Chroniques du Yéti | 20 décembre 2013
Bilan 2013 (3/4) : François s'en va-t-en guerre
Qui aurait cru, mais qui aurait cru, avant la présidentielle de 2012, que le très bonasse “capitaine de pédalo” Hollande deviendrait en 2013 un si fougueux et impétueux foudre de guerre ?
Tellement fougueux qu’il s’embarqua dans des aventures improbables sans qu’aucune des nations alliées ne fut en mesure de le suivre. Au point que notre Tartarin de Tulle en fut contraint de demander, tant un mandat tardif de l’ONU, qu’un soutien financier pressant des autres pays européens.
Tellement fougueux qu’il s’embarqua dans des aventures improbables sans qu’aucune des nations alliées ne fut en mesure de le suivre. Au point que notre Tartarin de Tulle en fut contraint de demander, tant un mandat tardif de l’ONU, qu’un soutien financier pressant des autres pays européens.
De quelques déconvenues
Tellement impétueux, poussé au cul par un ministre Fabius hystérisé, qu’il en subit quelques déconvenues mémorables. En Syrie, par exemple, où il fut proprement ridiculisé par l’ingrat Obama et le perfide Poutine.
Foin de tout cela pour notre le preux François. Ne pouvait-il se targuer d’une victoire éclair au Mali, d’applaudissements nourris à son arrivée en Centrafrique ?
Seulement voilà, gagner une bataille (surtout devant des adversaires par nature aussi fuyants que des “terroristes”) est une chose. Remporter la guerre en est une autre, inscrite dans la durée. On voit bien, par ce qui se passe à Kidal (Mali) ou à Bangui (Centrafrique) que les choses ne sont pas aussi simples qu’il paraît aux simples d’esprit.
Foin de tout cela pour notre le preux François. Ne pouvait-il se targuer d’une victoire éclair au Mali, d’applaudissements nourris à son arrivée en Centrafrique ?
Seulement voilà, gagner une bataille (surtout devant des adversaires par nature aussi fuyants que des “terroristes”) est une chose. Remporter la guerre en est une autre, inscrite dans la durée. On voit bien, par ce qui se passe à Kidal (Mali) ou à Bangui (Centrafrique) que les choses ne sont pas aussi simples qu’il paraît aux simples d’esprit.
L’honneur, etc.
Mais qu’importe au boutefeu ces objections de conscience défaitistes, ses jérémiades de pacifiste, n’en allait-il pas de l’honneur de la France
d’aller bouter tel dictateur infâme, de voler au secours des peuples meurtris des femmes
outragées, des enfants martyrisés ?
Vous en connaissez beaucoup,
vous, des va-t-en guerre qui ne se prévalent de raisons hautement
humanistes et morales pour faire donner leur soldatesque ?
N’y avait-il pas quelques autres menues raisons cachées
? Quelques réserves d’uranium, de gaz, quelques mines d’or et de
diamant à sauver ? Quelques positions stratégiques à préserver ? Bien
sûr que non, vous n’y pensez pas !
On aurait aussi pu souhaiter
que notre chevalier blanc commence d’abord par cesser de fricoter
ouvertement avec quelques despotes aux mains pas vraiment
reluisantes.
Hollande le “néocons”
Plus grave encore, feu-notre ennemi de la finance se fait aujourd’hui traiter de “néocons”.
Du nom de ces néoconservateurs américains qui depuis les années
soixante se sont faits les nouveaux croisés des valeurs de l’Occident et
de leur tête-de-pont israélienne, prêts à imposer partout la
“démocratie”, non seulement via les urnes, mais à l’occasion par les
armes.
« Vous vous demandez ce que nous allons faire des terroristes si on les retrouvait ? Les détruire » (François Hollande, 15 janvier 2013).« Punir », « détruire »… Avouez qu’on s’approche dangereusement des voies déjantées tracées par le “Dr Folamour” cher à Stanley Kubrick.
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