blog du Diplo mardi 12 juillet 2011, par Philippe Leymarie
« Il faut savoir terminer une guerre » : la phrase est du président Sarkozy, mais elle concerne l’Afghanistan où le chef de l’Etat français s’est rendu durant quelques heures, ce 12 juillet. Alors que ce même jour se tenait à l’Assemblée nationale et au Sénat le débat prévu par la constitution française sur la poursuite de l’intervention en Libye, et qu’approche la fête nationale du 14 juillet, on constate un infléchissement du discours gouvernemental sur ce conflit : Tripoli n’est plus près de tomber comme un fruit mur, en dépit des cent et quelques jours de bombardements des appareils de l’OTAN ; et la personne de Kadhafi – dont l’élimination, y compris physique, était considérée comme nécessaire sinon suffisante – ne ferait plus totalement obstacle à un règlement politique qui doit désormais être recherché.
Il avait été parmi les premiers à émettre de sérieuses réserves sur l’aventure franco-britannique en Libye : Patrick Haimzadeh, ancien lieutenant-colonel de l’armée de l’air française, ex-diplomate à l’ambassade de France à Tripoli dans les années 2001-2004, arabisant, auteur du livre récent Au cœur de la Libye de Kadhafi [1], pointait par exemple sur le site Mediapart, le 12 juin dernier, « les dix erreurs de l’OTAN en Libye » que nous résumons ci-dessous (en y ajoutant quelques extraits d’un entretien avec le même auteur publié par Jean-Dominique Merchet).
Il avait été parmi les premiers à émettre de sérieuses réserves sur l’aventure franco-britannique en Libye : Patrick Haimzadeh, ancien lieutenant-colonel de l’armée de l’air française, ex-diplomate à l’ambassade de France à Tripoli dans les années 2001-2004, arabisant, auteur du livre récent Au cœur de la Libye de Kadhafi [1], pointait par exemple sur le site Mediapart, le 12 juin dernier, « les dix erreurs de l’OTAN en Libye » que nous résumons ci-dessous (en y ajoutant quelques extraits d’un entretien avec le même auteur publié par Jean-Dominique Merchet).
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