24 décembre 2009
Le message de Noël des chrétiens de Terre Sainte au monde
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Thèmes : Gaza , Israël , Palestine
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest22 décembre 2009
Discours d'Hugo Chavez à Copenhague
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Thèmes : Amérique du sud , capitalisme , Copenhague , décroissance , droits de l'homme , Ecologie , international
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest19 décembre 2009
Pourquoi je vais passer le Jour de l’An à Gaza
Par Pierre Thivend
À ma famille, mes proches, mes amis, mes connaissances,
À celles et ceux que je rencontre dans les engagements de solidarité Nord-Sud, auprès des étrangers et des demandeurs d’asile, dans les missions d’observation des comparutions immédiates,…
Aux élu(e)s, aux médias…
Pourquoi je vais passer le jour de l’an 2010 à Gaza
Avec une quarantaine d’autres lyonnaises et lyonnais,
Avec près de 500 françaises et français,
Avec plusieurs milliers d’hommes et de femmes du monde entier : Etats-Unis, Canada, Europe, Asie, Afrique…,
Je vais participer à la "Marche pour la liberté de Gaza" ("Gaza Freedom March") les 31 décembre 2009 et 1er janvier 2010.
Il y aura deux marches :
L’une partira de Jérusalem avec les israéliens anticolonialistes, les palestiniens israéliens et des internationaux, pour tenter d’entrer au nord de Gaza par le "check point" d’Erez (voir carte en annexe),
L’autre partira d’Egypte pour traverser la bande de Gaza jusqu’à ce point de passage d’Erez et tenter la jonction avec l’autre marche.
Je participerai à la marche, côté égyptien.
Il y a juste un an, Israël perpétrait des crimes de guerre et sans doute des crimes contre l’humanité, d’une violence et d’une barbarie incroyables et inimaginables sur une population d’un million et demi de civils soumis depuis deux ans à un blocus impitoyable et qui dure toujours.
Des associations reconnues pour leur indépendance et leur sérieux : Amnesty International, Human Rights Watch, le PCHR (Centre Palestinien des Droits Humains)…,
Mais également le rapport de la commission spéciale de l’ONU, présidée par le juge sud-africain (qui se dit sioniste) Richard Goldstone, ont qualifié sans aucune ambiguïté ce qui s’est passé et exigent, après enquêtes indépendantes et approfondies, des sanctions contre les responsables des massacres.
Nos gouvernants occidentaux se sont abstenus de voter une résolution contraignante pour Israël, ou se sont même prononcés contre.
Timidement, ils demandent bien la levée de ce blocus qui continue aujourd’hui, empêchant la reconstruction des maisons, des écoles, des hôpitaux, des bâtiments administratifs détruits l’an passé, mais ne font aucune pression sur Israël ; pire, ils rehaussent les relations économiques, culturelles, scientifiques et même les relations militaires avec Israël, considérant cet état comme "un partenaire naturel" (Javier Solana, haut représentant de l’Union Européenne pour sa politique étrangère et de sécurité commune).
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Thèmes : Gaza , Israël , Palestine
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest15 décembre 2009
10 décembre 2009
Les aberrations de la viande
L'élevage émet davantage de gaz à effets de serre que tous les transports réunis. Pourtant, le rôle majeur de la surconsommation de viande et de l'élevage est systématiquement ignoré. Des solutions simples existent mais vont à l'encontre d'intérêts économiques. Face à l'inertie des pouvoirs publics, des citoyens, des personnalités* et des organisations se mobilisent.
Fabrice Nicolino, Pierre Rabhi, Allain Bougrain Dubourg,
Jean-Marie Pelt, Corinne Lepage, Jean-Paul Jaud,
Jean-Claude Pierre, Sandrine Bélier, Jean-Paul Besset et Franck Laval
sont en grève de la viande pour briser le silence !
Ils exigent dès aujourd'hui une reconnaissance de l'impact de la viande sur l'environnement, la sous-alimentation et la souffrance animale. Ils réclament un moratoire sur l'élevage intensif et des mesures énergiques pour faire baisser la consommation de viande.
Lancement d'un site Internet sur les aberrations de la viande : viande.info
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Thèmes : agriculture , Copenhague , crise alimentaire , droits des animaux
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest9 décembre 2009
Action urgente : Refuser la création des milices de Sarkozy
Par Jean-Luc Mélenchon
Dimanche 29 novembre au soir sur France inter, dans l’émission de Pierre Weill, "c’est demain la veille" j’ai évoqué un fait à propos du contenu du discours de Nicolas Sarkozy sur la sécurité en banlieue. Cela a fait figure de révélation. c’est ainsi en tous cas que l’a exprimé Jean-Marie Colombani présent sur le plateau. Je recommence donc ici, pour que la nouvelle ne reste pas confinée.
Comment se fait-il qu’aucun média ne l’ai relevé ? Peut être parce que Nicolas Sarkozy fait tellement de discours que leur contenu n’est plus étudié par personne. Nous allons voir combien de temps il faudra pour que le sujet que je soulève vienne en débat dans les médias. Je rappelle en résumé le contexte. Le 24 novembre Sarkozy s’est rendu à Bobigny, Epinay (93) et Le Perreux (94) annonçant que « ça va beaucoup bouger sur la sécurité » avec « un plan anti-drogue, un développement accru de la vidéosurveillance, et de nouveaux moyens d’enquête pour la police. »
Étrange d’abord de voir quelqu’un qui est déjà en première ligne de responsabilité sur la sécurité depuis plus de 7 ans, c’est à dire depuis son accession au ministère de l’intérieur en 2002, affirmer qu’il faut faire bouger beaucoup de chose dans son domaine d’action prioritaire. Notons le quand même. Mais une annonce qu’il a faite, énorme, est passée totalement inaperçue. Lisez cet extrait de son discours : « Des réservistes expérimentés seront recrutés comme délégués à la cohésion police-population. Ils s’appuieront sur des "volontaires citoyens de la police nationale", c’est à dire des habitants dont je veux engager le recrutement pour qu’ils s’impliquent dans la sécurité de leur propre quartier. »
Il s’agit là du système expérimenté par Silvio Berlusconi en Italie et que l’on appelle « les chemises jaunes » du nom de la couleur de la chemise de ces miliciens. Ainsi Nicolas Sarkozy a l’intention de créer des milices et personne ne dirait rien ? Avez-vous bien lu ? Dans votre quartier, certains habitants du quartier auront des fonctions de police, ce qui est déjà incroyable mais de surcroit ils auront ce pouvoir dans le quartier lui-même. Qui peut être d’accord avec ça ? Imaginez-vous concrètement ce que cela veut dire comme pouvoirs exorbitants accordés à ces personnes ?
Il faut rapidement que nos parlementaires et nos élus locaux s’opposent à cette absurdité. Les milices locales sont la fin du maintien de l’ordre républicain. Aucune des imperfections et lacunes béantes de ce dernier ne justifie que l’on régresse à cette logique milicienne qui va déclencher des abus prévisibles et des inquisitions intolérables dans un pays libre.
jean-luc-melenchon.fr
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Thèmes : droits de l'homme , Resistance
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest5 décembre 2009
Décidément, l'OMC ne comprend rien
La crise de légitimité de l'OMC est évidente : alors que s'approfondit la crise globale à laquelle l'OMC a significativement contribué, celle-ci a décidé de ne rien changer, et de poursuivre la réalisation de son programme de dérégulation et de libéralisation, qui reste identique à celui de 2001 (date à laquelle a commencé le cycle de Doha).
Un décalage patent existe entre ce que les gouvernements disent dans leurs pays, entre ce que les populations demandent et les déclarations de ces mêmes gouvernements durant la 7ème conférence ministérielle qui vient de s'achever à Genève. Alors que de nombreux pays en développement ont demandé que le développement soit au centre des négociations, celles-ci visent à plus de destructions d'emplois, d'insécurité alimentaire, d'insécurité financière, et de dérégulation du secteur des services. De plus, la libre circulation des connaissances et des techniques est entravée par l’accord ADPIC sur le droit de propriété intellectuelle, au moment même où les pays les plus pauvres et les pays émergents auraient besoin d’accéder à ces ressources pour atténuer les méfaits du changement climatique et y faire face.
De plus en plus de pays du Sud rejettent le modèle désastreux porté par l'OMC : ils refusent de répondre aux exigences croissantes des pays du Nord visant à libéraliser leurs marchés. Malgré le discours prononcé à l'issue de cette conférence ministérielle, affirmant que "les Ministres font preuve de l’énergie politique nécessaire pour mener à bien le Cycle de Doha", il ressort clairement de cette conférence une absence profonde de légitimité de l'OMC. D'ailleurs, les pays en développement se sont mis d'accord en marge de la conférence pour négocier leur propre accord commercial à l'horizon de 2010. Dans cette situation, il est d'autant plus urgent d'appeler à un nouveau cadre de régulation multilatéral, fondé sur la coopération et la solidarité. Il est nécessaire également de remettre en cause les accords de libre-échange bilatéraux ou régionaux qui se multiplient dans le monde et qui vont souvent encore plus loin que l'OMC en termes de libéralisation.
