extrait de Actualités Japon | ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité de l'Ouest)
photo explosion du 12 mars: BN live
Vendredi 30 septembre, comme annoncé, le gouvernement a levé la recommandation de se tenir prêt à évacuer ou se confiner pour les habitants qui sont restés dans la zone de 20 à 30 km.
Restent donc les zones évacuées qui sont à une distance inférieure à 20 km et celles où le débit de dose dépasse les 20 millisieverts par an.
Cette décision pourrait laisser croire que tout risque est écarté à la centrale, ce qui est loin d'être le cas. Les fuites continuent, le risque d'explosion hydrogène est toujours là, comme l'a montré la découverte récente d'hydrogène dans un tuyau du réacteur n°1 et le système de refroidissement est fragile.
La NSC a cependant accepté la levée sous le prétexte que les populations pourront à nouveau fuir rapidement en cas de tremblement de terre ou de tsunami.
Mais il faudra décontaminer avant le retour des gens et ce n'est pas si facile : à l'école primaire d'Omika à Minami-Sôma, le sol de la cour a été enlevé et le débit de dose est passé de 0,3 à 0,08 microsievert par heure. Les routes d'accès ont aussi été nettoyées, mais il reste les arbres contaminés...
Se pose aussi le rétablissement des services publics quand on ne sait pas combien de personnes vont réellement rentrer. Il n'y a pas d'emploi non plus.
La station d'épuration de Hironomachi a été emportée par le tsunami. Elle a été remplacée par une installation temporaire qui ne suffira pas si les gens reviennent. La nouvelle station ne sera pas prête avant la fin 2012, voire 2013. La maire conseille au gens de ne pas revenir avant que la zone soit sûre.
Lundi 3 octobre, des habitants de Fukushima qui sont partis d'eux mêmes ont réclamé des compensation à la commission de recours des indemnités. Ils demandent à être traités comme ceux qui été forcés à partir.
Mardi 4 octobre, selon un bilan fait par la fédération des cliniques de Fukushima, le personnel médical a quitté la région en masse. 125 médecins, soit 12% des médecins travaillant dans de telles structures, ont démissionné. 407 infirmières sont aussi parties, soit 5% d'entre elles. Il s'agit là d'un bilan partiel effectué à la fin juillet. C'est à Minami-Sôma que le manque est plus criant : 46% des médecins des 4 cliniques sont partis. Pour les infirmières, c'est 16%. Les responsables ne veulent pas blâmer leurs collègues, mais n'arrivent pas à trouver des remplaçants.
A Koriyama, certaines crèches emmènent les enfants jouer dans des lieux moins contaminés pour qu'ils puissent sortir. Dans la cour de l'une d'entre elles, il y a 0,9 millisievert par heure, alors que sur l'aire de jeu, il y a 0,1 millisievert par heure. Le déplacement se fait en bus, ce qui a un coût.
La ville de Minami-Sôma a l'intention de rouvrir 5 écoles à partir du 17 octobre, mais va limiter à 2 heures par jour les activités à l'extérieur. Les enfants devront porter un masque et des manches longues. Ces écoles ont été décontaminées et le débit de dose à un mètre du sol est de l'ordre de 0,1 millisievert par heure. Mais les autorités municipales veulent que la dose annuelle ne dépasse pas 1 millisievert par an. A raison de 2 heures par jour pendant un an, les activités extérieures vont contribuer à hauteur de 0,3 millisievert en un an.
Restent donc les zones évacuées qui sont à une distance inférieure à 20 km et celles où le débit de dose dépasse les 20 millisieverts par an.
Cette décision pourrait laisser croire que tout risque est écarté à la centrale, ce qui est loin d'être le cas. Les fuites continuent, le risque d'explosion hydrogène est toujours là, comme l'a montré la découverte récente d'hydrogène dans un tuyau du réacteur n°1 et le système de refroidissement est fragile.
La NSC a cependant accepté la levée sous le prétexte que les populations pourront à nouveau fuir rapidement en cas de tremblement de terre ou de tsunami.
Mais il faudra décontaminer avant le retour des gens et ce n'est pas si facile : à l'école primaire d'Omika à Minami-Sôma, le sol de la cour a été enlevé et le débit de dose est passé de 0,3 à 0,08 microsievert par heure. Les routes d'accès ont aussi été nettoyées, mais il reste les arbres contaminés...
Se pose aussi le rétablissement des services publics quand on ne sait pas combien de personnes vont réellement rentrer. Il n'y a pas d'emploi non plus.
La station d'épuration de Hironomachi a été emportée par le tsunami. Elle a été remplacée par une installation temporaire qui ne suffira pas si les gens reviennent. La nouvelle station ne sera pas prête avant la fin 2012, voire 2013. La maire conseille au gens de ne pas revenir avant que la zone soit sûre.
Lundi 3 octobre, des habitants de Fukushima qui sont partis d'eux mêmes ont réclamé des compensation à la commission de recours des indemnités. Ils demandent à être traités comme ceux qui été forcés à partir.
Mardi 4 octobre, selon un bilan fait par la fédération des cliniques de Fukushima, le personnel médical a quitté la région en masse. 125 médecins, soit 12% des médecins travaillant dans de telles structures, ont démissionné. 407 infirmières sont aussi parties, soit 5% d'entre elles. Il s'agit là d'un bilan partiel effectué à la fin juillet. C'est à Minami-Sôma que le manque est plus criant : 46% des médecins des 4 cliniques sont partis. Pour les infirmières, c'est 16%. Les responsables ne veulent pas blâmer leurs collègues, mais n'arrivent pas à trouver des remplaçants.
A Koriyama, certaines crèches emmènent les enfants jouer dans des lieux moins contaminés pour qu'ils puissent sortir. Dans la cour de l'une d'entre elles, il y a 0,9 millisievert par heure, alors que sur l'aire de jeu, il y a 0,1 millisievert par heure. Le déplacement se fait en bus, ce qui a un coût.
La ville de Minami-Sôma a l'intention de rouvrir 5 écoles à partir du 17 octobre, mais va limiter à 2 heures par jour les activités à l'extérieur. Les enfants devront porter un masque et des manches longues. Ces écoles ont été décontaminées et le débit de dose à un mètre du sol est de l'ordre de 0,1 millisievert par heure. Mais les autorités municipales veulent que la dose annuelle ne dépasse pas 1 millisievert par an. A raison de 2 heures par jour pendant un an, les activités extérieures vont contribuer à hauteur de 0,3 millisievert en un an.
Mercredi 5 octobre, les mesures de débit de dose faites par le prof. Yamauchi de l'université de Kobé à la demande de citoyens japonais sont inquiétantes : dans un bâtiment utilisé pour les activités extra-scolaires d'une école primaire de Watari dans la commune de Fukushima, il a mesuré 0,33 microsievert par heure près du sol, 0,52 près des poutres et 0,72 près du plafond. Sur le toit, c'est 1,74 microsievert par heure, bien qu'il ait été "décontaminé" à l'aide d'eau sous pression. Si pour les cours d'école, il a été possible d'enlever une grande partie de la radioactivité en raclant le sol, pour le toit et ses tuiles en ciment, il semble qu'il n'y ait pas d'autre solution que de changer les tuiles, ce qui va générer une grande quantité de déchets radioactifs. Il en est de même pour l'asphalte. Bref, les populations ne sont pas prêtes de rentrer chez elles.
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