Les travaux de construction d’un barrage dans la zone humide du Testet
ont cessé il y a maintenant un an et demi. Les dégâts écologiques commis
sont importants. Les associations réclament la restauration
environnementale du site. Une mobilisation en faveur de la renaissance
de la zone humide est attendue mardi 31 mai à Albi.
Les vidéos insoutenables diffusées
par l’association L214 ont ravivé l’indignation face à la souffrance
faite aux animaux. Un ex-inspecteur des services vétérinaires livre son
expérience dans les abattoirs, qui l’a conduit à abandonner ce métier.
Des abattoirs où on ne laisse même pas à l’animal le temps de mourir
avant de le découper, où on lui inflige d’ultimes blessures pour
soi-disant l’anesthésier, où les procédés sont pensés pour protéger le
«produit» mais jamais pour éviter la souffrance… Martial Albar, 43 ans, a
travaillé plus de douze ans dans cet univers. Aujourd’hui consultant en
sécurité alimentaire, il raconte la routinière mise à mort des animaux.
Par Philippe Torreton, Vendredi 27 Mai 2016, L'Humanité
Les mots qui fachent par Philippe Torreton. "Ce qui est moderne, donc, c’est d’accepter, de plier les genoux, les gaules et l’échine."
Occuper une usine, bloquer un terminal pétrolier, contester et s’opposer à une loi, tout cela est archaïque, c’est le passé. Il est assez sidérant de voir cette rhétorique resurgir à chaque conflit social, dénigrer l’opposition, lui donner un relent de préhistoire en s’adjugeant le bénéfice de la modernité et du progrès, peaux de bête contre costumes de responsables politiques en marche, la cire des parquets contre la fumée des pneus en flamme.
Ce qui est moderne, donc, c’est d’accepter, de plier les genoux, les gaules et l’échine. Résister est devenu archaïque, espérer qu’une lutte fera reculer une loi dont les quelques petites avancées cachent mal les énormes cadeaux qu’elle fait au patronat libéral, c’est archaïque. Le patronat, lui, n’est pas archaïque, ses augmentations de salaires sans un gramme de décence et de morale, c’est moderne, ce chantage à l’emploi, c’est moderne, les délocalisations, c’est moderne, l’absence de parité hommes-femmes aux conseils d’administration, c’est moderne, le travail au noir dans le bâtiment, c’est moderne, cette volonté quasi pavlovienne de vouloir baisser les salaires, augmenter les cadences, la pro-ductivité horaire, la précarisation du travailleur, la surveillance et la traçabilité des faits et gestes des salariés au sein de l’entreprise, c’est moderne, la fragilisation de la femme devenue mère, c’est moderne, la discrimination à l’emploi, c’est moderne, les 110 milliards d’aides que perçoivent chaque année les entreprises en France sont également une belle preuve de modernité, chercher par tous les moyens possibles à échapper à l’impôt, c’est moderne, opposer la fonction publique au secteur privé, c’est moderne, fustiger le systèmede l’intermittence, c’est moderne.
Bien sûr, pardonnez-nous, mais on ne changera pas, on ne lâche rien, c’est ça qui est pénible avec les archaïques, ils cultivent un idéal et ils pourraient donner leur vie pour ça. C’est fou, non ?
29 mai 2016 – A quoi pense(nt) l’OTAN, ou les USA si l’on veut, avec cette agitation militarisée sur les frontières de la Russie, en plus de la mise en place de bases faisant partie du réseau BMDE, l’une en Roumanie d’ores et déjà en activité, l’autre en Pologne, en construction ? A rien, en un sens, nous voulons dire : à rien qui ressemblât à l’aspect politique, avec ses conséquences militaires possibles, de ces mesures.