Enfin, l’OMC, en mettant en concurrence l’ensemble des régions du monde, a engendré un dumping environnemental sans précédent. À Genève, juste avant le sommet de Copenhague, elle a tenté d'imposer sa propre vision du changement climatique, qui passe par les solutions de marché et la libéralisation. À Copenhague, dix ans après Seattle, de multiples organisations et réseaux internationaux préparent des mobilisations citoyennes d'ampleur pour porter ensemble l’urgence climatique et la justice sociale.
Attac France,
Montreuil, le 4 décembre 2009
4 décembre 2009
L’appel de vingt chercheurs « contre ce rapt nationaliste de l’idée de nation ».
« Nous exigeons la suppression du ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration »
« Promesse électorale de Nicolas Sarkozy, la création d’un ministère chargé de l’Immigration et de « l’Identité nationale » a introduit dans notre pays un risque d’enfermement identitaire et d’exclusion dont on mesure, chaque jour depuis deux ans et demi, la profonde gravité. Très officiellement, des mots ont été introduits sur la scène publique, qui désignent et stigmatisent l’étranger - et par ricochet, quiconque a l’air étranger. Réfugiés et migrants, notamment originaires de Méditerranée et d’Afrique, et leurs descendants, sont séparés d’un « nous » national pas seulement imaginaire puisque ses frontières se redessinent sur les plans matériel, administratif et idéologique.
« Qu’a fait naître ce ministère ? De nouveaux objectifs d’expulsion d’étrangers (27 000 par an), des rafles de sans-papiers, l’enfermement d’enfants dans des centres de rétention, le délit de solidarité, l’expulsion des exilés vers certains pays en guerre au mépris du droit d’asile, la multiplication des contrôles d’identité au faciès, enfin la naturalisation à la carte, préfecture par préfecture, qui rompt avec le principe d’égalité…
« Dans cette fissure de la République se sont engouffrés nos dirigeants. Par des propos inadmissibles dans une démocratie, banalisés et désormais quotidiens, ils légitiment tous les comportements et les paroles de rejet, de violence, et de repli sur soi. Nous ne sommes pas ici face à des « dérapages » individuels. En réalité, ces propos sont la conséquence logique d’une politique que le gouvernement souhaite encore amplifier sous le couvert d’un « débat » sur l’identité nationale. Nous sommes ainsi appelés à devenir coauteurs et coresponsables du contrôle identitaire sur la France.
« La circulaire ministérielle adressée aux préfectures pour encadrer le débat lance une interrogation : « Pourquoi la question de l’identité nationale génère-t-elle un malaise chez certains intellectuels, sociologues ou historiens ? » La réponse est simple. Nous ne pouvons pas accepter que le regard inquisiteur d’un pouvoir identitaire puisse planer, en s’autorisant de nous, sur la vie et les gestes de chacun.
« C’est pourquoi il est temps aujourd’hui de réaffirmer publiquement, contre ce rapt nationaliste de l’idée de nation, les idéaux universalistes qui sont au fondement de notre République.
« Nous appelons donc les habitants, les associations, les partis et les candidats aux futures élections à exiger avec nous la suppression de ce « ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration », car il met en danger la démocratie. »
source: Le quotidien des sans-papiers
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Thèmes : démocratie , droits de l'homme , le monde selon Sarkozy , Resistance
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur PinterestL'Appel de Mediapart: «Nous ne débattrons pas»
Nous ne débattrons pas
Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C'est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l'identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu'il n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile.
Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n'est pas pluraliste car sa formulation réduit d'emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n'est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.
Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission.
La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C'est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l'égalité des droits et de la fraternité des peuples.
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Thèmes : démocratie , droits de l'homme , pétition , Resistance
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest30 novembre 2009
Collectif Urgence Climatique et Justice Sociale 46- Ciné-débat
Le sommet international de Copenhague (7 au 18 décembre 2009) aura pour tâche de trouver un accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici à 2015.
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Thèmes : Agenda , Copenhague , dans le Lot...
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest28 novembre 2009
Appel de "Tous Ensemble Pour Les Gares"
Vive la ligne de train Paris.Limoges.Souillac-Gourdon-Toulouse
http://www.bataildurail.com/
A voir reportage sur FR3 Quercy Rouergue du mercredi 25/11/09
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=l12a_locale
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Thèmes : Agenda , bataille du rail , dans le Lot...
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur PinterestUn voyage chez les paysans résistants du Quercy
Sans Terres et Sans Reproches.
Un film de Eric Boutarin et Stéphanie Muzard Le Moing. Tous publics. Durée 52 minutes.
Plus d'info, commander le DVD, ... Le site du film
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Thèmes : agriculture , codex alimentarius , dans le Lot... , Ecologie , OGM
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest27 novembre 2009
Le climat dans la tourmente des marchés
Dix jours avant Copenhague et quelques jours avant la conférence ministérielles de l'OMC, Attac France publie aujourd’hui un rapport qui démontre, face au changement climatique, les risques engendrés par les fausses solutions du marché.
À la veille du Sommet de Copenhague, les propositions avancées par les grandes puissances pour lutter contre le changement climatique ont un point commun : le marché est censé apporter les éléments d'un dépassement de la crise climatique.
Marchés du carbone, mécanismes de compensation, REDD, libéralisation du commerce des biens et services environnementaux, tous les dispositifs proposés menacent en réalité de transformer l’air que nous respirons, les forêts, les sols en marchandises et titres de propriété échangeables sur les marchés. L'OMC, réunie en conférence ministérielle à Genève du 30 novembre au 2 décembre, tente ainsi de regagner une légitimité avec le changement climatique, et affirme sans preuves que la libéralisation des échanges contribuera à l'enrayer.
Dans son rapport rendu public aujourd'hui, Attac France montre l'ampleur des risques écologiques, sociaux, politiques qu'induisent les réponses de marché au changement climatique. Ni les marchés du carbone ni la libre concurrence et le libre-échange généralisé ne sont des remèdes efficaces, ils exposent même la planète à de nouvelles déstabilisations.
Pour Attac, les pays industrialisés doivent reconnaître leur dette écologique et s'engager sur des propositions de financement public beaucoup plus ambitieuses à l'égard des pays en développement, que l’ONU estime à 240 milliards par an minimum d’ici 2020. Le financement de la lutte contre le changement climatique doit être organisé par les Nations unies et reposer sur une fiscalité globale et contraignante. Il doit s’accompagner de la remise en cause du régime de propriété intellectuelle promu par l'OMC qui, tout en assurant le piratage des ressources du Sud, empêche les transferts de technologie nécessaires pour assurer une transition vers des modèles de production et de consommation sobres en carbone.
Attac France,
Montreuil, le 26 novembre 2009
Télécharger le rapport : http://www.france.attac.org/spip.php?article10514
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Thèmes : attac , Copenhague , Ecologie
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest21 novembre 2009
Comment la France pille l'Afrique
Eva Joly: France - Afrique : Comment la France pille l'Afrique
Je n’avais rien compris à ce que l’écrivain Slimane Zeghidour appelle « le secret de famille de la République ».
Lorsque j’ai pris en charge instruction de l’affaire Elf, j’avais en face de moi les puissants du pétrole français, je n’aimais pas leur arrogance, la façon qu’ils avaient de se servir dans les caisses, mais lorsqu’ils invoquaient les intérêts supérieurs du pays, j’étais prête à les croire. Je sortais de plusieurs années en détachement au ministère des Finances, entourée de hauts fonctionnaires intègres, d ‘une compétence absolue. J’avais confiance dans les institutions de mon pays d’adoption. Je n’imaginais pas que la finalité des dirigeants des sociétés nationales du pétrole fut autre chose que le bien commun. Je traquais les dérives et non le système lui-même. (...)
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Thèmes : Afrique-Europe , Françafrique , international
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Au Sommet de la FAO, ONG et paysans dénoncent l’accaparement des terres
Univers Nature | 17-11-2009
La violente accélération de la crise alimentaire du début de l’année 2008 a déclenché un essor sans précédent de l’accaparement des terres au niveau mondial. Sujet trop dérangeant pour être à l’ordre du jour officiel du Sommet de la FAO, des ONG se sont mobilisées pour le mettre sur le devant de la scène. Des représentants de GRAIN (1), de La Via Campesina (2) et de nombreux militants et paysans du monde se sont retrouvés à Rome, en marge du Sommet, pour demander l’arrêt de ce processus.
Les ONG, dénoncent les ententes entre des investisseurs et des gouvernements qui aboutissent à la confiscation de dizaines de millions d’hectares de terres fertiles en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Pour GRAIN : « A ce jour, plus de 40 millions d’hectares, dont 20 millions rien qu’en Afrique, ont changé de mains ou sont l’objet de négociations. D’après nos calculs, plus de 100 milliards de dollars US ont été déboursés pour en arriver là.»
La plupart des terres confisquées se situent dans des pays en fort déficit alimentaire et les « méga-fermes » qui y sont installées conduisent à une production contrôlée par des multinationales et tournée vers l’exportation. Le premier résultat de ces opérations financières est de faire disparaître l’agriculture paysanne locale, et ainsi d’aggraver l’insécurité alimentaire.
