand bond en arrière » - Fayard - P.25

11 octobre 2008

Le holdp-up du siècle, par Michael Moore

« Ce renflouement a pour mission de protéger la masse obscène de richesses qui ont été accumulées au cours des huit dernières années.... Laissez les riches souffrir, pour une fois. Laissez-les payer pour ce sauvetage. » Le cinéaste Michael Moore appelle ses concitoyens à agir contre le plan Paulson qu’il juge inacceptable.

Par Michael Moore, Common Dreams, 29 septembre 2008 (extrait)

Contre Info

Données venant des Assedic sur une "remontée brutale du chômage"

Le vice-président de la CGPME, Jean-François Veysset, a fait état vendredi de données "préoccupantes" venant des Assedic sur une remontée "brutale" du chômage, sans donner de précisions chiffrées.

"Les chiffrages qui remontent des Assedic nous préoccupent, c'est brutal. Nombre de gens viennent indiquer qu'ils ont perdu ou vont perdre leur emploi. Tout confirme que nous allons faire face à un retournement de l'emploi avec une fin d'année 2008 problématique et une année 2009 où nous allons devoir maîtriser les destructions d'emploi", a-t-il déclaré à la presse. (....).

Boursorama.com


4 octobre 2008

RSA : Pourquoi diable suis-je allé travailler ?

Pour 11 euros et pas la moindre reconnaissance de mon boulot...

samedi 4 octobre 2008 par Email diamant qui a perdu son joli sourire


Le RSA est une mesure présentée uniquement sous l’aspect du complément de revenu et qui cache pourtant bon nombre de nouvelles obligations pour les précaires :

- Inscription obligatoires à l’ANPE et suppression du volet social présent dans le RMI (que vous n’ayez pas de logement , des problèmes de santé ou autres, vous devez dorénavant être employable sous peine de suspension ou de radiation).

- Engagement formel de faire en sorte, une fois en emploi, de mettre tous les efforts en œuvre pour travailler plus d’heures avec pour juge de vos efforts vos référents sociaux ET votre employeur. Donc un contrôle social même lorsque vous vous trouvez en emploi avec son lot de punitions si vous n’avez pas été un employé modèle (baisse du complément ou suppression pour une période d’un droit connexe comme par exemple la gratuité des transports).

Sans compter les disparités de droits et d’accès à ces droits d’un département à l’autre et les contrôles CAF qui continueront à vous tomber dessus.

Tout ceci devrait s’effacer devant ce fameux complément de revenu qui rehausserait de façon notoire le niveau de vie des RSAstes en emploi. Au-delà du (faux ?) débat sur le financement du RSA, qu’en est il vraiment des premier résultats de ce complément ?

Témoignage d’une Rmiste qui a repris une activité en temps partiel

La fin programmée de la démocratie

Nous vivons depuis dix ans un changement radical du type de régime politique dans les pays occidentaux, avec l'avènement d'un nouveau pouvoir, celui des réseaux économiques et financiers.
Voici les raisons pour lesquelles nous ne sommes déjà plus tout à fait en démocratie.

suite sur www.syti.net

Codex alimentarius: gravissime!!

Sous l’égide des Nations Unies, une commission est chargée de mettre en place (dans le plus grand secret), un nouveau Codex Alimentarius.
Au programme, le Codex envisage de limiter l’accès aux nutriments essentiels et vitamines, notamment en imposant leur prescription, en diminuant drastiquement les doses, et en en contrôlant la fabrication et la vente.
Aux USA, l’inquiétude est vive. Dans un pays ou des millions de gens tentent avec succès des médecines parallèles et autres régimes diététiques, la nouvelle a secoué à la fois ceux qui en vivent (fabricants, distributeurs) et ceux qui en guérissent (consommateurs).

source et suite de l'article ici

 

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