Philippe Noguès, député du Morbihan et premier frondeur a avoir quitté le Parti socialiste, s'interroge sur les origines de la loi Travail. Par le biais des GOPE (documents sur les Grandes Orientations de Politique Economique), la Commission européenne incite ses pays membres à s'aligner sur sa doxa. Selon le parlementaire breton, la loi El Khomri n'en est qu'un nouvel exemple. Ce qui pose deux questions : l'Europe est-elle condamnée à être le cheval de Troie de l'ultra-libéralisme et que reste-t-il de la souveraineté populaire ?
Depuis l'invention de la grève générale en 1842, le blocage des approvisionnements énergétiques s'est maintes fois révélé une force des faibles, une arme du mouvement social et une fête émancipatrice...
Même cause : les directives européenne de précarisation, de flexibilisation et de casse du droit du travail de l’Union Européenne. Il s’agit comme en France de mettre en place une soit disant « réforme structurelle » pour faire baisser les salaires. Faire travailler plus les salariés pour moins les payer et ainsi remplir les poches de l’oligarchie capitaliste.
Loi El Khomri, loi Kris Peeters ces deux loi répondent aux directives de « flexibilisation du marché du travail » édictées par la Commission Européenne et réclamées par le grand patronat. Illustrant le caractère de classe de l’Union Européenne (...)
Depuis ses origines, le processus bolivarien a été identifié par Washington comme une tumeur dont il fallait rapidement débarrasser l’hémisphère. Pour ce faire, tous les moyens possibles ont été utilisés, sans résultat : ni le coup d’état, ni la grève du pétrole, ni le harcèlement diplomatique, politique et médiatique n’ont eu les effets escomptés.
Sur le terrain électoral, Chavez l’a largement emporté, résistant de pied ferme face aux coups portés à son égard et avec l’appui enthousiaste de son peuple.
La Maison Blanche a amplifié ses agressions une fois que le lent mais implacable et progressif assassinat de Chavez a été déclenché. Après sa mort, l’offensive est devenue encore plus brutale.
Sans aucune retenue, des bandes mercenaires uribistes [1] ont pénétré tout le pays pour y semer violence et mort, tout comme le font aujourd’hui les « mareros » qui sévissent chaque jour au Salvador (...)
Ce matin, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement était affecté à la dure tâche de rassurer les Français sur le fait que le gouvernement contrôle la « situation ». Tout va bien, mieux, même, comme dirait François Hollande. Pénurie ? Quelle pénurie ? Non, non, au pire il y a une « prise en otage » par des gens irresponsables qui veulent casser l’amorce de reprise de la croissance. Sur France-Info, donc, Stéphane Le Foll, qui parle comme son patron François Hollande ...
Signer des pétitions en ligne c'est soutenir des causes, mais aussi des entreprises. Les mobilisations en ligne sont un véritable marché pour les plateformes qui les hébergent.
Lire l'article ou écouter l'émission sur France-Culture ...
François CUSSET : « Aucun progrès social n’a été obtenu par la discussion »
Lorsque la capacité collective d’agir a été réduite à néant, cela produit un sentiment d’impuissance collective qui finit logiquement par exploser. Pour l’historien François CUSSET, nous sortons de 30 ans de refoulement et d’amnésie, aujourd’hui « LE VERROU PEUT SAUTER. »
Le 4 avril dernier, Patrick Strzoda, préfet d’Ille-et-Vilaine s’honorait d’avoir fait envoyé 749 grenades (lacrymogènes ou de désencerclement) sur les fauteurs de trouble de Rennes, tandis qu’à Nantes on en était déjà à 1710 à la même époque. Plus d’un mois plus tard, en extrapolant à l’échelle de la France entière, on n’ose à peine imaginer l’ampleur d’une telle surenchère répressive. Plus d’une dizaine de milliers de grenades, sans doute — ces projectiles lancés en cloche ou au ras du sol étant censés avoir un effet de souffle ou d’aspyxie dissuasif. Pourtant, comme tant de vidéos le montrent, ces tirs aux pigeons récalcitrants (avec ou sans sommation) sont très souvent tendus ou à revers, ce qui n’aide pas à la dispersion des individus, mais à la démultiplication des cas de brûlures au contact des galets gazeux ou à l’intrusion d’éclats de grenade dans les chairs, même au ..