Pour Nettie Wiebe, une paysanne canadienne, membre dirigeante de La Via Campesina : « Si le monde veut vraiment éradiquer la faim, il n’y a pas beaucoup d’options. Nous devons soutenir et encourager les paysans à produire des aliments pour les populations locales de façon durable. La véritable solution à la crise alimentaire passe par une reprise du contrôle des moyens de production alimentaire tels que la terre, les semences, l’eau et les marchés locaux par les paysans et les paysannes, et non par les multinationales ».
Michel Sage
1) GRAIN est une organisation internationale à but non lucratif qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité.
2) La Via Campesina est un mouvement international rassemblant des millions de paysans, de petits producteurs, de sans-terre, de femmes rurales et de travailleurs agricoles du monde entier. Le mouvement est composé de 148 organisations actives dans 69 pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe, et des Amériques.
Source: http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3988
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Thèmes : agriculture , crise alimentaire
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur PinterestLe virus du pouvoir Enquête sur une campagne de vaccination prise en gripp
Grippe A/H1N1 de 2009
- Ce virus est contagieux, mais il a tué cinq fois moins que celui de la grippe saisonnière
- les hôpitaux manquent de matériels et de personnels : vous risquez d’en mourir
- les vaccins arrivent ... après le virus
- plus de la moitié des 2 milliards de masques achetés par la France ne filtrent pas les virus
- les gels et solutions hydro-alcooliques ne remplacent pas l’eau et le savon
- il reste de gros stocks d’antiviraux depuis la grippe "aviaire" mais les labos s’en sont déjà mis plein les fouilles ...
"LE VIRUS DU POUVOIR, ENQUÊTE SUR UNE CAMPAGNE DE VACCINATION PRISE EN GRIPPE".
Au moment même où le gouvernement français commence à convaincre la population, cette mine d'infos est disponible et téléchargable sur revoltes.net .
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Thèmes : contre-intox , grippe , santé
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A Copenhague sur deux roues !
Matthieu Monceau, adhérent aux Amis de la Terre Midi-Pyrénées et un cycliste militant,est parti de Toulouse le 9 novembre rejoindre le sommet de Copenhague...sur deux roues !
voir son itinéraire
L'avenir du climat planétaire se jouera à Copenhague ce mois de décembre 2009. C'est là que se réuniront les chefs d'états de tous les pays pour décider des mesures qu'ils sont prêts à prendre face au réchauffement (suite de Kyoto en 1997). Or les objectifs qu'ils annoncent actuellement ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux (par exemple, les Etats-Unis d’Amérique proposent une réduction de 7% des rejets de CO2 alors qu’il faudrait réduire d’au moins 40%).
Aujourd'hui déjà, tous les indicateurs sont au rouge. Le GIEC (groupement international d'expert climatique, regroupement de plus de 2500 scientifiques de tous les pays) n'exclue pas un réchauffement de plus de 5°C d'ici la fin du siècle. 5°C au niveau de la planète, c'est la différence entre la dernière ère glaciaire et aujourd'hui.
Laisser faire le réchauffement, c'est aller droit vers plus d'inondations, de tempêtes, de sécheresses, de pénuries d'eau, d'augmentation du prix des aliments, de famines dues aux mauvaises récoltes, de déplacements massifs de populations, de guerres, perte de biodiversité, etc. Ce serait un crime contre l'humanité.
Partout sur la planète, les citoyens doivent se mobiliser pour faire comprendre à leurs décideurs que la seule alternative possible sera d'adopter les mesures recommandées par les scientifiques et les ONG.
Les négociations se dérouleront du 7 au 18 décembre 2009 et un rassemblement devant le parlement de Copenhague est prévu le 12 décembre. Des personnes des quatre coins de la planète se rendront à ce rassemblement. (...)
Matthieu Monceau
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Thèmes : Agenda , Copenhague , Ecologie
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest10 novembre 2009
Un mur porteur
Or, il y a 20 ans, les gentils gagnèrent. Parce qu’ils étaient gentils. Et depuis, la liberté triomphe. La liberté - c’est-à-dire le capitalisme, la chose va de soi -, connaît certes de nouvelles aventures (dans l’enthousiasme de la fête nous paraphrasons BHL) avec la menace mahométane. Mais la liberté conquiert des marchés. La liberté va même se moraliser. La liberté a gagné deux points hier à la Bourse.
ON A GA-GNE ! ON A GA-GNE ! ON A GA-GNE ! L’Europe - c’est-à-dire la paix et la prospérité, ça va de soi -, l’Europe, enfin réunifiée, scande sa victoire historique sur les forces totalitaires. Saviez-vous que les femmes communistes étaient forcées de porter la burqa ?
Cette victoire, c’est celle de la démocratie – c’est-à-dire le Capital européen, évidemment – qui a pu, depuis 20 ans, s’offrir une main d’œuvre à prix soldés, étant entendu que la baisse du coût du travail est désormais, puisqu’il n’y a plus de mur, le seul horizon pour une humanité enfin débarrassée de l’hydre bolchevique.
En ce jour de Fête Mondiale de l’Anti-Communisme, nous voyons affluer, sur les ruines de la Guerre Froide, les vaillants pionniers du Monde Libre, Bush le Père, Gorby le Fils, Sarkozy le Saint-Esprit, décidément partout avec sa petite pioche, qui concasse les derniers vestiges de ses cauchemars d’enfant de Neuilly. On devine derrière tout ce beau monde l’ombre des Berlusconi et Haider, les milices fascistes qui relèvent la tête, à l’Est comme à l’Ouest, des identités nationales qui reprennent du poil de la bête dont le ventre est encore fécond, on devine Abou Ghraïb et Guantanamo, des blocus et des bombardements chirurgicaux, des famines et des guerres, le pillage généralisé – c’est-à-dire, bien entendu, la Civilisation.
La Grande Caravane Publicitaire qui nous Informe a, quant à elle, convoqué la fine équipe des experts, philosophes, historiens, journalistes, commentateurs sportifs, astrologues et autres bateleurs, pour animer la grande fête. Grâce à eux, nous nous apercevons que la Guerre Froide n’est pas terminée. Simplement, il n’y a plus qu’un seul camp qui la livre.
Ils nous racontent le Conte de Fées qui leur tient lieu de catéchisme – c’est-à-dire la Vérité, vous l’aurez deviné – et selon lequel le Bien ne se discute pas : il va de soi.
Donc il n’y a plus d’Histoire. Plus de mur. Sauf celui qui sépare le Centre de ses périphéries, la métropole de ses colonies, visible sur plusieurs milliers de kilomètres à la frontière entre Etats-Unis et Mexique, invisible mais bien réel tout autour de l’Europe, de Gibraltar à Calais - mais celui-là il fait joli au fond du jardin. Il y a le mur qui serpente en Palestine, mais là esthétiquement, c’est la classe… Il y a enfin le Mur de l’Argent qui, protégé par le Mur Médiatique, permet de dissimuler aux exploités et misérables du monde entier toute perspective de libération. Son tracé passe par nos têtes. Mais c’est nos « valeurs », elles vont de soi.
Vous l’aurez compris, ce mercredi, nous causerons gros œuvre et maçonnerie.
Y compris dans notre « ¼ d’heure en Palestine », consacré à la Marche pour Gaza.
"l’heure de l’mettre"
radio campus lille 106,6
en direct sur www.campuslille.com
D'un mur à l'autre, par J lefebvre
Derrière le mur, les peuples ne rêvaient pas de capitalisme
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Thèmes : Allemagne , Berlin 2009 , capitalisme
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Autour de la question de l’identité collective
(mise au point sur trois schèmas identitaires)
Toute exacerbation idéologique de l’identité nationale dans une société dite civilisée est un glissement vers la barbarie, un terreau fertile au fascisme et au racisme. L’identité nationale exaltée contre autrui, est un accroc au principe d’ouverture à l’autre qui constitue l’un des caractères dominants de l’humanité, cette seule identité supérieure et universelle qui devrait s’imposer.
Je tiens à préciser dès l’abord du concept d’identité, que je n’évoquerai pas dans ce qui suit, l’identité génétique des espèces qu’étudie la phylogenèse ni celle encore génétique des individus des espèces, qui intéresse l’ontogenèse ; mais l’aspect humano-social et politique du sujet.
Pour parler de l’identité, il faut commencer par interroger le concept lui-même dans son sens sémantique. L’identité est ce qui permet de distinguer entre tous les différents et tous les ressemblants, tel être particulier à cause de ses caractéristiques spécifiques et uniques. Derrida nous dit dans l’Écriture et la Différence, de façon ludique mais assez claire : « l’identité, c’est ce qui diffère de la différence ». Pour moi, l’identité est l’inextensible marque emblématique du substratum d’un être pris en soi parmi tous. C’est donc l’altérité unique, c’est-à-dire l’unicité exclusive parmi toutes les altérités possibles. Il s’agit précisément de la dimension expressive et spécifique à l’être identifié.
Voici ma saisie définitionnelle du vocable d’identité, que je tiens à soutenir, et propose comme canevas d’exploration conceptuelle de l’identité collective au moment où l’identité nationale est brandie comme idéologie d’exclusion par des dirigeants d’État au début de ce troisième millénaire.
