Par Cathy Garcia, sur Délit de poésie | 8 janvier 2015
Je suis aussi le sans nom qui meurt chaque seconde, assassiné par notre avidité, je suis le sans papier refoulé, ceux qui gisent au fond de la Méditerranée, je suis l'enfance massacrée, l'adolescence prise au piège, la femme battue, l'affamé, l'assoiffé, le muselé, le prisonnier torturé, l'innocence exécutée, la pauvreté incarcérée, je suis le rein, les yeux, les organes subtilisés, l'étranger humilié, l'humanité trahie, exploitée, violée, l'animal martyrisé, l'arbre abattu, la fleur écrasée, le grain détruit, les terres volées, les eaux empoisonnées, je suis la douleur et la souffrance de toutes et tous, mais aussi l'indifférence, l'égoïsme, le mensonge, l'aveuglement, l'injustice, le préjugé....................
etc etc etc......................
mais encore :
Juridiquement, la présomption d’innocence est un principe fondamental qui fait reposer sur l’accusation (c’est-à-dire le procureur de la République) la charge de rapporter la preuve de la culpabilité d’un prévenu.
Le principe de la présomption d’innocence est garanti par de multiples textes : il apparaît notamment dans la Déclaration de droits de l’homme de 1789, dans la Convention européenne des droits de l’homme, et, depuis une loi de 2000, il est placé en tête du code de procédure pénale.
Voir en ligne, http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2015/01/08/je-suis-5528889.html
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