Atteint d'une pathologie du sang, Dominique Marchal est le premier agriculteur dont le cancer a été reconnu maladie professionnelle par la Sécu. Sa demande d'indemnisation a été rejetée par la cour d'appel de Metz afp
Touchés de plein fouet, les agriculteurs atteints de paraplégies, cancers... participent peu à peu à lever le tabou des pesticides en tentant de faire reconnaître leur pathologie en maladie professionnelle. L'association Phyto-Victimes les accompagne sur ce chemin semé d'embûches face à l'agrochimie.
Gay Pride israélienne : ’LGBT Pour la Palestine’ refuse le « pinkwashing de l’occupant
20 mai 2016 Communiqué de presse à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie où LGBT France réaffirme son refus de redorer l’image de l’Etat d’Israël et ne participera pas à la « Gay Pride » de Tel Aviv-Jaffa.
COMMUNIQUÉ
« En cette XIIème Journée mondiale de lutte contre les LGBT-phobies (lesbophobies, gaiphobies, biphobies & transphobies), le collectif Q4P-F (Queers for Palestine – France | LGBT pour la Palestine – France) rappelle son refus du « pinkwashing » de l’État contemporain d’Israël et annonce sa prochaine assemblée générale constitutive. Il convient de rappeler que le pinkwashing est un ensemble de discours et de politiques de l’État contemporain d’Israël à destination des opinions publiques occidentales. Son objectif est de redorer l’image de cet État (abusivement présenté comme une « oasis LGBT-friendly au milieu d’un désert LGBT-phobe »). Son effet est d’occulter la double peine des Palestinien/ne/s LGBT (lesbiennes, gais, bi & trans), qui subissent la colonisation mais aussi le chantage au « outing » de l’armée israélienne. Ainsi, des associations LGBT israéliennes ont dénoncé la décision du gouvernement israélien d’allouer 2,9 millions de dollars à la promotion, auprès des populations LGBT occidentales, de la « Gay Pride » de Tel Aviv-Jaffa (pourvoyeuse, par son impact touristique, de devises et d’image de marque), alors que ce gouvernement accorde moins de 400.000 dollars par an aux luttes contre les LGBT-phobies. »
Pour Q4P-F, Laurent BAUDOIN et David Sar AUERBACH CHIFFRIN CAPJPO-EuroPalestine
L’appropriation du site Internet et des comptes Twitter et Facebook de la Nuit debout par quelques activistes est contestée par une partie des nuitdeboutistes. Sous le différend, une profonde différence d’appréciation sur la nature du mouvement.
La Nuit debout a t-il été récupéré par des professionnels apolitiques du militantisme 2.0 ? C’est l’accusation qu’a portée sur la place de la République une partie du mouvement lors de l’Assemblée générale de ce samedi.
Un documentaire palestinien a été
projeté au Marché du Film du Festival de Cannes comme prévu ce lundi, en
dépit d’une intense campagne des groupes de pression pro-israéliens
pour que cette project…
Le 18 mai, à la veille d’une nouvelle journée de manifestations contre la loi travail, la Commission européenne publiait ses recommandations aux pays de l’Union européenne en matière d’économie. C’est ce qu’on appelle le “semestre européen”, un dispositif chargé depuis 2011 de surveiller les politiques économiques et budgétaires dans l’UE. Dans les faits, ces recommandations régulières de la Commission aux gouvernements des pays membres ont pour rôle de leur forcer la mai ...