Au-delà des grandes querelles qui agitent la bannière théorique (philosophique, anthropologique) et pratique (politique) de l’identité comme mode d’être étatico-national, nous devons préciser ce qui suit, l’identité connaît trois grands schèmes de manifestation à l’échelle de la vie collective dans le contexte de ce qu’on appelle abusivement, vu l’irréalisme factuel du vocable, les États-Nations :
A) l’identité culturelle populaire.
B) l’identité culturelle nationale.
C) l’identité politico-étatique.
L’identité culturelle populaire est la composante la plus faible de l’identité des communautés. Il s’agit de cette part flexible et manipulable de l’identité. Elle est constituée des manières d’être dues à l’évolution scientifiques techniques, technologiques qui transforment constamment les aspects pratiques de la vie sociale, tels les moyens de communication (la téléphonie, l’Internet, la télévision interactive), la mode vestimentaire et ménagère (gadgets électroménagers), les formes du transport privé et public (voitures, trains à grande vitesse, métros), la perception du corps (l’obsession de la minceur, par exemple), les soucis écologiques, les droits individuels, le libéralisme sexuel, le féminisme, les droits des minorités, les droits des enfants, les droits des homosexuels, la condamnation formelle du racisme, bref, la démocratie par la liberté d’expression et le respect institutionnel des droits à la différence… Tout cela est désormais aujourd’hui d’expansion sinon planétaire, mais à tout le moins, dans la grande majorité des pays, et ne peut souffrir de répression au moins au niveau des discours officiels, des chartes onusiennes et des revendications juridico-légales nationales et internationales. Les peuples, quoique souvent hypocritement au niveau de leurs plus petits ressortissants, exigent ces acquis et vivent selon eux. C’est la méga-culture populaire standardisée malgré les énormes différences entre les cultures nationales.
L’identité culturelle nationale est d’abord celle de la société, de ses composantes ethniques fondues dans l’histoire, c’est donc celle du rapport à soi de l’ensemble social malgré les particularités internes qui peuvent exister selon que la société soit multiethnique ou non. L’identité culturelle nationale donc, est l’espace de la manifestation de soi d’un peuple en tant que mégalithe social exprimant sa weltanschauung, ses rapports à soi et à autrui par-delà l’assumation différente de cette weltanschauung à l’intérieur des différentes classes sociales. Elle comporte donc le discours du sens de la société à travers les domaines de ce rapport à soi, à la nature et à autrui tel que susdit. Les langues, les mythes, les religions, les manières de penser et de réagir face aux inéluctables existentiels tels la naissance, la mort…, voire les éléments culinaires (malgré l’invasion du fast food ou des flocons de céréales en boîte), la relation entre les sexes etc… Cette face de la culture, la nationale donc, est de loin plus rigide, plus imperméable, et plus durable que la culture populaire extrêmement flexible parce que hypermédiatisée et influencée par la télévision et les autres médiums de communication de masse. Il faut remarquer que l’identité culturelle nationale est si fortement ancrée dans les sociétés que si dans un ensemble étatico-national multiethnique, telle société ou ethnie est trop différente, elle finit par déboucher sur le sécessionnisme, l’indépendantisme voire le nationalisme qui peut aller à la friction politique dans les meilleurs cas (Québec-Canada) mais parfois jusqu’au bellicisme ou au « terrorisme » (Pays Basque-Espagne).
L’identité étatico-nationale est celle politique et juridico-légale que les élites, les gouvernants impriment à l’État. D’abord, elle passe par la Constitution. L’État y dit clairement s’il est une monarchie ou une république. Ensuite, elle est déterminée par la vocation que les politiques en cours donnent à l’État. L’orientation économique, l’organisation de la société, les manières de définir sa diplomatie, voilà l’effigie de cette identité complexe que l’État détermine. D’où elle peut facilement changer par une action d’éclat de l’élite dirigeante ou du peuple. Par exemple, la Russie, d’abord, monarchique sous les tsars Romanov pendant des siècles, est devenue en 1917 une république socialiste sous la houlette de Lénine, phare de la révolution marxiste et centralisatrice de ce qu’on a appelé la fameuse Union-Soviétique. Puis, la même Russie, tout en gardant le tracé républicain, s’est transformée - sous la trique de la perestroïka de Gorbatchev, et ensuite par la politique d’Eltsine - en une république capitaliste hors de l’union qui a éclaté.
Identité nationale, cannibalisme politique d’une idéologie anthropophage !
En considérant l’histoire, je ne peux m’empêcher que l’un des paramètres des plus potentiellement agressifs, soit celui de l’identité. Car l’identité a pour étendard la manipulation des mythes fondateurs et la manipulation des peuples par ces mythes selon le jeu des pervers qui, parfois, les dirigent. L’identité, cette différence de soi affirmée envers l’autrui, devient nettement idéologie contre autrui quand les déchets du racisme s’en emparent au nom de l’État et de la nation. Ce qui est en fait l’affirmation de soi et qui aurait dû être lieu de partage a servi d’alibi aux tyrans et aux dirigeants exaltés des nations pour livrer la guerre à de paisibles phratries, agresser, soumettre, tuer autrui pour sa différence inférieure et sale tout en dominant leur propre société programmée pour obéir, soutenir leur infamie de conquérant et leur privilège de chefs. L’identité comporte ce germe de l’excès et de l’indécence facilement exploitable par les oligarchies pour « légitimer » leur pouvoir acquérir l’appui de leurs peuples les considérant comme défenseurs de leur être collectif. Peuples fanatisés et au sentiment d’appartenance faux et excentrique qui enrichissent à l’extrême leurs oligarques bourreaux, allant jusqu’à tuer et à se faire tuer tout au long de cette réalité géo-temporelle qu’est l’histoire qui voit l’action marquer et transformer le temps et l’espace en enfantant les périodes, les progrès et les âges des sociétés des civilisations et du monde.
L’identité est donc cette forme d’absolu au nom duquel les masses se laissent utiliser par leurs élites et qui fait partir en guerre de conquête de domination contre les différents nécessairement inférieurs. C’est aussi cette référence totalitaire érigée en repères par les colons, les ethnocentristes, les sociocentristes, tous les racistes, les ostracistes, les persécuteurs d’immigrants - malgré l’exploitation coloniale puis impérialiste qui produit cette fracture Nord-Sud engendrant les flots d’immigrations - au nom de l’identité supérieure des pays qui les excluent selon le vœu des grands tenants identitaires au pouvoir.
Quand un imbécile d’un pays ex colonialiste, peut dire par pureté identitaire, que son pays est aux nationaux sous prétexte d’identité, il lui faudrait aussi par pureté morale et par dignité, déclarer la restitution de tous les biens volés et aussi le dédommagement pour toutes les vies et générations sacrifiées pour la gloire de son abominable et criminelle identité ethno-sociale et nationale à travers l’histoire d’agression et de misère jadis infligée aux pays et peuples colonisés, tout en arrêtant les horreurs aujourd’hui imposées sous forme de politiques par le Nord au Sud..
La décence des identités ne se fera que par l’abolition des crimes latents ou patents du nationalisme, de l’ethnocentrisme, du sociocentrisme et de toutes formes de centrismes agressifs. L’identité doit être ouverture à autrui ou elle n’est que haine de l’homme et crime potentiel contre l’humanité suspendu aux basques de l’imbécillité des bouffis du racisme.
Quand l’identité nationale réinvente l’histoire au service de son orgueil, évacuant ses propres bévues, elle n’est que l’hubris des sociétés qui en font une arme meurtrière contre l’altérité. Dans l’occurrence bête et infrahumaine de cette frénésie obsidionale voire paranoïaque de l’identité « pure » à préserver chez les pires néocolonialistes et impérialistes de notre temps, ceux-là même dont les ancêtres, criminels contre l’humanité, ont tout pillé ailleurs tout en tuant et asservissant, on peut traiter de guerre à l’humanité l’attitude des rois proclamateurs de l’identité nationale. La différence ethnique toujours inférieure et donc mauvaise et indigne, jadis transformée en malédiction et raison de colonisation et d’esclavagisation par les ordures de la supériorité raciale, redevient le péché originel dans l’essentialisme identitaire des hommes où le non blanc le non européen est coupable et naît condamné à vivre indignement et en sous-hommes dans la civilisation des ordures supérieures par la peau, la race et la nationalité.
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Thèmes : identité nationale , mondialisation
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest3 novembre 2009
"Ma France" (qui n'est pas celle de Besson et Sarko!)
Publié par paco 0 commentaires
Thèmes : identité nationale
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur PinterestOpération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française
Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.
par Thierry Meyssan
lire la suite sur volairenet
30 octobre 2009
La marche mondiale pour la paix à Cahors le 10 novembre
Du 6 au 12 novembre - LA FLAMME D’HIROSHIMA POUR L’ABOLITION DES ARMES NUCLEAIRES
La Flamme d’Hiroshima pour l’abolition des armes nucléaires accompagnera la Marche Mondiale puis poursuivra sa route jusqu’à New-York, où une grande manifestation pour la paix et l’abolition des armes nucléaires aura lieu en mai 2010, pendant la conférence de révision du Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP).En France, à l’initiative d’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN), la flamme d’Hiroshima passera du 6 au 12 novembre par Paris, Saintes, Saint-Pierre d’Oléron, Bordeaux, Agen, Cahors, Toulouse, Perpignan et d’autres villes, avant de rejoindre Barcelone le 13 novembre.
