FUKUSHIMA Mi-novembre de tous les dangers : TEPCO va commencer à retirer les barres de combustible de la piscine de désactivation 4
29 septembre 2013 sur En direct de Tokyo, césium arrondissement
Peu de gens le savent au Japon, le croiriez-vous ????
Et pourtant, si ça se passe mal, il va falloir évacuer...
Ce qui nous attend à partir de novembre et pour une durée de 1 an ? 2 ans ? 4 ans ? 10 ans ? (les avis divergent, forcément, on ne sait pas comment ça va se passer et ça ne s'est JAMAIS fait ) : les travaux sur la piscine du réacteur 4 à Fukushima-1.
.....Quand je dis travaux, je parle du retrait des assemblages de combustibles de la piscine de désactivation. Plus de 1500 assemblages, chacun pesant en moyenne 172 kilos et mesurant environ 4m , qui devront être enlevés un à un sous l'eau, placés directement dans un chateau (sarcophage) de 100 tonnes, puis transportés un à un vers une autre piscine de désactivation au sol.
Au total, il y a 1533 assemblages (deux assemblages neufs ont été ôtés à titre expérimental il y a quelques mois) dans la piscine de désactivation N°4, pour un poids total de 264 tonnes : 1331 assemblages de combustible usé et 202 de combustible neuf.
Normalement, l'opération se fait sous le contrôle d'ordinateurs, au millimètre près, et prend 100 jours pour cette quantité. Cette fois-ci, tout se fera sans assistance informatique, avec une grue sur un pont roulant.
Il ne faut pas que les assemblages se touchent, il ne faut pas qu'ils se cassent, il ne faut pas qu'ils entrent au contact de l'air. Handicaps : certains sont peut-être cassés, déformés ou écrasés, des débris de toutes sortes sont tombés dans la piscine ; il y a des secousses sismiques tous les jours, ce qui met en danger des structures déjà fortement abîmées (le bâtiment a été soufflé par l'explosion du réacteur 3 voisin) , et on doit s'attendre à des répliques fortes du séisme de mars 2011.
On marche à l'aveugle. Un accident pourrait potentiellement être terrible. La radioactivité ambiante étant très élevée, les travailleurs ne peuvent rester sur place longtemps et doivent porter des combinaisons, masques, et trois paires de gants. Tout cela entrave leurs mouvements, gêne leur respiration et entraîne malaises et maux de tête violents. C'est infernal. C'est un travail très précis et épuisant dans ces conditions. Le fond de la piscine est à 18 mètres de hauteur, le sommet à près de 30 mètres. Personne ne l'a jamais fait et les travailleurs de la centrale ne sont pas formés pour ça. Je plains de tout mon coeur les chefs d'équipe.
.......Mais peut-être que ça se passera bien?
Et pourtant, si ça se passe mal, il va falloir évacuer...
Ce qui nous attend à partir de novembre et pour une durée de 1 an ? 2 ans ? 4 ans ? 10 ans ? (les avis divergent, forcément, on ne sait pas comment ça va se passer et ça ne s'est JAMAIS fait ) : les travaux sur la piscine du réacteur 4 à Fukushima-1.
.....Quand je dis travaux, je parle du retrait des assemblages de combustibles de la piscine de désactivation. Plus de 1500 assemblages, chacun pesant en moyenne 172 kilos et mesurant environ 4m , qui devront être enlevés un à un sous l'eau, placés directement dans un chateau (sarcophage) de 100 tonnes, puis transportés un à un vers une autre piscine de désactivation au sol.
Au total, il y a 1533 assemblages (deux assemblages neufs ont été ôtés à titre expérimental il y a quelques mois) dans la piscine de désactivation N°4, pour un poids total de 264 tonnes : 1331 assemblages de combustible usé et 202 de combustible neuf.
Normalement, l'opération se fait sous le contrôle d'ordinateurs, au millimètre près, et prend 100 jours pour cette quantité. Cette fois-ci, tout se fera sans assistance informatique, avec une grue sur un pont roulant.
Il ne faut pas que les assemblages se touchent, il ne faut pas qu'ils se cassent, il ne faut pas qu'ils entrent au contact de l'air. Handicaps : certains sont peut-être cassés, déformés ou écrasés, des débris de toutes sortes sont tombés dans la piscine ; il y a des secousses sismiques tous les jours, ce qui met en danger des structures déjà fortement abîmées (le bâtiment a été soufflé par l'explosion du réacteur 3 voisin) , et on doit s'attendre à des répliques fortes du séisme de mars 2011.
On marche à l'aveugle. Un accident pourrait potentiellement être terrible. La radioactivité ambiante étant très élevée, les travailleurs ne peuvent rester sur place longtemps et doivent porter des combinaisons, masques, et trois paires de gants. Tout cela entrave leurs mouvements, gêne leur respiration et entraîne malaises et maux de tête violents. C'est infernal. C'est un travail très précis et épuisant dans ces conditions. Le fond de la piscine est à 18 mètres de hauteur, le sommet à près de 30 mètres. Personne ne l'a jamais fait et les travailleurs de la centrale ne sont pas formés pour ça. Je plains de tout mon coeur les chefs d'équipe.
.......Mais peut-être que ça se passera bien?
Article de référence de Reuters (anglais) (avec une erreur sur le poids des assemblages) :
http://uk.reuters.com/article/2013/08/14/us-japan-fukushima-insight-idUKBRE97D00M20130814
Présentation détaillée sur le blog de Pierre Fetet (français) : http://fukushima.over-blog.fr/les-risques-de-la-r%C3%A9cup%C3%A9ration-du-combustible-de-l%E2%80%99unit%C3%A9-4-%C3%A0-fukushima
Sur Actu-Environnement : http://www.actu-environnement.com/ae/news/retrait-novembre-2013-combustible-fukushima-17225.php4
et sur Rue89 : http://www.rue89.com/2013/07/03/crime-detat-a-fukushima-lunique-solution-est-fuite-243864
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