« Il est primordial que nous soyions ceux qui restaurions la confiance perdue des lecteurs. »
Aujourd’hui, je ne suis plus la correspondante au Caire du journal Le Soir. Hier, suite à la disparition de l’avion Egyptair entre Paris et Le Caire, on m’a demandé de ne pas proposer d’article « factuel », mais d’insister sur la « tristesse des familles » et de parler (remettre en cause) la sécurité de la compagnie aérienne égyptienne. J’ai refusé en expliquant n’avoir eu aucun accès aux familles (elles ont refusé de parler aux médias), puis que, la cause de l’accident n’étant pas connue (nous n’avons même pas d’indices), je ne pouvais accuser ni suggérer la responsabilité d’Egyptair. Aujourd’hui, on me « remercie ». Je ne suis pas « opérationnelle ». Soit.
Dans ce temps où les gens accusent les journalistes..
Ils sont 125 000 et vivent depuis 40 ans dans des camps de réfugiés. La mort du Sahraoui Brahim Saika ravive une lutte oubliée.
Au fond du puits de notre oubli. C’est là que sont les Sahraouis. Je viens de lire que le 15 avril le syndicaliste sahraoui Brahim Saika, 32 ans, est mort dans un hôpital à Agadir (Maroc). Brahim avait été arrêté le 1er avril en sortant de son domicile pour participer à une manifestation pacifique. « Il a été emmené au poste de police de Guelmim, où il a été torturé pendant des heures », rapporte la délégation sahraouie en Espagne. (...)
Le « maintien de l’ordre à la française »
connaît une nouvelle phase dans son évolution depuis 1995 avec la
généralisation de l’usage des lanceurs de balle de défense et la
multiplication des mutilations. Rarement condamnés, les policiers
responsables des tirs évoluent dans une relative impunité, allant de
pair avec la dureté de la répression des mouvements contestataires.
Pierre Douillard-Lefèvre a été mutilé par un tir de lanceur de balle de
défense (LBD) en 2007 quand il était lycéen. Aujourd’hui étudiant (...)
Exposé vulgarisé. Comprendre simplement les institutions de l'Union
européenne, quelle place la France y tient et quelles en sont les
conséquences.
1) Précision :
- La commission propose les
lois au parlement européen et au conseil de l'UE (article 251 et 289 du
TFUE). Le Parlement et le Conseil de l’Union peuvent demander à la
Commission qu’elle légifère dans un domaine. Mais la commission, qui a
le monopole du droit d'initiative, peut ignorer cette demande.
-
Aucun référendum n'a de valeur "intrinsèque" vis-à-vis de l'UE car SEULE
la commission a le droit de légiférer et d'exécuter...
- Le parlement de l'UE est exclu de tout avis sur la fiscalité et les recettes de l'UE (article 311 du TFUE)
-
Pour que le parlement censure ou démette la Commission, il faut la
majorité des membres du parlement et les 2/3 des suffrages exprimés
(Articles 17-8 et 234 du TFUE)
- L’article 293 du TFUE stipule
que le Conseil de l’Union « ne peut prendre un acte constituant,
amendement de la proposition que statuant à l’UNANIMITE». Le Conseil de
l’Union ne peut donc s'opposer à la Commission qu’à l’unanimité!
-
Les traités européens ne peuvent être modifiés (sauf cas mineurs) qu'à
l’unanimité (article 48 du TUE). Comme aucun Etat n'a les mêmes intérêts
(ex: fiscalité du Luxembourg, monnaie pour l'Allemagne, différences
entre pays de l'est et de l'ouest, du nord et du sud...)... les traités
ne peuvent être modifiés.
Message d'un contributeur :
-
Raw Dog nous a fait remarquer qu’il serait plus juste de parler de
« Cotisations » plutôt que de « charges sociales ». Entendons-le donc
ainsi durant la video.
La discussion fait avancer le débat. Merci à lui.
2) C'est encore mieux quand c'est source :
- Articles du Traité sur l’Union Européenne (TUE) et du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE) : http://eur-lex.europa.eu/legal-conten...
- Recommandation du Conseil en date du 14 juillet 2015 (tout un symbole pour les français en matière de liberté , lol !!!) : http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/cs...