Plus d'infoPublié par paco 0 commentaires
Thèmes : marche pour la paix
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest21 octobre 2009
Illusion
Je partage l’esprit de notre époque, en une révolte contre le cynisme horrible de l’occident capitaliste qui se veut mondialisation après avoir été colonialiste.
Cela m’a fait une grande peine en Afrique, quand je reconnaissais ces maux chez eux, et quand je voyais la valeur de leur vie simple ; mon cœur s’est partagé en deux, mon âme s’est ouverte. Et je crois sentir cet esprit, sa souffrance criante se confondant dans l’intimité de ma vie. En même temps je sens cette énergie comme un potentiel créatif, capable de transformer le monde.
Voilà mon illusion, mon intuition, voilà ma volonté de libérer ce voile de mes yeux, de tes yeux. Regardes dans ton cœur, n’y sens-tu pas cet esprit ?
La seule chose positive est quand je me sens proche de quelqu’un, que j’ai l’impression de partager la vie en quelque chose de riche ; mais mon regard se heurte à tant de misères, dont la pire est de souffrir seul et mourir de faim.
Crois-tu que le monde est beau ? Crois-tu que ça va bien ? Crois-tu que ce changement va se faire tout seul malgré nous ?
Ici même je suis humilié ; ça me révolte, et en plus je fais parti de ce système qui humilie la vie, la nature ; ça m’écœure, je voudrais vomir tout ça, mais c’est ma vie, mon monde ; et mon esprit est révolté, tu le sens ?
Tout ça me semble bien réel, bien présent, je ne peux le nier, je ne peux que l’affirmer quand mon esprit voudrait le crier.
Alors oui à côté de cela une rencontre de l’autre qui baignerait dans une lumière de compréhension semble bien illusoire, parce que la lumière nous montre aussi difformes que nous le sommes, et ce reflet on ne veut pas le voir.
Forum liberation.fr "la tête dans le futur"
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Thèmes : mondialisation
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur PinterestLA FINANCE COINCE SA BULLE (par le yéti)
Quoi ? Comment ? Qu’apprend-on par le Wall Street Journal : en 2009, les banques américaines vont battre tous les records en matière de rémunérations. Plus de 140 milliards de dollars à se partager pour les 23 principales d’entre elles ! Encore plus qu’à la fin des années fastes (130 milliards “seulement” en 2007). 20% de mieux que l’an de crise 2008 passé.
Je vois déjà des épaules de lecteurs se vouter d’accablement, des regards chavirer de désillusion, des gorges se nouer d’indignation : mais alors, elle est pour quand la fin du monde annoncée… enfin, de LEUR monde ?
Eh bien, figurez-vous qu’en procédant ainsi, ces crétins la hâtent un peu plus d’eux-mêmes. Explications (bêtes comme chou).
Des bulles comme s’il en pleuvait
Le monde de la finance a une marotte : se créer des bulles. Pour ce qui est des plus connues, la bulle Internet des années 90, la bulle immobilière d’avant les subprimes.
Il y a juste un problème avec les bulles. C’est joli quand ça gonfle. Mais ça finit toujours par péter à la figure des souffleurs ingénus. Et là, bonjour les dégâts ! C’est ce qui s’est passé avec les bulles sus-citées, et toutes les autres qui se sont envolées de leurs pipettes imbéciles.
Or aujourd’hui, à quoi assiste-t-on ?
Lorsqu’une vieille bulle éclate, les bulleurs s’empressent illico d’en créer une nouvelle. Mais les portes de sorties se font de plus en plus rarissimes. Alors en désespoir de cause, nos mécréants allumés du monde de la finance sont en train de devenir leur PROPRE bulle.
Comment ? Rien de plus simple à comprendre.
- Pour sauver le monde de la finance (“to big to fail”) des désastres ravageurs de la dernière explosion bullaire, les puissances publiques ont injectés des milliards de milliards dans les tuyaux percés de nos allumés. Une façon d’amorcer d’urgence la pompe du réservoir de la croissance en panne sèche (vous savez, comme pour votre tondeuse à gazon).
- Ces milliards n’existaient pas. Ils étaient un pari sur les gains attendus de cette putassière de “reprise” qui n’en finit pas de ne pas être au rendez-vous. Une avance sur résultats à venir. C’est pourquoi ils les appelaient des “plans de relance”.
- Mais “reprise” de quoi ? “Relance” de quoi ? Ben, de la machine économique réelle, pardi ! En bref de la con-som-ma-tion, via de nouveaux crédits mis sur le marché par les banquiers grâce à ces aides publiques providentielles. Vous comprenez le topo ? Sans consommation ou échanges commerciaux suffisants, la machine goulue ne vaut plus un radis.
- Sauf que ces ânes bâtés ont gardé le gazole public pour eux ! S’en foutent des amorces, ces abrutis de pognon ! D’où leurs bonus faramineux, leurs rémunérations hypertrophiées !
Fiesta sur précipice
Faut-il les envier ? Les jalouser ? Les maudire ? En fait, n’en déplaise aux apparences, ils ne piquent plus vraiment grand-chose. Le mal était fait depuis longtemps. Ils continuent à jouer en vase clos avec leur monnaie de singe, dont ils n’ont d’ailleurs aucun besoin pour vivre, qui ne leur sert strictement à rien sinon flamber.
Leurs biftons tombés du ciel n’auront de valeur que quand les populations les auront remboursés. Mais là, c’est une autre paire de manches !
Car la machine économique réelle, sevrée d’allaitement financier, crache ses poumons, sème ses milliers de chômeurs et pleure son réservoir à sec de crédits.
De reprise, point. J’invite quiconque à jeter un œil sur les derniers résultats d’entreprises importantes. Les CA (chiffres d’affaires), ces seuls baromètres de l’activité économique réelle, sont dans leur grande majorité en forte baisse. En France comme aux États-Unis ou ailleurs.
Nos bravaches hallucinés masquent juste leur décrépitude “réelle” en affichant leurs résultats nets (“moins mauvais que prévu” forcément, mais obtenus essentiellement sur des économies draconiennes de “coûts de production”, donc du chômage). Ou par un financement en nouvelles dettes publiques (prime à la casse auto, aides diverses). La fuite en avant vers le précipice du surendettement irréversible ne connaît pas de limites.
Une sarabande nauséeuse
Pendant ce temps-là, nos psychopathes sablent des ronds de milliards comme du champagne à bulles. Sauf que maintenant, c’est eux les bulles ! Car dans leurs folies, ces voyous ont commis l’impensable : après avoir des années durant saigné à blanc l’économie réelle, les voilà, sur leur sinistre module, qui ont coupé tous les ponts avec leur vaisseau nourricier, c’est-à-dire, avec leur approvisionnement en oxygène.
Oh bien sûr, leur sac à illusions va encore durer quelques temps ! Ils useront leurs stratagèmes jusqu’à la dernière ficelle. Pomperont sans vergogne tout le sang qu’ils peuvent. Pendant que leurs copains maîtres du monde verseront leurs larmes de crocodiles, de réunions pince-fesse en sommets de ridicule.
Pauvre petit jésus Obama qui prétendait mettre ces vampires au régime ! Misérable G20 (avec un g comme girouettes) qui fait mine de vouloir moraliser cette voyoucratie grotesque !
Mais attendez l’explosion de cette bulle de la bulle ! Elle est inévitable. Comme celles de toutes leurs autres bulles d’avant.
Car vous pouvez le prendre par tous les bouts, à terme ils n’ont plus la moindre porte de sortie. Pire, ils condamnent par cette ultime bêtise sur les rémunérations forcenées les derniers soupiraux qui leur restaient. Vous en connaissez beaucoup, vous, des systèmes qui tiennent longtemps sans oxygène ?
Oui, on pourrait presque sourire de la sarabande loufoque de ces détestables demeurés.
Mais il y a un autre titre qui transperce la une de la presse du moment :
« Un milliards d’affamés… une aggravation notamment due à la crise » (Libération du 15 octobre 2009).
