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Communiqué du 31 août 2012
Nouvelle déconvenue majeure pour l'industrie nucléaire française et son "avenir"
L'Atomic Safety and Licensing Board (ASLB), instance de la NRC (autorité de sûreté nucléaires des USA) chargée d'accorder les licences d'exploitation, vient d'atomiser les espoirs de l'industrie nucléaire française en refusant jeudi 30 août la licence demandée par EDF pour construire un réacteur EPR à Calvert Cliffs (Maryland) (*)
Le combat juridique contre ce projet a été mené pendant 5 ans par les associations NIRS, Public Citizen, Beyond Nuclear and Southern Maryland CARES, aux moyens pourtant dérisoires face à EDF qui a eu recours à l'un des plus puissants cabinets d'avocats aux USA, Winston and Strawn.
L'argument principal retenu par la NRC est que EDF n'a pas pu trouver aux USA de partenaire crédible pour co-exploiter des réacteurs nucléaires, condition incontournable imposée par les lois fédérales, ce qui illustre d'ailleurs parfaitement le fait que le nucléaire est considéré aux USA comme une énergie sans avenir.
Cette décision n'obère donc pas seulement les projets d'EDF à Calvert Cliffs mais dans tous les USA. Une fois de plus, il est démontré que le réacteur français EPR est rejeté de toutes parts.
La construction de réacteurs EPR a fait l'objet ces dernières années de nombreux effets d'annonce par EDF, Areva, mais aussi souvent par M. Sarkozy lors de ses nombreux déplacements à l'étranger. Il a ainsi été question de l'Italie, de la Lybie, des Emirats arabes unis, du Brésil, de l'Inde, des USA, de la Grande-Bretagne, etc
Toutes ces annonces se sont évanouies. Il ne reste guère que le projet d'EPR en Inde, qui est massivement rejeté par la population et qui sera probablement abandonné sous peu, et le projet d'EPR de Grande-Bretagne, où EDF a carrément racheté British energy pour pourvoir commander elle même des EPR. Mais aucun réacteur ne sera construit sans des aides publiques massives ou de lourds prélèvements sur les factures d'électricité des citoyens, deux options qui n'ont aucune chance d'être acceptées par la Commission de Bruxelles.
A ce jour, les deux chantiers EPR de Finlande (Areva) et de Flamanville (EDF) continuent d'accumuler les retards (4 à 5 ans), les surcoûts (6 à 7 milliards au lieu de 3) et les malfaçons. Quant aux deux EPR en chantier en Chine, il faut se rappeler que seuls les deux ilots nucléaires ont été vendus par Areva, qui plus est à pertes (3,66 milliards LES DEUX !)
Malgré les déclarations de matamores de divers ministres du gouvernement PS-EELV, l'avenir du nucléaire français est aussi sombre que celui du reste de l'industrie nucléaire mondiale dont le déclin avait d'ailleurs commencé avant la catastrophe de Fukushima. Aujourd'hui, le nucléaire de produit plus que 10% de l'électricité mondiale contre 17% en 2005. Il est urgent de ramener cette part à 0% avant que de nouvelles catastrophes se produisent.
Scoop-Nucléaire : le réacteur français EPR
rejeté par l'Autorité de sûreté des USA !
Nouvelle déconvenue majeure pour l'industrie nucléaire française et son "avenir"
L'Atomic Safety and Licensing Board (ASLB), instance de la NRC (autorité de sûreté nucléaires des USA) chargée d'accorder les licences d'exploitation, vient d'atomiser les espoirs de l'industrie nucléaire française en refusant jeudi 30 août la licence demandée par EDF pour construire un réacteur EPR à Calvert Cliffs (Maryland) (*)
Le combat juridique contre ce projet a été mené pendant 5 ans par les associations NIRS, Public Citizen, Beyond Nuclear and Southern Maryland CARES, aux moyens pourtant dérisoires face à EDF qui a eu recours à l'un des plus puissants cabinets d'avocats aux USA, Winston and Strawn.
L'argument principal retenu par la NRC est que EDF n'a pas pu trouver aux USA de partenaire crédible pour co-exploiter des réacteurs nucléaires, condition incontournable imposée par les lois fédérales, ce qui illustre d'ailleurs parfaitement le fait que le nucléaire est considéré aux USA comme une énergie sans avenir.
Cette décision n'obère donc pas seulement les projets d'EDF à Calvert Cliffs mais dans tous les USA. Une fois de plus, il est démontré que le réacteur français EPR est rejeté de toutes parts.
La construction de réacteurs EPR a fait l'objet ces dernières années de nombreux effets d'annonce par EDF, Areva, mais aussi souvent par M. Sarkozy lors de ses nombreux déplacements à l'étranger. Il a ainsi été question de l'Italie, de la Lybie, des Emirats arabes unis, du Brésil, de l'Inde, des USA, de la Grande-Bretagne, etc
Toutes ces annonces se sont évanouies. Il ne reste guère que le projet d'EPR en Inde, qui est massivement rejeté par la population et qui sera probablement abandonné sous peu, et le projet d'EPR de Grande-Bretagne, où EDF a carrément racheté British energy pour pourvoir commander elle même des EPR. Mais aucun réacteur ne sera construit sans des aides publiques massives ou de lourds prélèvements sur les factures d'électricité des citoyens, deux options qui n'ont aucune chance d'être acceptées par la Commission de Bruxelles.
A ce jour, les deux chantiers EPR de Finlande (Areva) et de Flamanville (EDF) continuent d'accumuler les retards (4 à 5 ans), les surcoûts (6 à 7 milliards au lieu de 3) et les malfaçons. Quant aux deux EPR en chantier en Chine, il faut se rappeler que seuls les deux ilots nucléaires ont été vendus par Areva, qui plus est à pertes (3,66 milliards LES DEUX !)
Malgré les déclarations de matamores de divers ministres du gouvernement PS-EELV, l'avenir du nucléaire français est aussi sombre que celui du reste de l'industrie nucléaire mondiale dont le déclin avait d'ailleurs commencé avant la catastrophe de Fukushima. Aujourd'hui, le nucléaire de produit plus que 10% de l'électricité mondiale contre 17% en 2005. Il est urgent de ramener cette part à 0% avant que de nouvelles catastrophes se produisent.
(*) Décision consultable ici : http://www.nirs.org/nukerelapse/calvert/contention1decision.pdf
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