Paris, le 17 mai 2016 — Face à un mur, il faut savoir faire autre chose que se taper la tête contre. Après des années de violence légale, de défaites et de recul des libertés fondamentales, face à une représentation politique dont la seule logique est sécuritaire, La Quadrature du Net refuse de perdre davantage de temps à tenter d'influencer rationnellement ceux qui ne veulent rien entendre et choisit de réorienter ses actions.
Loi après loi, mesures antiterroristes après état d'urgence et surveillance accrue, l'espace politique institutionnel s'est pétrifié dans la seule quête de son maintien, au point qu'il semble illusoire dans les mois qui viennent de parvenir à y faire entendre la voix de l'intérêt commun, des droits humains, de la justice sociale ou tout simplement de la sagesse. Sauf surprise provenant des mouvements de société, la campagne présidentielle ne nous promet que le spectacle déprimant des variantes de ces impasses. Même sur des sujets qui ne sont pas ceux sur lesquels La Quadrature du Net s'est constituée, l'actualité parlementaire et politique en fournit une parfaite illustration.
Avec Dominique Noguères Avocate et
membre du comité central de la Ligue des droits de l'homme, Alexandre
Langlois Secrétaire général de la CGT police et Antoine Guerreiro
Secrétaire à l'organisation de l'UEC. L'arrêt de mort du code de
déontologie ...
Empêtrés dans le bourbier yéménite dont
ils ne voient pas le bout du tunnel (chose que nous avions annoncée il y
a bien longtemps), paniqués par le retour de l'Iran, giflés en Syrie où
leurs plans se sont effondrés, les Saoudiens ont dégainé leur ...
Les « flics à moto » prennent de plus en plus de place dans nos manifestations. Ce petit appel est une invitation à réfléchir quant aux moyens de les tenir à distance ainsi qu’une proposition : des œufs, pourris ou de peinture, à leur balancer dans le casque, la visière ou le bec.
Une omelette pour les vautours
Les « flics à moto » prennent de plus en plus de place dans nos manifestations. Deux par deux, en civil, casqués et équipés, ils sont de la section d’intervention CSI-31 (Compagnie de sécurisation et d’intervention de Haute Garonne). Ils sont apparus à Toulouse en 2009 pour renforcer le maintien de l’ordre en milieu urbain. Bref, avec la bac, ils représentent l’élite anti-émeute de toute la faune policière.
On a cru au début du mouvement contre la loi travail que leur rôle était uniquement de suivre les manifestations avec une grande mobilité, de renseigner les pelotons de BAC à pieds ainsi que d’identifier les manifestants à arrêter.
Mais depuis quelques semaines ...
C’est un conte de la folie policière ordinaire... Un jour, des policiers armés jusqu’aux dents débarquent dans un lieu alternatif, tranquille... Pourquoi ?
Un soir du mois d’avril, un soir où comme on le sait il ne faut pas se découvrir d’un fil, un soir donc... Mercredi 27 avril, 20h précise. Montreuil-sous-Bois, Seine-Saint-Denis.
Au 39 rue de la Solidarité, des agents d’institutions publiques représentant : la Douane, l’URSSAF, l’Hygiène et la Santé publique, le fisc et la Préfecture de Bobigny, sont envoyés en mission, encadrés de policiers municipaux, de la police nationale et de la police de l’immigration. Dix voitures banalisées ou pas, à quoi s’ajoute un fourgon. Point à ne pas négliger, certains policiers détiennent des bombes lacrymogènes, des flash-ball et d’autres des mitraillettes...
En tout, vingt à vingt-cinq personnes réparties dans la cantine et dans les voitures.
Qui peut bien être aussi dangereux au 39 rue de la Solidarité ? Qui pourrait exiger autant d’institutions en même temps ? Pourquoi vingt-cinq personnes se retrouvent-elles là ? Des armes contre qui ? Eh bien, au 39 rue de la Solidarité, se trouve une cantine participative ...