Comme une impression nauséeuse de désespérant suicide collectif.
source: Chroniques du Yéti
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Thèmes : crise , international , la fin du capitalisme
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest28 septembre 2009
DÉCHETS, LE CAUCHEMAR DU NUCLÉAIRE
Un rendez-vous à ne pas manquer, et à diffuser le plus largement possible : Le mardi 13 octobre 2009, sur ARTE, à 20 H 45 : DÉCHETS, LE CAUCHEMAR DU NUCLÉAIRE Un film qui lève le voile sur un sujet où la désinformation prévaut, avec la participation du laboratoire de la CRIIRAD. Les déchets radioactifs apparaissent comme le talon d’Achille du nucléaire, son « pire cauchemar ». Le film de Laure Noualhat et Eric Guéret nous entraîne dans une enquête internationale, des fûts radioactifs immergés au large des côtes françaises au site contaminé de fabrication des bombes américaines de Hanford, des villages touchés par la première catastrophe nucléaire russe de Mayak à l’usine de retraitement de La Hague en passant par le site d’enfouissement des déchets de Bure…
Le laboratoire de la CRIIRAD a accompagné l’équipe du film pour assurer la coordination scientifique, effectuer des mesures et des prélèvements et interpréter les résultats d’analyses. Réalisation Éric Guéret
Une enquête de Laure Noualhat et Éric Guéret
2009 98 mn
BANDE ANNONCE : Pour découvrir la bande annonce du film rendez-vous sur le site de Arte : http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Dechets--le-cauchemar-du-nucleaire/2766888.html INTERVIEW DES AUTEURSPour découvrir l’interview des auteurs, Eric Guéret et Laure Noualhat, qui racontent la genèse du film, et l’importance de la contribution de la CRIIRAD : http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/2770704.html
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Thèmes : nucléaire , poubelles radioactives
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest16 septembre 2009
Chasse: exigeons une trêve!
Les chasseurs représentent moins de 3% de la population française, mais ils ont tous les droits!
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Thèmes : chasse
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest"Votez NON pour moi !"
Le 2 octobre prochain, les Irlandais devront voter à nouveau sur le Traité de Lisbonne
article publié le 11/09/2009
auteur-e(s) : Attac France
Le Traité de Lisbonne est une version jumelle du Traité constitutionnel refusé en 2005 par les Français et les Hollandais. Le seul peuple autorisé depuis à s’exprimer par un vote est obligé de voter à nouveau, sur exactement le même texte, après avoir dit "non" une première fois, comme s’il n’avait pas compris.
Comme le notre, comme le vote hollandais, le premier vote des Irlandais n’a pas été respecté. Aujourd’hui tous les moyens sont mis en œuvre pour tenter de les faire changer d’avis, parce que le traité de Lisbonne ne sera ratifié que si les Irlandais l’acceptent.
Il est donc particulièrement important que ceux et celles qui sont attachés à la démocratie, au respect des peuples et à la construction d’une Europe sociale, solidaire et respectueuse de l’environnement expriment leur entière solidarité aux Irlandais qui continuent à se mobiliser pour faire respecter leurs droits.
Attac appelle aussi à signer le texte européen de soutien sur le site, mis en place par Attac Autriche : www.irish-friends-vote-no
Il nous reste trois semaines pour exprimer cette solidarité qui aura des conséquences pour toutes celles et ceux qui vivent en Europe. Voilà le sens de ce nouvel appel à nos amis irlandais "Votez NON pour moi !"
Attac France,
Montreuil, le 11 septembre 2009
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Thèmes : Europe , Irlande , traité européen
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest15 septembre 2009
Bataille du rail: rassemblement devant le tribunal d'Agen
JEUDI 17 SEPTEMBRE 2009 à 13H30
DEVANT LE TRIBUNAL D'AGEN
(COVOITURAGE ET CARS DEVANT LA GARE DE SOUILLAC à 9H30
ET GOURDON à 10H)
Pétition Appel Agen:
La S.N.C.F a supprimé, fin 2007, 15 arrêts TEOZ hebdomadaires dans les gares de Souillac et de Gourdon sur la ligne Paris Austerlitz-Limoges-Toulouse (PALITO); après 21 mois de mobilisation, l'Association "Tous ensemble pour les gares", avec l'appui de la population et des élus du Lot et de la Dordogne, a obtenu le rétablissement de 9 arrêts. La fréquentation des arrêts retrouvés est importante. Le tourisme, les activités professionnelles et sociales en sont confortés. Afin de permettre le maintien et le développement des départements concernés, NOUS SOUTENONS la demande formulée de rétablissement de l'arrêt du dimanche soir, dans le sens Paris-Toulouse, l'ouverture de négociations sur les autres arrêts, la pérennisation de la ligne PALITO. NOUS APPORTONS notre soutien aux élus et adhérents poursuivis en justice, NOUS DEMANDONS la confirmation de la relaxe prononcée par le Tribunal de Cahors. « Le droit de manifestation est une garantie constitutionnelle. »
signez la pétition sur bataildurail.com
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Thèmes : Agenda , Resistance , services publics , sncf
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest14 septembre 2009
Que faire face à la contrainte carbone ?
Les Grands Séminaires de l'Observatoire Midi-Pyrénées -
Les enjeux climatiques et énergétiques: que faire face à la contrainte carbone ?
Jean-Marc Jancovici - Ingénieur conseil
Et si la hausse du prix du pétrole était le début d'une salutaire crise de désintoxication ? Et s'il fallait encourager cette hausse, voire l'accentuer ? Si l'énergie ne vaut rien - car elle est incroyablement sous-évaluée - c'est que ni l'épuisement des ressources en pétrole, ni le coût du changement climatique, ne sont inclus dans son prix. Par un surprenant tour de passe-passe, il s'avère que le PIB peut croître tandis que nous allons droit dans le mur. Nous vivons donc dans l'illusion d'une source d'énergie inépuisable et bon marché, illusion qui nous masque les catastrophes climatiques, économiques et politiques à venir. Il est temps pour chacun de nous de se montrer réaliste. Une taxe progressive et volontaire sur le pétrole profiterait non seulement à la nature, mais nous protégerait nous-mêmes, à commencer par les plus modestes, face aux mutations économiques à venir.
http://www.ups-tlse.fr/70709495/0/fiche___pagelibre/&RH=ACCUEIL
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Thèmes : crise , décroissance , decryptage , réchauffement planétaire
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest7 septembre 2009
50.000 anti nucléaires ont manifesté à Berlin
Quelque 50.000 militants anti nucléaire ont défilé samedi à
"véritable sortie du nucléaire", officiellement prévue d’ici 2020, selon
les organisateurs.
La police n’a pas souhaité communiquer de décompte des manifestants qui
répondaient à l’appel d’une centaine d’organisations environnementales,
protection de la nature et syndicats.
Les manifestants, accompagnés de 350 tracteurs partis il y a une semaine
de Basse-Saxe, ont également réclamé la fermeture du site de stockage de
déchets radioactifs, jugé peu sûr, de Gorleben, situé dans cette région de
Basse-Saxe.
Ils ont défilé de la gare centrale de Berlin à la Porte de Brandebourg
avec pour slogan : "Arrêter vraiment - le nucléaire non merci !".
Berlin doit officiellement fermer progressivement d’ici 2020 ses centrales
nucléaires.
Cet engagement pourrait être abandonné si la chancelière Angela Merkel
parvient, comme semblent l’indiquer les sondages, à se débarrasser lors du
scrutin du 27 septembre de ses actuels partenaires de coalition
sociaux-démocrates, et à former une coalition avec les libéraux, qui sont
eux pro-nucléaire.
"La sortie du nucléaire est déjà promise depuis longtemps, mais jusqu’ici
rien ne s’est passé, et ça ne peut pas continuer ainsi", a déclaré dans un
communiqué Jochen Stay, porte-parole de organisateurs, qui vont des Verts
à l’Eglise protestante.
De son côté, le ministre de l’Environnement, le social-démocrate Sigmar
Gabriel, a exigé des conservateurs d’Angela Merkel : "Arrêtez enfin de
jouer le bras droit de l’industrie nucléaire".
"L’avenir appartient aux énergies renouvelables", a-t-il également lancé.
Selon une étude commandée par Greenpeace et rendue publique samedi, 59%
des Allemands sont opposés à une prolongation de la durée de vie des
centrales. Le nucléaire ne s’est toutefois pour l’instant pas imposé comme
un thème central de la campagne.
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Thèmes : Allemagne , nucléaire , poubelles radioactives
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest2 septembre 2009
« Là-bas si j’y suis »
Vous souhaitez rencontrer d’autres auditeurs de l’émission de Daniel Mermet
« Là-bas si j’y suis » ?
Attention, attention !
Jeudi 03 septembre 2009 à 20h30 précises
au Mont Saint Cyr, à Cahors!
Faisons du Repaire de Cahors un espace de discussions, un lieu d’échanges ouverts!
renseignements: 05 65 21 21 45
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Thèmes : Agenda
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Le capitalisme en crise a besoin d’un conflit militaire majeur
Pour Jean-Loup Izambert, journaliste indépendant et écrivain, qui publie son septième ouvrage (1) sous le titre de Pourquoi la crise ? aux éditions Amalthée, la crise du capitalisme est devenue totale. Contrairement aux déclarations de certains économistes et politiciens, il affirme qu’il n’y aura pas de sortie de crise. Pour l’auteur de la seule investigation journalistique sur les origines de la crise(2), le système capitaliste ne peut survivre que par la guerre. Quelle alternative pour les peuples ? Entretien.
Geostrategie : Vous démontrez dans votre livre Pourquoi la crise ? que le capitalisme ne peut plus supporter la démocratie parlementaire avec laquelle il s’est développé. Sommes-nous à un point de rupture avec ce système et les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité ?
