16 juillet 2011

Fukushima : vertige de l’irradiation des populations japonaises !

Par L'éveil 2011


Ramenée à l’année, la radioactivité cumulée dans la ville de Fukushima est de 25.4 millisieverts. Pour rappel, un technicien du nucléaire français ne doit pas être exposé à plus de 20 millisieverts l’année.

 

par Denis Szalkowski
 

25 millisieverts dans la ville de Fukushima !

 

Un technicien du nucléaire français ne doit pas être exposé à plus de 20 millisieverts l’année. C’est d’ailleurs ce critère qui a été retenu par les autorités japonaises pour décider de l’évacuation des zones contaminées. Les derniers relevés de la CRIIRAD nous montrent que ce taux est très largement dépassé dans la ville de Fuksuhima.

Du 24 mai au 3 juin, la CRIIRAD a effectué des mesures de la radioactivité à Fukushima qui se situe à 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Au niveau de la pelouse, à 1 mètre du sol, la radioactivité est de 2.9 μSv/h. Ramenée à l’année, la radioactivité cumulée dans la ville de Fukushima est de 25.4 millisieverts. Autrement dit, les populations japonaises sont exposées à des radiations supérieures à la dose maximale à laquelle peut être exposé un salarié du nucléaire français !!! Tous les points rouges figurant sur la carte ci-dessous sont les zones où les populations japonaises devraient être aujourd’hui évacuées de toute urgence !

La ville de Fukushima devrait être évacuée dans les plus brefs délais, d’autant que la fusion des cœurs des réacteur contribue, chaque jour, à relâcher dans l’atmosphère des quantités toujours plus grandes de radionucléides tels que le Césium 137 et le Césium 131 dont les durées de vie respectives sont de 30 ans pour le 1er et de 2 ans pour le second.

 

Contamination radioactive des sols japonais au 14/07/2011

 

SOURCE

 

« La catastrophe de Fukushima-Daiichi dépasse très largement le fait d’être pour ou contre le nucléaire. Nous sommes devant un désastre sanitaire sans précédent et ce sont des milliers de Japonais qui sont désormais menacés par les contaminations radioactives. »

 

AGORAVOX

 

 Une carte qui en dit long…On est loin de la petite zone circulaire d’exclusion, et cela ne peu que continuer à s’étendre. C’est d’ici 1 an que nous allons pouvoir constater l’étendu réel des dégâts sur la santé des Japonnais, et peu aussi du reste de la planète. 

 

 

Webinfos

1 Comment:

Anonyme said...

Bonjour,

"...le Césium 137 et le Césium 131 dont les durées de vie respectives sont de 30 ans pour le 1er et de 2 ans pour le second."
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Fausse interprétation de la notion de demi-vie (aussi nommée un peu improprement période, parce que ça va plus vite à dire).

Comme tout corps radioactif, donc instable, le césium137 se transforme régulièrement au cours du temps, mais de façon aléatoire (régularité statistique). Il devient d'abord progressivent du baryum137, qui lui se transforme très vite en baryum stable (non radioactif).

Pour pouvoir estimer les vitesses, toujours constantes pour le corps considéré, de transformation, on a jugé pertinent de calculer en combien de temps ce corps était réduit de moitié (donc aussi la radioactivité qu'il émet), puis encore de moitié, puis encore de moitié etc. (inverse de la notion de "temps de doublement", pour une déflagration par exemple).
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En un peu plus de 30 ans, la moitié du césium137 est devenue, progressivement et régulièrement du baryum stable (en passant par un épisode de quelques dizaines de minutes de baryum137).
En un peu plus de 30 ans , la radioactivité de ce cesium137 a donc été divisée par 2, par disparition de la moitié du corps lui même.
Il faudra donc encore 30 ans pour qu'il n'en reste plus que la moitié (radioactivité divisée à nouveau par deux).
90 ans après sa création (dans un réacteur nucléaire), il reste encore 1/8ème du césium et 120 ans après, 1/16ème.
On comprend bien que s'il y avait, au départ, de grosses quantités (une grosse activité) de césium,il faudra au moins 10 périodes (300 ans), pour que l'activité du césium soit considérée comme négligeable.
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Histoire de l'escargot :

Un escargot est à 10 m d'un mur.
Il parcourt chaque jour la moité de la distance qui lui reste à faire pour l'atteindre.
Dans combien de temps touchera-t-il le mur ?

REPONSE : jamais, puisque cette façon de compter - division par deux - ne concerne pas la distance parcourue.
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CONCLUSION (enfin !) : Il ne faut pas confondre une façon commode de compter avec le processus (décroissance radioactive) lui-même.

Amicalement

Delphin

 

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