(...) Il s’agit tout de même de 43 282 m3 de déchets avec de l’uranium, du césium…
Lors de l’exploitation de la mine, fermée en 1960, une route appelée la Northern Transportation Road avait été construite de façon à acheminer le minerais jusqu’à Fort McMurray, lequel était ensuite envoyé par train jusqu’à Port Hope, en Ontario.
La LLRWMO (Low Level Radioactive Waste Management Office) avait recensé plusieurs sites radioactifs, tout autour de Fort McMurray et a entrepris, dès 1992 de déposer tous ces déchets radioactifs sur un seul site, sous une couche d’argile compactée, recouvert de terre, et planté en herbe, équipée d’une « couverture artificielle », dont on ne connait pas la nature. C’est ainsi que jusqu’en 2003, 43 282 m3 de déchets ont été stockés. On sait que l’incendie n’a pas épargné cette zone, mais on ne sait pas encore si la chaleur dégagée par le monstrueux incendie a pu disperser dans l’atmosphère des particules radioactives… la couche d’argile était-elle suffisamment épaisse pour évacuer tout risque … quel était le niveau de chaleur ? (...)
Extrait de "Cette discrète industrie nucléaire, à Fort McMurray et ailleurs dans le monde…", article à lire surRésistance Inventerre ...
LA FRANCE ENTIERE DOIT LE SAVOIR
Stop aux « sénaTUEURS d’abeilles » ! 170 288 protecteurs d'abeilles demandent l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes "tueurs d'abeilles" !
Suite: Cyberaction initiée par Agir pour l'environnement ..
Le 18 et 19 mai prochain, les États membres de l’UE sont appelés à statuer sur le renouvellement de l’autorisation de la commercialisation du glyphosate pour les dix prochaines années. Ironie du sort, un test urinaire réalisé sur les députés qui voteront cette règlementation révèle qu’ils transportent en eux, comme la plupart des citoyens européens, des traces significatives de glyphosate, en quantité particulièrement élevée…
Le glyphosate n’a pas fini de faire couler l’encre ni de couler dans nos veines. Soupçonné depuis plusieurs années d’être cancérogène, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), organe de l’OMS, avait placé le principe actif (présent notamment dans le fameux herbicide RoundUp) en mars 2015 dans la catégorie des cancérogènes probables. Suite à cette annonce choc, de grands discours furent prononcés par certaines figures politiques sans qu’aucune décision contraignante ne soit réellement prise. Le glyphosate est donc resté le premier herbicide chimique à être utilisé dans les campagnes européennes sans que personne ne s’en indigne davantage, croissance oblige.
Coup de théâtre en novembre 2015 quand l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) va s’opposer de front à l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) en déclarant le glyphosate « non cancérigène » sur base d’une lecture des données relativement controversée. Selon ses détracteurs, la méthodologie utilisée par l’EFSA (soupçonnée d’entretenir des conflits d’intérêts avec des industriels comme Monsanto) serait déconnectée du monde réel. L’institution a en effet décidé d’analyser le glyphosate au niveau moléculaire là où l’OMS réalise des tests en présence des adjuvants nécessaires pour constituer l’herbicide.
Depuis, le débat s’est tassé dans les médias alors qu’une date fatidique approche. Les eurodéputés s’apprêtent en effet à voter favorablement ou non sur une nouvelle autorisation de commercialisation de dix années de la fameuse molécule controversée. Une décision qui impactera inévitablement la vie de millions de personnes. En effet, uniquement en France, 200.000 agriculteurs et 3 millions de jardiniers l’utilisent chaque année. En 2013, les Amis de la Terre ont démontré la présence de glyphosate dans l’organisme de 44% des personnes testées. Une situation qui semble aller en s’aggravant. En mars dernier, une étude allemande, réalisée par la Fondation Heinrich Böll, révélait des traces de glyphosate dans 99,6 % de l’urine des Allemands. Chez 75 % de ces personnes, le taux de glyphosate présent était bien trop élevé, jusqu’à cinq fois le maximum légal accepté dans l’eau.