Jean-Loup Izambert : C’est évident. Pourquoi et quelles données changent par rapport aux dernières décennies ? Dans ce système les grands propriétaires privés de l’économie contrôlent l’économie et tentent de l’imposer par tous les moyens comme régime aux peuples de la planète, y compris par la guerre. C’est ce qu’ils ont toujours fait avec la seule préoccupation de s’enrichir et de faire main basse sur les richesses des peuples au seul profit des sociétés transnationales qu’ils dirigent. Mais parvenu au stade de l’impérialisme, période actuelle du développement du capitalisme, les grands possédants ont besoin d’un pouvoir politique qui leur soit totalement dévoué pour protéger et accroître encore la concentration des richesses qu’ils cumulent. Il faut bien comprendre qu’il s’agit pour eux d’une question de survie, de rester maîtres du pouvoir et bien sûr de leur privilèges. L’une des contradictions qu’ils doivent gérer vient justement du fait que l’accumulation du Capital et la concentration des richesses qu’ils sont contraints de perpétuer sous peine de perdre pouvoir et privilèges implique aujourd’hui des centres de décisions de plus en plus fermés, dans l’entreprise comme dans la société. Or, cette tendance à la centralisation va à l’inverse de mouvement des sociétés qui pousse vers plus d’ouverture, de démocratie, de participation, de culture notamment avec le développement des sciences et des techniques.
la suite sur géostratégie
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Thèmes : capitalisme , crise , international , mondialisation
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest8 août 2009
Camp Climat: Alerte à l'aéroport de Nantes
Ce samedi 8 août 2009 à 11h00, des individuEs du Camp Action Climat ont mené une action théâtrale et festive d'alerte climatique à l'aéroport de Nantes Atlantique. L'aggravation des dérèglements climatiques par un trafic aérien en constante augmentation a été pointée du doigt.
Cette action menée dans le cadre du camp action Climat vient soutenir la lutte locale contre le projet du nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. Outre l'absurdité même de son existence en une époque d'épuisement du pétrole et de crise climatique, ce projet présente une démesure ahurissante.
Un voyageur bouleversé a donné le signal en prenant le micro dans le hall de l'aéroport pour clamer son désarroi. A ce message, d'autres voyageur-E-s ont décidé de renoncer eux aussi à leur vol : une plage s'improvise, des musiciens jouent, d'autres organisent un foot. Un camp de réfugié climatique s'établit, un doux parfum de paille envahit l'aéroport se mélangeant aux odeurs de pique-nique. Un dialogue entre activistes et voyageurs s'instaure tandis qu'un cortège de vélorutionnaires arrive du camp afin de renforcer la présence des opposantEs au sein des halls d'embarquement. Trois heures durant, la douce folie des activistes, parfois clownesques, a su faire oublier celle, plus amère, des décideurs et des bétonneurs.
Cette journée d'actions de masse concrétise un des piliers du réseau international des camps climat : la résistance aux « crimes climatiques » par l'action directe créative non-violente. Elle n'est que l'une des initiatives prises aujourd'hui contre le projet d'aéroport et présage de la suite de la lutte locale. Elle est également un aperçu des mobilisations, manifestations et blocages qui vont se mettre en place dans le cadre du sommet sur le changement climatique de Copenhague de décembre 2009.
Plus d'informations :
http://www.campclimat.org
http://nantes.indymedia.org
Contact Presse :
0607718481
media_campclimat@riseup.net
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Thèmes : décroissance , Ecologie , réchauffement planétaire
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest4 août 2009
Niger : la France doit condamner le référendum illégal prévu mardi 4 août et Areva doit quitter le pay
03/08/2009
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce le silence complice des autorités françaises face au véritable coup d’Etat organisé au Niger par le Président Mamadou Tandja qui, contrairement à ce qui est prévu par la Constitution, entend briguer un troisième mandat. Pour arriver à ses fins, M Tanja n’a pas hésité à dissoudre la Cour Constitutionnelle et à organiser un référendum illégal prévu pour le 4 août.
Il se trouve que, au Niger, Areva exploite des mines d’uranium depuis 45 ans et a récemment obtenu du Président Mamadou Tandja l’autorisation d’ouvrir une mine géante à Imouraren. C’est parce que la supposée "indépendance énergétique de la France" n’est qu’un mythe, et que le fonctionnement des réacteurs nucléaires français est assuré à 100% par les importations d’uranium, en particulier d’Afrique, que M Sarkozy et les autorités françaises cautionnent les atteintes aux droits de l’Homme.
De telle atteintes ont lieu dans les pays où Areva exploite des mines d’uranium : au Niger, bien sûr, mais aussi au Congo où le militant associatif Golden Misabiko est emprisonné depuis le 24 juillet pour avoir publié un rapport pointant l’exploitation illégale d’une mine d’uranium... par Areva. Là aussi, les autorités françaises brillent par leur silence.
Lors de sa campagne présidentielle, et suite à son élection, M Sarkozy avait pourtant promis que la politique française serait "exemplaire" concernant les Droits de l’Homme. L’accord nucléaire signé le 25 juillet 2007 à Tripoli entre M Sarkozy et le dictateur libyen Kadhafi avait déjà largement écorné ces promesses, de même que les accords nucléaires signés lors des visites de M Sarkozy dans des pays fort peu démocratiques comme au Maghreb, au Moyen-Orient ou en Chine.
Il est nécessaire de mettre en lumière le rôle central d’Areva dans ces affaires antidémocratiques. Dans l’immédiat, les autorités françaises doivent se reprendre, exiger l’annulation du référendum anticonstitutionnel prévu le 4 août au Niger, et contraindre Areva à quitter le Niger. Ce sera d’ailleurs l’occasion de mettre un terme aux graves atteintes à l’environnement et à la santé publique qui sont occasionnées par les opérations d’extraction de l’uranium.
source:
HNS-info
photo:
dissident-media
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Thèmes : Afrique-Europe , droits de l'homme , Ecologie , nucléaire
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest26 juillet 2009
COMMUNIQUE du Comité de soutien à Alain Refalo
COMMUNIQUE
du Comité de soutien à Alain Refalo
et du Mouvement des Enseignants du primaire en Résistance Pédagogique
Alain Refalo, professeur des écoles à l'école Jules Ferry de Colomiers, qui a comparu en commission disciplinaire le jeudi 9 juillet à l'inspection académique à Toulouse vient de se voir signifier une sanction disciplinaire de catégorie 2 : abaissement d'un échelon, soit la sanction qui a le plus de conséquences financières sur son traitement. S'ajoutant à la promotion qui lui a été refusée au mois de février, et indépendamment des 19 jours de salaire qui lui ont déjà été soustraits, cette sanction représente pour les quatre ans qui viennent une perte d'au moins 7 000 euros, alors qu' Alain Refalo a effectué l'intégralité de son service devant les élèves et que les rapports pédagogiques de ses inspecteurs sont élogieux. Les faits reprochés à Alain Refalo sont les suivants : refus d'obéissance, manquement au devoir de réserve, incitation à la désobéissance collective, attaque publique contre un fonctionnaire de l'Education Nationale. Il s'agit donc bien d'une sanction politique pour briser professionnellement l'initiateur du mouvement de résistance pédagogique et bâillonner la liberté d'expression des enseignants.
Le comité de soutien à Alain Refalo et le Mouvement des Enseignants du primaire en Résistance Pédagogique considèrent cette sanction, décidée par le ministre Luc Chatel, comme une attaque directe à l'encontre de tous les enseignants en résistance et plus largement de tous les citoyens et les élus qui se sont mobilisés massivement le 9 juillet pour soutenir Alain Refalo et défendre l'école publique. L'inspecteur d'académie de la Haute-Garonne qui avait indiqué à plusieurs reprises qu'il n'y aurait pas de sanction disciplinaire à l'encontre d'Alain Refalo, et qui, le vendredi 10 juillet, lors de son point de presse, avait souhaité s'inscrire dans une démarche d'apaisement, a doublement menti.
Luc Chatel qui ne cesse d'afficher une posture d'ouverture et de dialogue en direction des enseignants vient de montrer toute la duplicité de ses propos. La porte du dialogue que nous avions toujours laissée entrouverte est pour l'heure fermée de part la volonté du ministre qui devra en assumer toutes les conséquences dès la rentrée. Cette grave et injuste décision n'entamera pas la détermination d'Alain Refalo et celle de milliers d'enseignants du primaire en résistance dont les coordinateurs de toute la France se réuniront à la fin du mois d'août à Montpellier pour décider des initiatives communes de résistance aux "réformes" scélérates qui déconstruisent l'école publique.
Blog Résistance pédagogique pour l'avenir de l'école
http://resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/index-252147.html
Comité de soutien à Alain Refalo
Patrick Jimena : 06 81 84 39 97
jimpat3@hotmail.com
Le 24 juillet 2009
source: CNR Midi-Pyrénées
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Thèmes : enseignement public , Resistance , services publics
Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur X Partager sur Facebook Partager sur Pinterest8 juillet 2009
Appel à l'intelligence de chacun et à l'intelligence collective
Communiqués
Chers amis,
10% de la population en prison, autant dans les hôpitaux psychiatriques, ça fait beaucoup. C'est moins qu'aux Etats-Unis, mais c'est beaucoup trop d'autant que la plupart des enfermés sont des étrangers.