Plusieurs personnes participant au mouvement social contre la Loi travail se sont vues notifier par les forces de l’ordre des interdictions individuelles de paraître dans les prochaines manifestations (ou de certains arrondissements). Ces décisions "individuelles", concernent déjà plusieurs personnes et vont sûrement continuer à être distribuées dans les jours prochains. Elles sont basées sur l’article 5 de la loi sur l’Etat d’urgence.
Ces décisions administratives sont facilitées dans le cadre de l’État d’urgence. Attention, ces mesures fonctionnent comme les assignations à résidence et autres cochonneries : la décision est prise unilatéralement par la préfecture sans procès contradictoire ni preuves.
The coup has been consummated. Brazil now joins Honduras and Paraguay in the list of countries that Imperialism used as a giant laboratory to test, with undoubtable success, their technique to destitute neo-developmentalist governments. This recipe is labeled as “moderate” by some analysts that are not experiencing its results in their own flesh, and for those who compare it with the inhuman dictatorships that these countries suffered a few decades ago. In fact, they are brutal, like capitalism is in essence. In Argentina, for example, in just a few months, 120,000 workers were laid off, as inflation increased dramatically, crushing hopes for a better future. This onslaught in Latin America has to be analyzed in a broader context: it’s part of the same strategy that the heads of Washington DC implemented in the Middle East, destroying one country after the other, until they found out they could attain the same results with more ease in Latin America.
Le recours au 49-3 est un déni de démocratie, et le symptôme délétère de l’isolement d’un gouvernement qui s’entête à défendre une loi régressive contre le pays et la majorité des députés.
C’est la raison pour laquelle, avec 55 autres députés socialistes, front de gauche et écologistes, nous avons construit une motion de censure progressiste, qui exprimait ce que nous souhaitions : le respect de la démocratie et des engagements de 2012, la fidélité aux valeurs humanistes de solidarité, d’inclusion, de tolérance qui ont toujours fondé la gauche.
Cette motion, même s’il a manqué deux voix pour pouvoir la déposer, est la première pierre d’un mouvement progressiste social-écologiste en rupture avec un gouvernement qui semble fasciné par le discours libéral.
Je n’ai pas pour autant voté la motion Les Républicains: le texte de cette motion exprime la volonté de déréguler plus encore le marché du travail et de réduire les dépenses publiques. Cette orientation est néfaste pour notre pays et je ne choisis jamais la politique du pire.
Mon objectif est de protéger notre modèle social qui nous permet de vivre bien ensemble, contre les coups de butoir de ce gouvernement, mais aussi contre le programme libéral de la droite. Je ne peux voter un texte en totale contradiction avec les valeurs écologistes et humanistes que j’ai toujours portées dans mon engagement politique.
Mais je reste plus que jamais mobilisée pour obtenir le retrait de la loi El Khomri. En initiant un projet de motion de censure écologiste et de gauche, nous avons posé collectivement les bases d’une véritable refondation de la gauche et des écologistes, porteuse d’espoir. Une alternative progressiste crédible est en marche. A nous de poursuivre cet élan : nous étions 56 aujourd’hui, combien demain ?
C’est pourquoi je m’engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour réunir les signatures nécessaires pour déposer une nouvelle motion de censure écologiste et de gauche, en seconde lecture de la loi travail, à l’Assemblée nationale.
Bien que le FESPACO mette en lice des productions cinématographiques de tout le continent, la part du cinéma africain francophone y est prépondérante. La part des productions ayant trait aux liens avec la France y est également très significative. Enfin, c’est le lieu où s’expriment les talents des cinéastes africains, ayant parfois la nationalité française, qui portent un regard sur le monde qui est une richesse de sensibilités nouvelles et qui devrait nous amener à réfléchir collectivement sur nos sociétés occidentales et nos liens avec l’Afrique.
Toutes ces raisons doivent nous inciter à nous intéresser à cet événement culturel africain de premier plan.
"Ce dispositif de maintien de l’ordre est surtout connu sous le terme anglais de kettle (« bouilloire ») ou kettling, la technique étant particulièrement prisée par la police de Sa Majesté."
Libération, 3 mai 2016 - Malgré les discours plaintifs des syndicats policiers concernant les ordres peu clairs, voire contradictoires, qu’ils recevraient, on peut noter depuis le début du mouvement contre la loi travail, en tout cas à Paris, une volonté de roder un dispositif de maintien de l’ordre relativement nouveau à cette échelle en France : le kettling (ou la « nasse »). A plusieurs reprises, lors des manifestations, les unités de maintien de l’ordre (CRS ou Gendarmes mobiles) ont essayé d’encercler les manifestants. L’idée est ici d’isoler...
Disclaimer : le travail, c’est nul. La survie, aussi. Les minima sociaux (qui sont nos droits et pas des aumônes) c’est déjà la cata et ça va devenir pire dans pas longtemps.
Il y a quelques semaines a été remis au Premier Ministre un rapport sur la refondation des minima sociaux. Chez nous au Seum, quand on entend “simplification”, “harmonisation”, “refondation”, tous nos voyants se mettent au rouge. On sait très bien que derrière ces termes se cachent trop souvent des mesures qui vont défavoriser davantage les allocataires, déjà pas dans des situations franchement enviables.
On vous propose donc deux textes : celui-ci pour comprendre ce que sont les minima sociaux aujourd’hui et pourquoi ça pue. Et un autre, qui viendra, sur comment ça va surement s’empirer, avec les trois scénarios de “refondation”, proposés il y a peu à Manuel Valls par le député PS Sirugue.
Souffrant, Michel Rocard s’était fait excuser. Malgré tout, s’est tenu – samedi dernier à la Sorbonne – le premier colloque du Centre International de géopolitique et de prospective analytique (CIGPA), consacré à un bilan des « printemps arabes » et aux évolutions de la menace terroriste : une vraie réussite tranchant avec le blabla habituel... Fondé par Mezri Haddad, ancien ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO avec un groupe d’universitaires et de chercheurs, ce nouveau centre de recherche dispose déjà d’une quinzaine de bureaux de liaison dans les capitales arabes, africaines, européennes et latino-américaines.
L’ancien premier ministre algérien Sid-Ahmed Ghozali a rappelé la préhistoire de l’organisation « État islamique », soulignant que les égorgeurs des GIA (Groupes islamiques armés) avaient, à l’époque déjà autoproclamé un califat en Algérie. Entre 1988 et 1998, cette terrible guerre civile causa ...
Gardien de la paix au renseignement territorial, secrétaire général de la CGT police, Alexandre Langlois dénonce une volonté délibérée de « dégoûter les manifestants ». Il raconte les coulisses des violences.
TEMOIGNAGE – Aline*, jeune infirmière présente à la Nuit Debout, a vu de près les nombreux blessés de la manifestation du jeudi 28 avril. Une trentaine de personnes étaient mobilisées pour soigner les blessés cet après-midi-là. Elle qui a travaillé dans les urgences d’un hôpital et en réanimation décrit des scènes de panique et des blessés totalement désemparés, et donne des conseils en cas de blessure sur une manifestation.
« J’étais une heure avant le début de la manifestation à Denfert-Rochereau. On se rejoignait avec quelques collègues aussi ‘Street Medics’. On est des militants et on se promène dans la manif avec des trousses avec les premiers soins. Là je m’exprime en mon nom propre et ce que je dis n’engage que moi. La manif commence et, déjà dès le début, tu sens que ça ne va pas aller, parce qu’on était encadrés sur les côtés par des cordons de CRS ... "