Ces dernières semaines particulièrement, j'ai été témoin de violences, violences policières, violences administratives et comme par hasard, à l'endroit d'immigrés.
Des injustices frappent aux vues et aux sus de tout le monde et les seuls qui s'arrêtent, ceux sont des étrangers. Les français semblent sourds, aveugles, muets à ce qui se passe sous leurs yeux. Il y a scission.
Pourtant, avril de cette année, Amnesty International (télécharger ici) et La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) (télécharger ici) rendaient chacun public un rapport qui dénonce la violence impunie que s'octroie la police Française, essentiellement à l'adresse des immigrés, et avec la complicité des magistrats. Et alors ?
Alors, voici la réponse que nous donne Sarkozy en juin : Hortefeux au ministère de l'intérieur ! Nous connaissons déjà son zèle pour les quotas d'expulsions.
Je connais des gens qui organisent des apéros, d'autres des pic-niques et chacune de leurs rencontres amène plus de monde, quand les réunions politiques se désertent de jours en jours.
Les associations de défense des droits des étrangers, la Cimade, le Gisti sont en train d'être démantelées par le gouvernement et nous laissons faire. Qui va maintenant nous renseigner sur nos droits ? Qui va prendre le relaie et défendre juridiquement les dossiers de nos frères notamment ceux des sans-papiers?
Lamine, 25 ans, décédé d'un arrêt cardiaque dans un fourgon de la police française. Le rapport : la police n'y est pour rien, c'est un arrêt cardiaque! Ils se jouent de nous. Avec la complicité des médecins.
Pour Lamine et les autres, justice et vérité doivent être rendues.
C'est grave, trop grave. Ils peuvent nous tuer sans autre forme de procès. Ils s'en tirent avec de la démagogie et des faux-semblants de justice, quand ce n'est pas la faute de la victime. Et ça passe. Nos vies ne valent donc rien que l'on se défense pas ?
Et une autre scission : celles des étrangers qui veulent faire leur vie ici, passer inaperçus, faire oublier d'où ils viennent et qui ferment eux aussi les yeux sur ce que leurs frères endurent. Où sont les immigrés double nationalité et les cartes de séjour? On ne les voit pas dans les partis politiques français, on ne les voit pas dans les luttes des sans-papiers.
Si nous laissons s'installer la division entre étrangers assimilés et étrangers clandestins, tout le monde le paiera. On le paie déjà : même les enfants d'immigrés nés en France ne sont pas regardés comme français, le délit de faciès arrête de bon père de famille ...
Même les étrangers entre eux sont divisés : les africains noirs, les africains blancs, les blancs, les jaunes...chacun pour soit!
Ne tolérons pas cette division, les juifs français, allemands, ont commis cette même erreur en 1939. Ceux qui avaient des papiers n'ont pas protégé ceux qui n'en avaient pas mais ils ont tous été envoyés à l'abattoir.
Alors voilà :
Nous ne faisons plus confiance aux partis politiques, nous ne faisons plus confiances aux syndicats, les élus nous ont lâchés, il y a trop de magouilles, chacun tire la couverture à soi, ils se servent de nous mais est-ce qu'on les arrête ? Est-ce qu'on le leur dit ? Non!
On ne fait que s'arracher entre nous, se bousculer jusqu'à ne même plus nous faire confiance.
Et que n'a t'on laissé passer ces trois dernières décennies:
*Des quotas d'immigration à l'immigration choisie,
*De la criminalisation de l'entraide et de la concertation,
*Des fichiers : d'associations, d'individus,
* Des prélèvements ADN...
Nous sommes des lâches et des imbéciles, incapables de préserver nos droits et nos libertés. Incapables de protéger les nôtres. Des minables.
Va-t-on attendre d'être complètement coincés pour réagir ? Va-t-on attendre qu'il y ait plus de morts et de blessés ? Une déclaration de guerre peut-être ?
Où es passé notre dignité ?
Je crie, je hurle cette déception de la nature humaine, cette souffrance que l'on inflige à ceux qui ne peuvent pas se défendre, que je n'ai pas la force et les moyens de défendre. Et mes cris et d'autres cris comme les miens se perdent dans la nature parce que nous ne crions pas ensemble, parce que nous n'avons pas de porte-voix, pas de représentants, pas d'échos... rien, une voix toute fluette.
Alors j'interpelle les intellectuels. Où sont-ils les intellectuels qui défendent la dignité du pauvre, qui désignent l'injustice et la combatte sur le terrain, qui donnent leurs savoirs, leur idées et leurs voies, qui nous protègent et se battent avec nous ? Qui pour nous éclairer dans ce brouillard ?
Pourquoi sont-ils seuls, chacun dans leur coin ? La plupart sont déjà morts et il en reste si peu à continuer le combat et je les interpelle, Badiou, Chomsky, Morin et les autres ..., travaillez ensemble, travaillons ensemble ! Il y a urgence.
Il y a eu les Marx, Fanon, Sartre, le Parti communiste... Ils se sont levés pour la dignité du pauvre, la justice, la liberté, il y avait une voix et une voie, un langage, des représentants et ce qu'ils voulaient ce n'était pas devenir comme les riches, d'avoir, d'être, de vivre comme les riches, ça non alors ! Ils combattaient l'accumulation des biens personnels, du pouvoir personnel au détriment des plus faibles, de ceux qui se font avoir, de ceux qui en crèvent.
A cette époque là il y avait des classes, aujourd'hui nous n'avons plus aucune classe! Et celui qui ne peut pas devenir riche est condamné à l'exclusion, dissout dans une masse gigantesque, mondiale, qui crie mais ne sait pas parler, qui se débat mais ne sait pas se battre.
Nous sommes des imbéciles qui creusons nos propres cercueils !
L'Europe est en train de cracher sur la pensée universelle qu'elle a fait naître. Les lumières, les droits de l'Homme, l'égalité, la liberté, la fraternité... Elle crache sur son propre passé et ses plus belles idées. Et si nous qui y croyons encore nous ne les portons pas, la tête haute, qui va les porter ?
Comme tout le monde aujourd'hui, je suis fatiguée de me tromper. Je ne supporte plus les déceptions des élans de conviction qui se dissoudent à force de mesquineries et de bêtises.
J'attends de nous que nous soyons à la hauteur. Et je commence par inviter tout un chacun à pratiquer un enseignement que je dois à mon papa Bamba Gueye Lindor :
*Si tu vois une injustice, ne la laisses pas passer,
*Si tu vois quelqu'un mentir, tricher, ne le laisses pas faire,
*Si tu vois quelqu'un qui se bat pour ses droits, pour sa vie, encourages le de toutes tes forces
J'en appelle à ce que nous arrêtions de tricher les uns avec les autres,
J'en appelle au partage, à la franchise, à l'honnêteté dans nos forces et nos faiblesses, à l'entraide et à la solidarité pour de vrai, en actes.
Nos besoins sont énormes. Ce n'est pas le RSA qui nous sortira de là. Nous devons être ensemble, soutenir l'autre sans attendre de lui un retour immédiat, ne soyons pas comme les libéraux qui ne prêtent qu'aux riches! La richesse c'est l'individu, c'est le collectif, les savoirs, c'est la vie, comment avons nous pu oublier cela!
Aujourd'hui aussi, je veux répondre à ceux qui me demandent ce que je fais parmi les Damnés de la Terre, si je comprends ce combat, si je connais Franz Fanon... Si vous me le demandez, si vous vous le demandez, c'est parce que ma peau est blanche.
Alors je vous réponds une bonne fois pour toutes :
Mes grands-parents sont arrivés en France à la fin des années 30, ils étaient sans-papiers.
L'une de mes grand-mères a survécu à plus de deux ans d'Auschwitz et il n y a pas loin des camps de rétention aux camps de la mort.
Les Damnés de la Terre ne sont pas noirs. Ceux sont des hommes, des femmes, des enfants qui sont en train de se faire écraser.
Alors j'en appelle à l'intelligence de chacun, et à l'intelligence collective, à la force, la conviction et la générosité de chacun :
Nous devons nous organiser, créer des liens qui n'existent pas, nous renforcer parce que nous avons à nous confronter face à face, « d'Hommes à Hommes », à ceux qui nous tuent.
Nous connaissons nos faiblesses, faisons-en une force! Créons nos partis, entrons dans les partis, parlons à nos élus, exigeons d'eux, investissons l'espace, invectivons les policiers qui frappent, protégeons nous les uns les uns autres, ne nous laissons plus faire, ne nous laissons plus seuls!
Pour finir, je tiens à dire que je n'accepterai jamais que le continent le plus riche du monde en matières premières reste le continent où les personnes sont les plus pauvres du monde. Tant que nous acceptons cela, tant que nous supportons même cela, nous supporterons notre propre misère.
Luttons ici, luttons là-bas, partout où l'injustice frappe. Et luttons de toutes nos forces parce que personne ne se battra pour nous et nous avons déjà trop laissé passer.
Yaël FRYDMAN, le 3 juillet 2009
source: Les Damnés de la Terre
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Thèmes : précarité , repression policière , Resistance , sans-papiers
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